J'ai toujours adoré les récits de rêve. Quand j'étais plus jeune j'avais tendance à me souvenir souvent de mes rêves et à les noter. Ma famille se moquait beaucoup de moi parce qu'il y a vingt ans environ, je rêvais presque toutes les nuits que j'étais Buffy et que je sauvais le monde.
Et puis un jour, j'ai eu des enfants et le sommeil a disparu de ma vie
.
Même maintenant qu'ils ont un peu grandi, je dors encore très mal et je me souviens maintenant assez peu de mes rêves. Alors quand je me souviens d'un, je me précipite pour en noter le récit, en souvenir du bon vieux temps.
C'est ce qui m'est arrivé cette nuit. Comme il contient des références à
SW, je le mets ici mais il est trèèèès long alors je comprendrais que vous soyez découragés !
Je suis dans la maison de ma grand-mère quand soudain j'entends du bruit dans le jardin. En regardant par la fenêtre, j'aperçois un homme monté sur un cheval et suivi de deux personnes à pieds. Ils tapent à la porte. Je l'ouvre et je vois qu'ils ont des tenues médiévales. L'homme sur le cheval m'explique alors qu'ils ont besoin de moi.
Les voyant ainsi déguisés et visiblement amusés de la situation, je me dis que ça doit être une sorte de jeu du type enterrement de vie de garçon ou de jeune fille. Je m'apprête à jouer le jeu. C'est alors que le jeune homme m'annonce ce qu'il attend de moi : mon défi est d'attraper Thrawn. Je comprends bien sûr qu'il s'agit de quelqu'un déguisé qui joue son rôle.
Je sors de la maison et aperçois, dans une ornière en contrebas du jardin couverte par des arbustes, des tâches blanches. Je m'approche donc mais il s'agit en fait d'autres jeunes gens du même groupe qui sont tranquillement installés à l'ombre. C'est alors que je vois à ma droite un immense talus avec de nombreuses personnes installées dessus (je ne l'avais pas vu avant alors qu'il était au milieu du jardin mais ça bien sûr c'est la bizarrerie des rêves).
Je monte sur le talus en suivant une route de terre qui parcourt son sommet. Je comprends qu'il s'agit d'une sorte de parcours contenant des épreuves, un jeu dans lequel je dois faire semblant d'être un jedi. Un premier adversaire se place devant moi et je fais mine de le projeter grâce à la force. Avec un sourire de connivence, il se jette par terre comme si j'avais réussi.
Je progresse et trouve alors un sabre laser en plastique devant moi. Il a potentiellement des « lames » qui peuvent sortir des deux côtés mais actuellement une « lame » verte est sortie. Deux jeunes filles me font face avec chacune un sabre dans la main. Je me saisis du mien et fait mine de me battre contre elle, en cherchant à les toucher sans pour autant les frapper pour éviter de leur faire mal. Je dois aussi simultanément « combattre » un grand dragon gonflable à deux têtes.
Ayant « triomphé » de cette nouvelle épreuve, je pénètre dans un bâtiment et je me retrouve dans une petite pièce dans laquelle se trouve une sorte de cabine téléphonique, avec un design steampunk. Quelqu'un m'annonce alors que ma mission est d'allumer la lumière en appuyant sur les différents boutons. En cherchant, je me rends compte qu'il y en en effet de nombreux boutons cachés sur toute la structure. Je finis par trouver l'interrupteur que je cherchais et je sors donc de la pièce pour me retrouver face à une jeune fille derrière un guichet qui m'indique du regard une porte en métal ouverte menant à l'extérieur et plus précisément un petit palier menant à un escalier pour descendre du talus. Un homme déguisé en Thrawn s'y trouve, je me dis alors que puisqu'il n'a pas de compétence particulière au combat, je pourrai le battre facilement en tant que jedi. Je fais donc mine de le frapper et de le vaincre, sans réellement porter les coups.
Cette « victoire » signale la fin du jeu. Je rentre dans la maison de ma grand-mère pour raconter ce qui s'est passé à ma famille, J'entre dans le salon mais fais face à l'indifférence totale ; notamment celle de ma mère qui fait des sudoku, posée sur le canapé. Je décide alors de ressortir pour remercier les gens du jeu qu'ils ont concocté pour moi.
Quand je franchis la porte, il y a bien un groupe de personnes, au moins vingt, mais c'est plus une famille qu'un groupe de jeunes gens. Ils sont tous désormais habillés de façon ordinaire. Ils sont en train de quitter le jardin pour aller chez les voisins. J'interpelle alors l'une d'entre eux pour comprendre pourquoi ils ont organisé ce jeu pour moi. Elle me répond qu'ils s'ennuyaient car leurs hôtes étaient absents donc pour tuer le temps, en attendant qu'ils reviennent, ils ont décidé de préparer cette activité pour moi. Je veux les remercier mais ils semblent gênés et embarrassés et s’éloignent déjà, s'approchant de la maison des voisins.
Leurs hôtes, quatre personne, sont placés sur le palier de la maison en haut d'escaliers menant à la porte d'entrée et les accueillent les bras ouverts. Ça me met mal à l'aise : on dirait un peu des robots, En plus, je me fais la réflexion qu'ils étaient censés être absents et pourtant, ils viennent chercher leur famille à l'extérieur en venant eux-même de l'intérieur de la maison. En plus je me demande à ce moment à la fois ce qu'ils ont fait de leur cheval et où ils vont le mettre dans ce tout petit jardin. Mais je décide de repartir chez ma grand-mère.
Là il y a une ellipse, une partie du rêve dont je ne me souviens pas.
Nous rentrons chez nous avec mon copain et nos enfants. Nous sommes dans la rue d'une grande ville (pas du tout comme le lieu où nous vivons dans la réalité). Un mur attire mon regard et je décide d'aller le toucher. Ma main le transperce et je comprends qu'il s'agit d'une sorte de portail inter-dimensionnel. Je le traverse et pénètre dans une sorte de couloir qui mène à l'appartement de très bons amis à nous (dans le rêve, rien à voir avec la réalité). Je m'avance et franchis le mur qui se situe encore devant moi. Je me retrouve alors dans la rue où je vis (dans l'univers du rêve) alors qu'elle est censée être loin à la fois de celle où nous étions avec ma famille et celle où vivent mes amis.
Je me réjouis d'avoir trouvé ce passage et rebrousse chemin pour aller chercher ma famille et leur faire franchir ce portail. En revenant, je sonne chez mes amis et leur explique la situation. Ce sont en fait Newton Pulsifer et Anathème Bidule (version série télé). Je leur explique la situation et ils se réjouissent que nous soyons « voisins ». Je retrouve ensuite mon copain et mes enfants et leur montre comment franchir le portail. Ils me suivent même si mon fils aîné met du temps car la situation lui fait peur.
Nous nous retrouvons finalement à pénétrer chez nous (dans l'univers du rêve). Je me souviens alors que nous venons d'emménager et que nous avons juste eu le temps d'aménager le salon avant de partir. Je dis donc aux enfants de s'y installer pendant que nous rangeons la cuisine.
Mais je constate alors que le salon est comme nous l'avons trouvé en pénétrant dans notre logement pour la première fois, c'est-à-dire pas du tout aménagé et encombré de cartons. Je déclare alors à mon copain que cette faille a des bons côtés mais que si elle annule constamment tous nos efforts pour aménager la maison, il vaut mieux déménager.
C'est là que je me suis réveillée.