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Star Wars Jedi : Battle Scars
  • Titre original Star Wars Jedi : Battle Scars
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période -12 (Empire)
  • Auteur(s) Sam Maggs
  • Synopsis :

    Cal Kestis s'est construit une nouvelle vie avec l'équipage du Stinger Mantis. Ensemble, l'équipage de Cal a éliminé des chasseurs de primes, défait des Inquisiteurs, et même échappé à Dark Vador lui-même. Et plus important, Merrin, Cere, Greez et le loyal droide BD-1 sont pour Cal ce qui se rapproche le plus d'une famille depuis la chute de l'Ordre Jedi. Même lorsque le futur de la galaxie devient de plus en plus incertain jour après jour, après chaque coup porté contre l'Empire, l'équipage du Mantis est de plus en plus audacieux.

    Sur ce qui sembleait être une mission de routine, ils rencontrent une stormtrooper déterminée à suivre sa propre route avec l'aide de Cal et de son équipe. En échange d'aide pour démarrer une nouvelle vie, la désertrice Impériale leur mentionne un outil puissant, d'une valeur potentiellement inestimable, pour leur lutte contre l'Empire. Et encore mieux, elle peut les aider à l'obtenir. Le seul problème est que se lancer à sa recherche va les mener sur le chemin de l'un des serviteurs les plus dangereux de l'Empire, l'Inquisiteur connu sous le nom de Cinquième Frère.

    La désertrice Impériale est-elle digne de confiance ? Et même si Cal et son équipe ont déjà échappé à des Inquisiteurs auparavant, combien de temps peuvent-ils esquiver l'Empire avant que leur chance ne tourne ?

  • Note du staff SWU
     (47 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
 
     (71 %)

    Aujourd’hui une immersion dans le monde de Jedi Fallen Order et du jeu à venir Jedi Survivror. Battle Scars, premier roman se passant dans l’univers de Cal Kestis, se déroule entre les deux jeux et nous fait vivre une nouvelle aventure de l’équipage du Mantis au grand complet. Il est temps de voir si ce livre est un aussi grand succès que le jeu de EA Games.

     

    De puissantes fondations

    Un des points primordiaux pour un projet comme celui-ci est le respect de l’œuvre originelle tout en donnant au lecteur suffisamment d’éléments du jeu pour leur en redonner la saveur. Si on réalise un copier-coller du matériel de base, il n’y a aucun intérêt à profiter du genre « roman », mais si on s’éloigne trop des personnages et qu’on raconte des choses qui semblent à des lieux de Fallen Order, on risque d’être perdu voir trahi. Difficile dans ces conditions d’écrire un bon roman sur le premier véritable jeu Star Wars depuis le rachat.

    Sam Maggs va donc proposer comme point de départ une intrigue du jeu resté en suspens. Nos héros, et quand je dis nos héros je veux dire TOUS nos héros, tentent de mettre fin une bonne fois pour toute aux agissements de ces ennuyeux chasseurs de primes qui passaient leur temps à nous pourchasser dans l’opus d’EA. C’est une excellente idée, on retrouve nos héros, on se rend compte qu’ils ont fait un bout de chemin et on les met dans une situation connue. Très bien.

    Avec cette base on est déjà en territoire familier. Tous nos héros sont respectés à la lettre, on en apprend plus sur certain (Greez et Merrin en tête), et le Mantis est toujours là pour ancrer notre lecture. Ensuite vient l’heure de passer sur de la nouveauté.

    Sans préambule enchainons …

     

    Pour construire du neuf

    Vient la véritable intrigue, qu’on devine dès le début (et dans toutes les directions possibles) trop belle pour être vraie.

    Nos héros vont se mettre en quête d’un objet, qui s’il fonctionne, est un peu trop puissant et le personnage de Merrin va faire une rencontre qui risque de changer sa vie. Malheureusement on sait très bien qu’il y a un statu quo à respecter et que ce livre ne peut changer la face de la galaxie, c’est aux jeux qu’incombe cette tâche. On assiste donc à un faux suspense continuel.

    La question légitime est donc, que reste-t-il d’intéressant à raconter ? Finalement pas grand-chose. Ok on explique un changement de physique d’un des personnages mais ça reste bien fade sur 300 pages.

    Heureusement il reste une corde à l’arc de l’auteur, et cette corde nous provient de Dathomir. Merrin, personnage vedette mais secondaire du premier jeu est ici l’héroïne de ce roman. Cal, Cere et Greez peuvent avoir quelques paragraphes de leur point de vue mais ce qui nous intéresse vraiment c’est Merrin. Elle bénéficie d’une incroyable mise en avant, avec une découverte de sa sexualité et l’exploration de ses sentiments. C’est bien écrit, c’est beau et c’est touchant. Surtout que toute cette intrigue est mise en parallèle d’une redécouverte de ses pouvoirs, encore un beau tour de Force.

     

    Battle Scars est donc un livre trop intriqué entre deux jeux pour raconter une aventure véritablement passionnante mais arrive tout de même à nous émouvoir via le personnage de Merrin qui en ressort grandit. N’oublions pas aussi, un respect total de son matériau de base !



    + Les plus

    Merrin

    Respect de l'oeuvre de base

    - Les moins

    Statu quo

  • 01/07/2024
     (10 %)  •  Langue : VF
    Après avoir beaucoup aimé le gameplay et l'histoire autour des 2 jeux de Fallen Order, je me suis dis que ce serait sympa de me lancer dans ce livre après toutes les déceptions littéraires de ces dernières années. Et bien force est de constater que c'est pour moi le pire livre post rachat que j'ai lu (à cette date 01/07/2024).

    Je me disais, au pire, l'histoire ne fera pas avancer le schmilblick mais ce sera agréable à lire. Et bien même pas.

    Non content de ne rien nous apprendre ni de ne rien faire avancer, ce livre n'est juste qu'un énième pretexte à nous marteler un agenda politique de la part de Disney puisque TOUT le livre ne traite en réalité que d'une romance entre deux personnages (romance homosexuelle bien sûr) qui devient ensuite un triangle amoureux et où on apprend que Merrin est bi... Voila la principale intrigue du roman qui prend une bonne majorité des pages. Le tout enrobé dans du Star Wars (heureusement).

    L'intrigue secondaire dirons nous, qui est la mission que doit remplir l'équipe est absolument quelconque. L'enjeu derrière est si grand que l'on sait déjà dès le début que ça ne mènera nulle part (obligatoire pour maintenir la cohérence derrière). Idem pour la nouvelle relation avec Merrin. On sait que ça ne devra mener nulle part si on a joué à Survivor.

    Même si nous avons droit aux prémisses qui mèneront à la fissuration de l'équipe comme on le constate au début du second jeu, cette séparation ne nous est pas racontée alors que c'est le principal changement qu'il y avait à aborder. Je passe sur les nouveaux personnages clichés, autant que certaines répliques et situations.

    Le seul point positif est le traitement des personnages du Mantis qui sont je trouve extrêmement bien écrits dans leurs dialogues. On ne peine pas à se les imaginer lorsque l'on a joué au jeu et rien n'est dissonnant dans leur personnalité (si ce n'est un peu Merrin qui nous montre fortement un côté sensible auquel nous ne sommes pas habitué).

    Livre donc totalement inutile à moins de vouloir lire une romance lesbienne dans l'univers Star Wars.
  • 24/07/2024
     (60 %)  •  Langue : VF

    Je n’ai jamais joué aux jeux, je peux lire le roman ?

    Nous sommes dans le même cas !

    Je ne connais quasiment rien des jeux vidéo Jedi : le nom et l’aspect physique du protagoniste, Cal Kestis, le fait qu’il est suivi par un petit droïde et qu’il fait partie d’un équipage qui cherche des noises à l’Empire. Voilà, c’est tout… ah, si, j’ai lu aussi le très bon comic-book Jedi Fallen Order – Dark Temple, disponible chez Panini Comics depuis quelques années maintenant. Et à aucun moment lors de ma lecture du roman, je n’ai été perdu. Alors oui, on sent clairement qu’on prend une histoire en marche, un peu comme si vous découvriez la série TV Rebels avec la deuxième saison : c’est compréhensible, mais il y a des références régulières à ce qu’il s’est déjà passé pour nos personnages. Mais vraiment, le roman est totalement accessible !

     

    Une intrigue exagérément étirée en longueur

    Voilà. Le roman est très (très) long, et ne comptez pas sur les rebondissements de l’intrigue pour vous rendre addict au roman. Le prétexte pour lancer l’intrigue est évidemment trop gros pour être vrai, et c’est tellement dommage que, dès le début, on comprenne que tout cela n’aboutira à rien, il aurait fallu que l’autrice Sam Maggs nous propose quelque chose de plus crédible, lance nos protagonistes dans une mission ayant une réelle utilité, quelque chose qui ait un sens, qui aboutisse à un truc, même minime, mais là, rien. Alors, on se console, en se disant qu’avec le Cinquième Frère de l’Inquisitorius représenté en fond mais de façon proéminente sur la couverture, on va au moins avoir droit à quelque chose de satisfaisant dans cette confrontation...

    Ce sera, là encore, peine perdue. Notre Cinquième Frère n’apparaît en tout et pour tout qu’à 3 reprises, n’a quasiment aucun dialogue, n’a comme unique rôle que de servir d’antagoniste bourrin et semble-t-il implacable, et c’est tout. On ne sent pas de traque se mettre en place, il est immobilisé lorsque cela arrange l’autrice, et il disparaît comme il est apparu, presque sur un malentendu. Quelle déception !

    Donc, si on résume : une quête inutile et longue sans rebondissements et un adversaire qu’on nous fait miroiter et qui ne sert pas à grand-chose. Les 408 pages sont, effectivement, assez longues à lire...

     

    Du développement de personnages, en veux-tu, en voilà !

    Tous vont y avoir droit, de façon plus ou moins détaillée. Pendant toute la première partie, et même pendant la suite, la focalisation est mise sur Cal. Normal, me direz-vous, c’est le héros du jeu, le visage le plus connu… et sa caractérisation fonctionne, même si elle est assez convenue et respecte tous les codes du genre. Bon, j’ai tout de même un problème avec son abus de stim au combat… Alors, j’imagine bien que dans le jeu, on doit avoir la possibilité de s’en injecter, mais tout de même, c’est régulièrement rappelé, et c’est tellement rare (jamais vu, même?) dans la licence, qu’on dirait presque qu’on a un héros drogué. Et ça m’a gêné. D’autant plus que ça ne gène aucun de ses camarades, alors qu’il y aurait peut-être de quoi faire.

    Greez et Cere sont également bien cernés, et on comprend assez vite de quoi il en retourne les concernant. Mais c’est surtout sur Merrin que va se concentrer Sam Maggs.

     

    Une Sorcière de la Nuit qui s’enflamme

    Merrin, Sorcière de la Nuit de son état (et là, c’est dommage de ne pas avoir calé une référence à Morgan Elsbeth, l’air de rien), qui a du mal avec la maîtrise de sa magie, qui veut se venger de l’Empire, digne héritier des Séparatistes, ça, ça fonctionne. Et donc, assez tôt dans le roman, Merrin va faire la rencontre d’une transfuge de l’Empire, et une histoire d’amour passionnée va naître entre les deux personnages, avec une métaphore assez bienvenue entre les sentiments de Merrin et le retour de ses pouvoirs. Cette histoire d’amour est LA bonne idée du roman, et elle étonne d’autant plus que ce n’est pas quelque chose qu’on a l’habitude de suivre dans la licence, d’autant plus que la dimension « physique » va très vite s’imposer, ce qui est encore plus rare dans les romances au sein de la saga ! En un sens, on pourrait dire qu’on se rapproche du roman Étoiles Perdues de Claudia Gray… sauf que c'est le roman cité est bien plus réussi !

    Le hic, hélas, c’est que cette romance n’aboutit à pas grand-chose, et elle est d’autant plus curieusement justifiable que, dès le début du roman, on voit bien qu’il y a quelque chose entre Merrin et Cal, quelque chose que l’autrice ne peut développer trop donc voilà, jop, on lui crée une autre histoire, avec un personnage qui a un passé, passé qui va ressortir, avec des doutes, des « je veux qu’on reste amies… mais couchons encore ensembles », une romance dont les personnages eux-mêmes semblent assumer qu’il ne s’agit que d’un événement tertiaire en fin de roman...

     

    Conclusion

    Difficile donc de réellement apprécier ce roman, qui semble davantage destiné aux adeptes du jeu vidéo que pleinement autosuffisant, tant ses faiblesses sont nombreuses. Reste que ce Battle Scars porte, pour le coup, assez bien son nom, et qu’il m’a permis à titre personnel de me familiariser avec ses personnages !

     

    Note : 60 %