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Le prix de la victoire
  • Titre original Victory's Price
  • Genre Roman
  • Série Alphabet Squadron (Vol. 3)
  • Univers Officiel
  • Année et période +5 (Nouvelle République)
  • Auteur(s) Alexander Freed
  • Synopsis :

    À la suite de la décision choquante d'Yrica Quell, et suite à l'une des batailles les plus féroces de leur vie, les vestiges de l'Escadron Alphabet cherchent des réponses et une conclusion au sein d'une galaxie dont les vieilles cicatrices de guerre menacent de se rouvrir.

    Soran Keize est revenu à la tête de la Shadow Wing. L'Opération Cendre, le terrifiant protocole de destruction planétaire qui a débuté au crépuscule de l'ère Impériale, brûle dans toute la galaxie. La Shadow Wing n'est plus une proie blessée fuyant les chasseurs de la Nouvelle République. Avec son leader, sa force est revenue, et ses Star Destroyers et escadrons de chasseurs TIE se cachent dans les ténèbres entre les étoiles, portant le dernier décret de destruction proclamé par l'Empereur, ainsi qu'une autre mission plus étrange, une mission que Keize défend non pas pour l'Empire mourant, mais pour ses loyaux soldats.

    Les vaisseaux de l'Escadron Alphabet sont aussi délabrés que leurs esprits, mais ils ont toujours pu compter les uns sur les autres. Mais aujourd'hui, alors qu'ils font face à la puissance réincarnée de Keize, ils n'en sont même plus sûrs. Comment attrapez-vous une ombre ? Comment l'éliminez-vous ? Et lorsque vous êtes finalement victorieux, qui en paie le prix ?

  • Note du staff SWU
     (82 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
 
     (73 %)

    On y est, c'est le dernier tome d’Alphabet Squadron : après avoir réussi à mettre la main deux fois sur la Shadow Wing, l’Escadron Alphabet compte bien en finir une bonne fois pour toutes !

     

    Écœurant

    C’est un fait présent depuis le début, on sent à la lecture que cette trilogie n’aurait jamais dû en être une. Pour rappel, ça n’a été annoncé que tardivement que le premier roman ne serait finalement que le premier d’une trilogie.

    Résultat : on a eu un premier livre qui tirait beaucoup en longueur notamment avec une sur-présentation des personnages, de leurs motivations et de leur passé, suivi d’une partie barbante sur leur entraînement. Le deuxième tome nous a sorti un peu de nulle part un temple Sith et une secte. Résultat, ce dernier livre ne déroge pas à la règle.

    Il va à la fois trop vite (par exemple la défection de Quell est réglée avant la moitié du livre) mais surtout beaucoup trop lentement. Les batailles finales durent plus de deux cents pages interminables de dialogues à bord à bord des vaisseaux entre les gentils et les méchants. Je n’ai jamais vu des livres où les ennemis dans des chasseurs passent plus de temps à se parler qu’à se tirer dessus en plein combat.

    Et puis les combats, que ça tire et ça tire en longueur. Cinq pages pour perdre le bouclier, cinq autres pour perdre les armes, cinq autres pour perdre une aile, puis l’autre, cinq pages pour finir qu’avec le cockpit, puis au sol et rebelote… combat au sol etc. Je n’en pouvais plus.

    Et puis avec la multitude de points de vue (cinq pilotes Alphabet, Hera Syndulla, Koran Seize) où on t’explique le moindre de leurs faits et gestes et la moindre de leur motivation, tu m’étonnes qu’on soit écœurés. Surtout que parfois, malgré toutes ces explications, des éléments ou des décisions sortent de nulle part…

    Je critique mais ça en fait aussi un des livres les plus matures, dire que chaque personnage est torturé serait l’euphémisme de l’année, ils auraient tous besoin d’un séjour en institut pour, a minima, profonde dépression et haine de soi.

    Ce livre de 500 pages qui finalement ne contient pour ainsi dire que deux batailles (dont une qu’on connait déjà) aurait pu en faire beaucoup moins… Au bout d’un moment, on a envie de prendre les personnages par les épaules, les secouer violemment et leur demander d’arrêter leurs délires (ça part très loin pour certains, sans que ça ait une quelconque conséquence quand j’y repense).

     

    Tout n’est pas à jeter

    Heureusement on reste dans un très bon livre de guerre, avec des batailles très bien pensées et des stratégies audacieuses et innovantes.

    Même si tous les décors sont réfléchis pour servir le propos (ce qui peut rendre certaines situations un peu bancales) ça crée des scènes splendides où l’ingéniosité de chacun est mise à l’honneur !

    Par ailleurs, ce livre se passant à une période bien connue, son rattachement à l’univers fait très plaisir à voir ! Le fan en moi cria plusieurs fois, surtout grâce à la présence importante de Hera Syndulla (pratiquement absente des tomes précédents) et d’autres choses qui la concernent !

    Enfin, s’agissant d’une conclusion, est-elle à la hauteur ? En ce qui concerne l’état d’esprit et les remords d’impériaux et d’anciens impériaux, c’est un bijou. La manière dont ça été traité du début à la fin est sublime. En ce qui concerne les autres personnages, il y a du bon et du très moins bon (voire du totalement incompréhensible). On a la chance de finir avec un « 6 ans après » et tout ce qui se trouve dans cet ultime chapitre a le mérite de mettre un véritable point final à l’histoire… pour les personnages qui comptent !



    + Les plus

    - stratégies
    - conclusion
    - Hera

    - Les moins

    - j’ai été plus gavé qu’une oie
    - Incompréhension malgré des explications sur des dizaines de pages

  • 24/01/2023
     (90 %)  •  Langue : VF

    Une structure désormais bien connue

    Après les plus de 1100 pages cumulées sur les deux premiers tomes, le style de l’auteur, Alexander Freed, est désormais bien connu : ce troisième tome suit donc les pérégrinations des cinq membres de l’Escadron Alphabet, désormais réduit à quatre depuis que sa leader, Yrica Quell, a rallié l’Escadre de l’Ombre, sa formation d’origine. Et depuis que Caern Adan et IT-O ne sont plus disponibles au vu des événements du tome précédent, l’auteur a fait monter en puissance Hera Syndulla, au point qu’elle est au même niveau d’importance (peut-être même plus encore!) que les pilotes sous son commandement.

    Pérégrinations, donc, mais aussi et surtout, Freed oblige, ruminations. Plus encore que dans les précédents tomes, les cinq pilotes se débattent avec leurs complexes respectifs, refus de se battre, doutes, culpabilité du survivant, doutes sur sa propre légitimité, anxiété, j’en passe et des meilleures. Les pilotes de l’Escadron Alphabet sont tout sauf de joyeux drilles, on le savait, et si Freed les décrit parfaitement bien, il y a de quoi être un peu, euh, attristé ? Disons que si vous êtes un peu déprimé, la lecture ne vous remontera pas le moral, c’est sûr !

    Le lecteur attentif, lui, sera récompensé par l’utilisation régulière de noms issus de la mini-série de comics TIE Fighter, datant du lancement de la trilogie !

    (En revanche, petits bémols sur, d'une part les titres des chapitres, dont on se demande ce qui a pris à l'auteur, et d'autre part sur la couverture qui, si elle devrait représenter Soran Keize serait parfaite, mais imaginer qu'il s'agit là du jeune vingtenaire Wyl Lark, euh...)

     

    Une nouvelle Opération Cendres ?

    Et ce n’est pas l’intrigue de base du roman qui vous fera aller mieux. L’Escadre de l’Ombre a reprises ses biens mauvaises habitudes et s’est lancée dans une nouvelle Opération Cendres, sur ordres du Messager de l’Empereur, un droïde qui hante les locaux de leur vaisseau-amiral. Il y a véritablement un sens dramatique qui se dégage de cette Opération car on assiste, aux premières loges, à la destruction d’une planète, avant que la Nouvelle République ne mette tout en œuvre pour la stopper. La planète Chadawa sera ainsi le théâtre d’une lutte âpre, disputée, et jusqu’au bout on se demandera qui remportera la mise. Cette partie cristallisera l’opinion des lecteurs, tant le style de Freed y est poussé à l’extrême : certains pourront trouver ces passages longs, très longs même, tandis que d’autres apprécieront d’avoir droit, dans le détail, aux pensées et aux doutes des différents intervenants.

     

    Vers Jakku et au-delà !

    Sauf qu’en fait, Chadawa n’est pas la fin du roman !

    En effet, dès la situation sur Chadawa réglée, l’intrigue opère un virage à 180° (logique pour une trilogie de pilotes!) et la situation se tend dramatiquement : tandis qu’une gigantesque bataille a lieu en-orbite et à la surface de Jakku, un face-à-face d’une redoutable tension narrative a lieu entre Yrica Quell et Soran Keize au sein même de Coruscant. Dans ces dernières dizaines/centaines de pages, en effet, on retrouve tout le style et le talent d’Alexander Freed, bien sûr, mais aussi l’immersion narrative que l’on pouvait trouver au sein des romans X-Wings de la grande époque de l’Univers Légendes, romans signés à l’époque Stackpole et Allston ! Le meilleur des deux mondes, en quelque sorte !

    Quelques mots, enfin, sur Soran Keize, l’un des meilleurs antagonistes qu’il m’ait été donné de lire au sein de l’Univers Officiel. Et là, on se dit que Lucasfilm tient, là, un personnage, quelqu’un qui pourrait sans souci apparaître dans des comics, des romans, voire même de futurs films se déroulant à l’époque de la trilogie originale. Loin d’être un ange sans pour autant être ivre de sang, stratège qui pense avant tout à ses hommes, un homme d’un certain honneur, un individu que l’on peut respecter ou, à tout le moins, dont on comprend qu’il soit respecté.

     

    Une véritable conclusion

    Le roman s’achève sur quelques pages qui permettent de montrer ce que nos héros sont devenus, quelques années après les événements de cette trilogie, permettant au lecteur de tourner la page. Le cycle de ces personnages se termine. Sans aucun regret !

     

    Bilan

    Un troisième tome qui achève donc comme il se doit une trilogie qui sera restée tout au long des plus de 1500 pages la constituant droite dans ses bottes. Développant ses personnages comme ils l’ont rarement été, toutes les intrigues sont conclues, chaque personnage trouve un aboutissement logique, le tout en impliquant les protagonistes dans des événements d’ampleur galactique et dans des lieux connus du lecteur (Jakku, Coruscant). Si vous avez apprécié les deux premiers tomes, foncez ! Et si vous ne les avez pas encore lus, c’est le moment ou jamais de vous y mettre maintenant que la trilogie est terminée !

     

    NOTE : 90 %