Den a écrit:L'affrontement entre nos héros et les Sœurs de la Nuit fut juste dantesque! Oreste nous prouve - à nous ainsi qu'aux Sorcières - qu'il est un héros accompli et un formidable combattant.
C'est peut-être pour ça que les Jedi sont des maris très recherchés par ces dames !
Den a écrit:Oreste et Tzipah forment un joli couple de guerriers. Je ne doute pas qu'ils se sont fait une bonne impression avec cette bataille! Je ne doute pas qu'il pourrait se passer quelque chose entre eux!^^
Tzipah fera-t-elle oublier le souvenir de Beliem à Oreste? , rien n'est certain...
Den a écrit:Sinon, je suis véritablement ravi d'en découvrir un peu plus sur Dathomir, ses Sorcières, les Sœurs de la Nuits, etc.
Je me base beaucoup sur le roman de Wolverton et après j'invente (un peu).
Den a écrit:Wouah!
Cet extrait m'a fait vibrer! L'affrontement entre nos héros et les Sœurs de la Nuit fut juste dantesque!
Enfin, bref, tu l'auras compris, c'est un chapitre qui m'a plu! Probablement le meilleur depuis qu'Oreste est ses camarades sont arrivés sur Dathomir
Heureux que ca t'ait plu! Ton enthousiasme fait plaisir à voir !
Den a écrit:L'avenir nous réserve-t-il d'autres batailles épiques comme celle-là? Je n'en doute pas un instant!
Allez hop c'est l'heure de la suite !
Dans cet extrait, Oreste et ses potes arrivent au village de Tzipah! La coexistence se fera-t-elle sans heurts ?
Découvrez-le ici!
Les Sorcières les plus proches et les plus menaçantes à l'encontre du Jedi corellien s'écartèrent alors de lui, paraissant s'en désintéresser.
Elles s'organisèrent en colonne, les rancors et leurs cavalières se plaçant stratégiquement en avant garde et en arrière garde pour prévenir toute surprise. Orcheron et Tzipah furent partie de celles qui ouvrirent la voie, accompagnées de leurs récents prisonniers.
Gelfran et Climber furent un peu plus ménagés grâce au pas lent des montures, pour s'assurer que la cohorte ne serait pas disloquée. Oreste en profita pour en savoir davantage sur ce monde sur lequel ils avaient échoué.
Il marchait à coté du rancor de Tzipah et lui demanda ;
- Pourquoi les tiennes détestent-elles autant les Jedi ?
Tout en surveillant les alentours à l'aide de ses perceptions, la dathomirienne le considéra depuis sa selle.
- Depuis que vous avez tenté de reprendre le Wuffa de métal.
Il comprit qu'elle faisait allusion à l'expédition Jedi qui avait tenté de récupérer l'épave du Chu'unthor.
- Et qui étaient celles qui ont tenté de nous attaquer tout à l'heure ?
- Les Sœurs de la Nuit. Elles pratiquent des usages interdits de la Magie d'Allya. Une sorcellerie maudite.
Le rescapé de l'Ordre 66 crut détecter dans sa voix beaucoup d'amertume emplie de colère.
- Tu ne les portes pas dans ton coeur, lui fit-il remarquer.
- Pas moins que n'importe quelle autre de mes Sœurs. Ces derniers temps, elles se montrent plus audacieuses.
- Plus dangereuses, tu veux dire ?
Elle approuva d'un hochement de tête, les traits tout à coup sinistres.
- Plusieurs clans y compris le nôtre ont subi des défections. Nous évitons depuis peu d'envoyer des patrouilles isolées.
La jeune autochtone plongea ses yeux bleus azur dans la mer verte et grise qui habitait de cet étranger qui l'écoutait avec patience.
- Elles tendent des embuscades et tuent celles qui leur résistent. Les autres se rallient à leur cause.
- Vous avez tenté de réagir ?
- Oui, mais elles sont rusées. Elles sacrifient les plus faibles d'entre elles pour nous donner l'illusion que nos expéditions sont efficaces.
Il digéra cette information avant de changer de sujet.
- Pourquoi avoir pris ma défense ?
Tzipah marqua une brève hésitation.
- Une prophétie qui remonte à des dizaines et des dizaines de printemps prétend qu'un sorcier venu des étoiles nous délivrera de l'obscurité et défiera les Soeurs de la Nuit.
- Tu penses que c'est moi?
- Peu importe ce que je pense. Ce n'est pas à moi de découvrir si tu es celui dont parle la prophétie.
Oreste comprit qu'il n'en saurait pas plus pour le moment. Il remarqua avant qu'ils n'atteignirent les premiers contreforts montagneux que les Sorcières maintenaient une distance de sécurité avec lui, comme si elles craignaient qu'il les morde.
La rivière léchait les pieds des montagnes en s'élargissant, alimentée par des ruisseaux qui glissaient le long des pentes, la transformant peu à peu en un torrent tumultueux.
Les trois hommes comprirent qu'ils étaient enfin véritablement entrés sur le domaine des Chutes Brumeuses lorsque des sentinelles vigilantes croisèrent leur chemin, surveillant jalousement les points d'accès les plus évidents.
Ils empruntèrent un sentier qui naquit aux pieds même des montagnes sans s'élever ni perdre de l'altitude. Et ils aboutirent à un lac, d'une étendue peu impressionnante autour duquel des hommes dathomiriens s'affairaient.
Penchés au-dessus de la surface, ils tiraient des filets de pêche à eux et levèrent à peine la tête vers les nouveaux venus, trop absorbés par leur tâche. Oreste, Gelfran et Climber remarquèrent les Sorcières qui leur donnaient des instructions impérieuses.
Ils échangèrent un regard circonspect, comprenant qu'ils devraient s'adapter tant que mal aux coutumes locales. Parmi lesquelles, la gent masculine ne possédait pas la meilleure part. Une forte cascade se précipitait dans la retenue naturelle depuis les vallons encaissés et semblait barrer l'entrée d'une grande caverne. Ça et là, les naufragés remarquèrent des ouvertures creusées à même la roche. Ils en déduisirent que la demeure des Chutes Brumeuses était une grande bâtisse troglodyte.
Le sentier les conduisit juste sous les cascades dont la chute formait des vapeurs condensées, une sorte de brouillard cotonneux, d'où provenait certainement le nom du clan de Tzipah. L'entrée de la caverne était assez haute pour qu'un rancor et sa cavalière puisse pénétrer à l'intérieur de cette forteresse forgée par les éléments.
Ils parvinrent à une sorte de grand hall qui constituait la place du village sillonnée de d'autres Sorcières en armes, d'hommes portant des charges et d'enfants qui accoururent vers la patrouille en poussant des cris de joie.
Les trois larrons notèrent que la plupart étaient des filles, les garçons se distinguant par leur quasi absence. De nouveau, ils partagèrent un regard dubitatif.
- Cela m'a l'air d'être un petit paradis, grinça le contrebandier. C'est à se demander qui a l'idée de nous faire échouer ici.
- C'est quelque chose que nous avons décidé ensemble, rétorqua le clone qui s'était senti visé.
Tzipah, Orcheron et d'autres descendirent de leur rancor. Immédiatement, les trois hommes suscitèrent la curiosité.
Surtout Oreste qui était le seul parmi ces compagnons à avoir gardé les mains libres. Des enfants s'approchèrent de lui craintifs. Orcheron lança une exclamation qu'ils reprirent en chœur.
- Sorcier ! Sorcier !
- Ça y est, tu es déjà célèbre, se moqua Gelfran Delen à l'adresse du jeune Jedi.
Celui-ci grogna :
- Pour ce que ça me fait.
Tzipah appela quelques consœurs pour leur raconter tout ce qui s'était passé. À son ton animé, il était évident qu'elle demandait une audience à quelqu'un d'important.
Certainement la matriarche du clan.
Oreste la vit revenir vers eux tandis que Gelfran et Climber furent détachés, de nouveau maîtres de leur mouvements sous étroite surveillance, cependant. Ils se massaient les poignets lorsque les gardes revinrent escortant, une femme d'un âge avancé mais qui inspirait un grand respect. Les Sorcières elles-mêmes s'écartèrent de son passage avec moult inclinaisons.
La vénérable matriarche aux traits parcheminés portant une longue toge ample magenta et coiffée d'une tiare dentelée en os, fixa de ses yeux le Jedi. Ce dernier la sentit le sonder à l'aide de la Force sans user de quelque sort que ce soit.
Ce qui témoignait chez elle d'une grande maîtrise de ses pouvoirs.
C'est d'elle dont dépendait en cet instant son destin, sa liberté et sa vie. Ainsi que celles de Gelfran et de Climber. Une bonne dose de tact serait nécessaire. Il crut utile de faire une révérence basique afin d'attirer ses bonnes grâces.
La matriarche freina à moins de trente centimètres de lui et il soutint son regard perçant.
- Je suis Remora A'alta. Bienvenue aux Chutes Brumeuses, Jedi.
- Vous savez donc ce que je suis ? Ne put-il s'empêcher de demander, étonné.
- Nous connaissons les histoires à propos des vôtres depuis qu'un oiseau de métal en flammes s'est écrasé il y a bien longtemps sur notre monde. Mes aïeules avaient livré bataille pour s'en emparer, du moins de ce qu'il en restait.
Oreste sentit la pression de l'attroupement qui se formait autor d'eux trois.
- Mais le passé importe peu. Nous savons ce que vous les Jedi êtes capables de faire et nous vous respectons pour cela.
Le jeune corellien grimaça, ayant parfaitement saisi le sous entendu.
- J'ai compris ce que vous insinuez, lâcha-t-il d'une voix lasse. Vous pensez que nous représentons un danger pour vous. Je vous assure que vous vous trompez.
- Vraiment ? Fit la matriarche sceptique. Il y a de l'obscurité en vous.
Il comprenait maintenant la défiance générale qui l'entourait. Tzipah elle-même gardait ses distances bien qu'elle paraissait le considérer mieux que ses consœurs.
- Les temps ont changé. Il ne reste plus que très peu d'entre nous, avoua-t-il.
- Nous avons senti au-delà des étoiles une grande lumière s'éteindre subitement. Nos prêtresses affirment que les ténèbres nous guettent.
La chef de clan étudia l'expression fermée du jeune homme.
- Que s'est-il donc passé ?
- L'Empire a remplacé la République puis a lancé une purge contre nous, résuma-t-il succinctement.
Remora étendit ses perceptions et perçut ainsi les flux d'émotions que laissait échapper le jeune étranger.
De la colère mêlée à de la tristesse. Cela devait expliquer qu'il attirait les ombres.
- Nous avons entendu parler de cet Empire qui s'est établi sur notre monde.
- Et vous les laissez faire ?
Oreste avait conservé une voix posée qui suintait néanmoins une profonde indignation.
- Nous ne répliquons seulement que quand ils capturent les nôtres ou lorsqu'ils entrent sur notre territoire.
- Vous pourriez les anéantir, insista-t-il.
- Nous devons faire face aux Sœurs de la Nuit, elles représentent une menace plus importante.
Le jeune corellien prit un air pensif. La situation offrait maintenant pour lui une tournure intéressante.
- Si je vous aide contre les Soeurs de la Nuit, m'aiderez-vous contre l'Empire? Proposa-t-il de but en blanc.
Des murmures parcoururent la foule jusqu'à ce qu'une voix s'élève avec mépris.
- Nous n'avons pas besoin de l'aide d'un mâle sorcier pour nous défendre.
Ce n'était autre que Orcheron qui avait prononcé ces mots. Sa réplique cinglante suscita l'approbation de certaines Sorcières mais pas de toutes. La matriarche quant à elle demeura impassible avant de lever la main pour apaiser une ambiance agitée.
- Si vous nous aidez contre les Sœurs de la Nuit, vous pourrez rester parmi nous, décida-t-elle finalement.
Remora A'alta appuya son jugement avec un regard appuyé en direction d'Orcheron qui s'apprêtait à protester.
- Et c'est une décision sur laquelle je ne reviendrai pas. Tzipah, tu hébergeras ce Jedi et ses amis chez toi.
La jeune guerrière brune s'inclina devant la doyenne.
- Comme vous voudrez, Mère.
- Non, intervint Orcheron. J'ai capturé cet homme, j'exige qu'il devienne mon époux de droit, ajouta-t-elle en montrant Gelfran de sa lance.
Le contrebandier implora du regard Oreste et Climber, qui s’avancèrent alors d'un pas. Immédiatement sur un geste discret de la matriarche, cinq Sorcières s'interposèrent pour leur bloquer le passage.
- Selon nos coutumes, cet homme t'appartient, approuva la chef de clan.
- Attendez, vous ne pouvez pas... commençait le jeune corellien.
Remora croisa son regard.
- Je suis désolée mais nos lois sont claires.
Elle s'écarta pour vaquer à d'autres occupations et Tzipah agrippa fermement et doucement l'épaule frêle du jeune Jedi fugitif.
- Notre Mère de clan a parlé, Oreste. Ne t'entêtes pas.
Le Jedi plongea ses yeux verts et gris dans cette eau pure qui reflétait la couleur d'un ciel paisible au fonds de ses prunelles. Dans lesquelles se lisait une patience inébranlable, qui incitait à se fier à elle. Il ne put qu'observer avec impuissance, Gelfran rejoindre son inflexible maîtresse.
Mais avant ils eurent le luxe d'échanger quelques mots.
- Gelfran...
- Ca ira, gamin. Ne t'inquiètes pas pour moi.
Le ton du contrebandier se voulait rassurant.
- J'ai survécu à Ranulph Tarkin et à Troiken, je survivrai bien à ça.
Il se montrait goguenard comme à son habitude mais Oreste savait qu'il tentait de masquer une certaine appréhension vis-à-vis de la façon dont Orcheron le traiterait.
- Venez avec moi, les invita Tzipah, lui et le clone.
Voilà, j'espère que vous avez aimé ! N'hésitez pas à me faire part de vos impressions !
Le pauvre Gelfran, quand même ! Quand mariage rime avec esclavage ...
à la prochaine pour la suite !