Bonjour à tous !
La Rédaction de la T.I. An 0 - Jour 30
Prisons secrètes du BSI.
- Calmez-vous, citoyen, calmez-vous...
- Me calmer ! hurla Jace Covelian. Vous en avez de bonnes ! Incapable ! Andouille ! Analphabête ! Anarchiste ! Gungan !
- Je vous demande de vous arrêter, répliqua calmement le docteur.
- Et il me demande de m'arrêter, maintenant ! Abruti ! Évidemment que l'Empire va mal, avec une bande d'éclopés pareils !
- Monsieur !
- Perdre mon dossier ! Vous en avez de bonnes !
- Monsieur, je vous jure que ce n'est qu'une question de temps...
- C'est ça, et moi je suis l'Empereur !
- Non, c'est moi, l'Empereur, fit une voix reconnaissable entre mille.
Le sang de Jace, échauffé par la disparition des données le concernant, se refroidit si vite qu'il se demanda si on ne l'avait transfusé avec de l'azote liquide. À en croire son visage décomposé, le fonctionnaire sur lequel il vidait sa bile depuis un quart d'heure éprouvait le même sentiment.
L'Empereur se tenait dans l'encadrement de la cellule, deux Gardes Impériaux derrière lui.
- Votre Majesté, dit Jace en s'inclinant.
- Sire, commença l'autre, cet homme est fou...
- Il suffit, déclara sèchement Palpatine.
Il tendit une main devant lui et ferma les yeux.
- Vous allez me révéler tout ce que vous savez, ordonna-t-il d'une voix qui semblait provenir d'outre-tombe.
- Je... Je...
L'impérial semblait sous l'emprise d'une force invisible qui l'oppressait. Covelian observait la scène, fasciné.
- C'est... le capitaine Arkenval... voulait... qu'on couvre...
- Couvrir qui ? intima Palpatine.
- ... Ne sais pas...
L'Empereur leva le bras et referma sa main en un poing qui paraissait constitué d'acier. La tête du fonctionnaire fit un soubresaut, puis retomba sur ses épaules avec un angle qui semblait peu viable. Palpatine abaissa la main, et le corps inerte retomba au sol, mort.
- Vous ne parlerez à personne de ce qui s'est passé dans cette cellule, intima le Souverain Impérial.
- À vos ordres, Votre Majesté, répondit Covelian qui n'avait guère envie de subir un sort terrible.
- Vous avez servi d'appât. Mes agents de choc ont placé des preuves vous inculpant dans les ruines des anciens bâtiments de la Tribune Impériale. Nos ennemis sont puissants, Colonel. Ces Rebelles ne sont pas à prendre à la légère. Il se pourrait que d'anciens Jedi les aient rejoints.
- Entendu, Sire. Dois-je publier prochainement un article de propagande anti-Jedi ?
- Des allusions. Rien de bien visible. La meilleure arme face à eux, c'est l'oubli. A présent, nous allons nous occuper de ce capitaine Arkenval, qui semble être le principal agent des Rebelles. Notez que c'est lui qui a égaré votre dossier, Colonel. En agissant ainsi, il espérait protéger les véritables coupables. En vérité, il s'est pitoyablement trahi.
- C'est un plan magnifique, Votre Majesté, et tout à fait digne de vous.
- Je sais. Tout se passe comme je l'avais prévu...
L'homme le plus puissant de la Galaxie éclata d'un rire sardonique à vous glacer le sang.
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Locaux de la Tribune Impériale, le lendemain.
- Je vous ai manqué ?
Les cheveux se dressèrent sur la tête de l'homme assis devant lui, qui lui tournait le dos. Il fit immédiatement pivoter son fauteuil de façon à lui faire face.
- Mon Colonel... dit-il, visiblement confus.
- Je vois que vous avez trouvé de quoi vous occuper, pendant mon absence, constata avec froideur Jace en regardant les revues posées sur le présentoir en marbre à côté du fauteuil.
- Mon Colonel...
- Dans mon bureau.
Eskolar fit comme s'il découvrait à peine l'endroit où il était.
- Je l'ignorais...
- Je sais que je n'ai pas encore siégé dedans, mais mon nom est écrit sur...
Il s'interrompit. La plaque qui était normalement censée afficher son nom et son grade sur le devant de son bureau était masquée par une feuille de flimsiplast maladroitement scotchée sur l'objet et sur laquelle était écrit un nom en toutes lettres.
C'est la goutte d'eau qui fait déborder Kamino !
- NOMIS !!!
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Locaux des FSC.
Le commissaire Hyssopias semblait de bien meilleure humeur que la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Il se leva même pour l'accueillir et lui serrer la main comme il entrait dans son bureau.
- Sovan, mon ami, dit le vieil homme, comment allez-vous ?
- Mal, commissaire, mal. Toute l'enquête vient de tomber à l'eau.
- Vraiment ?
- Covelian n'est pas coupable.
- Je croyais que les preuves...
- Les preuves mentaient. On les a placées là pour nous distraire.
- Voilà qui est fâcheux, très fâcheux.
- Et qui aura pu permettre à nos coupables de quitter la planète.
- Vous avez un plan pour rattraper le coup ?
Traydson laissa échapper un grand sourire carnassier.
- Naturellement.
Pourquoi l'Empereur s'intéresse-t-il tant à la Tribune Impériale ? Covelian va-t-il récupérer son poste malgré les intrigues de ses subordonnés ? Traydson pense-t-il vraiment pouvoir prendre le coupable la main dans le sac ? Réponse à toutes ces questions dans le prochain numéro de la Tribune Impériale... Ou pas.
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Je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain numéro de La Rédaction de la Tribune Impériale et me permets de vous signaler que vous pouvez également lire le début de la rédaction de la Tribune Impériale ici !