Comme on est l’époque du recyclage, le nom même de « Kerdan Majoline » est tiré du héros d’un futur roman de SF – non Star Wars – que j’ai dans mes tuyaux. Bon, j’avoue, plutôt que de recyclage, il convient plutôt de parler de flemme. Et comme j’aime bien croiser les références entre mes histoires, on y retrouve le Chevalier Jedi Tchoo-Nachril, créé pour les besoins de « Tel’Ay Mi-Nag II », ainsi que les membres du Conseil Jedi rencontrés dans le même roman. J’ai d’ailleurs décidé depuis que Kerdan Majoline apparaîtra dans le dernier tome de ma trilogie « Tel’Ay », même si je n’ai à ce jour absolument aucune idée de comment ni pourquoi (ni même quand je me remettrai à ce roman, d’ailleurs, mais ceci est une autre histoire).

Pour cette histoire, j’avais envie de mettre en scène un personnage au métier emblématique dans le monde de Star Wars, mais présenté d’une manière totalement différente qu’à l’accoutumée, exploitant des talents, une spécialisation qu’on sait exister mais qui n’est jamais mise en scène.

Et quelque peu lassé des héros jeunes, intelligents et surpuissants qu’on peut croiser dans moult fan-fictions Star Wars, je voulais un héros qui ne ressemble à rien et dont le seul et unique fait d’arme physique dans l’histoire consiste à se prendre un coup de barre de fer dans le bras.

Techniquement parlant, j’ai tiré mon inspiration de ces bons vieux Alexandre Dumas et surtout Maurice Leblanc. Ce dernier avait un don pour abandonner ses lecteurs à la fin de chaque chapitre de ses romans « Arsène Lupin » face à un cliffhanger insoutenable et frustrant. Bon, j’exagère un poil mais le dernier mot du chapitre lu, le lecteur n’avait qu’une seule hâte : découvrir la suite le plus tôt possible.

C’est ainsi qu’est bâtie cette novella, dont je suis assez fier car le procédé a l’air d’avoir plu, au vu des commentaires récoltés. Il est toujours gratifiant de voir que ce qu’on tente de mettre en place fonctionne.

Tel'Ay Mi-Nag

Tel'Ay Mi-Nag 2 - Rédemption