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Les Ombres de l'Empire
     (75 %)

    Scénario.

    Luke



    Avant tout, il est important de rappeler que la confrontation entre Vador et Xizor, le Prince falleen à la tête du Soleil Noir, plus grande organisation criminelle de la galaxie a fait l’objet d’un ambitieux projet multimédia 1996. Ce récit, situé chronologiquement entre les épisodes V et VI a en effet été décliné sur tous les supports possibles : roman, BD, jeu vidéo, guide, sourcebook de jeu de rôles, cartes illustrées, figurines et même une bande originale composée pour l’occasion. De fait, Les Ombres de l’Empire la bande dessinée n’est pas tant une adaptation du roman qu’un complément à l’intrigue développée par Steve Perry.

    Ainsi, alors que le roman se concentre sur cinq personnages (Xizor, Vador, Luke, Leia et Dash Rendar le contrebandier), le scénario de John Wagner s’attarde également sur deux autres protagonistes.
    Boba Fett tout d’abord. Les Ombres de l’Empire répond aux attentes des fans en relatant les aventures du fils de Jango, confronté à ses collègues (IG-88, Bossk, Zuckuss et 4-LOM) qui veulent récupérer à tous prix le corps de Solo pour toucher la prime de Jabba. C’est assurément un des grands points forts de la BD, si ce n’est le plus grand, surtout vis-à-vis du roman où le personnage n’est que mentionné (malgré ce que pouvait laisser espérer la superbe couverture peinte par Drew Struzan). Le chasseur de primes a la cote auprès de Wagner et c’est perceptible : ses aventures occupent une place conséquente dans la BD et lui permettent de justifier amplement une fois de plus sa réputation. Rien d’étonnant quand on sait que Wagner est également le scénariste de plusieurs autres récits consacrés au chasseur de primes. Un petit défaut cependant : Wagner n’arrête pas de faire parler Boba Fett, ce qui va un peu à l’encontre du personnage, habituellement très avare en paroles. Autre personnage absent du roman à être développé dans la BD : Jix, l’espion de Vador infiltré dans le Palais de Jabba. Il permet au lecteur de retrouver un Jabba au meilleur de sa forme et de faire connaissance avec le gang de fonceurs du Hutt. En revanche, là où le bât blesse, c’est au niveau de l’intrigue principale, à savoir la confrontation entre Vador et Xizor, avec Luke et Leia tentant de survivre au milieu. Wagner manque de temps et de place pour développer convenablement cette partie et le lecteur se retrouve perpétuellement avec la sensation d’être privé de certaines scènes, de certaines informations. On devine qu’il ne s’agit là que de la partie émergée de l’iceberg et c’est très frustrant.

    Dessins.

    Lando



    Kilian Plunkett n’est pas un inconnu dans la galaxie SW. On lui doit de nombreuses couvertures de comics (SW Droids, Mara Jade – By the Emperor’s Hand, etc.) mais aussi quelques Tales. Malheureusement, il semble plus à l’aise avec les contraintes et les délais inhérents à des travaux plus courts qu’une histoire en six numéros. La qualité d’ensemble est donc assez moyenne avec un dessin irrégulier et parfois schématique. Les parties avec Fett et celles se déroulant sur Tatooine sont selon moi les plus réussies et les plus abouties. Plunkett est aussi à l’aise avec les vaisseaux. Les scènes dans l’espace sont d’un très bon niveau et les combats rendent bien le sentiment de confusion que l’on peut avoir en regardant certaines séquences des films (batailles spatiales des épisodes III et VI notamment).
    Détail amusant : Plunkett rend bien l’aspect usagé du matériel et même parfois un peu trop. Ainsi, même les palais de Xizor et de Palpatine paraissent décrépits et mal entretenus ! A noter enfin que, dans le dernier tiers, Plunkett a bénéficié du renfort de John Nadeau, autre dessinateur régulier des titres SW.
    S’agissant des couleurs, celles-ci auraient gagné à être dans des nuances plus sombres, les teintes choisies étant parfois excessivement vives. Un encrage plus marqué aurait peut-être permis de renforcer l’aspect « Ombres » de l’ensemble. Une fois de plus, certaines parties s’en sortent mieux que les autres. Et ce sont les mêmes : Fett et Tatooine. Un mot sur les couvertures : Hugh Fleming s’en sort admirablement et, sans aller jusqu’à concurrencer Drew Struzan dont son style se rapproche, il nous offre un travail de grande qualité.

    Conclusion.

    Boba Fett



    Si le roman de Steve Perry se suffit à lui-même, les aventures de Boba Fett et de Jix n’étant, « d’un certain point de vue », que de simples détails annexes, la bande dessinée laisse clairement un sentiment d’inachevé qui ne peut que pousser le lecteur à lire le roman. Dommage. Les lecteurs les plus intéressés par cette histoire pourront se poursuivre avec sa suite : Les Ombres de l’Empire – Evolution ainsi qu’un Tales dessiné par Plunkett où l’on retrouve les deux leaders du gang de fonceurs de Jabba.

  • 13/04/2006
     (80 %)
    J'avoue que les dessins ne sont pas toujours au top mais le scénario est génial et les passages avec Boba Fett magnifiques. La sortie en édition delcourt avec le format US devrait rendre le comic encore plus interressant.
  • 17/06/2015
     (30 %)  •  Langue : VO
    Grosse déception qu'est ce comics. On s'attendait à en voir beaucoup plus, et finalement, c'est une retranscription simplifiée du roman. Bon, j'exagère un peu, on fait connaissance avec Jix, qui travaille comme agent double, et on sait ce qu'il arrive à Boba Fett pendant qu'il trimballe Han Solo. Rien de bien surprenant à voir que les autres chasseurs de primes veulent leur part du gâteau. En gros, 3/4 du roman est retranscrit dans ce comics...

    Et malheureusement, les dessins n'arrangent rien, ils sont affreux. Les visages sont horribles et on dirait que c'est bâclé. C'est vraiment dommage vu la qualité du roman et du jeu-vidéo (sans parler de la bande-son), mais là c'est un foirage complet.

    A éviter, vous n'apprendrez rien de bien neuf par rapport au roman (hormis si vous êtes un fan de la biographie de Boba Fett). D'ailleurs, lisez-le en premier, beaucoup de passages importants sont sautés et l'histoire de ce comics, si on a pas lu le roman, ne vaut vraiment pas grand chose. On passe d'une scène à l'autre en un changement de page alors que certains points sont clés...