USA Today a publié hier deux articles donnant la parole à
Gareth Edwards, le réalisateur de
Rogue One. (Ils contiennent deux nouvelles photos à retrouver ci-dessous).
Edwards raconte que
Ben Mendelsohn lui avait demandé s'il devait prendre
"un accent anglais très snob" lorsqu'il jouait le Directeur Orson Krennic. C'est en effet de cette façon que s'expriment les hauts dignitaires impériaux dans la trilogie originale.
Mais Edwards souhaitait distinguer Krennic de ces personnages :
"On dirait que quand l'Empire a des postes à pourvoir, ils vont à la Royal Shakespeare Company pour recruter des gens", dit-il.
"J'aime l'idée que le personnage de Ben ait des origines bien plus ouvrières", et qu'il s'élève dans les rangs
"par la force pure de la personnalité et des idées."

Le réalisateur précise que Krennic
"se heurte à un mur de briques dans la hiérarchie, où ils ne veulent pas l'admettre dans le club, et ça va devenir une situation "eux ou nous" : soit Krennic, soit Tarkin et les autres."
Edwards revient également sur l'effet que faisait
Dark Vador sur le plateau de tournage : "
C'est comme si on était à nouveau au terrain de jeu, et qu'un héros se tenait là. On finit par être très respectueux envers lui. Même si on sait qu'il y a un gars dans le costume, on lui parle comme si c'était Vador."
Lorsqu'il tournait une de ses premières scènes avec Vador, Mendelsohn a appelé Edwards au beau milieu d'une prise.
"Il a dit : "C'est Dark Vador. Nous avons tourné avec Dark Vador"", raconte le réalisateur.
"Et j'ai répondu : "Je sais. C'est incroyable, n'est-ce pas ?" C'était comme si personne ne voulait admettre qu'ils avaient un petit trip de fan, mais tout le monde l'avait. C'est impossible de ne pas l'avoir. Il est tellement emblématique."
Edwards résume ainsi la jeunesse de
Jyn Erso, l'héroïne du film :
"Des évènements brisent sa vie et l'amènent à être pratiquement élevée comme soldat au milieu d'une guerre. Elle finit par ne pas être la personne qu'elle était censée être."

Jyn doit racheter les fautes de son père
Galen, une intrigue qui semble plutôt familière pour les fans de Star Wars :
"Même si nous ne racontons pas l'histoire de Luke Skywalker, il était très important pour moi de capter les mêmes thèmes et la même émotion", dit Edwards.
"Mais le film ne se déploie pas de la manière dont on l'imagine. Il ne prend pas le même chemin que Star Wars."
Rogue One : A Star Wars Story sortira le 14 décembre.