Children of the Jedi, par Barbara Hambly. Fini!
Alors qu’ils sont en visite diplomatique sur la pacifique Ithor, le couple Organa-Solo est abordé par une ancienne connaissance de Han semblant frénétique et désorientée. Apprenant de celui-ci l’existence sur la planète Belsavis d’une colonie oubliée de Jedi ayant échappé à la purge, Han et Leia s’en vont enquêter tandis que Luke et ses apprentis investiguent de leur côté une mystérieuse arme jadis mise en service par l’Empereur défunt afin d’éliminer les Jedi. Mais, pour défaire cette arme et la puissante intelligence artificielle la contrôlant, Luke devra trouver aide inattendue en la forme d’une Jedi de l’Ancienne République, dont la conscience aura trouvé un moyen de survivre au passage des décennies.
Redouté, décrié, hué de toute part, Children of the Jedi est reconnu unanimement comme l’un des, si ce n’est le, pire roman de l’Univers Étendu Legends. Premier volet de l’officieuse trilogie dite « Callista », Children of the Jedi aura déchaîné les passions durant des décennies…
Bah moi j’ai bien aimé…
Bon, ne tournons pas autour du croiseur Carrack, il faut admettre que le style d’Hambly est très lourd et est remplie de descriptions pas forcément utiles et assez redondantes. Le bouquin prend des longueurs à des moments où il ne devrait pas se le permettre. Pensons à toute l’intrigue sur Belsavis, qui est d’une lenteur absolue pour au final ne devenir intéressante qu’à partir de 220-230 pages dans le roman. Si les passages narrés du point de vue de Leia sont tout de même relativement intéressants, ceux narrés de celui de Han sont ennuyeux à mourir et peu clairs dans leur déroulement. On apprécie fortement tout le lore dispensé quant à la politique impériale d’antan ainsi que sur les
courtisans de l’Empereur et plus particulièrement sur la famille Ismaren et les mains de l’Empereur (on regrette au passage le rôle trop mince de Mara!).Passons ensuite aux aspects les plus décriés de ce roman, à savoir les événements vécus par Luke à bord de l’Oeil de Palpatine, super-cuirassé impérial en sommeil depuis des décennies et dirigé d’une main de fer par The Will (la Volonté?), l’IA impériale chargée de faire tourner la machine. Si le postulat semble assez rocambolesque (un ordinateur qui hypnotise des individus de toute espèce, y compris des individus sensibles à la Force vraiment?), il permet au maître Jedi de faire face à une menace à peu près tangible en étant blessé. Mais là encore, la moitié de ces passages sont d’une lourdeur et d’une longueur. On peut au moins se consoler en se disant que l’échelle n’était qu’un mythe!
Non. Ce que beaucoup auront décrié, ce n’est ni les Gammorséens stormtroopers, ni les longueurs et le style lourd ni même le fait que Leia se rappelle de Thrawn comme un « haut amiral » et pas un « grand amiral ». Non. Ce qui aura déchaîné l’ire du public ç’aura bien été la seule et unique Callista!
Et bien laissez moi vous dire que je ne partage pas du tout l’avis général la concernant au risque de me faire conspuer!

Callista apporte des éléments de lore intéressants quant aux Jedi de l’Ancienne République à une époque on ne savait presque rien d’eux, de plus, incohérence avec la prélogie il n’y a pas, étant donné qu’il est bel et bien mentionné que Callista appartenait au groupe de Jedi de Djinn Altis.
Sa relation avec Luke est certes traitée assez rapidement, et je suis personnellement moyen convaincu quant à ce développement, mais il n’en reste que l’autrice à su donner une personnalité à ce personnage.
Les plus:
-Un bon goût de période Bantham.
-Le lore dispensé quant aux Enfants des Jedi.
-Le lore dispensé quant à
Rogenda et aux aristocrates du Senex (amusant de voir que c’est de là qu’ils venaient).
-Luke, comme Leia sont au premier plan.
-C’est très bien intégré dans la période Nouvelle République.
Les moins:
-On s’ennuie beaucoup par moment.
-Des longueurs inutiles qui sortent de la narration.
-Tout le complot des
Ismaren avec les maisons nobles et surtout les capacités d’Irek sont peu compréhensibles.
-The Will est… bof…
-Style très lourd à suivre.
-Et surtout page 292, Thrawn est décrit par Leia comme étant un… Haut-amiral!
Note: 60%
Enfin bref, c’était très franchement moins pire que ce à quoi je m’attendais. On m’a un peu menti sur la marchandise pour le coup. Surtout qu’il y a pas d’échelle!!! Remboursez!
