Salute Den, merci pour le retour

!
Den a écrit:Où là là!!! La République en prend plein la tête!
C'est vrai que le coup de la Bombe ionique est bien vu! C'est qu'il est astucieux, notre ami à la vapodouche facile!

Hihihihi

! Astucieux et sadique

!
Den a écrit:Si on adore les passages dramatique, là, on est servi! Et ce n'est pas pour me déplaire! Après tout, c'est la guerre, mon Général!

Les derniers instants du Capitain Thulo furent vibrants d'émotion! Tu lui as bien rendu hommage!
En tout cas, tu démontres parfaitement que la guerre, c'est sale!
C'est à se demander pourquoi certains aiment jouer à Battlefront
comme moi
Den a écrit:Une fois de plus, j'ai hâte de connaître la suite! D'autant plus qu'il y a encore plein de choses à découvrir!!
La suite! Eh ben, la voici

!
Les doutes de Carmina Delinki furent levés lorsqu'elle suivit du début à la fin l'attaque éclair de Yakub contre le groupe de combat tribord républicain.
De nouvelles étoiles constellèrent l'horizon lointain avant de s'éteindre puis elle pivota vers l'amiral qui affichait une sérénité plus affirmée.
- Toutes mes félicitations, monsieur.
Bilel Ap Token esquissa un rictus malicieux.
- Attendez que cela soit fini pour me féliciter, capitaine Delinki.
- Je tenais à vous assurer que c'est un honneur de servir avec vous. Vous faites la fierté d'Alsakan, notre fierté à tous.
L'amiral alsakani croisa le regard de ses compatriotes qui affichait le respect et la certitude absolue en une victoire glorieuse historique.
- Merci à tous, leur lança-t-il. Aujourd'hui, nous laverons la destruction de Rucapar dans l'humiliation de la République. Nous allons détruire la Flotte du Noyau et partirons assiéger l'arrogante Coruscant. Nous imposerons la paix sur le marbre de la Grande Salle du Sénat, nous leur dicterons les conditions d'une paix durable à notre avantage. L'heure d'Alsakan est venue, que l'Histoire nous contemple à jamais !
Les vivats, les clameurs et les applaudissements retentirent sur le pont principal en un choeur irrésistible où son nom fut scandé.
- Ap Token ! Ap Token ! Gloire à Alsakan ! Que les Lunes de Cristal nous bénissent !
D'un geste impérieux, Bilel mit un terme à cette démonstration de dévotion. Immédiatement, les autres s'affairèrent à leur poste, dans une ambiance empreinte de détermination et d'un moral au plus haut.
- Monsieur, les républicains ont cessé leur attaque et se replient, lui signala Delinki.
- Trop tard pour eux, trancha Bilel d'un ton implacable. Ils ont commis l'erreur d'étirer leurs lignes, fit-il en montrant de l'index à l'horizon le reste de la Flotte du Noyau en deux amas distincts, le premier plus petit que celui assemblé autour du
Défenseur. Lancez la contre attaque, donner l'ordre au
Minotaure d'isoler le groupe de combat bâbord ennemi et de le détruire intégralement.
- Cela les poussera à battre en retraite.
- Ce qu'ils ne feront pas, assura-t-il.
À travers la baie de transparacier, les deux officiers remarquèrent le croiseur Minotaure suivi de plusieurs équivalents
Atgeir et de frégates
Hirken les dépasser pour s'élancer dans la bréche et isoler irrémédiablement le groupe de combat bâbord républicain.
Pris de vitesse, leurs ennemis ripostèrent pour tenter de s'extirper de la souricière. Cela ne suffirait pas à les sauver.
- Parce qu'ils savent très bien qu'ils sont les seuls entre nous et Coruscant, dit-elle.
- N'importe qui en ferait autant.
- Ils appelleront des renforts, monsieur.
L'alsakani sourit en pensant au brouillage qui empêchait toute communication de la Flotte du Noyau à l'extérieur.
- Je ne doute pas qu'ils essaieront. S'ils y parvenaient, leurs renforts arriveraient trop tard de toute façon. Je m'en suis assuré.
Carmina Delinki savait qu'il faisait allusion aux vaisseaux qui menaient des actions de retardement contre les autres flottes républicaines dispersées sur les autres fronts chauds. Y compris pour la Deuxième Flotte, la plus proche d'être en mesure d'aider l'amirale Helder.
- C'est brillant, monsieur.
Un cuirassé
Gilagimar se fractura en deux par le milieu sous les salves puissantes du
Minotaure, qui avait désorganisé la flottille républicaine prise au piège, loin de ce qui restait de la Flotte du Noyau. Sur le front principal, les alsakani avaient relancé l'attaque sur le centre républicain qui tenait bon pour le moment.
- Vous proposerez à Helder de se rendre ? Demanda-t-elle.
- Les républicains ont-ils proposé aux habitants de Rucapar de se rendre avant de les anéantir ? Répliqua-t-il.
Elle garda le silence.
- Le temps de la diplomatie est passé, capitaine.
- Je comprends, monsieur.
L'
Aiglon de Corusca s'était finalement retiré à l'abri des attaques du
Souvenir de Rucapar, derrière le cuirassé
Gilagimar soutenu par les deux frégates
Sarbakan qui tenaient leur position. À son tour le croiseur alsakani se replia, relayé par les frégates
Hirken qu'il continuait cependant de couvrir de sa longue silhouette cylindrique.
Les échanges d'artillerie diminuèrent sensiblement d'intensité et Bekan profita de cette accalmie pour évaluer la situation sur l'ensemble du front. L'escadron Nimbus s'était porté au secours du
Scimitar Vaillant qui avait battu en retraite pour panser ses plaies à un kilomètre de là. Les pilotes gardaient leurs fréquences ouvertes tout en faisant le tour du cuirassé endommagé pour le protéger d'éventuelles incursions de Yatagans.
Le jeune Jedi entendit le bleu, Nimbus 5, commenter.
- On dirait qu'ils se sont calmés, ils doivent commencer à en avoir marre.
- Connaissant la réputation de Ap Token, n'y compte pas, rétorqua la voix de la twi lek Drya. Tu as oublié la deuxième flotte qui vient d'apparaître sur le flanc tribord ?
- Ca pourrait représenter un problème ? Intervint 8.
- Plus pour eux que pour nous, releva le givin, Nimbus 7.
- 7 a raison, appuya le herglic Coxon, Nimbus 4. Nous avons l'avantage, nous ne sommes pas les assaillants. Il va leur falloir plus de vaisseaux s'ils veulent assiéger Coruscant.
- Vous avez de la bave de mynock dans le cerveau, leur lança la zabak Ilmi Kliss. Vous avez oublié que c'est Ap Token aux commandes ?
- Nous allons suivre la situation et rester en attente des ordres, tempéra leur chef Riyan Lix d'une voix posée. Compris, les Nimbus ?
- Reçu, leader, s'écrièrent-ils tous.
Bekan ferma tous les canaux et effectua un virage tout en étudiant sur ses écrans la position d'une formation dépêchée par l'amirale Helder pour bloquer la formation antagoniste. Il contacta la frégate qu'il escortait.
-
Aiglon de Corusca, vous avez besoin que je reste avec vous ?
- Ce n'est plus la peine, Jedi Kalad, répondit le capitaine Duvini.
- Très bien, je retourne vers le
Défenseur. Prévenez-moi si vous avez besoin de quelque chose.
Par précaution, le capitaine Duvini était resté à bord en compagnie de d'autres officiers et du personnel indispensable au fonctionnement du navire qui avait entamé des réparations de fortune en attendant de pouvoir bénéficier d'un quai des Chantiers Orbitaux de Kuat.
- C'est noté, bonne chance Jedi Kalad.
Le jeune alsakani poussa les moteurs pour regagner le centre de la Flotte du Noyau, saluant au passage l'escadron Reek qui avait essuyé des pertes. Il se dirigea vers le vaisseau amiral avant de se signaler au Contrôle.
-
Défenseur, ici le Jedi Kalad. Pouvez-vous me mettre en contact avec l'amirale Helder ou du moins le capitaine Skyrim ? J'aimerais savoir s'ils ont d'autres corvées pour moi.
- Un instant, répondit la voix d'une soldate affectée aux communications.
Il fut mis en attente avant qu'elle ne répondit.
- Jedi Kalad, je suis désolée mais ni l'amirale ni le capitaine Skyrim ne sont disponibles pour le moment. Vous souhaitez leur laisser un message?
- Non merci, laissez tomber. Je les rappellerai.
Il contourna l'imposante silhouette du cuirassé
Gilagimar pour se déplacer aléatoirement parmi les autres vaisseaux.
Il remarqua notamment ceux qui constituaient le flanc tribord de la Flotte du Noyau se déployer en ordre de bataille face à leurs antagonistes alsakanis qui venaient de faire irruption et les imitèrent.
- Identification et position du vaisseau amiral du deuxième groupe ennemi, demanda-t-il à son ordinateur de bord.
La réponse ne tarda pas à s'afficher devant sa figure concentrée.
Identification du croiseur Atgeir alsakani aux coordonnées 75-12-37, dont le transpondeur correspond à celui du Ksarel Kebir. Commandant: capitaine Yasip Yakub.
- Merci.
Il décida de se plonger dans une transe légère, histoire d'anticiper l'avenir proche murmuré ou suggéré par les courants de la Force. Il trembla, ressentant les amas d'émotions contradictoires qui subjuguaient le champ de bataille.
De la tension, de la détermination. De la colère et de la peur. De ceux qui couvraient leurs camarades exposés au danger, des officiers qui adressaient leurs ordres d'attaque ou de repli tactique. Dans les deux camps, tout cela formait un maelstrom impossible à démeler, à trier. Un miasme parmi lequel il devait trouver le calme.
C'était son épreuve.
Tout à coup, la Force s'agita, laissant affluer un nouveau torrent d'émotions négatives. La panique et la terreur s'emparaient tout à coup de plusieurs équipages. Les paupières de Bekan s'ouvrirent en un battement de cils et il reporta sa conscience vers le groupe de combat tribord républicain.
Des explosions entrecoupées de jaillissements d'éclairs étranges se propageaient parmi ses lignes et il fallut du temps au jeune alsakani pour comprendre ce qui arrivait alors qu'il ouvrit un canal général pour surprendre les conversations.
- Des bombes ioniques ! À couvert, repliez-vous ! Hurla un pilote avant que les parasites ne remplacèrent ses paroles.
À cause d'une arme inédite, les vaisseaux qui couvraient le flanc tribord de la Flotte du Noyau se faisaient étriller sans pouvoir se défendre. Leurs systèmes complètement hors service, leurs coquilles flottantes se firent ensuite fragmenter par les salves des navires alsakanis à l'offensive, menés par Yakub.
Sur le canal général, la voix d'un Nimbus tonna :
- Qu'est-ce qu'on attend pour intervenir ? Ils sont en train de se faire démolir !
- Silence, Nimbus 9! Trancha Riyan Lix. Nous n'avons pas reçu d'ordres !
À la voix du leader, Bekan sentit néanmoins la tension qui l'habitait, cette envie réfrénée de voler au secours de ses camarades en train de mourir au loin.
Il décida d'appeler à nouveau le vaisseau amiral de la Flotte du Noyau.
- Ici le Jedi Kalad!
Défenseur, vous me recevez ? C'est urgent !
Celle qui avait reçu son précédent appel, lui répondit:
- Jedi, je suis désolée...
- Non, ne me mettez pas en attente! La situation est grave ! Les alsakani viennent de faire une percée ! Je dois connaître les ordres de l'amirale Helder !
La soldate hésita.
- Je transfère votre appel au pont principal.
- Merci, madame.
Il vira de bord pour longer de nouveau le cuirassé personnel de la commandante corellienne, immobile comme si la coquille de duracier éprouvait lui-même la peur et le doute qui rongeaient la Flotte du Noyau.
Sitôt le groupe de combat tribord détruit, un nouvel ordre tomba comme un couperet.
- Lyram Skyrim à toute la Flotte du Noyau ! Ordre à tous les vaisseaux d'annuler l'attaque et de se regrouper autour du
Défenseur en attente d'instructions ! Claironna le capitaine duro.
La situation se dégradait, les alsakani étaient maintenant en position de force et ne manqueraient de mettre à profit leur supériorité numérique.
L'amirale Helder lui répondit enfin, après une attente interminable.
- Que voulez-vous, Jedi Kalad ?
- Simplement savoir si je pouvais vous être d'une quelconque utilité, madame.
- Peut-être bien, concéda-t-elle avec moins de raideur. Six frégates sont toujours opérationnelles mais sont poursuivies par l'ennemi, dépourvues de couverture. Vous veillerez avec l'escadron Nimbus à ce qu'elles nous rallient en un seul morceau.
- C'est dans mes cordes, madame.
- Bonne chance alors, Jedi Kalad. Et merci.
Ekia Helder revint à ses préoccupations immédiates après sa conversation avec le jeune Chevalier Jedi.
- Les Nimbus sont en route, amirale, lui confirma le major gotal.
- Espérons que cela pourra aider, lâcha d'un ton las, le capitaine Skyrim sur les talons de la corellienne.
Le lieutenant ho'din les alerta depuis le centre du pont principal.
- Amirale, le groupe de combat babord est isolé par l'ennemi. Ils réclament du soutien !
Elle se jeta sur les écrans tactiques pour consulter les reflets tridimensionnels de cinq cuirassés Gilagimar et d'une dizaine de frégates Sarbakan, coupés de tout support possible provenant de la Flotte et qui avait tenté de déborder les vaisseaux de Ap Token à droite.
Lors de l'ordre de repli, les lignes républicaines avaient été si étirées par l'attaque générale qu'une brèche béante s'était creusée dans le dispositif tactique. Les alsakanis n'avaient pas perdu de temps pour en tirer profit et avaient injecté dans la brèche une dizaine de bâtiments lourds escortés d'autant de frégates Hirken.
Le
Minotaure menait la tête de la nouvelle percée et faisait feu de tout bord contre leurs proies piégées et les vaisseaux républicains qui tentaient de leur porter secours.
- Les alsakani lancent la contre attaque au centre ! Ils ciblent le
Scimitar Vaillant ! Annonça de nouveau le gotal.
Les évènements se précipitaient et la sueur perla du front de la corellienne, qui eut aussi l'impression que le col de son uniforme l'étouffait. Elle n'avait pas prévu que cela tournerait de cette façon.
Elle connaissait pourtant la réputation de Ap Token, elle était censée rester sur ses gardes. Mais face à Ap Token, cela demeurait insuffisant. Il le lui prouvait en cet instant, incontestablement.
Ce sont mes équipages, je ne peux pas en laisser d'autres mourir!- Amirale ? Vos ordres ?
- Lancez tous nos vaisseaux opérationnels à la rescousse du groupe bâbord !
Skyrim s'interposa en lui agrippant le coude.
- Amirale, attendez ! Vous ne pouvez pas faire ça !
- Mais ce sont les nôtres! Nous ne pouvons pas...
- Je sais, l'interrompit-il à regrets. Mais c'est justement ce que Ap Token espère que vous fassiez ! Nous ne pouvons plus rien pour eux !
Elle cligna des yeux et recouvrit sa lucidité. L'amiral adverse anticipait ses actions et bénéficiait d'un coup d'avance depuis le début des engagements.
Si elle envoyait le reste de la Flotte du Noyau au secours du groupe de combat bâbord qui subissait un feu ennemi soutenu et supérieur, elle n'aurait pas les moyens de résister à l'attaque centrale qui l'aurait prise de flanc.
Ce qui aurait condamné sa flotte à un anéantissement total express.
- Que les vaisseaux qui ont pu se grouper autour du
Défenseur, tiennent leurs positions ! Intima-t-elle fermement.
Les traits sans relief de son second laissèrent transparaître un immense soulagement. Il hocha la tête pour lui signifier son approbation puis il prit le relais.
- Que le
Scimitar Vaillant se range à notre hauteur et commence à faire évacuer le personnel non indispensable. Le
Défenseur les accueillera.
Malgré elle, elle ne put se retenir de jeter un regard vers ses navires pris sous les salves croisées des Atgeir qui les assaillaient de près. Tout comme pour l'aile tribord commandée par Thulo, l'aile bâbord connut un sort tout autant tragique.
Seuls quelques dizaines de chasseurs Typhons parvinrent à les rallier sains et saufs, alors que les épaves lévitaient inertes et brisées.
- Lyram, je connaissais ces hommes.
- Moi aussi, Ekia.
Leur regard et leurs mots trahissaient leur émotion devant tant de pertes. Tant de connaissances, d'amis, de camarades, de frères et soeurs d'armes perdus à jamais dans le tombeau de l'espace. Un mausolée à jamais éternel.
Au bout de quelques instants, elle demanda au lieutenant ho'din :
- Estimation de l'équilibre des forces.
Le non humain consulta son ordinateur où s'affichaient la liste des vaisseaux perdus et de ceux encore en état de se battre.
- L'ennemi dispose maintenant d'une supériorité écrasante, environ deux contre un.
- Merci lieutenant.
- Madame, fit le duro, nous devrions battre en retraite vers Coruscant. Nous n'avons plus assez de vaisseaux pour retenir l'ennemi loin de la planète.
La corellienne prit le temps de réfléchir à la suggestion de son second. Tactiquement, cela se tenait... le repli en orbite de la planète capitale leur assurerait l'appui des défenses planétaires.
Mais l'issue d'une bataille décisive et donc d'une guerre ne dépendait pas que des simples forces en présence sur un champ de bataille.
L'issue de la Crise avec Alsakan et ses alliés dépendrait de la volonté des politiciens à continuer de se battre. Et Ekia doutait sérieusement que les sénateurs qui se déchiraient pour choisir le nouveau Chancelier suprême possèdent la capacité de continuer les hostilités.
Elle imaginait sans mal leur panique devant l'irruption d'une flotte alsakanie dans le ciel de la Cité Galactique, et la terreur de centaines de milliards d'habitants qui pousserait les politiciens décadents à négocier une paix désavantageuse sous la menace des missiles et des turbo lasers.
Certes un retrait sauverait dans l'immédiat ce qui restait de la Flotte du Noyau mais il restait trop d'inconnus à résoudre. Elle ne pouvait pas espérer un quelconque courage des politiciens d'une République qui avait sombré dans la décadence et irrémédiablement gangrenée par la corruption.
Elle refusait d'assumer ce risque.
Et les flottes républicaines, dispersées sur les fronts lointains, arriveraient-elles à temps ?
- Capitaine, si les habitants de la capitale voient une flotte alsakanie au-dessus de leur tête, comment réagiront-ils ?
Le non humain se figea, ses yeux sans facettes errant dans le vide.
- Ils paniqueront, amirale.
- Et les sénateurs qui n'ont peut-être pas encore choisi leur Chancelier Suprême, bien plus encore à mon avis, avança-t-elle.
Il ne la contredit pas.
- Alors nous devons tenir notre position, affirma-t-il.
- Tenir jusqu'à l'arrivée des renforts, appuya-t-elle.
Le duro et le reste de l'équipage sur le pont prinicipal virent de nouveau une commandante prête à assumer ses responsabilités. Jusqu'au bout.
- Les alsakanis continuent de brouiller nos communications, madame. Nous sommes toujours coupés de l'extérieur.
- Amirale! Appella le major gotal. Ils se rapprochent, ils entament les manœuvres d'encerclement !
En effet, les ailes des forces de Yakub et de Ap Token se refermaient telles des pinces géantes sur le grand amas de bâtiments républicains resserrés autour du
Défenseur. Ekia était consciente de ne plus avoir assez de forces pour contrer ce mouvement.
La dernière et importante phase de la bataille allait commencer. Ce serait le jour le plus long de son existence si elle avait la chance d'en voir la fin.
- Capitaine Skyrim, détachez une frégate et envoyez la alerter la Deuxième Flotte et le Quartier Général de Coruscant.
- Mais nous allons avoir besoin de tous nos vaisseaux...
- Faites-le maintenant, Lyram. Ou nous n'aurons plus jamais l'occasion de le faire.
Le ton de l'amirale Helder était teinté d'une inflexibilité nouvelle. Une attitude plus que jamais inébranlable qui poussait le duro à se fier à elle. Pour résister et sauver ce qu'ils pouvaient.
Voilà, j'espère que cela vous a plu! J'espère que cette bataille dans l'espace continue de vous fasciner, j'essaie de soigner tout ça

!
Les Alsakani ont-ils abattu toutes leurs cartes? La République va-t-elle subir un magistral Trafalgar

?
Vous le saurez la semaine prochaine, chers amis! Allez à la prochaine et soyez sages

!