La cérémonie de remise des diplômes pour les cadets Impériaux en première année est interrompue par une attaque terroriste ! Mais les vraies cibles de l'attaque sont le nouvel Empereur et son commandant en second, Dark Vador.
Un seul homme - un brillant cadet qui, jusqu'à l'attaque, vivait le plus beau moment de sa vie - est prêt à se battre aux côtés de Vador pour la vie de l'Empereur !
Dans la lignée de Darth Vader and the Lost Command (Dark Vador – Mission Fatale en français), Darth Vader and the Ghost Prison est un autre one-shot (histoire se suffisant à elle-même, sans suite à prévoir) avec pour héros principal Dark Vador. Une recette qui avait plutôt foiré dans le premier numéro et qui, force est de le constater, n’est guère plus réussie pour celui-ci.
Scénario :
On retrouve à nouveau Haden Blackman (série Republic, Clone Wars Adventures ou encore Le Pouvoir de la Force) aux commandes. Le scénario se résume en quelques mots : coup d’état sur Coruscant (peu après la prise de pouvoir de Palpatine), fuite de Palpatine, Dark Vador et deux impériaux qui partent à la recherche d’une prison fantôme dans laquelle se trouvent des prisonniers de la Guerre des Clones.
Alors peut-on dire que ça part d’une bonne idée cette histoire ? Pas vraiment en fait. Et les incohérences (ou plutôt les trucs loufoques sortis par je ne sais quel endroit de l’imagination d’Haden Blackman) vont se multiplier au gré du comic.
Le coup d’état sur Coruscant n’est pas crédible, et va être à l’origine d’une bataille assez importante dont personne n’a jamais entendu parler… Mais bien sûr… La prison fantôme, construite en secret sous l’autorité du Conseil Jedi durant la Guerre des Clones, je n’en parle même pas (ça donne une super image du Conseil Jedi, non ?)… Vous en voulez encore ? Palpatine qui, au début du comic, est blessé et s’avère incapable de se soigner grâce à la Force, ça le fait bien pour le plus puissant Seigneur Sith de la Galaxie, non ?
Bref, l’ensemble n’est qu’accumulation de choses plus bizarres les unes que les autres… Alors oui, Dark Vador, ça fait vendre. Et pour le lecteur qui ne connait pas trop l’Univers Etendu et qui ne désirera que passer un bon moment sans se casser la tête, ce comic sera un bon divertissement. Mais dans le cas contraire, nous sommes bien obligés de constater que le scénario est assez navrant…
La fin remet néanmoins l’Univers Etendu sur de bons rails, accentuant davantage l’impression d’inutilité complète de ce comic…
Dessins :
Bon, maintenant que j’ai bien descendu en flèche le scénario, il est temps d’essayer de trouver quelque chose de positif. C’est le cas des dessins. Il faut reconnaître qu’Augustin Alessio (dont ce sont les premiers pas dans l’UE) a fait du bon boulot. Les dessins sont propres, collent le plus possible au réel (sans être du niveau de Chris Scalf dans la série Blood Ties sur ce point là), tout en gardant un style presque brouillon, inachevé. Et le mélange est plutôt agréable. Tout comme les couvertures d’ailleurs, signées Dave Wilkins.
Conclusion :
Une BD franchement très dispensable, au scénario pas passionnant, inutile, bizarre, malgré des dessins très réussis. Attendez de la trouver en brocante pour 50 cts si vous voulez vraiment la lire…
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