A vos claviers ! Vous avez jusqu'au dimanche 17/02 inclus pour nous présenter votre texte d'environ 150 mots (+/- 25 mots) sur le thème de ce deuxième Challenge : Oui, Maître.
Nous avons hâte de vous lire !
Edit : Les challengers !
goolwen
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Lointains souvenirs.
“Oui maître …” Ce mantra revenait souvent affleurer de lointains souvenirs. Le sens et le contexte lui échappais … Comment pouvait-on s’adresser de cette manière à qui que ce soit ? Qui méritait une telle déférence ? Cette forme d’asservissement volontaire ne pouvait mener à rien de bon. Tant d’outrage et d’abus devaient être perpétré devant cette avilissante soumission !
Alors que de se lever libre et sûr de son bon droit était un tel sentiment d’ivresse, ouvrais tant de possibilité et se devait d’être partagé ! Cela méritait bien de se battre, quitte à perdre quelques batailles. Mais chacun des siens méritait de pouvoir, un jour, vivre maître de son destin.
Oui, de vagues souvenirs de batailles étaient présents. Du beau grabuge, ça c’est sûr. C’était bien dans son tempérament ! Du moins, cela l’était.
Maintenant, il était temps de calculer une nouvelle trajectoire au travers de plusieurs sauts. L’ordinateur de bord du Millenium Falcon s’exécutât, non sans tenter quelques excentricités dans ses calculs, puis engagea le vaisseau vers de nouvelles aventures.
“Oui maître …” Ce mantra revenait souvent affleurer de lointains souvenirs. Le sens et le contexte lui échappais … Comment pouvait-on s’adresser de cette manière à qui que ce soit ? Qui méritait une telle déférence ? Cette forme d’asservissement volontaire ne pouvait mener à rien de bon. Tant d’outrage et d’abus devaient être perpétré devant cette avilissante soumission !
Alors que de se lever libre et sûr de son bon droit était un tel sentiment d’ivresse, ouvrais tant de possibilité et se devait d’être partagé ! Cela méritait bien de se battre, quitte à perdre quelques batailles. Mais chacun des siens méritait de pouvoir, un jour, vivre maître de son destin.
Oui, de vagues souvenirs de batailles étaient présents. Du beau grabuge, ça c’est sûr. C’était bien dans son tempérament ! Du moins, cela l’était.
Maintenant, il était temps de calculer une nouvelle trajectoire au travers de plusieurs sauts. L’ordinateur de bord du Millenium Falcon s’exécutât, non sans tenter quelques excentricités dans ses calculs, puis engagea le vaisseau vers de nouvelles aventures.
Joysstar
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Ces mots porteurs d’une lourde signification, une vieille ritournelle teintée de soumission, mâtinée de peur et d’angoisse pour soi et pour son entourage, il les prononçait toujours avec une pointe de méfiance. Pour l’ancien esclave de Tatouïne, les dire revenait à accepter un état qu’il n’avait jamais beaucoup apprécié. Certes, on lui avait offert plus de libertés, mais parfois, la rigueur de cet Ordre millénaire, les dogmes en vigueur, étaient autant de douloureux échos à son ancien statut. S’il imitait à la perfection les autres élèves, dans l’intonation de cette expression, il surprenait l’humeur réprobatrice de son professeur, alors, un jour, il prit son courage à deux mains, planta les deux pieds bien dans le sol, et affronta bravement son mentor, surpris. D’une voix certes tremblante, mais pleine d’assurance nouvelle, il prit une profonde inspiration : « Oui, Maître ».
L2-D2
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Depuis des siècles, deux Ordres rivaux s'affrontaient en secret d'un bout à l'autre de la galaxie.
L'un cherchait à atteindre l'harmonie avec toute chose, l'autre ne vivait que pour imposer sa volonté.
L'un considérait que le nombre uni pour une même cause faisait sa force, l'autre estimait que le pouvoir ne pouvait résider que dans un seul être.
Mais tous deux se rejoignaient sur une même idée : la nécessité de transmettre leur savoir. Et d'un bout à l'autre de la galaxie, les apprentis Jedi et Sith partageaient une même réponse lorsqu'un ordre leur était donné. Seul variait le ton de cette réplique : acerbe ou plein de sagesse, méfiant ou simplement désireux de s’exécuter.
Dans tous les cas, les mots prononcés étaient toujours les mêmes :
— Oui, Maître.
Oui, depuis des siècles, deux Ordres rivaux s'affrontaient en secret d'un bout à l'autre de la galaxie. Mais tôt ou tard, l'un finirait par anéantir l'autre...
L'un cherchait à atteindre l'harmonie avec toute chose, l'autre ne vivait que pour imposer sa volonté.
L'un considérait que le nombre uni pour une même cause faisait sa force, l'autre estimait que le pouvoir ne pouvait résider que dans un seul être.
Mais tous deux se rejoignaient sur une même idée : la nécessité de transmettre leur savoir. Et d'un bout à l'autre de la galaxie, les apprentis Jedi et Sith partageaient une même réponse lorsqu'un ordre leur était donné. Seul variait le ton de cette réplique : acerbe ou plein de sagesse, méfiant ou simplement désireux de s’exécuter.
Dans tous les cas, les mots prononcés étaient toujours les mêmes :
— Oui, Maître.
Oui, depuis des siècles, deux Ordres rivaux s'affrontaient en secret d'un bout à l'autre de la galaxie. Mais tôt ou tard, l'un finirait par anéantir l'autre...
Alo
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Il ne sentait plus rien. La douleur s’était estompée. Presque debout, il regardait dans le vide et se demandait encore ce qu’il venait d’arriver. L’homme n’était pas conscient des actes qu’il avait commis… Il venait de faire sombrer la République, il venait de participer à la plus grande purge jamais réalisée dans la galaxie… Il venait de créer l’Empire.
Même à l’intérieur de lui, il ne ressentait aucune douleur, ni aucune peine. Ce qu’il avait accompli était juste, et permettait d’amener un Nouvel Équilibre face au chaos qui grandissait. Et tout ça, il l’avait fait dans l’espoir de sauver sa femme mourante.
Une voix roque lui posa une question. Il ne savait pas si il devait répondre. Le vieillard, courbé, le scrutait. Si il répondait, alors à jamais il ne pourrait se pardonner des actes qu’il avait accompli.
Mais il voulait sauvé Padmé, et tout cela était juste ! Alors, il répondit :
- Oui, Maître, répondit Dark Vador sur la table d’opération.
Même à l’intérieur de lui, il ne ressentait aucune douleur, ni aucune peine. Ce qu’il avait accompli était juste, et permettait d’amener un Nouvel Équilibre face au chaos qui grandissait. Et tout ça, il l’avait fait dans l’espoir de sauver sa femme mourante.
Une voix roque lui posa une question. Il ne savait pas si il devait répondre. Le vieillard, courbé, le scrutait. Si il répondait, alors à jamais il ne pourrait se pardonner des actes qu’il avait accompli.
Mais il voulait sauvé Padmé, et tout cela était juste ! Alors, il répondit :
- Oui, Maître, répondit Dark Vador sur la table d’opération.
Mandoad
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Oui, Maître
Né sur Naboo, il n’aspirait pas à une vie semblable à celle du commun des mortels. Il brûlait d’atteindre cette puissance dont les autres n’osaient pas rêver, celle qu’aucun n’esprit ne pouvait même envisager. Ce seigneur noir l’avait vu et lui avait offert de le rejoindre afin de réveiller ce pouvoir obscur qu’il gardait enfoui en lui.
Oui, Maître.
Il lui avait appris à se servir de sa soif de domination et l’art subtil de la manipulation et de la tromperie, l’arme la plus exquise et dangereuse de toutes. Il l’avait envoyé jusque dans les plus hautes sphères politiques.
Oui, Maître.
Il lui avait appris les secrets de la vie, de la mort, mais aussi à voir au-delà de cette simple vision dogmatique. Dark Plagueis lui avait enseigné à manipuler les fondements même de la Force. Il lui avait demandé s’il était prêt à utiliser ce savoir tant désiré.
Oui, Maître.
Dans l’obscurité de la chambre, la lame écarlate apparut dans un sifflement et illumina le sourire de son porteur.
Quelle ironie.
Né sur Naboo, il n’aspirait pas à une vie semblable à celle du commun des mortels. Il brûlait d’atteindre cette puissance dont les autres n’osaient pas rêver, celle qu’aucun n’esprit ne pouvait même envisager. Ce seigneur noir l’avait vu et lui avait offert de le rejoindre afin de réveiller ce pouvoir obscur qu’il gardait enfoui en lui.
Oui, Maître.
Il lui avait appris à se servir de sa soif de domination et l’art subtil de la manipulation et de la tromperie, l’arme la plus exquise et dangereuse de toutes. Il l’avait envoyé jusque dans les plus hautes sphères politiques.
Oui, Maître.
Il lui avait appris les secrets de la vie, de la mort, mais aussi à voir au-delà de cette simple vision dogmatique. Dark Plagueis lui avait enseigné à manipuler les fondements même de la Force. Il lui avait demandé s’il était prêt à utiliser ce savoir tant désiré.
Oui, Maître.
Dans l’obscurité de la chambre, la lame écarlate apparut dans un sifflement et illumina le sourire de son porteur.
Quelle ironie.
mat-vador
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Je m'appelle Valen.
L'impatience me rongeait les entrailles, un acide qui me liquéfiait l'estomac. Cela faisait longtemps que j'attendais ce jour où je serai accepté parmi mes semblables.
Je patientais dans cette minuscule pièce souterraine, baigné dans la pénombre opaque qui me berçait. Cela contribua à apaiser la tension qui me tenaillait. Dans la Force, je le sentais approcher, celui qui m'avait appelé à le rejoindre. J'aspirais à acquérir un jour la même puissance qui m’enivrait de son halo alors qu'il me contournait pour se placer devant moi.
Je sentais l'ardeur de son regard, l'intensité de sa volonté qui tentait de soumettre la mienne. Je demeurais inflexible pour me montrer digne de lui, de ce qu'il m'apprendrait.
Puis Dark Krayt me parla. Il me félicita d'avoir ouvert les yeux sur mes capacités et sur celles que pouvait m'offrir le Coté Obscur. Il me demanda si j'étais prêt à suivre la voie du Sith Unique. Je prononçai alors les deux mots qui scelleraient à jamais mon destin.
Oui, Maître.
L'impatience me rongeait les entrailles, un acide qui me liquéfiait l'estomac. Cela faisait longtemps que j'attendais ce jour où je serai accepté parmi mes semblables.
Je patientais dans cette minuscule pièce souterraine, baigné dans la pénombre opaque qui me berçait. Cela contribua à apaiser la tension qui me tenaillait. Dans la Force, je le sentais approcher, celui qui m'avait appelé à le rejoindre. J'aspirais à acquérir un jour la même puissance qui m’enivrait de son halo alors qu'il me contournait pour se placer devant moi.
Je sentais l'ardeur de son regard, l'intensité de sa volonté qui tentait de soumettre la mienne. Je demeurais inflexible pour me montrer digne de lui, de ce qu'il m'apprendrait.
Puis Dark Krayt me parla. Il me félicita d'avoir ouvert les yeux sur mes capacités et sur celles que pouvait m'offrir le Coté Obscur. Il me demanda si j'étais prêt à suivre la voie du Sith Unique. Je prononçai alors les deux mots qui scelleraient à jamais mon destin.
Oui, Maître.
Jagen Eripsa
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De l’art. C’était de l’art. On ne pouvait appeler autrement une telle maîtrise de l’art délicat de l’interrogatoire. L’homme qu’il observait savait précisément où appliquer les aiguilles, quelles incisions pratiquer, quels nerfs stimuler. À l’origine peu loquace, sa victime déversait à présent des flots de paroles, mêlant cris de douleurs et informations stratégiques vitales, celles-là même qui lui avaient valu d’être « épargnée »… Jusqu’à maintenant.
Le droïde observait ce spectacle, admiratif.
Quand il estima avoir tiré tout ce qu’il pouvait de sa cible, l’homme se détourna.
— Achève-le, ordonna-t-il à la machine stoïque.
L’ordre tira ses circuits de leur état contemplatif, et il prononça les mots adéquats.
— Déclaration : oui, Maître.
De tous les êtres faits d’eau et de chair, c’était bien le seul à qui il dirait jamais ces mots avec vénération, sans éprouver le moindre dégoût. Peut-être était-ce parce qu’il affichait, comme le droïde, un visage de métal.
HK-47 leva son blaster et visa. Avant qu’il ne tire, son vocabulateur se remit en fonctionnement :
— Exclamation jouissive : meurs, sac à viande !
Le droïde observait ce spectacle, admiratif.
Quand il estima avoir tiré tout ce qu’il pouvait de sa cible, l’homme se détourna.
— Achève-le, ordonna-t-il à la machine stoïque.
L’ordre tira ses circuits de leur état contemplatif, et il prononça les mots adéquats.
— Déclaration : oui, Maître.
De tous les êtres faits d’eau et de chair, c’était bien le seul à qui il dirait jamais ces mots avec vénération, sans éprouver le moindre dégoût. Peut-être était-ce parce qu’il affichait, comme le droïde, un visage de métal.
HK-47 leva son blaster et visa. Avant qu’il ne tire, son vocabulateur se remit en fonctionnement :
— Exclamation jouissive : meurs, sac à viande !
Alfred M.
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Leur maître à tous
— Pour ta première leçon, je vais t’ouvrir à la Force. Il est futile d’essayer d’ouvrir une porte de l’intérieur quand la clé se trouve à l’extérieur. Ouvre ton esprit et vide le, ne laisse que le bruit de l’eau le remplir.
— Oui, Maître, dit l’enfant.
— Tu es venu pour un conseil mais je vais te donner une dernière leçon à la place. Après cette dernière, tu n’auras plus besoin de conseil. Je vais t’apprendre à ressentir la Force... bien au-delà de ce que préconise le Conseil.
— Oui, Maître, répondit l’enfant devenu adulte.
— Quand je vous ai trouvé, vous n’étiez rien. Mais bientôt nous éradiqueront les Jedi... puis notre véritable ennemi.
— Oui, Maître, répondirent les deux Seigneurs Sith dévastés par le Côté Obscur.
— Il faut ré-ouvrir ton esprit à la Force. Concentre-toi sur le ronronnement de l’hyperdrive.
— Oui, Maître, répondit l’Exilée.
— Tu es ma meilleure élève, meilleure que Revan. Trouves-le... et aide-le à détruire les Vrais Sith.
— Oui, Maître, répondit Meetra Surik alors que ses mains ne tenaient plus que des robes.
— Pour ta première leçon, je vais t’ouvrir à la Force. Il est futile d’essayer d’ouvrir une porte de l’intérieur quand la clé se trouve à l’extérieur. Ouvre ton esprit et vide le, ne laisse que le bruit de l’eau le remplir.
— Oui, Maître, dit l’enfant.
— Tu es venu pour un conseil mais je vais te donner une dernière leçon à la place. Après cette dernière, tu n’auras plus besoin de conseil. Je vais t’apprendre à ressentir la Force... bien au-delà de ce que préconise le Conseil.
— Oui, Maître, répondit l’enfant devenu adulte.
— Quand je vous ai trouvé, vous n’étiez rien. Mais bientôt nous éradiqueront les Jedi... puis notre véritable ennemi.
— Oui, Maître, répondirent les deux Seigneurs Sith dévastés par le Côté Obscur.
— Il faut ré-ouvrir ton esprit à la Force. Concentre-toi sur le ronronnement de l’hyperdrive.
— Oui, Maître, répondit l’Exilée.
— Tu es ma meilleure élève, meilleure que Revan. Trouves-le... et aide-le à détruire les Vrais Sith.
— Oui, Maître, répondit Meetra Surik alors que ses mains ne tenaient plus que des robes.
Vaïkan
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" Adoubement "
– Moi, Vaïkan du clan Stryver, mandalorien de mon état, renonce solennellement à mon titre, mes honneurs et ma richesse, mon clan et ma vie, afin de renaître sous votre éclat ! Ainsi, je jure devant vous, Mandalore, d’œuvrer pour le bien de notre peuple. De ne jamais faillir à ma tâche et ce, peu importe les épreuves à surmonter ! Que cette auguste assemblée me soit témoin : seule la mort mettra fin à mon devoir ! Mon corps et mon esprit sont votre, désormais… »
Je posai un genou à terre et mon poing droit sur mon cœur. Ainsi, se clôtura mon vœu. D’une voix de stentor, j’entendis :
– Je t’accepte, mon enfant. Tu es désormais un Paladin Mandalorien ! Tu parleras et agiras en mon nom, ne rendras compte qu’à moi même, et apporteras la lumière de notre civilisation jusqu’aux confins de la galaxie ! »
– Oui, Maître. »
Dark Gaga
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Vieux gâteux.
Il s'arrange vraiment pas… Déjà qu'il s'habille dans un sac poubelle et nous inflige sa face de zombie… Et jamais content… Toujours en train de râler. Et il fout rien, en plus, à part dormir sur son trône et glandouiller dans sa piaule à faire de la chimie pour les dingues.
La dernière fois, y avait une espèce de fumée verte et des éclairs. Il bramait ses inepties au-dessus d'une soupière. Aizrabridgeur hé assokatano… pfff… on dirait du hutt bourré.
On est vraiment bien barrés avec lui, tiens. Je me demande si je ferai pas mieux de rejoindre la Rébellion avant que ça nous pète à la gueule. Mais bon, le camping dans les bois, c'est pas mon truc.
Hein, quoi ? Il me regarde. J'ai pas suivi… vite, faut que je réponde… un sourire, une idée, vite !
– Heu… oui, maître.
C'est bon. Il a rien capté, le croulant. J'ai signé quoi au fait ?
Meeeeeeeerde...
Il s'arrange vraiment pas… Déjà qu'il s'habille dans un sac poubelle et nous inflige sa face de zombie… Et jamais content… Toujours en train de râler. Et il fout rien, en plus, à part dormir sur son trône et glandouiller dans sa piaule à faire de la chimie pour les dingues.
La dernière fois, y avait une espèce de fumée verte et des éclairs. Il bramait ses inepties au-dessus d'une soupière. Aizrabridgeur hé assokatano… pfff… on dirait du hutt bourré.
On est vraiment bien barrés avec lui, tiens. Je me demande si je ferai pas mieux de rejoindre la Rébellion avant que ça nous pète à la gueule. Mais bon, le camping dans les bois, c'est pas mon truc.
Hein, quoi ? Il me regarde. J'ai pas suivi… vite, faut que je réponde… un sourire, une idée, vite !
– Heu… oui, maître.
C'est bon. Il a rien capté, le croulant. J'ai signé quoi au fait ?
Meeeeeeeerde...
Notsil
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2.Oui, Maître.
–Oui, Maitre, répondit Anakin.
Obi-Wan haussa les sourcils. N’avait-il donc rien écouté ? Ah ça, il pouvait lui en donner, du « oui, Maitre » ! « Bien sûr, Maitre ». « Avec plaisir, Maitre ». « Comme vous voudrez, Maitre ».
Croyait-il qu’il était dupe ? Qu’il ne devinait pas le sarcasme qui pointait sous les formulations respectueuses ?
Le Maitre Jedi retint un soupir. Non, il garderait son calme, quoi qu’Anakin lui réserve. Le jeune homme avait le don de le pousser à bout.
S’agacer pour si peu était indigne d’un Jedi. Son rôle était de lui montrer l’exemple.
Si seulement son élève n’était pas si désabusé par moments. Quand l’enfant plein d’admiration avait-il cédé le pas à l’adolescent caustique ? Pourquoi n’avait-il rien vu venir ?
Décidément, enseigner réservait son lot de surprises.
–Quand tu auras terminé, viens me retrouver. Je t’en dirai plus sur notre prochaine mission.
–Nous repartons ? s’enthousiasma le jeune homme.
–En effet. Enfin, si tu accélères ?
–Oui, Maitre, répondit-il avec sincérité.
–Oui, Maitre, répondit Anakin.
Obi-Wan haussa les sourcils. N’avait-il donc rien écouté ? Ah ça, il pouvait lui en donner, du « oui, Maitre » ! « Bien sûr, Maitre ». « Avec plaisir, Maitre ». « Comme vous voudrez, Maitre ».
Croyait-il qu’il était dupe ? Qu’il ne devinait pas le sarcasme qui pointait sous les formulations respectueuses ?
Le Maitre Jedi retint un soupir. Non, il garderait son calme, quoi qu’Anakin lui réserve. Le jeune homme avait le don de le pousser à bout.
S’agacer pour si peu était indigne d’un Jedi. Son rôle était de lui montrer l’exemple.
Si seulement son élève n’était pas si désabusé par moments. Quand l’enfant plein d’admiration avait-il cédé le pas à l’adolescent caustique ? Pourquoi n’avait-il rien vu venir ?
Décidément, enseigner réservait son lot de surprises.
–Quand tu auras terminé, viens me retrouver. Je t’en dirai plus sur notre prochaine mission.
–Nous repartons ? s’enthousiasma le jeune homme.
–En effet. Enfin, si tu accélères ?
–Oui, Maitre, répondit-il avec sincérité.
darkCédric
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- Tu sais ce qu'il te reste à faire ? dit la silhouette encapuchonnée.
- Oui, maitre.
C'était son fils qui parlait. Il était bien la dernière personne que Myria s'attendait à trouver dans cette forteresse impériale. Il avait grandi. Le petit garçon qu’elle avait perdu était devenu un beau jeune homme et une fine barbe couvrait à présent la mâchoire. Elle ressentait une pointe de fierté à le voir dans son magnifique costume noir, lui, fils de paysans. Mais il était d’un froid ! Et ses yeux... Ils étaient terrifiants. Rouge, et jaune, et sombre. Et Myria lisait une telle colère à l’intérieur. Elle aurait dit une bête sauvage.
A genou, elle cria son nom mais il ne sembla pas l'entendre. Il leva la main dans sa direction. D’un coup, l’air lui manqua. Elle porta ses mains à a gorge, tentant en vain de remplir ses poumons.
Mon fils...
Elle sentit ses pieds quitter le sol. Tout était flou autour d'elle. Son fils n'était plus qu'une forme sombre, noyé par les larmes de l’amertume.
- Oui, maitre.
C'était son fils qui parlait. Il était bien la dernière personne que Myria s'attendait à trouver dans cette forteresse impériale. Il avait grandi. Le petit garçon qu’elle avait perdu était devenu un beau jeune homme et une fine barbe couvrait à présent la mâchoire. Elle ressentait une pointe de fierté à le voir dans son magnifique costume noir, lui, fils de paysans. Mais il était d’un froid ! Et ses yeux... Ils étaient terrifiants. Rouge, et jaune, et sombre. Et Myria lisait une telle colère à l’intérieur. Elle aurait dit une bête sauvage.
A genou, elle cria son nom mais il ne sembla pas l'entendre. Il leva la main dans sa direction. D’un coup, l’air lui manqua. Elle porta ses mains à a gorge, tentant en vain de remplir ses poumons.
Mon fils...
Elle sentit ses pieds quitter le sol. Tout était flou autour d'elle. Son fils n'était plus qu'une forme sombre, noyé par les larmes de l’amertume.
Musskatnussherrmüller
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Les 120 jours de Tatooine
Les épices embrumaient son esprit.
Elle devinait autour d'elle des créatures parmi les formes psychédéliques causées par les psychotropes. Celle devant elle était une grosse limace tandis que celles l'entourant étaient humanoïdes. Elle n'arrivait pas à se rappeler le nom de leurs espèces respectives mais elles étaient grosses, grasses, graisseuses, vertes et puantes. La limace en face d'elle se mit à parler dans sa langue et elle se souvint alors qu'il s'agissait d'un Hutt. Une silhouette androgyne, dans l'ombre, derrière le Hutt parla ensuite. Il ou elle ne répondait pas au Hutt mais traduisait ses propos en Basique :
- Ku'Nee, déshabille-toi.
Ce n'était pas son vrai nom. C'était un nom que le Hutt lui avait donné, pour lui montrer qu'elle lui appartenait maintenant. Elle savait que, quoiqu'il arrive, le Hutt aurait ce qu'il voudrait d'elle et qu'il valait mieux faire ce que qu'il lui demandait.
- Oui, Maître.
Et elle commença à retirer les quelques vêtements qu'elle portait alors que les aliens qui l'entourait se mettait à grogner d'impatience.
Les épices embrumaient son esprit.
Elle devinait autour d'elle des créatures parmi les formes psychédéliques causées par les psychotropes. Celle devant elle était une grosse limace tandis que celles l'entourant étaient humanoïdes. Elle n'arrivait pas à se rappeler le nom de leurs espèces respectives mais elles étaient grosses, grasses, graisseuses, vertes et puantes. La limace en face d'elle se mit à parler dans sa langue et elle se souvint alors qu'il s'agissait d'un Hutt. Une silhouette androgyne, dans l'ombre, derrière le Hutt parla ensuite. Il ou elle ne répondait pas au Hutt mais traduisait ses propos en Basique :
- Ku'Nee, déshabille-toi.
Ce n'était pas son vrai nom. C'était un nom que le Hutt lui avait donné, pour lui montrer qu'elle lui appartenait maintenant. Elle savait que, quoiqu'il arrive, le Hutt aurait ce qu'il voudrait d'elle et qu'il valait mieux faire ce que qu'il lui demandait.
- Oui, Maître.
Et elle commença à retirer les quelques vêtements qu'elle portait alors que les aliens qui l'entourait se mettait à grogner d'impatience.
Niffleur
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En bas, les vagues viennent frapper avec fracas la falaise. Une légère brise souffle. Une de celle qui présage une tempête ; j'ai appris à les reconnaître.
Maître médite à mes côtés. Je le sens bouleversé, mais calme malgré tout.
Les gouttes de rosé propulsées vers nous par une canonnière se posant derrière m'ont fait tourner la tête, mais mon maître m'a conseillé de me raviser. Je me suis alors replongé dans ma méditation. Entre les rochers et les mouettes. Entre l'eau et le vent. Entre les bottes et les brins d'herbes foulés.
Nos yeux étaient fermés. Leurs armes chargées. Mais les mouettes volaient. Les vagues frappaient. La brise soufflait. La vie continuait.
Sans plus de mouvement, mon maître m'a demandé de partir par le chemin rocheux qui longeait la falaise. Je l'ai regardé, attendant quelque chose. N'importe quoi. Rien n'est venu. Si ce n'est les clones, dont les pas se rapprochaient. Alors, j'ai obéi.
"Oui, maître."
Maître médite à mes côtés. Je le sens bouleversé, mais calme malgré tout.
Les gouttes de rosé propulsées vers nous par une canonnière se posant derrière m'ont fait tourner la tête, mais mon maître m'a conseillé de me raviser. Je me suis alors replongé dans ma méditation. Entre les rochers et les mouettes. Entre l'eau et le vent. Entre les bottes et les brins d'herbes foulés.
Nos yeux étaient fermés. Leurs armes chargées. Mais les mouettes volaient. Les vagues frappaient. La brise soufflait. La vie continuait.
Sans plus de mouvement, mon maître m'a demandé de partir par le chemin rocheux qui longeait la falaise. Je l'ai regardé, attendant quelque chose. N'importe quoi. Rien n'est venu. Si ce n'est les clones, dont les pas se rapprochaient. Alors, j'ai obéi.
"Oui, maître."
Chadax
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Oui, Maître
Ce matin-là, Luke était de méchante humeur. Depuis la veille, quand ces deux droïdes étaient apparus dans sa vie, les choses allaient de mal en pis. Sa discussion avec l’oncle Owen lui restait sur le cœur, et l’idée qu’il risquait fort de passer une année de plus à croupir dans ce trou à lézards l’emplissait d’amertume. Et voilà que maintenant, il devait en outre réparer les frasques de ce droïde astromech qui n’en faisait qu’à sa tête et semblait défectueux, voire dangereux. Heureusement, son comparse doré avait l’air de savoir où était sa place. Ses courbettes obséquieuses avaient même réussi à le faire sourire et adoucir un peu sa morosité. Surtout quand il l’avait entendu lui dire « oui, Maître Luke » se souvint-il avec amusement : c’était la première fois que ça lui arrivait, et surement la dernière. Il doutait que son futur, qui s’annonçait morne, terne et laborieux, lui apporte beaucoup de marques de respect ou de reconnaissance…
(160)
Ce matin-là, Luke était de méchante humeur. Depuis la veille, quand ces deux droïdes étaient apparus dans sa vie, les choses allaient de mal en pis. Sa discussion avec l’oncle Owen lui restait sur le cœur, et l’idée qu’il risquait fort de passer une année de plus à croupir dans ce trou à lézards l’emplissait d’amertume. Et voilà que maintenant, il devait en outre réparer les frasques de ce droïde astromech qui n’en faisait qu’à sa tête et semblait défectueux, voire dangereux. Heureusement, son comparse doré avait l’air de savoir où était sa place. Ses courbettes obséquieuses avaient même réussi à le faire sourire et adoucir un peu sa morosité. Surtout quand il l’avait entendu lui dire « oui, Maître Luke » se souvint-il avec amusement : c’était la première fois que ça lui arrivait, et surement la dernière. Il doutait que son futur, qui s’annonçait morne, terne et laborieux, lui apporte beaucoup de marques de respect ou de reconnaissance…
(160)
Barya Mach
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Une promesse difficile
« Obi-wan...promet moi...promet moi de former l'enfant. »
Les paroles de Qui-Gon sonnèrent aux oreilles d'Obi-wan, terribles et suppliantes. Le jeune homme ne savait quoi répondre. Que pouvait-il répondre à son mentor sur le point de mourir ? Comment pouvait-il concilier la dernière volonté d'un mourant et ses propres doutes ? Le garçon était dangereux, son avenir incertain. Obi-wan le présentait tout comme le conseil. Il n'avait jamais vraiment prêté foi à cette prophétie, il était trop jeune pour cela. Mais son maître était persuadé qu'elle était fondée. Il l'avait guidé et conseillé, mais sur bien des aspects les avis du maître et de l'apprenti différaient. Cependant Obi-wan avait toujours eu un immense respect et une loyauté sans faille envers Qui-Gon Jinn. Pourquoi fallait-il qu'au moment de sa mort celui-ci lui demande de faire une promesse avec laquelle il était en désaccord ? Obi-wan pouvait-il seulement répondre autre chose ?
Alors scellant son destin et celui de la galaxie il prononça ses mots qu'il avait tant de fois prononcé :
« Oui, maître. »
« Obi-wan...promet moi...promet moi de former l'enfant. »
Les paroles de Qui-Gon sonnèrent aux oreilles d'Obi-wan, terribles et suppliantes. Le jeune homme ne savait quoi répondre. Que pouvait-il répondre à son mentor sur le point de mourir ? Comment pouvait-il concilier la dernière volonté d'un mourant et ses propres doutes ? Le garçon était dangereux, son avenir incertain. Obi-wan le présentait tout comme le conseil. Il n'avait jamais vraiment prêté foi à cette prophétie, il était trop jeune pour cela. Mais son maître était persuadé qu'elle était fondée. Il l'avait guidé et conseillé, mais sur bien des aspects les avis du maître et de l'apprenti différaient. Cependant Obi-wan avait toujours eu un immense respect et une loyauté sans faille envers Qui-Gon Jinn. Pourquoi fallait-il qu'au moment de sa mort celui-ci lui demande de faire une promesse avec laquelle il était en désaccord ? Obi-wan pouvait-il seulement répondre autre chose ?
Alors scellant son destin et celui de la galaxie il prononça ses mots qu'il avait tant de fois prononcé :
« Oui, maître. »
Adanedhel
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Sombres pensées
Anakin contemplait les cendres du monde qui s’étendait devant lui. Au loin, la fumée d’un bâtiment en flamme. Les cris de douleur et de mort résonnaient encore entre les immenses buildings. Alors que ses yeux se posaient sur les corps calcinés par les impacts de laser, des larmes lui montaient aux yeux. Une colère bouillonnait en lui. Etait-ce ça, le côté obscur que les Jedi craignaient tant ? À cet instant il se dit que ce n’était peut-être pas si dangereux, qu’il pourrait utiliser cette rage pour faire le bien, pour que toute cette souffrance n’arrive plus jamais. Après tout, il l’avait déjà fait.
« Viens Anakin, ne traînons pas. Les Séparatistes n’ont épargné personne sur ce monde. Il y a beaucoup à faire.
- Oui, Maître Kenobi. »
La Guerre des Clones venait de commencer, et déjà les ravages étaient terribles. Pour les mondes concernés, comme pour ceux qui y prenaient part…
Anakin contemplait les cendres du monde qui s’étendait devant lui. Au loin, la fumée d’un bâtiment en flamme. Les cris de douleur et de mort résonnaient encore entre les immenses buildings. Alors que ses yeux se posaient sur les corps calcinés par les impacts de laser, des larmes lui montaient aux yeux. Une colère bouillonnait en lui. Etait-ce ça, le côté obscur que les Jedi craignaient tant ? À cet instant il se dit que ce n’était peut-être pas si dangereux, qu’il pourrait utiliser cette rage pour faire le bien, pour que toute cette souffrance n’arrive plus jamais. Après tout, il l’avait déjà fait.
« Viens Anakin, ne traînons pas. Les Séparatistes n’ont épargné personne sur ce monde. Il y a beaucoup à faire.
- Oui, Maître Kenobi. »
La Guerre des Clones venait de commencer, et déjà les ravages étaient terribles. Pour les mondes concernés, comme pour ceux qui y prenaient part…
Ve'ssshhh
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Les soleils se couchaient, embrasant de hauts pics embrumés.
Superbe panorama, propice à la méditation, idéal pour ramener à plus de sérénité un padawan surexcité par une dure bataille.
Sur un promontoire, deux Jedi s’entrainaient : Kata Jedi, précision du geste, lentes et gracieuses arabesques des lames, parfaite harmonie. La nuit tombant, l’on ne vit bientôt que deux traits de lumière, toujours en mouvement.
Deux phares dans la nuit pour leurs soldats clones.
Sous un ciel constellé d’étoiles, la Jedi posa enfin la question à son padawan apaisé :
- que te dit ton cœur ?
- Mon cœur est en paix.
Le garçon se sentait à sa place, tout simplement. Sa maitresse comprenait, mais le mit en garde contre les dangers d’un trop fort attachement.
- Oui, maitre.
Le silence ne dura pas.
- J’ai une question.
Depa Billaba leva les yeux au ciel: son padawan avait toujours une question en réserve. Beaucoup de questions.
- Plus tard, Caleb. Allons d’abord manger un morceau.
Grand sourire du garçon :
- Oui, maitre !
Superbe panorama, propice à la méditation, idéal pour ramener à plus de sérénité un padawan surexcité par une dure bataille.
Sur un promontoire, deux Jedi s’entrainaient : Kata Jedi, précision du geste, lentes et gracieuses arabesques des lames, parfaite harmonie. La nuit tombant, l’on ne vit bientôt que deux traits de lumière, toujours en mouvement.
Deux phares dans la nuit pour leurs soldats clones.
Sous un ciel constellé d’étoiles, la Jedi posa enfin la question à son padawan apaisé :
- que te dit ton cœur ?
- Mon cœur est en paix.
Le garçon se sentait à sa place, tout simplement. Sa maitresse comprenait, mais le mit en garde contre les dangers d’un trop fort attachement.
- Oui, maitre.
Le silence ne dura pas.
- J’ai une question.
Depa Billaba leva les yeux au ciel: son padawan avait toujours une question en réserve. Beaucoup de questions.
- Plus tard, Caleb. Allons d’abord manger un morceau.
Grand sourire du garçon :
- Oui, maitre !
LL-8
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Oui, Maître.
La salle du trône était plongée dans l’obscurité. Seule une silhouette se démarquait, ses contours légèrement éclairés par les lumières de Coruscant. Les mots s’échappèrent de la bouche de l’Empereur telle une menace à peine voilée.
Vador sentit sa rage bouillonner, tel un feu qui ne cessait de s’aviver. Il pouvait sentir les flammes de sa fureur menacer de s’échapper. Son poing se serra sous le ressentiment. Tant d’années de colère contenue, à peine réprimée, entretenue volontairement par l’objet de même de sa haine. Ah, combien de fois il avait rêvé du moment où il pourrait enfin serrer le poing sur la gorge de ce vieillard qui avait autrefois prétendu être son ami ! Ce jour viendrait où sa rage éclaterait, où elle dévorerait à son tour son ennemi. Le côté obscur lui souffla de dégainer son arme. Mais il patienterait. Il plia le genou.
- Oui, Maître.
La salle du trône était plongée dans l’obscurité. Seule une silhouette se démarquait, ses contours légèrement éclairés par les lumières de Coruscant. Les mots s’échappèrent de la bouche de l’Empereur telle une menace à peine voilée.
Vador sentit sa rage bouillonner, tel un feu qui ne cessait de s’aviver. Il pouvait sentir les flammes de sa fureur menacer de s’échapper. Son poing se serra sous le ressentiment. Tant d’années de colère contenue, à peine réprimée, entretenue volontairement par l’objet de même de sa haine. Ah, combien de fois il avait rêvé du moment où il pourrait enfin serrer le poing sur la gorge de ce vieillard qui avait autrefois prétendu être son ami ! Ce jour viendrait où sa rage éclaterait, où elle dévorerait à son tour son ennemi. Le côté obscur lui souffla de dégainer son arme. Mais il patienterait. Il plia le genou.
- Oui, Maître.