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À la veille de voir ce petit chef-d’œuvre séduire la Lorraine, nous rappelons dans quel état d’esprit a été réalisé ce film auquel succéderont sept autres épisodes dans les vingt années à venir.
Sergorn a écrit:Ma foi au tout début de l'utilisation d'ordinateurs pour les effets spéciaux j'ai même souvenir qu'on parlait de "trucages numériques"![]()
HanSolo a écrit:le terme a quasiment complétement disparu.
HanSolo a écrit:Merci pour ces précisions sur l'évolution de la langue.
J'entendais parfois parler de "truquages" il y a quelques années, le terme a quasiment complétement disparu.
HanSolo a écrit:Critique d'époque par le critique de cinéma canadien André Leroux.
Enorme contresens avec la supposition que Luke et Leia sont épris l'un de l'autre!
Superpingouinthe13th a écrit:Cette critique m'apprend au passage que Star Trek était la Patrouille du Cosmos au Québec. Je savais que la VF était québécoise mais j'avais toujours vu Star Trek lors des diffusions françaises.
Ulysse explore l'infini pascalien, Lancelot se retrouve chez Edgar Rice, Burroughs et Tolkien, Flash Gordon affronte des samouraïs-kamikazes, la B.D. et la S.F. unissent leurs délires, l'imagination a pris définitivement le pouvoir.
La Guerre des étoiles est un western cosmique réalisé par un Cecil B. De Mille qui aurait planté ses caméras sur une fusée de la NASA. Idéaliste et vertueux comme un cow-boy de l'Oklahoma, un paysan de la planète Tatooine file vers la " nouvelle frontière " pour sauver une jeune fille en péril. Un vieillard lui enseigne les lois de la prairie céleste. Dans un " saloon " interstellaire, il rencontre un baroudeur-contrebandier auquel il emprunte sa monture spatiale (un astronef bringuebalant). Ensemble, ils combattent les cruels guerriers de l'empire galactique. Combat longtemps indécis, qui se termine grâce à la " force " dont a hérité le héros par la destruction d'un Fort Alamo du mal.
Manichéisme, exploits fabuleux sur fond de mythes traditionnels, touches de zen : tels sont les principaux ingrédients de la Guerre des étoiles. Dans 2001, l'odyssée de l'espace, Stanley Kubrick donnait à réfléchir. C'était une œuvre d'adulte empreinte de pessimisme Le film de George Lucas (THX 1 138, American Graftiti) se veut au contraire parfaitement innocent, dépourvu d'angoisse et d'intentions parodiques. Film qu'on pourrait qualifier de ludique dans la mesure où il abolit toute distance entre l'imaginaire et sa représentation. " Tu serais un cosmonaute, le serais un dragon ", disent les enfants. Et du conditionnel, ils passent au présent. C'est cette opération que réalise George Lucas en décrivant son extravagant univers comme un monde bien réel, plus exotique que fantastique, à la portée, en quelque sorte, du spectateur. L'hypertechnologie n'apparaît jamais ici comme un danger ou une menace. Robots, voitures pneumatiques et cerveaux électroniques font partie d'un arsenal admis de toute éternité. Créés pour servir, ils n'inquiètent pas plus que nos moulinettes et nos machines à sous.
Rappeler que le film comporte trois cent soixante plans d'effets spéciaux (la moitié du temps de projection) et que ces effets ont requis les services de soixante-quinze techniciens ne peut que donner une faible idée du prodigieux spectacle qui nous est offert. Des gadgets à rendre jaloux James Bond, des monstres à faire pâlir Jérôme Bosch, des envols sidéraux à croire que c'est nous qui décollons, le Boulevard du Crime dans une Metropolis apocalyptique, que demander de plus ? L'humour lui-même intervient dans le récit grâce au couple formé par l'androïde R2 D2 et le robot C3 PO, Laurel et Hardy de l'au-delà.
Ce film comporte 375 plans d'effets spéciaux et que ces effets ont requis les services de 75 techniciens ... ces chiffres ne peuvent que donner une faible idée du prodigieux spectacle qui nous est offert.
HanSolo a écrit:Oui ANH et ESB sont ressortis en 1982, comme en temoigne cette coupure de presse:Spoiler: Afficher
darkfunifuteur a écrit:Si Patrick Biron est un "érudit", voilà en tout cas, un magistral exemple d'érudition
HanSolo a écrit:La Croix du 27 octobre 1977 par Jean Rochereau
Très très belle critique !!!Spoiler: Afficher
"Qu’est-ce que cette planète désertique où de méchants hommes du désert harcèlent quelques familles européennes sinon la Palestine vue par le sionisme ?"
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