Max Katarn a écrit:kamocato007 a écrit:Et toi, Max, tu t'y mets quand ?

Au plus tard le 31 Septembre, date butoir pour le livre II.
Je sais, c'est long !
Hum, perso, ça me dit bien aussi... mais j'ai une date butoir encore plus proche pour la même raison... Mais je pense qu'il faut encourager tous les auteurs à participer à un receuil comme ça, que ce soient ceux qui sont déjà connus par leurs fanfics ou les débutants... pour montrer qu'on se se tire pas dans les pattes, mais qu'on reste unis par notre passion
Pis je vais pas laisser Max avoir le beau rôle
EDIT 14h23 ^^: hop, finalement, j'ai pondu un petit truc rapide ^^
Dans l’Ombre de Darth Vader…By Matth Katarn
Je suis dans le Temple. Un lieu mystérieux où se rassemblaient les adeptes de la Force appelés Jedi. Je n’ai jamais compris cette religion, et je ne la comprendrais jamais. Je ne suis pas né pour croire ni comprendre, mais pour tuer. Tuer sans réfléchir, obéir aux ordres, obéir pour tuer. Un mécanisme simple que je m’évertue à perpétuer sans discuter. Je ne suis pas apte à porter un jugement sur les actes de ces Jedi. Je sais qu’ils sont mes ennemis, et je tue sans réfléchir.
Le sang… cette odeur m’enivre. Je suis né sur Kamino. Je suis né pour combattre. Je ne peux pas imaginer les répercutions de mes actes. Je suis né pour tuer, et je tue. C’est ma mission, une mission qui transcende toute forme d’éthique et qui se terre au sein de mes caractères génétiques. Des scientifiques ont créé mon corps. Des machines ont forgées mon esprit.
Courage…
Les soldats procédèrent à l’établissement d’une rapide tactique qui leur permettrait d’établir un périmètre de sécurité à l’intérieur de la Bibliothèque des Jedi. Quelques gestes rapides du commandant permirent à chacun de comprendre son affectation. En un éclair, les soldats se dispersèrent dans l’immense salle pour y piéger leurs ennemis.
Durant leur apprentissage, ils avaient été soumis à de nombreuses simulations de combat, et leur complémentarité évidente les rendait aussi bien maîtres de la stratégie, de la tactique que de la poliorcétique. Les clones étaient une masse sans identité propre, mais ils étaient de brillants combattants.
Le silence pesait. Les soldats se concentraient sur le moment présent… les Guerres des Clones les avaient préparés à massacrer des forces séparatistes sans discuter, en se fiant à leurs Généraux jedi. Et le carnage se profilait déjà dans les esprits… mais cette fois, les Jedi incarnaient le nouvel ennemi.
Je n’ai pas de nom, je me fonds dans la masse de mes frères de sang. Notre père était un guerrier mandalorien, mais il n’est plus qu’une vulgaire matrice génétique. Cependant, à travers les miens, sa légende persiste, et on entend encore ici et là que Jango Fett est en vie.
C’est aussi ça la légende des Guerres des Clones… nous ne sommes pas des individus, nous sommes des membres des soldats-clones. C’est tout. Nous n’avons pas de personnalité. Nous sommes des guerriers. Certains ont été baptisés par commodité, mais il ne s’agit aucunement d’une marque d’individualité ou d’indépendance. Nous sommes les clones, nés ensembles, formés ensemble, pour vivre et agir ensemble. Et pourquoi pas pour mourir ensemble.
Au cœur de l’action, mon sang se met à bouillir et tout devient blanc dans mon esprit. Les doutes s’effacent et j’agis sans réfléchir. Tout va trop vite pour pourvoir penser. Il ne reste que l’action. Il ne reste que la mort.
Loyauté…
L’ordre avait été clair : aucun Jedi ne devait survivre à l’assaut du Temple. Après avoir passé des années à combattre sous la tutelle des Chevaliers, ce retournement de situation aurait pu consterner les clones. Mais leur esprit malléable était soumis à la personne du Chancelier Suprême Palpatine, et ils n’étaient pas aptes à contester une décision.
La force d’assaut s’emparait à présent de la Bibliothque de la forteresse. Bien que le Temple incarnait pour tous la paix et la justice depuis plus de quarante générations, il devenait dorénavant le tombeau de l’Ordre.
Les clones ouvrirent le feu.
Les atrocités continuèrent.
Les lasers fusent et les corps tombent. Je suis en plein combat, et l’adrénaline me fait comprendre que je dois réagir. Une tornade de lumière verte s’approche. Un ennemi s’approche en manipulant deux sabrelasers mortels. D’un geste de la main, mon supérieur m’ordonne de me replier. Il va se charger seul de l’adversaire qui se présente. Le grondement de sa lame téméraire exprime sa fougue. Bestial, il se lance dans une danse mortelle.
Obéissance…
Darth Vader dirigeait cette opération. Ancien Chevalier Jedi, il était devenu à présent le fléau qu’il avait toujours combattu. Ses pairs étaient devenus des traîtres, et le Chancelier lui avait donné des directives claires : il devait prendre le Temple et exterminer les tenants de cette religion archaïque. Le jeune homme avait obéi sans discuter, comprenant que ses actes lui confèreraient un nouveau statut qui l’imposeraient naturellement dans le nouvel Empire naissant. Il méprisait les Jedi et n’hésiterait pas à terrasser ces hérétiques de la Force.
La voie du Côté Obscur s’était imposée dans son cœur…
J’ai été affilié au Point de Vader il y a quelques jours. Il s’agit du nom de la 501e Légion de clones, assignée à ce sombre Seigneur Noir de la Sith. Vader est un homme de taille moyenne, mais son aura me terrifie littéralement. Mon sang se glace à chacun de ses mots. Je n’ai jamais éprouvé de tels sentiments. Serait-ce ce que certains appellent la peur ?
A sa vue, ses adversaires sont figés, et son sabre de lumière s’abat mortellement. Il n’y a aucun doute possible. Vader est un bretteur hors pair. Avec une facilité déconcertante, il se débarrasse de son ennemi jedi.
Il nous mène au combat et nous apportera la…
Victoire…
La lame d’énergie bleue s’abat soudain dans un déluge mortel… et la redoutable adversaire du Seigneur Vader s’écroule. Serra Keto vient de succomber à l’emprise inéluctable de la mort qui marche. Elle n’est plus qu’une simple victime. Comme les clones, elle appartient désormais à un ensemble où l’identité s’efface… et les victimes de Vader sont déjà très nombreuses.
La lumière n’existe plus en ces lieux.
Seules comptent les ténèbres désormais. Et Darth Vader cristallise cette obscurité en massacrant les Chevaliers les uns après les autres. Rien ne résiste à l’étreinte de la mort. Sa capuche relevée pour faciliter la furtivité de ses déplacements lui permet d’assassiner sans être reconnu, ni même perçu.
Le sort de l’Ordre Jedi est d’ores et déjà scellé.
Le même geste s’imprime machinalement. Je presse la gâchette et mon blaster crache ses salves mortelles. Un Chevalier Jedi peut facilement les dévier grâce à son sabrelaser. Je déteste profondément ces sabres, surtout quand je manque de me faire tuer par mes propres tirs. Mais je ne suis pas seul. Mes frères m’imitent. Et devant le feu nourri, un nouveau Jedi tombe.
Courage, loyauté, obéissance et victoire sont nos maîtres mots. Nous sommes l’épine dorsale de l’armée. Nous sommes les clones. Vader et les autres se sont retirés. Je suis resté avec cinq de mes frères pour veiller à ce qu’il ne reste aucun survivant dans la Bibliothèque, et nous avançons prudemment dans les allées. Les scanners optiques intégrés à nos casques repèrent maintenant davantage de droïdes d’entretien que de Jedi… car les Jedi font la guerre aux quatre coins de la Galaxie, et les autres sont déjà morts.
Toujours sur nos gardes, nous évoluons ensemble, d’un seul mouvement, le blaster prêt à expulser sa décharge mortelle, tandis que différentes informations nous parviennent via les comlinks intégrés à nos casques. Le siège du Temple Jedi est presque terminé. Une nouvelle mission s’achève.
Mais il y a toujours cette odeur de sang… cette odeur de chair brûlée qui agresse mes narines. Et cette douleur. Je perçois une douleur atroce qui déchire mon flanc droit. Mes sens me quittent peu à peu.
Sans doute la panique, me dis-je pour tenter de me convaincre en vain.
J’adore le sang… j’adore tuer. Et pourtant je ne comprends pas ce doute qui m’habite à présent. J’ai été formé à tuer, mais on ne m’a jamais expliqué ce qu’était la mort… et maintenant, je le sens… je meurs.
C’est une sensation étrange, un compromis entre la joie et la douleur quand la maîtrise de votre corps vous échappe.
Une lame de lumière verte m’a fauchée au détour d’une allée, et je vois mes pairs succomber de la même façon. J’éructe, je crache du sang, mais je suis heureux. C’est une libération de mourir au combat. Je ne pouvais espérer mieux.
Après tout, je ne suis qu’un clone.
La chair à canon de la République déchue…
Et je suis mort pour l’Ordre Nouveau.