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Partie VI
  • Titre original Part VI
  • Série Obi-Wan Kenobi
  • Saison et n° épisode S01E06
  • L'événement spécial final rempli d'action.

  • Dates de diffusion Etats-Unis 22/06/2022
    France 22/06/2022
  • Note du staff SWU
     (80 % - 5 commentaires)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
 
  • 22/06/2022
     (100 %)
    Magistral. Que dire de plus honnêtement ?
    Cet épisode est un hommage sincère et magnifique à la prélogie et à la génération qui ont découvert Star Wars avec celle-ci.

    Je n'entrerai pas dans les détails, car je garde ça pour un bilan complet de la série, mais cet épisode regorge de merveilleuses chose qui ferait frissonner même ceux qui se sont coupé de la Force.

    Je vais faire simple avec quelque chose qui englobera de nombreuses séquences : les dialogues. Le travail d'écriture sur les répliques est extrêmement réussi et on ressent un véritable amour pour les personnages pour leur offrir des moments iconique qui deviendront sans doute des pierres angulaires de l'univers.

    Certe, il est facile de trouver plusieurs ficelles scénaristiques pour permettre d'amener des choses, c'est évident et encore plus dans une minisérie qui, malgré le fait qu'elle dure plus longtemps qu'un film, manques de temps pour raconter tout ce qu'elle voudrait.

    Contrairement à plusieurs retours que j'ai pu voir, je trouve le décor de la fameuse scène plutôt bon, simple, sans fioritures, le combat est le sujet et rien d'autre. Même si c'est guidé par des questions de budget, ça reste un très bon compromis. Pareil pour les musiques, peu de thèmes grandiloquents, mais le peu qu'on a mettent vraiment en avant les scènes qu'ils accompagnent.

    Enfin pour le scénario, évidemment des critiques pleureront sur certaines choses. Reva, son plan et son choix final. Owen, Beru et leur place dans tout ça ou encore les raisons qui poussent Vador à "abandonner" sa quête. Mais personnellement rien de tout cela ne me choque et je trouve même que tout ça reste un pont parfait entre les deux premières trilogies.

    Je finis par mes mentions spéciales :

    - Kenobi, son "réveil", et son évolution qui se rapproche de ce vieux sage calme et confiant qui battra Maul en deux coups dans quelques années.

    - Les parallèles avec l'épisode 3, Rebels ou autres œuvres de la Saga.

    - Vivien Lyra Blair. Besoin d'arguments ? Vraiment ? Cette enfant est un trésor et elle sublime son personnage, ses répliques et la série toute entière.

    - Les deux voix superposées qui avaient déjà fait leur effet sur moi dans Rebels, ici, c'était encore plus beau. (Même en VF, vive Emmanuel Garijo)

    Enfin bref, Goodbye.
  • 29/06/2022
     (90 %)

    La dernière série Star Wars, Obi-Wan Kenobi, est maintenant terminée. C’est l’heure du bilan. J'ai pris temps d’intégrer ce que j’ai pu voir et trouver dans cette proposition d’aventure pour mon personnage préféré de la saga. Tout ne sera pas dit, ni expliqué, mais bienvenue dans ce qui sera sans doute ma plus longue critique à ce jour.

    Cette critique vaut pour l'ensemble de la série.

    • Obi-Wan Kenobi Poster

    Le projet de récit autour de l’exil d’Obi-Wan Kenobi ne date pas d’hier. Déjà un roman en 2013, sobrement intitulé Kenobi et écrit par John Jackson Miller, avait fait forte impression. Il lançait déjà le débat de la légitimité d’une histoire à raconter durant cette période d’isolement pour le personnage. Quoi raconter alors qu’Obi-Wan est sujet à la discrétion absolue, ne doit interagir qu’un minimum avec Luke ? Si le roman arrivait à naviguer avec ces problématiques en narrant l’arrivée de Kenobi sur Tatooine et par une histoire somme toute intimiste, c’était un récit compliqué à adapter au format audiovisuel. Pour quel(s) raison(s) ?

    You will find that many of the truths we cling to depend greatly on our own point of view

    Le premier argument qui me vient à l’esprit est évidemment le marketing. Mettez-vous à la place de Lucasfilm. Vous préférez promouvoir le « rematch du siècle » entre Ewan McGregor et Hayden Christensen ? Ou Ewan qui marmonne sur Tatooine ?

    Oui. Moi aussi j’aurais adoré la seconde option. Maintenant il faut aussi savoir être lucide. Ni Lucasfilm, ni le public ne semble assez « mature » pour accepter un tel récit estampillé Star Wars. Il suffit de voir la difficulté qui semble insurmontable de proposer une histoire sans le moindre sabre laser à l’écran. Et ça se comprend également quand on voit l’euphorie du public à leur moindre apparition ! Quand Rogue One nous promettait un récit « loin des Jedi et des sabres lasers », la majorité du public retient la scène avec Dark Vador… Vous l’avez cherché aussi !

    • Le Grand Inquisiteur
    • Obi-Wan

    Mais pourquoi je parle de tout ça ? Simplement parce que je suis passé par une phase d’acceptation lors de la promotion de la série et elle a démarré avec le retour d’Hayden. Oui, les retrouvailles entre les acteurs m’a fait revoir ma copie et découvrir quelque chose sur mon périple de fan que je ne voyais pas aussi clairement jusque-là. Mais j’y reviendrai.

    En ont-ils trop fait avec cette promotion centrée sur un rematch dont beaucoup questionnait la légitimité ? Allez, assez tourné autour du pot, passons enfin à mon avis sur la série.

    Help me Obi-Wan Kenobi, you’re my only hope

    Passons tout de suite sur le gros point fort de la série. De quelle façon briser le statu quo de l’exil d’Obi-Wan ? Et surtout, comment le faire quitter Tatooine ? C’était la grande question à la vue des bandes annonces. Obi-Wan ne pouvait pas quitter Luke des yeux voyons ! Ces choses immuables dans l’inconscient collectif jouent certainement en défaveur des nouvelles productions Star Wars. Pourquoi s’attaquer aux piliers qui tiennent depuis plusieurs décennies ? Et bien pour proposer sans doute la meilleure idée de la série : inclure Leia à l’intrigue !

    Vivien Lyra Blair incarne avec brio une Princesse Leia Organa de 10 ans. Incarnation qui donne lieu aux meilleures scènes de la série, entre effronterie assumée et moments intimistes avec Obi-Wan. Un parfait dosage. Petite mention aux costumes qui rapellent souvent ceux que l'on connaît de la trilogie originale.
    Je reviens sur un moment qui m’a profondément marqué avec la fin du 4ème épisode. Sous le coup d’un moment silencieux, les personnages accusent le coup d’une fuite chaotique. Un pilote pas-encore-vraiment-un-rebelle s’est fait abattre, sa collègue est effondrée. Leia et Obi-Wan s’installent, un peu penaud, dans un coin du vaisseau. Sans mot dire, Leia tend sa main pour saisir celle d’Obi-Wan, un regard et tout est dit.

    Ce moment est précieux. Parce qu’au-delà du message « merci d’être venu me sauver », il joue une étape primordiale dans le périple d’Obi-Wan tel que présenté dans la série.

    • Leia sur Alderaan
    • Leia et Obi-Wan Episode 4

    Le premier épisode introduit Obi-Wan comme perdu. Il a renoncé à sa stature de Maître Jedi, vit un quotidien répétitif et solitaire. Sa mission, celle de surveiller Luke, est réduite à moins que rien, Owen refusant la présence de celui qui se fait désormais appelé Ben. Il commence par refuser d’aider Bail Organa, renonce également à aider un de ses pairs en détresse. Finalement, après les événements tendus sur Tatooine et un petit tacle à la misogynie ambiante, Obi-Wan accepte à reculons sa mission et part secourir Leia. C’est cette rencontre qui façonne le reste du récit. Par petites touches, l’énergie de la jeune Leia redonne du sens à la mission de Kenobi. La frustration de ne pas pouvoir s’occuper de Luke s’envole peu à peu alors qu’il découvre sa jumelle, riche de biens des qualités qui ne sont sans rappeler ses parents biologiques.

    • Leia et Obi-Wan episode 3

     

    In my experience, there is no such thing as luck

    Et ce lien entre Obi-Wan, Padmé et Anakin revient à plusieurs reprises dans la série. Aussi bien lourd de sens pour les personnages, que pour nous, spectateurs. Une utilisation plus que réussie de l’héritage de la prélogie et de The Clone Wars.

    Créer du lien entre les récits, c’est la grande tendance de Star Wars. Mais la force de Kenobi est de le faire, non pas uniquement par des caméos ou des easters eggs (même s’ils existent), mais surtout par des rappels émotionnels qui touchent directement le public ET les personnages. Par exemple, quand Obi-Wan découvre les corps de Jedi conservés dans une sorte d’ambre, ce n’est pas des visages archiconnus de héros des films que l’on retrouve. Le seul Jedi « connu » étant Tera Sinube qui apparaît dans une dizaine d’épisodes de The Clone Wars, on a vu mieux ! Mais la scène fonctionne comme cela. Elle confronte Kenobi à son passé, « choque » le spectateur et donne l’envie aux plus fanatiques de chercher plus loin.

    • Tala
    • Obi-Wan dans la base de l'inquisitorius

    Ce schéma est repris avec les différents écrits Jedi disséminés dans les caches du Passage. Si la mention à Quinlan Vos fera bien entendu plaisir aux aficionados de l’Univers Légendes, c’est également un Jedi ayant un lien avec Kenobi (TCW et Sombre Apprenti). Un clin d’œil, mais qui fait sens dans le parcours du personnage. Contrairement à Solo, qui me semblait malheureusement condenser tout ce qu’on connaissait du background du personnage dans 15 jours de sa vie, j’ai trouvé le parcours de Kenobi bien plus fluide et posé. Il y avait certaines « cases à cocher » mais sans jamais oublier qu’il fallait penser au personnage avant les spectateurs.

    If you define yourself by the power to take life, the desire to dominate, to possess…then you have nothing

    Abordons rapidement le cas Reva. Sans rentrer dans les injonctions stériles à l’acting ou à l’écriture de la série, il faut reconnaître que son rôle dans l’histoire est un peu sacrifié ou en tout cas s’effiloche sur la fin dans une précipitation un peu étrange. Clairement un rôle fonction, élément perturbateur indispensable pour briser l’équilibre de départ, ses perspectives n’en sont pas moins pertinentes. Son rôle permet par exemple d’évoquer la position délicate de l’Empire vis-à-vis du Sénat, un des enjeux en arrière-plan de Un Nouvel Espoir, alors qu’elle décide seule de s’attaquer à Bail Organa. Ses origines pouvaient également amener vers un développement autrement plus large si la série avait voulu s’attarder un peu plus dessus. Ce sont finalement ses interactions avec Obi-Wan qui offrent de bons moments. Mention spéciale à l’échange devant la porte sur Jabiim qui aborde en opposition les traumatismes des deux personnages.

    • Reva
    • Obi-Wan discute avec Reva

    Malheureusement, le rythme du dernier épisode saborde les efforts réalisés jusque-là sur ce personnage qui méritait mieux. À croire que les inquisiteurs sont voués à rester aussi crédibles que leurs sabres laser.

    Strike me down, and I will become more powerful than you can imagine

    On continue un peu avec les défauts ? On sait que le projet a été remanié à plusieurs reprises. Tout d’abord un film, voir une trilogie de films ? Puis finalement une série ? Mais un pitch trop proche de The Mandalorian ? On sent que la gestation fut douloureuse sur certains points. J’ai déjà mentionné le parcours de Reva mais on a aussi certaines maladresses qui viennent un peu ternir le tout. Je ne pense pas forcément à certains moments un peu « goofy » qui ont toujours fait partie de Star Wars pour moi, mais certains choix restent maladroits. La production également, manque parfois de finesse ou en tout cas de la couche de polish à laquelle on pouvait s’attendre.

    J'en ai aussi un peu assez des photographies très sombres. Même si c'était plutôt bien géré dans cette série, il faut vraiment regarder ça dans de bonnes conditions de lumière ambiante. Pas toujours facile selon le moment de la journée. À quand le retour de la luminosité au cinéma ?

    You must unlearn what you have learned

    Une simple mèche de cheveux aura suffi à mettre le feu. C’est là que je perds un peu toute retenue et que j’en reviens à ma première partie. Revoir Anakin et Obi-Wan dans leurs costumes de l’Épisode II, quelle sensation ! Les voir réaliser des mouvements qu’ils réutiliseront par la suite ? Incroyable. Un grand élan de sympathie à l’équipe cascade pour avoir si bien capté l’essence de la gestuelle du duo, un pur délice encore plus savoureux quand on voit la progression de Kenobi qui recouvre petit à petit ses réflexes. Au-delà du plaisir visuel instantané, c’est également de la mise en parallèle du parcours des deux rivaux qui ont encore à apprendre sur eux-mêmes avant les événements de l’Épisode IV.
    Oui, d’accord, les rencontres sont déséquilibrées, oui l’issue est connue et voir l’un et l’autre quitter le combat en laissant l’adversaire tranquille peut sembler surfait ou étrange. Mais c’est à mon sens sans prendre en compte l’état d’esprit des personnages à ces deux moments. On n’est pas dans un shōnen ou dans un combat de boxe où le plus fort/puissant gagne. Tout n’est pas quantifiable ou simplement logique quand on raconte une histoire. Et celle de Star Wars n’a jamais été régie par des lois immuables.

    • Obi-Wan retrouve la forme
    • Le premier combat Obi-Wan / Vador

    On se retrouverait à la même situation qu’à la fin de l’Épisode III ? Cela n’aurait servi à rien ? Je ne peux que m’opposer à ce que j’ai pu lire ici ou là sur ce point. Tout cela n’est pas vain. Ni Obi-Wan, ni Vador ne sont dans le même état d’esprit lors de ce dernier duel. Et les raisons de la victoire d’Obi-Wan sont à mille lieux de celles de La Revanche des Sith. On touche lors de ce moment à l’essence même de ce qu’est la saga pour moi. Et c’est ça que je sous entendais en début de critique. Si j’ai autant adhéré à la proposition de Deborah Chow et de ses équipes, c’est parce que j’y ai retrouvé une ambiance proche de la prélogie. Est-ce simplement grâce à la présence d’Ewan McGregor et Hayden Christensen ? Est-ce quelque chose de plus subtil ? Une certaine façon d’aborder l’histoire ? De voir Obi-Wan fureter comme il pouvait le faire dans L’Attaque des Clones ? Un peu de tout ça ? Aucune idée. Mais ce dont je me suis rendu compte en regardant cette série, c’est à quel point je suis finalement un enfant de la prélogie. Même en ayant débuté Star Wars par la trilogie originale, les films que j’ai découvert au cinéma se sont ceux d’Anakin et Obi-Wan. Et cette série a réussi à me ramener à ces personnages que j’aime tant, pour conter une nouvelle part de leur histoire.

    • Bail Organa et Leia
    • Owen, Beru et Luke

    Une histoire qui m’a touché, parce qu’elle ose enfin mettre en avant Leia et cela d’une très belle manière. Parce qu’elle n’oublie pas ses personnages malgré le cahier des charges. Parce qu’elle embrasse l’héritage des deux trilogies. Parce que revoir Ewan et Hayden donne la pêche. Parce que voir les familles Lars et Organa réunies, combatives et aimantes manquait à mon Star Wars.

    Et c’est finalement avant tout ça, le premier contenu audiovisuel Star Wars que j’ai eu envie de revoir immédiatement après l’avoir terminé depuis plusieurs années (si vous me connaissez, je vous laisse deviner combien). Et rien que pour ça, je ne pouvais que tenter de vous expliquer ici, pourquoi c’est le cas pour Obi-Wan Kenobi.

    • Obi-Wan Kenobi Final
  • 30/06/2022
     (90 %)  •  Langue : VF
    Un excellent final !
    Mes éminents collègues ont déjà tout dit, je serai donc bref !
    Mon principal regret : ne pas avoir eu droit à un spin-off Obi-wan Kenobi comme c'était prévu à la base tant le potentiel pour un très bon film était présent. :jap:
  • 10/07/2022
     (50 %)  •  Langue : VF
    Du très bon et du mauvais voir très mauvais dans cet épisode. C'est dommage. :(

    Je commence par le positif : grosso modo toutes les phases de dialogue marchent très bien. Que ce soit avec Vador et les miroirs de l'épisode III, et la belle symbolique du casque fendu et ses deux visages ; Leia et sa mère (et d'une certaine manière, une explication pour qu'elle s'adresse à lui avec détachement dans l'épisode IV) ; ou même Reva et la repentance Jedi, qui fonctionne plutôt bien poure lle-même. Et Qui-Gon montre enfin son nez, c'est pas trop tôt. Mais on en fait pas des caisses, juste ce qui faut pour conclure la progression d'Obi.
    Seul bémol : Owen qui a failli se faire tuer sans savoir pourquoi, est plus potes avec Obi qu'avant. Alors qu'il peut certainement lui attribuer la faute. :transpire:

    Et à ce propos, c'est l'une des nombreuses absurdités scénaristiques qui déconstruisent complètement le récit, et donc la portée des dialogues. Je passe sur la 1138e fausse mort qui à force n'ont plus aucun impact et c'est à se demander si même les personnages y croient encore quand ils "tuent" quelqu'un. :transpire: Mais pourquoi elle est là au final ? Pourquoi chercher à tuer Luke ? S'en servir pour retrouver Obi, ou pressentir son importance et vouloir le ramener à Vador pour faire genre, mais là rien. Tout ces passages sur Tatooine ne servent à rien.

    Et c'est un peu la même chose concernant la "revanche du siècle" (lol). Il y a des jolis dialogues, de jolies scènes, l'atmosphère est cool. Mais pour quoi au final ? Pour qu'Obi s'acharne au lieu de se faire passer pour mort et ainsi se protéger lui, Luke et Leia ? Et qu'il refasse la même erreur que 10 ans auparavant ? Franchement j'ai pas du tout compris, j'étais persuadé que quand il se fait ensevelir ce serait fini là. Il manque pas grand-chose pourtant, simplement inverser les scènes. D'abord il domine (encore) Vador, petit dialogue pour essayer de la ramener (écho à l'épisode VI), et tentative de finir le travail cette fois. Et là bam, dernier sursaut d'orgueil et de côté obscur de Vador qui l'ensevelit. Et voilà, Obi a appris de ses erreurs, à essayé mais échoué, et plus personne ne va lui courir après. :neutre:

    Mais la photographie est belle et les thèmes musicaux font bien plaisir. :D

    Bref, un peu déçu par ce final. Ça reste à mon avis la meilleure série Star Wars, mais j'ai l'impression qu'on est bons pour poser des ambiances, des clin d’œils et des dialogues, mais dès qu'il faut lier les bonnes idées entre elles avec un scénario, ça se casse la figure. :transpire:
  • 01/12/2022
     (70 %)  •  Langue : VF
    Obi-Wan Kenobi n’a plus le choix.

    Afin d’être certain que la Princesse Leia soit ramenée saine et sauve auprès de ses parents, l’ancien Jedi doit la quitter et affronter son ancien apprenti en face-à-face. Mais Obi-Wan n’est plus l’homme brisé qu’il était lors de leur précédente rencontre, comme Dark Vador ne va pas tarder à s’en rendre compte. Et le temps presse, alors que Reva se dirige vers Tatooine afin d’y réaliser une ultime vengeance…

    Dernier épisode de la mini-série Obi-Wan Kenobi, cette sixième partie a pour but d’apporter une conclusion satisfaisante aux différentes intrigues tout en « rangeant les jouets » afin que la cohérence de la saga soit respectée. Disons-le d’emblée, les jouets sont bel et bien rangés à l’issue de cet épisode. De là à dire que c’est fait de façon satisfaisante, ça…

    Après un début qui traîne un peu en longueur, et de nombreuses justifications destinées à nous montrer que, oui, Obi-Wan n’a pas le choix, que non, le fait qu’il aille affronter Vador n’est pas une simple facilité scénaristique, démarre la séquence la plus visuellement impressionnante de l’épisode, si ce n’est de la série : un véritable duel opposant Obi-Wan Kenobi à Dark Vador. Et cette fois, Obi-Wan va y aller franco, ne se retenant pas, ne se dérobant pas. Cela n’a plus rien à voir avec ce que la série nous a proposé trois épisodes plus tôt, et ce jusqu’à une fantastique conclusion et une très belle discussion entre les deux anciens amis. La réalisation de Deborah Chow est à cet instant sublime, avec des jeux de lumières sur les visages provoqués par les sabre-lasers, de l’émotion, et même, enfin, une musique qui parvient à tutoyer les meilleurs passages de la prélogie. :love:

    Et à un moment donné, parce qu’il faut bien en parler, parce qu’il faut bien le dire, Dark Vador se retrouve à la merci d’Obi-Wan. Les rôles sont inversés, et au terme d’une nouvelle très belle prestation d’Ewan McGregor, voilà que le scénario décide qu’Obi-Wan… s’en va. Laisse vivre le Sith. En lui disant « au revoir ».

    Image

    Mais non ! C’est impossible !

    Évidemment que Dark Vador ne pouvait pas mourir, évidemment qu’à un moment, il fallait que les deux combattants se séparent, si possible avec une victoire de l’ancien Jedi, histoire de raccorder les wagons avec Un nouvel espoir. Mais comme ça ? Vraiment ? Sans même une seule phrase, une seule réplique d’Obi-Wan, même après, disant que c’était trop dur, que c’était impossible ? Le voir lever son sabre-laser, et s’en avérer être incapable ? :perplexe:

    C’est terrible, une telle paresse scénaristique, c’est vraiment terrible de se dire que ces fantastiques minutes, lors desquelles on ne pleure pas le sabre-laser, les belles répliques, se soldent ainsi, si facilement, sans même se donner la peine de justifier quoi que ce soit… Alors que. Alors que ! :idea:

    Alors que parallèlement, Reva prenait d’assaut la ferme des Lars sur Tatooine. Là encore, il y a beaucoup à dire (Reva a donc eu le temps de se rendre sur Tatooine, la nuit a eu le temps de tomber, pendant que quelques minutes à peine semblent s’être écoulées pour Obi-Wan, effet Les Derniers Jedi ? :siffle: ) et que vraiment, à peine quelques secondes après que le duel soit terminé, qu’Obi-Wan ait quitté la planète, il ressent dans la Force la détresse du jeune Luke. Là voilà, la raison qui pouvait mettre fin au duel ! Obi-Wan n’avait pas le temps d’achever Vador, sa priorité étant Luke. Voilà quelque chose qui pouvait justifier l’arrêt des hostilités ! C’était au moins une raison, pas forcément géniale, mais c’était une raison !

    D’autant plus que, si l’attaque de Reva permet de mettre en avant l’amour et l’abnégation du couple Lars vis-à-vis de leur neveu Luke, donnant notamment à Beru un rôle totalement pro-actif, on peut tout de même se demander quelle mouche pique l’ex-Troisième Sœur pour qu’elle décide, subitement, de s’en prendre aux Lars. A-t-elle compris que l’enfant était celui d’Anakin/Vador ? Souhaite-t-elle refaire sortir Kenobi de sa tanière et l’attirer sur Tatooine ? A aucun moment ses motivations ne sont expliquées et ça manque, ça manque cruellement. L’arc de Reva aurait du s’achever dans l’épisode précédent, alors qu’elle se « rachetait » en combattant Vador, en tentant de venger ses anciens condisciples… et qu’elle échouait lamentablement. Ou alors, on pouvait imaginer que Reva ait bien survécu à ses blessures et qu’elle finisse par se rendre sur Tatooine pour discuter avec Obi-Wan, un peu à la manière de ce qui finit par se produire effectivement dans l’épisode. Mais là, on se demande quelle mouche a piqué l’ancienne Inquisitrice, si ce n’est encore une fois une volonté scénaristique de la mettre en avant, de mettre Luke en danger, de faire revenir au plus vite Obi-Wan sur Tatooine. C’est assez peu crédible. :perplexe:

    Vient ensuite l’épilogue qui, pour la peine, se permet d’enfin réutiliser des thèmes de la saga, avec un dernier personnage invité dans la série qui fait plaisir à voir, même si ce type d’échange l’impliquant a déjà été vu plusieurs fois dans les romans et/ou comics impliquant les deux personnages. Les autres séquences sont plaisantes et referment bien la boucle, avec une dernière scène entre Leia et Ben touchante… ce qui rendra l’absence de véritables retrouvailles dans Un nouvel espoir d’autant plus déchirante. Une perte de plus pour la jeune Princesse provoquée par l’Étoile de la Mort.

    Visuellement, ce sixième épisode assure le spectacle. Mais quand on gratte la surface, cet épisode repose sur deux gouffres scénaristiques qui, malgré toute ma sympathie pour la série, sont inexcusables. C’est tellement dommage de finir la série ainsi ! :(

    Note : 70 %