Bonjour à tous !
Poursuivons cette semaine sur la Phase II de la Haute République avec la critique du premier tome de la série de comics Marvel. Sans transition un petit rappel de la couverture et du synopsis et on enchaine !
Petit warning ceci dit, cette critique contient quelques spoilers sur le roman Path of Deceit, le tout premier de la Phase II dont on parlait hier.
Synopsis :
Un nouveau chapitre débute pour la Haute République !
- Cent cinquante ans avant la chute du Flambeau, un autre phare illumine la galaxie, une balise de croyance et de spiritualité. Jedha. La Lune des Pélerins. Le Coeur du Kyber. Mais les tensions s'accroissent dans la cité sacrée et des sombres jours sont à venir.
- Le Jedi Vildar Mac, sûr de ce qu'il est et de ce qu'il pourrait être, arrive alors que la paix fragile de Jedha commence à s'effriter... Mais un cauchemar attend son heure... une terreur sans nom qui entrera dans la légende...
La critique sans spoiler de Lain-Anksoo
La Phase II démarre en comics et on met directement les pieds sur Jedha. On ne le sait pas encore mais la planète va jouer un grand rôle dans cette histoire. Pour l’instant nous suivons Vildar Mac lors de son arrivée sur la Lune quelques jours avant la Convocation, un regroupement de tous les cultes de la Force de la galaxie, enfin ceux qui sont invités.
Scénario : l’Histoire au détriment de l’histoire
Voilà un comics qui commence en douceur, c’est ce qu’on attend d’un premier tome. On y découvre notre nouveau trio de héros, un jedi torturé du nom de Vildar Mac (un Kiffar) la padawan Matty Cathley et le (gentil ?) voleur Tey Sirrek. En l’espace de deux, trois issues on nous les présente admirablement, on nous montre leur passé (au lieu de le raconter) tout se fait dans des segments narratifs intégrés à l’histoire. Et 9A fonctionne car on s’attache immédiatement tout en suivant cette intrigue de vol d’artefact.
Et là ceux qui ont lu Path of Deceit voient vers quoi on se dirige. Dans le roman inaugurant la Phase II on apprend que la Voie de la Main Ouverte vole des artefacts liés à la Force pour les vendre et surtout pour trouver les bâtons de control des Nameless. On aurait donc pu imaginer une intrigue pour le comics qui s’intéresserait à cette partie de l’histoire et notamment pourchasser et arrêter tous les voleurs de la fameuse secte.
Malheureusement arrive la fameuse Bataille de Jedha (narrée dans l’audio drama du même nom), impossible pour le comics de l’ignorer, ainsi la fin de ce premier tome (et le second) ne parlerons que de ça. Vous me demanderez : est-ce une mauvaise chose ? Et bien oui, on oublie les personnages, on oublie l’intrigue sur les voleurs, on ne montre finalement que la bataille avec en plus des scènes déjà présentes dans l’audio drama et dans Path of Vengeance. Le comics devient donc anecdotique voir inutile.
En positif il faudra tout de même relever la présence de tous les cultes de Force présents sur Jedha. Certains lecteurs legends reconnaitrons des courant bien connus, mais dans tous les cas tout le monde appréciera de voir comment Jedha tournait avant l’Empire.
Un dernier bon/mauvais point, la fameuse jedi Oliviah Zeveron fait sa première apparition et le mystère qui tourne autour d’elle est déjà bien présent pour les plus attentif. Le souci ? Si vous voulez avoir le fin mot de l’histoire il vous faudra plonger encore une fois dans Path of Vengeance.
Ce comics commence donc admirablement en se démarquant du reste de la Phase avec ses propres personnages pour finalement devenir l’esclave des romans.
31/50
Dessins : Anindito le maître de la Haute République
Ario Anindito montre encore une fois qu’il est fait pour dessiner les séries de la Haute République, malheureusement après plus de deux ans il montre encore qu’il ne tient pas sur la durée. Sans surprise après trois numéros il rend la main à Broccardo. Il reviendra seulement pour le début du second arc.
Bon heureusement les deux styles ne s’enchainent pas trop mal, le trait de Broccardo est moins assuré mais ce n’est pas flagrant. C’est juste dommage de ne pas avoir gardé les mêmes coloristes pour au moins assurer une continuité de ce côté-là.
Je termine juste sur Anindito, en le félicitant pour la caractérisation des nouveaux personnages, c’est simple et original en même temps, notamment le design de Tey Sirrek.
35/50
Ce comics possède un véritable potentiel oublié au dépend du cross-média qu’est la Haute République. Si vous lisez absolument tout vous y trouverez assurément votre compte, si vous ne lisez que les comics l’intérêt est proche de zéro.
Note : 66%
Sortie en France en août.
On en parle encore et toujours sur le forum.
Demain la journée n'aura de cataclysmique que le nom !