Den a écrit:mat-vador a écrit:Ne me dis pas que tu le détestes aussi !
La haine mène au Côté Obscur voyons!
Et aux vapodouches torrides avec Talon
!
Den a écrit:J'adore Quinlan Vos!
Me too
!
Den a écrit:Tiens, au fait, tu comptes nous faire combien de tomes sur les aventures du Jedi Noir de Dathomir? Car, je viens seulement de remarquer que tu avais inscrit un 1 dans ton titre!
Il y aura un tome 2 des origines qui se déroulera en 142 après BY (juste après legacy
!)... Exit Oreste!
Den a écrit:Sinon, bien entendu, j'attends aussi que l'Inquisitrice Chiss s'en prenne plein la figure!!
Yeah!!
Ah ca c'est prévu! Pas tout de suite, mais c'est prévu
!
Den a écrit: à bientôt pour la suite des Origines du Jedi Corellien!
à bientôt? à tout de suite, tu veux dire
!
Et ben du coup, voilà la suite!
Dans cet extrait, voici l'heure de la contre attaque menée par Oreste et ses alliées
!
Ca va faire mal
!!!
Il était à l'origine la simple copie génétique d'un chasseur de primes mandalorien. Élevé dans un utérus artificiel puis dans une crèche où il était mêlé à d'autres copies de lui-même. Avant d'apprendre très tôt les rudiments du combat au corps à corps, comment ôter une vie précieuse de plusieurs manières différentes. Il maîtrisait le maniements des armes et les conceptions basiques de la tactique sur les champs de bataille.
Les cloneurs kaminoens n'avaient cessé de leur expliquer à lui et à tous ses frères d'armes qu'ils devaient vouer leur vie à la défense de la République, sans la moindre hésitation et la moindre retenue. Mettre de coté les sentiments de peur et de compassion lorsqu'il fallait presser la gâchette. Ne garder à l'esprit que la fierté d'accomplir son devoir.
Il avait été numéroté par ses impitoyables concepteurs kaminoens comme étant BH-4055. Mais ses camarades l'appelaient Beskar, comme ce métal forgé par les mandaloriens eux-mêmes pour fabriquer leurs armures indestructibles. Il était résistant, endurant, insensible au feu, au sang et au climat.
Il ne se laissait vibrer par la moindre émotion, une faiblesse qu'il s'interdisait en permanence. Ce qui lui avait permis de survivre à l'enfer de Teragan 5, aux multiples embuscades tendues par les autochtones, d'exercer les répressions adéquates contre les villageois. Et d'appliquer sans état d'âme l'Ordre 66 contre ses commandants Jedi qu'il avait pourtant appris en tenir en haute estime. Cela avait été le test ultime de sa loyauté.
La mutinerie de certains de ses camarades contre l’exécution de ces traîtres adeptes de la Force l'avait à peine ébranlé. Car ils avaient tout simplement échoué au test et ne méritaient donc pas de servir dans la Grande Armée de la République. Ce fut sans état d'âme qu'il les traqua aux cotés du Seigneur Vador, qui était devenu un modèle de fidélité et d'inflexibilité. Un modèle qui l'inspirait, qui devait les inspirer tous.
- Hé, Beskar !
Appuyé contre une souche, un de ses camarades l'appelait. Beskar ne connaissait pas son nom, encore moins son matricule. À vrai dire, il s'en moquait pas mal.
- Quoi ? Grogna-t-il.
- C'était plutôt facile, sur ce coup, t'as vu ?
Il semblait s'en réjouir contrairement à Beskar qui grimaça sous son casque. Depuis qu'il avait été affecté sur ce monde perdu, isolé du reste de la galaxie, ils avaient subi beaucoup de pertes. Ce troufion plein d'assurance mal placée faisait partie des renforts envoyés par le Poing d'Acier du capitaine Zsinj.
- Trop facile.
Ils avaient pu décimer la petite troupe de Sorcières sous des tirs croisés à cause de leur manque de vigilance. Mais elles devaient savoir maintenant qu'ils approchaient. Ils avaient perdu l'effet de surprise.
Beskar après avoir répondu, se tourna vers les deux bipodes qui manœuvraient derrière lui entre les pins. Et qui se faisaient remarquer par un boucan infernal, ponctué de craquements de branches qui résonnaient au loin.
- Fierfek! T'es rabat joie, toi.
N'y tenant plus, le clone vétéran de Teragan 5 alla le trouver et lui ordonna sèchement:
- Debout le bleu. Faut que je t'explique un truc.
De mauvaise grâce, l'intéressé s’exécuta en prenant son temps. Il affichait une nonchalance exaspérante.
- Bon alors, tu vas m'expliquer quoi vieux débris ?
Il se plia en deux le souffle coupé lorsque le poing ganté de Beskar s'enfonça dans son estomac malgré l'armure. Le vétéran le plaqua sans ménagement contre le tronc juste derrière lui, le maintenant avec le coude appuyé contre la poitrine.
Un sous officier clone s'approcha pour calmer le jeu.
- Eh, Beskar ! Doucement.
En réponse, le vétéran braqua dans sa direction son DC-15 d'une seule main en vociférant.
- Que personne ne s'en mêle.
- Si tu as quelque chose à régler, tu n'as que le faire après. Samon vient de donner l'ordre de faire mouvement.
- Quoi déjà ?
- Les éclaireurs viennent de rentrer et Samon ne veut pas laisser aux mégères le temps de préparer une contre attaque.
Il baissa le canon de son fusil avant de foudroyer le débutant qui n'en menait pas large. Il le libéra de sa poigne.
- On règlera ça après, le bleu. Passe devant.
- Pourquoi tu veux me tirer dans le dos ?
- Ouais, si tu t'avises de déserter. En tout cas, pas avant que tu n'aies vu à quoi ça ressemble la vraie guerre.
- Sur Kamino, on a été préparés à ça.
Beskar ricana sous son casque.
- Ouais le bleu, c'est ce que je croyais aussi. Avant qu'on ne m'envoie sur Jabiim.
Quelqu'un lança sur la fréquence générale, l'ordre de se mettre en marche. Aussitôt des silhouettes en armure, d'autres clones impériaux s'animèrent au milieu des pins et se rangèrent sur trois colonnes après avoir ôté le cran de sûreté.
Les bipodes se placèrent sur les flancs, leurs senseurs actifs. À l'abri dans l'un d'entre eux, le commandant Samon rappela de rester sur leurs gardes.
- Sérieusement le vieux, tu as été sur Jabiim ? J'ai lu les rapports, on a pris une sacrée déculottée.
- C'est rien de le dire, affirma Beskar. On a été balayés de l'hémisphère nord jusqu'à l'hémisphère sud.
- Vous avez fait partie des évacués ? J'ai entendu dire que toutes les troupes avaient été perdues et tous les Jedi tués.
- Presque. Là-bas, j'ai vu la mort dans la boue et les tripes. Je peux t'assurer qu'après ça, tu ne vois plus les choses de la même façon.
Beskar était satisfait du silence du bleu. Celui-ci commençait à le respecter.
- Je m'appelle...
- Tu me diras ton nom si tu es encore vivant dans un mois, le bleu.
- Pourquoi ? S'étonna son camarade.
- J'ai en ai marre d'essayer de me souvenir des noms des autres macchabées.
- Har'chak, pesta le bleu. T'es pas commode, Beskar.
- Je m'en porte pas plus mal.
Quelqu'un ouvrit un canal secondaire et beugla dans son oreille.
- Silence dans les rangs ! On approche !
Tout les clones impériaux se raidirent, serrant entre leurs mains ce fusil blaster qui était la garantie de leur survie. Tous les scanners intégrés dans leurs casques passèrent en mode thermique.
- Déployez-vous, intervalle quinze mètres.
Beskar s'écarta du bleu qu'il veilla à néanmoins à garder dans son champ de vision. Il ignorait pourquoi il voulait qu'il survive. Alors qu'il s'était toujours moqué de la survie de ses propres camarades, qu'ils fassent leur boulot ou pas.
Fierfek, je deviens sentimental.- Contact !
La voix qui criait à l'intérieur de son casque se métamorphosa en râle d'agonie qui disparut dans des parasites.
Et bientôt d'autres alertes se succédèrent sur le même canal. La mort surgissait et les frappait silencieusement. Un par un.
Le calme de la nuit auparavant harmonieux et paisible fut dechiqueté par les rafales de fusils blasters qui se rapprochaient de Beskar et du bleu. Ce dernier commençait à être fébrile, ce que l'autre clone ne manqua pas de remarquer.
- Rapproche-toi de moi, vite ! Lui lança-t-il.
Le bleu commença à reculer vers lui avant de s'affaisser tout à coup, transpercé par une lance venue de nulle part. Dommage, il commençait à l'apprécier.
Grâce au scanner, il crut voir du mouvement. Il épaula sans hésiter et lâcha plusieurs salves. Sans savoir s'il avait fait mouche.
- Est-ce que quelqu'un voit quelque chose ?
Lorsqu'il tourna les yeux de tous cotés, il s'aperçut que tous ceux devant lui gisaient en tas de cadavres hérissés de javelines grossières. Ceux encore debout reculaient précipitamment vers les bipodes.
- Ici, Samon ! Chefs de section, au rapport !
Beskar activa son comlink intégré.
- Ici BH-4055. Nous subissons de lourdes pertes, nous devons nous replier.
- Vous n'êtes pas chef de section, BH-4055 et ce n'est pas vous qui donnez les ordres.
Si Samon se trouvait face à lui, nul doute qu'il lui aurait expliqué la situation à sa façon. C'est-à-dire... un peu rudement.
- Vous êtes engoncé dans une boîte de duracier, vous ne voyez pas ce qui se passe. Nous avons des hommes à terre et ils sont pas prêts de se relever.
Beskar reculait méthodiquement avec ses camarades vers le blindé le plus proche qui se mit à aboyer avec ses deux canons laser. Sans viser une cible précise, visiblement.
- Repliez-vous, bande de di'kut ! Hurla-t-il à travers son casque. Repliez-vous !
À peine l'avait-il crié qu'une masse informe arracha plusieurs pins sur son passage en poussant un mugissement grave. Un monstre compact, tassé sur lui-même, à la large gueule emplie de crocs acérés qui agitait ses bras décharnés pour tenter de les saisir.
Une silhouette perchée sur son dos semblait le diriger. Instinctivement il leva son fusil blaster pour la viser alors que les autres clones arrosaient copieusement la carapace écailleuse du rancor qui se redressa avant de les charger. Ce qui eut autant d'effet sur lui que des piqures de moustiques des cavernes.
Beskar pressa deux fois la détente mais une force invisible arracha son arme des mains tandis que le rancor piétina plusieurs de ses camarades avant de s'intéresser au bipode qui tenta de pivoter ses deux canons.
Trop lentement.
- Courez !
Les clones encore indemnes s'écartèrent et fuirent sans demander leur reste. Beskar n'aurait cru un jour donner un ordre pareil. La fuite était pour les lâches, les indignes. Le devoir avant tout..
Mais il avait assez vu de boucheries inutiles à Jabiim, Teragan 5. Il ne pouvait plus le supporter.
Le rancor renversa le bipode et le concassa en une coquille broyée, broyant à l'intérieur de l'épave l'équipage qui ne put s'en extirper.
Il ramassa un fusil blaster et courut lui aussi. Il entrevoyait par intermittence les silhouettes floues de ses autres compagnons qui le devançaient. Des lances sifflèrent dans l'air et en projeta plusieurs à terre.
Lui et les survivants rallièrent un autre groupe qui luttait pied à pied contre des combattantes athlétiques qui les engageaient au corps à corps. Ils se figèrent en entendant les glapissements de douleur étouffés qui leur parvinrent. Beskar vit les cadavres qui jonchaient en masse le sol et la plupart étaient revêtus de l'armure des stormtroopers.
Personne ne pouvait les aider. Ils devaient fuir.
- Qui veut mourir en premier ? Lança une voix moqueuse dans leur dos.
Beskar et les autres firent volte face vers ce qui ressemblait étrangement à un Jedi. Un homme jeune grand et maigre qui brandissait un sabre laser à lame verte émeraude crépitante et un sceptre dont le pommeau brillait d'un éclat peu naturel.
Par réflexe le survivant de Jabiim braqua dans sa direction son fusil blaster mais un éclair craqua, jaillissant du pommeau et le frappa au torse, le catapultant au sol plusieurs mètres en arrière. Étourdi, il se redressa sur les coudes et frissonna sous les cris ininterrompus de ses camarades qui se mirent à se contorsionner lorsqu'une tempête d'éclairs les enveloppa subitement dans une nasse de douleur indescriptible.
Beskar surprit les traits tordus du Jedi qui semblait jubiler. Il semblait prendre du plaisir à les faire souffrir et ce spectacle funeste se prolongea pendant des secondes interminables. Le soldat clone endurci croyait avoir tout vu de l'horreur de la guerre, dans la boue de Jabiim et les combats fratricides de Teragan 5. Mais ça, cela dépassait son entendement. Il n'oublierait jamais les cris de ses infortunés compagnons jusqu'à son dernier souffle.
S'il avait survécu à la dernière guerre, ce n'était pas parce qu'il était le meilleur soldat. Non, il avait survécu grâce à son instinct de survie. Il avait tué pour ne pas être tué. Il comprit en cet instant que s'il tentait d'abattre le Jedi, il ne gagnerait qu'à se faire tuer.
Alors mû par son instinct trivial de conservation, il bondit sur ses appuis et courut loin de ce massacre. Les hurlements de ses camarades s'estompèrent au fur et à mesure qu'il s'en éloignait.
Cours, Beskar. Cours.
Il ignora combien de temps durant son échappée. Il ne s'arrêta seulement que lorsque des lueurs de torches déchirèrent l'obscurité oppressante.
Enfin, le salut. Du moins il l'espérait.
Des femmes dathomiriennes au visage déchiré par des vaisseaux éclatés sous l'épiderme le dévisageaient d'un air narquois. Les Soeurs de la Nuit, alliées à l'Empire. Du moins elle étaient censées l'être.
- Qu'est-ce que vous fichez là ? On se fait massacrer, aidez-nous !
Une d'entre elles s'approcha, un sourire large et calme qui déformait ses traits inhumains.
- Nous sommes déjà en train de vous aider à ne pas souffrir, lui répondit Baritha.
La confusion désarçonna Beskar qui abaissa le regard à ses pieds et vit cinq corps de stomtroopers qui y étaient étendus.
Il la menaça avec son fusil blaster.
- Vous nous avez trahis, espèce de sale...
Elle éleva la main et le clone se sentit tracter au-dessus du sol. Beskar porta ses doigts autour du cou pour desserrer cet étau invisible qui l'empêchait de respirer.
- C'est vrai, nous avions conclu un accord. Mais l'Empire que tu sers ne désire que nous asservir, petit mâle.
Elle lui brisa le cou d'une simple pensée et le laissa retomber au milieu des autres cadavres.
- Et les véritables Filles d'Allya ne se laisseront asservir par personne.
- Baritha ?
Elle se tourna vers sa consoeur qui l'avait interpellée.
- Aucun impérial ne s'est échappé, Milka ?
- Non, mais les Chutes Brumeuses approchent.
La Soeur de la Nuit et ancienne membre de la Montagne Qui Chante guetta avec ses sens l'arrivée de leurs ennemies.
- Laissez les morts là où ils sont. On se retire, ordonna-t-elle.
- Tu penses que ce Jedi tiendra sa part de marché, Baritha ?
- Oui, il la tiendra.
- Il a pourtant tué Mialyn.
Baritha fixa sa consoeur Milka alors qu'elle se regroupèrent pour évacuer les lieux.
- Nous obtiendrons justice pour Mialyn quand le moment sera venu. Nous libérerons d'abord Gethzerion et l'informerons de ce qui lui est arrivé.
Elle daigna jeter un dernier regard vers les cadavres des impériaux qu'elles abandonnaient.
- Ensuite, nous règnerons sur les cendres de nos ennemis.
Elles ont respecté l'accord que tu as passé avec elles.
Oreste éclairait avec le halo de son sabre laser les armures des clones morts qui renvoyaient un pâle éclat neige. Concentré, il prit à peine attention aux mots de Rivan qui trottaient dans sa tête. Il se figea lorsqu'il écouta un faible gémissement.
Un vivant pas encore mort qui tendait une main vers lui. Le Jedi Noir se pencha au-dessus de lui et leva le Bâton Obscur.
Laisse-moi prendre son âme, comme toutes les autres que tu m'as offertes cette nuit.- Vous l'aurez, lui promit le jeune corellien.
Sans aucune hésitation, il se connecta à l'esprit de l'antique Seigneur Sith zélosien et dirigea la puissance du Bâton contre le soldat mourant qui se convulsa lorsqu'un éclair l'entoura pour aspirer son essence vitale.
Il savoura son long hurlement empli de souffrance, une torture ultime qui le rassasia.
- Oreste ?
Ce spectacle répugnait Tzipah qui ne le cacha pas au jeune corellien. Ce dernier, gêné, s'empressa de faire comme si de rien n'était.
- Tu es blessée ?
- Non mais j'apprécierais si tu n'utilisais pas le Bâton pour torturer les gens surtout ceux qui ont un pied et demi dans la tombe.
- C'est compliqué.
Les yeux bleus de son amie le transpercèrent malgré l'obscurité profonde.
- Le Bâton Obscur a besoin d'être... hum... alimenté.
- Alimenté ?
- Plus il absorbe d'âmes, plus je deviens puissant.
Elle lui posa fermement la main sur l'épaule.
- Tu devrais éviter de le faire, ce n'est bon pour personne. Surtout pour toi.
Magash fit alors son apparition, montée sur son rancor. La zabrak échangea de brèves salutations avec la compagne du corellien, peu de temps avant que Sira, Gelfran et Climber ne les rejoignent.
- Si un seul de ces imps a réussi à s'échapper, grogna le contrebandier, ils reviendront dix fois plus nombreux.
- Ce ne sera peut-être pas le cas si on en finit avant le lever du jour, insista le Jedi Noir.
Il sentit tous leurs regards peser sur lui.
- Vous voulez attaquer la prison ? Demanda le mutin de Murkhana. C'est de la folie.
- Il a raison, le soutint Sira. Les Soeurs de la Nuit pourraient nous tendre des embuscades.
- Elles ne seront pas un problème, lui assura le Jedi Noir.
Celui-ci perçut leur stupéfaction. Tzipah en vint même à se demander s'il n'avait pas perdu la raison. Les yeux verts et gris se braquèrent sur lui en une supplication muette.
- Tzipah, dis-moi si je te mens.
La Sorcière s'efforça de laisser de coté ses sentiments, comme le lui avait conseillé la matriarche de son clan. Les ténèbres qui émanaient de son homme ne lui permettaient pas de le cerner avec évidence.
Mais ses traits démontraient une force de conviction inébranlable. Sa franchise sur ce point ne pouvait être mise en doute.
- Je te crois.
- Comment sais-tu qu'elles ne nous poseront pas de problème ? Grâce à ton joujou ?
Gelfran ne paraissait vraiment pas décidé à lui accorder le bénéfice du doute, bien plus encore depuis son récent retour du territoire de la Montagne Qui Chante.
- Vous ne comprenez pas la Force comme je le comprends, Gelfran.
- Ouais, c'est évident.
- Vous avez fait confiance à des Jedi lorsque vous étiez dans la milice de Ranulph Tarkin. Alors faites-moi confiance.
Le contrebandier lâcha seulement un grognement d'approbation.
- C'était en d'autres temps et il s'agissait de d'autres Jedi, fit-il observer. Mais pour l'instant, je te suis. Pour l'instant.
Leur relation n'était plus la même depuis qu'ils avaient échoué sur Dathomir. Et le Bâton Obscur n'avait fait qu'élargir le gouffre qui s'était creusé entre eux. Oreste en était chagriné et il songea à se débarrasser de l'artefact de Rivan.
Tu es sur le point de remporter une éclatante victoire cette nuit, chuchota l'esprit du zélosien.
Tu n'en serais pas là si nous ne nous étions pas rencontrés.Non il ne pourrait pas s'en débarrasser. Et si cela signifiait sacrifier l'amitié de Gelfran, il accepterait de payer ce prix.
- Sira, Magash, fit Tzipah. Nous devons rassembler toutes nos Soeurs, nous allons en finir avec les hors monde impériaux avant que l'aube ne se lève.
- Et les détenus ? Intervint Climber.
- Nous libèrerons ceux qui méritent de l'être, répondit seulement Oreste.
Le Jedi Noir ignora le regard interrogateur que Gelfran et les autres lui avaient lancé sur ces mots évasifs.
Voilà, j'espère que cela vous a plu§ Dites moi si vous le trouvez assez sombre cet Oreste
!
allez à la prochaine pour la suite
!