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Ascendant
 
  • 30/01/2024
     (90 %)  •  Langue : VF
    On prend les mêmes...

    … et on poursuit comme si de rien n’était !

    Lors de ma critique du précédent cartonné, j’avais fait le constat que la série semblait avoir véritablement démarré depuis War of the Bounty Hunters, avec ce long fil rouge sur la secte des Ascendants et la recherche de l’Étincelle Éternelle, qui possède désormais le corps de la protagoniste (je ne parviens pas à me résoudre à l’appeler « héroïne », c’est trop pour moi!), Chelli Lona Aphra. Alyssa Wong a agrandi le casting du titre, n’hésitant pas à aller piocher dans les relations existantes de l’archéologue dans le précédent volume de la série, à l’époque scénarisée par Kieron Gillen puis Si Spurrier, afin de monter une dream team visant à libérer Aphra. Problème, les Tagge traînent toujours dans le coin, et entendent bien s’approprier l’Étincelle pour leur compte, d’autant lorsqu’il y a scission dans la famille !

    Scénario : Une fin de série ?

    Pour être honnête, à la lecture du dernier épisode de l’arc, le #31, ça y ressemble. Mais j’y reviendrais.

    En attendant donc, c’est reparti pour un festival d’aller-retours, de poursuites, de traques, de retournements de situation et de trahisons plus ou moins assumées, plus ou moins crédibles, plus ou moins prévisibles. C’est une narration clairement non-linéaire, avec des détours, comme les deux épisodes en milieu d’arc où la scénariste semble régler l’intrigue liée aux Tagge et la rivalité entre Domina et son neveu Ronen. Bon, sur ce point, difficile de ne pas être un tantinet déçu par ce qu’Alyssa Wong réserve au plus jeune des deux, même si c’est finalement assez cohérent avec le cliché ambulant qu’est le personnage. Et cela permet de faire le lien le one-shot sur Boushh de la même scénariste lors de la War of the Bounty Hunters.

    A la lecture, je me suis demandé pourquoi Alyssa Wong semblait « perdre » du temps… mais en fait, c’est sans doute pour des soucis de cohérence avec la mini-série Hidden Empire, qui fait apparaître une bonne partie du casting entre Kho Phon Farrus et, surtout, une Aphra Eternellisée dans son dernier épisode sur la Station Amaxine. Il ne faut donc pas montrer ce passage trop tôt dans le comic-book de cette dernière ! Et si, dans Hidden Empire, son apparition ne dure qu’une poignée de pages, il s’agit ici du climax de cette arche narrative, même si l’on pourra reprocher à Dark Vador de jouer le rôle du deus ex machina, une nouvelle fois… mais en fait non, ouf, c’est bien à l’ensemble du casting réuni de libérer une fois pour toutes Aphra. Et c’est très bien fait, nécessitant une contribution sous une forme ou une autre de tous les personnages (même si on pourra reprocher à Alyssa Wong de ne pas trop exploiter le père d’Aphra, qui fait plus de la figuration qu’autre chose). L’épisode #30 est peut-être l’épisode le plus réussi depuis le lancement du titre ! :oui:

    Et puis vient l’épisode #31. L’épisode #31, qui fait le lien avec la mini-série Sana Starros récemment publiée par Panini chez nous, et qui nous dévoile le destin relationnel de l’ensemble du casting. Mais alors tous. Ça pourra déplaire, des couples se forment, on dirait vraiment une fin de saison, une fin de cycle. On pourra dire « tout ça pour ça », penser que l’ensemble est au mieux mièvre, au pire excessif pour 20 petites pages, mais ça fonctionnera pour tous les amateurs du titre comme moi.
    20 pages ? Attendez, je voulais dire 18. Les deux dernières relancent une pièce dans la machine et susciteront sans doute un intérêt certain tant les interactions entre les deux personnages impliquées ont pu être savoureuses par le passé ! :sournois:

    Dessins : Minkyu Jung maîtrise !

    Minkyu Jung nous ferait-il une Paolo Villanelli ?

    En effet, le dessinateur ne cesse de progresser, proposant des scènes de plus en plus denses, un rythme dynamique, il s’est parfaitement approprié les personnages, tous inédits étant donné qu’aucun n’apparaît dans les films, et cela fonctionne parfaitement, en étant très approprié pour la série. S’il a encore un peu de mal sur Chance ou Ariole qui ressemblent presque à des gamins, les visages d’Aphra et de Sana sont toujours soignés, expressifs, et il se permet même des pleines pages dans le #30 sublimes (celle avec Vador, par exemple, est juste :love: ). Et la bonne nouvelle, c’est qu’il reste sur le titre !

    A noter sur l’épisode #29 un intérim de la part de Natacha Bustos, qui ne restera pas dans les annales : sans être déshonorant, le trait manque un peu de finesse. Mais ça fonctionne pour cet épisode, qui plus est au vu des nombreux flash-backs qu’il contient.

    Conclusion

    Fin d’un cycle entamé depuis le tome 1 mais qui a véritablement décollé à partir de la War of the Bounty Hunters. Ce sixième tome se permet même de clore, on l’imagine provisoirement, l’ensemble des intrigues lancées depuis le relaunch, voire même avant, le tout avec des dessins de plus en plus maîtrisés avec de très belles couleurs de Rachelle Rosenberg. Les amoureux de la série apprécieront ! :oui:

    Note : 90 %