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L'Escadron Alphabet
  • Titre original Alphabet Squadron
  • Genre Roman
  • Série Alphabet Squadron (Vol. 1)
  • Univers Officiel
  • Année et période +4 (Empire)
  • Auteur(s) Alexander Freed
  • Traducteur(s) Thierry Arson
  • Synopsis :

    Sur le point de remporter une guerre violente, cinq pilotes de la Nouvelle République passent de proies à chasseurs dans cette aventure Star Wars épique. Se déroulant après Le Retour du Jedi, Alphabet Squadron suit une équipe unique, dont chaque membre pilote une classe différente de chasseur alors qu'ils luttent pour achever la guerre une fois pour toutes.

    L'Empereur est mort. Son arme ultime a été détruite. L'Armée Impériale est en déroute. Au milieu du chaos, Yrica Quell n'est que l'une des millers de déserteurs de son ancienne cause, vivant dans un bidonville au milieu d'autres déserteurs... jusqu'à ce qu'elle soit sélectionnée pour rejoindre L'Escadron Alphabet.

    Formant un assortiment éclectique de pilotes et de chasseurs, les cinq membres d'Alphabet sont dirigés par la Générale de la Nouvelle République Hera Syndulla elle-même. A l'instar d'Yrica, chacun d'eux est un pilote talentueux essayant de trouver sa place dans une galaxie en plein bouleversement. Leur mission : traquer et détruire le mystérieux Shadow Wing, une force létale de chasseurs TIE exerçant une vengeance sanglante et impitoyable au crépuscule de leur reigne.

    L'unité nouvellement formée incarne le coeur et l'âme de la Rébellion : hétéroclite, pleine de ressources, fougueuse et enhardie par leur victoire la plus audacieuse de ces dernières décennies. Mais passer de rebelles opprimés à des héros célébrés n'est pas aussi facile qu'il n'y parait, et leurs démons intérieurs les menacent autant que leurs ennemis se trouvant parmi les étoiles. Les capricieux guerriers de l'Escadron Alphabet devront apprendre à voler ensemble s'ils veulent protéger la nouvelle ère de paix pour laquelle ils se sont battus si durement.

  • Note du staff SWU
     (84 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (75 % - 4 commentaires)
 
     (73 %)

    Il est important de soulever un point, depuis le premier roman du canon actuel paru en 2014, Alphabet Squadron est seulement la deuxième trilogie de livres Adultes. On a eu quelques séries de livres jeunesse, et une seule trilogie Adulte qui était Riposte. Thrawn aura droit aussi à trois romans mais chacun est indépendant du précédent. Il est aussi important de soulever un deuxième point c’est que cette nouvelle trilogie se passe exactement à la même période que celle de Riposte pour traiter d’un sujet similaire : la chasse aux impériaux survivants. Je me débarrasse donc de cette interrogation dans l’introduction pour ne pas en prendre compte dans ma critique : est-ce pertinent que la deuxième série littéraire d’ampleur depuis 2014 se passe au même moment que la première avec une thématique proche ?

    Finalement seules les grandes lignes semblent proches car même si le groupe disparate de Riposte chassait des généraux impériaux isolés, on a cette fois un escadron de pilotes qui ont tous une raison bien particulière de se venger d’un régiment entier de l’Empire : le Shadow Wing !

     

    I) Une introduction nécessaire

    Ce roman est découpé en trois parties : formation de l’escadron, entrainement dudit escadron, première action contre le Shadow Wing. Autant vous le dire tout de suite, ce fut long et un peu laborieux à la lecture. On sent qu’Alexander Freed veut bien faire, caractériser parfaitement ses personnages, construire leur escadron et créer toutes les dynamiques nécessaires pour la suite. Le résultat donne donc un premier tome très introductif qui pose les bases lentement, mais par ce fait, les pose bien.

    Une fois cette première lecture finie, vous saurez (presque) tout ce qu’il y a à savoir sur les pilotes de ce A-B-U-X-Y-Wing Squadron, mais aussi sur les supports « au sol » qui les accompagnent. Que ce soit leur général (Hera Syndulla), leur chef/agent de liaison avec les renseignements, leur mécano, les autres escadrons, etc.

    La partie sur la création de l’escadron qui montre leurs raisons de le rejoindre marche très bien, la première mission aussi, mais la période de formation a été assez soporifique pour moi, c’est dommage, on sent que le livre a été quelque peu rallongé, mais c’est comme je le dis dans le titre du paragraphe, nécessaire pour la suite !

     

    II) Ancré dans son époque

    On tient ici le premier crossover Marvel-Del Rey, en effet le Shadow Wing est la star d’une mini-série de comics, alors que l’escadron Alphabet qui la chasse est la star de cette trilogie de romans, la question est donc : est-ce que ça marche ?

    Alors non, ce crossover n’en est pas un, la série de comics se passe environ un an plus tôt et nous présente seulement quelques pilotes du Shadow Wing qui est, rappelons-le, une escouade entière donc avec une douzaine d’escadrons. Ceux qu’on voit dans le roman ne sont donc pas les mêmes. De même, le personnage de Quell, ayant appartenu à ce régiment, fait une unique apparition dans le comics (à ce jour). À part une mention d’un nom ou deux au détour d’une page, le « crossover » s’arrête là… C’est vraiment dommage. La bonne idée aurait été de montrer un événement majeur de début de lecture du point de vue du Shadow Wing. Le côté crossover est donc à ce jour purement marketing. Rajoutons que si les personnages du comics apparaitront dans le tome 2, ça sera trop tard car le comics sera fini depuis un an, ça ne sera donc plus un crossover mais une référence…

    En revanche, on note de très gros liens avec la campagne de Battlefront II et le comics Les Ruines de l’Empire. Si vous voulez voir tout le mal qu’a fait l’opération Cendre de ces deux médias, ce roman est fait pour vous !

    J’espère dans la suite de bons liens avec la trilogie Riposte qui se passe, comme je l’ai déjà dit, à la même époque !

     

    III) De bons personnages

    Freed prend son temps. Résultat ? Des personnages parfaitement réussis, parfaitement caractérisés avec des motivations claires ! Ça fait du bien car là où Riposte nécessitait deux tomes et caractérisait davantage ses personnages par les actions présentes qu’ils vivaient que par leur passé, ce livre fait l’inverse.

    Que ce soit leur monde natal, leur éducation, leurs actions au sein des rebelles ou de l’Empire, on découvre tout pour nous dévoiler leur identité. Alors si en plus on rajoute dans la balance un droide de torture reconverti en droide psychologue, autant dire que l’approfondissement est complet !

    Je regrette seulement que l’agent des services de renseignement soit finalement assez peu développé, mais comme il ne participe pas aux discussions des membres de l’escadron qui apprennent à se connaitre, c’est finalement normal.

    Enfin leurs premières missions ensemble sont assez laborieuses, en effet ils sont tous de fortes têtes, certains avec un passé commun et un fait est pratiquement survolé : aucun d’entre eux ne semble ressentir d’animosité envers Quell, qui faisait pourtant partie de l’escouade dont ils veulent tous se venger…

     

    En résumé, nous tenons un roman solide qui fait parfaitement son travail, ce qui paradoxalement, le rend un peu long à lire.



    + Les plus

    - Quell et son équipe
    - Caractérisation
    - Formation de l’escouade

    - Les moins

    - Entraînement de l’escouade

  • 11/06/2019
     (80 %)

    Derrière ce titre plutôt rigolo se cache le troisième roman d’Alexander Freed, après la novélisation de Rogue One et Battlefront – Twilight Company. Il s’agit du premier roman d’une trilogie se déroulant immédiatement après la Bataille d’Endor, et donc avant la trilogie Riposte. Au programme : un escadron hétéroclite de Rebelles part en chasse d’un escadron de chasseurs TIE semant la panique dans la galaxie.

     

    I) Freed, avec ses défauts et ses qualités

    Freed, on commence à le connaître, même s’il n’a que peu d’expérience en littérature Star Wars. La guerre, la vraie, la sale, il aime ça. Et il le prouve encore avec ce roman. Là où Twilight Company nous narrait une guerre au sol, cet Alphabet Squadron nous délivre de nombreuses scènes de bataille spatiales (c’est normal vu le titre). Pour vous donner une idée, environ 30 des 50 premières pages se déroulent dans les airs. Tout ceci rappellera aux plus vieux fans d’entre vous la série X-Wings de l’univers Légendes, les blagues en moins. On appréciera quelques manœuvres et stratégies de combat inédites.

    Ces premières pages, très dynamiques au demeurant, nous font craindre un retour du syndrome Twilight Company, car de nombreux personnages introduits meurent dans les pages qui suivent (c’est la guerre), ceci empêchant tout développement desdits personnages et de l’intrigue globale. Or, pour ce roman-là, Freed a appris de ses erreurs, et tout est en fait parfaitement calculé pour nous introduire les cinq personnages principaux de l’histoire. Alors la première moitié du roman ne vous semblera être qu’une très longue introduction parfois ennuyeuse, mais comme je l’ai dit en début de critique, il ne s’agit que du premier tome d’une trilogie… mais je reviens là-dessus en changeant de paragraphe…

     

    II) Un long tome introductif

    Environ trois mois après l’annonce du roman, il nous a été dit qu’il s’agirait finalement d’une trilogie. Vous devez bien garder cette information en tête en le lisant, et je me suis posé la question de savoir quand avait-on dit à Freed que d’un roman, il devait en faire trois. Pour moi ce n’était pas prévu dès le début, car la première moitié du roman n’est qu’une vaste présentation (très bien faite, on y reviendra) des protagonistes et de la situation de la galaxie, plus précisément des forces armées Impériales et Rebelles dans les jours suivant Endor (on appréciera notamment l’explication d’une certaine Opération mentionnée dans le comics Les Ruines de l’Empire).

    Bref, au début on ne sait pas trop où l’auteur veut aller. La première apparition d’Hera Syndulla, pourtant mentionnée dans le synopsis et grandement teasée à droite et à gauche, ne se fait qu’au quart du livre. Et la chasse à l’escadron Impérial n’occupe que le dernier quart de celui-ci. Mais avec le recul, ce n’est pas plus mal. Les cent dernières pages sont épiques, avec une bataille spatiale digne des plus grandes racontées dans l’UE Légendes, mais y consacrer davantage de pages aurait été finalement trop long. J’en profite pour glisser un mot ici en précisant que l’escadron Impérial en question est celui qui est au centre de la mini-série comics Tie Fighter, en cours de parution chez Marvel, qui se déroule avant le roman. Les « héros » du comics sont donc les « antagonistes » du roman, ce qui est très sympathique.

    Évidemment, ayant en tête que l’on aura droit à une trilogie, nous ne serons pas surpris de la fin du roman, qui appelle clairement une suite, là où par exemple le premier tome de la trilogie Riposte avait un début, un milieu et une fin et pouvait largement se suffire à lui-même. Là non, de fin il n’y a pas. Mais passez outre les quelques longueurs, allez au bout, ça en vaut la peine.

     

    III) De nouveaux personnages travaillés

    Comme je l’ai mentionné précédemment, l’aspect « roman de guerre » avec tout ce que ça implique ne permet pas de s’attacher aux personnages. Mais ici, nos cinq héros de l’Escadron Alphabet, chacun pilote d’un vaisseau particulier (A, B, U, X et Y-Wing) bénéficient d’un background extrêmement travaillé, et ne font pas partie de la Rébellion Nouvelle République dès le départ. Certes, cela retarde l’intrigue globale, mais a l’énorme avantage de nous permettre de bien rentrer dans leurs peaux et de savoir ce qu’ils ont vécu avant d’en arriver là. C’est simple, ce doit être l’un des rares romans du nouveau canon à avoir des nouveaux personnages aussi travaillés, tout en gardant une part de mystère pour l’un des pilotes, dont je ne serais pas surpris si sa réelle identité nous était en fait connue.

     

    Du côté des autres personnages, on notera l’antagoniste principale, la commandante de l’escadron de TIE, peut-être un peu sous-développée mais le comics est là pour nous en apprendre plus sur elle. Son pendant chez les Rebelles est assez mystérieux aussi, avec des pistes ouvertes sur son passé. En revanche, la petite déception (qui n’atténue cependant pas les nombreuses qualités du roman) concerne Hera Syndulla. Pour ceux d’entre vous qui n’ont pas vu la série Rebels, cela ne va pas vous déranger. Personnellement, je regrette qu’elle soit si en retrait, et qu’il n’y ait qu’à peine trois lignes (mais qui ont leur petit effet) sur tout ce qui lui est arrivé auparavant. Reste à espérer qu’elle ait une place plus importante dans les deux romans suivants.

     

    IV) La Rébellion, c’est sale

    Dernier petit paragraphe pour dire quelque chose qui me tient à cœur. On en avait déjà eu un aperçu, certes implicite, lors de Rogue One, mais qui est ici accentué. La Rébellion, devenue Nouvelle République depuis quelques semaines, n’est pas composée d’une bande de Bisounours tout gentils qui ne font du mal qu’aux méchants. Non. La Rébellion, c’est sale. La preuve avec ce roman : entre des missions qui tournent mal, des innocents qui meurent, des meurtres de sang-froid, des interrogatoires brutaux, vous en aurez pour votre compte. (Cela dit, on pourrait rappeler le nombre de victimes innocentes lors de l’explosion des deux Étoiles de la Mort, mais ce n’est pas le sujet.) Bref, c’est un point positif, qui ne plaira pas à tout le monde, mais à moi si.

     

    Conclusion :

    Malgré quelques longueurs, cet Alphabet Squadron est un très bon roman de guerre, qui doit être lu comme le premier tome d’une trilogie, et non comme un roman indépendant. Grâce à ses personnages réussis et ses bonnes scènes de bataille spatiale, on passe un bon moment, et les nombreuses pistes laissées pour la suite ne laissent augurer que du bon.

  • 13/03/2020
     (100 %)  •  Langue : VF
    L'Escadron Alphabet est le troisième roman d'Alexander Freed dans la licence. Battlefront – Twilight Company n'a pas spécialement bonne réputation et, à titre personnel, l'auteur ne m'avait guère convaincu à la lecture de la novélisation de Rogue One – a Star Wars story. Autant dire que j'ai abordé ces presque 600 pages en VF (belle bête!) avec un certain scepticisme...



    Des doutes vite balayés

    Et très vite, on sent qu'on a affaire à un excellent roman, avec des personnages qui vont être extrêmement bien caractérisés et un style très percutant, qui nous fait bien retranscrire les batailles spatiales entre escadrons de chasseurs. Alexander Freed livre une superbe composition, sans aucune longueur, sans aucun élément superflu, et parvient à accomplir l'exploit de partir de cinq individus qui ne se connaissent pas et d'en faire un véritable petit groupe, peut-être pas parfaitement uni, non, mais complémentaires et qui fonctionnent bien ensembles. En ayant refermé le livre, c'est bien simple, j'ai deux envies : lire la suite, dont le synopsis vient d'être récemment dévoilé en VO et me plonger finalement dans Battlefront – Twilight Company, le style de l'auteur m'ayant convaincu !



    Un Alphabet de cinq lettres ?

    Vous avez des doutes sur la pertinence d'un tel escadron et son fonctionnement ? Moi aussi... et les personnages eux-mêmes aussi. Vous trouvez ce nom d'Escadron Alphabet un peu « bête » ? Ça tombe bien, c'est un surnom donné pour se moquer de la part des autres escadrons qui ne prennent pas nos protagonistes au sérieux. Et au final, les événements vont bien sûr leur donner tort, au point qu'à la fin, ce nom sera comme un signe de ralliement. Une belle évolution, rendue parfaitement crédible grâce au faible nombre de pilotes de cet Escadron : cinq, un par vaisseau. On aurait pu craindre que les personnages ne soient pas développés, il n'en est rien : chacun à son histoire, son passé, son développement, et achève son parcours dans un état psychologique très différent de celui dans lequel nous l'avons rencontré. Les personnages évoluent, et étant donné qu'ils sont tous inédits – sauf Hera – et bien on se prend au jeu, on les suit, on n'est pas forcément d'accord avec eux mais on a envie de voir jusqu'où ils vont aller ensembles.



    La comparaison avec le Légendes

    C'est vrai, ça : dans le Légendes, le lecteur pouvait suivre sur des tomes entiers les aventures des Escadrons Rogue ou Spectre. Notre Escadron Alphabet tient-il la comparaison ? Pour moi, la réponse est un grand OUI.

    Alors attention : les militaires de Freed ne sont pas ceux de Stackpole ou d'Allston. Chez ces deux-là, l'esprit est plutôt au bon mot, et aux caractérisations parfois un peu survolées. Les pilotes de Freed, eux, sont des écorchés, des blessés, des soldats : ils se racontent des histoires, parfois vraies, parfois déformées, on se prend de sympathie pour eux et puis ils disparaissent, comme ça, violemment. Lors du premier acte, le sort réservé aux Escadrons Riot et Hound est à ce titre terriblement prenant.



    Un crossover ?

    Lorsque le projet a été annoncé, il était censé être un crossover avec la mini-série TIE Fighter nous narrant les aventures de cinq pilotes de la fameuse Escadre de l'Ombre antagoniste de nos héros. Cette mini-série, récemment publiée par Panini en France, apporte un véritable plus à la lecture de ce roman sans jamais se révéler nécessaire pour comprendre quoi que ce soit, chacune des deux œuvres se suffisant amplement à elle-même. Si on peut reprocher au projet une certaine forme de publicité mensongère, si on peut avec le recul se dire qu'Yrica Quell aurait pu y être davantage développée, l'initiative éditoriale est tout de même à saluer et j'espère qu'elle sera amenée à se reproduire.



    BILAN

    L'Escadron Alphabet est donc un excellent roman, assurément l'un des meilleurs depuis la nouvelle chronologie. Le meilleur ? J'ai envie de répondre oui. Une lecture à ne pas louper et qui, je l'espère, vous fera vivre les mêmes émotions qu'à moi !

    NOTE : 100 %