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Jagen Eripsa a écrit:Et après, je vais lancer une enquête pour menaces et chantages sur lecteurs potentiels !
Tiens, t'as pas lu le dernier toi Chap
Mitth'raw Nuruodo a écrit:
Bon, sinon, c'est fini le floude ?
Revan Bane a écrit:J'ai une petite idée du pourquoi...
Un trio de gratte-ciels à la mode coruscanti étaient au centre d'une ville
ce qui ressemblait fortement à un énorme piège aux yeux de Stell. Il posa son vaisseau à l'endroit indiqué précisément, car s'ils lui avaient tendu un piège,
D'un clignement de paupières, il activa une des fonctions de son HUD et ouvrit la porte extérieure de la soute et alla récupérer le cube noir qui luisait à la lumière du jour.
Il ne faisait qu'un mètre de long, de large et de hauteur : facile à transporter.
Mais il était plus lourd que ce qu'il n'y paraissait et devait bien peser dans les vingt kilogrammes, même si ce n'était pas un grand défi pour Stell.
Mais malgré tout, il demanda une seule chose en souvenir de son passé et du rôle qu'il avait joué pour les Chiss : que sa famille puisse quitter la planète aussi,
mais à l'évidence, il ne le paierait pas. Mais
-N'en soyez pas si sûr, ces soldats Chiss comptent parmi les meilleurs, et ils étaient ici avant Stell, avertit Scaroc.
-Tu penses à un piège ?
et saisit son pistolet disrupteur,
Notsil a écrit:-> les disrupteurs, c'est pas Star Trek plutôt ?
Ruv apparut à l'entrée de la masure, attirant l'attention de Stell, le dernier pilote, qui passait par là.
« Alors, baar'ur, comment va le gosse ? T'en as tiré quelque chose ? demanda Stell.
-On ne le saura peut-être jamais, fit Ruv, mystérieux.Et quelles sont les nouvelles ? Il me semble qu'on devait être payés pour aller chercher ces Chiss non ?
-En réalité, il y avait les codes d'accès à un compte spécial sur Muunilinst dans la capsule,
Il avait, d'après ses dires, été victime d'une machination, on n'en sait pas plus, et contraint de quitter l'espace Chiss.
Le reste de sa famille est en disgrâce, il vaudrait mieux éviter de le ramener, ce gosse, surtout si on veut se faire payer.
Et donc, comment on est payés nous, si le client est mort ?
Sinon, il se trouve que le père de l'enfant, je ne me rappelle plus de son nom,- c'est mauvais signe - a laissé des indications le concernant.
Il serait la clé, ou quelque chose dans ce goût là, ajouta-t-il.
La porte de la masure s'ouvrit de nouveau, mais cette fois-ci, à la grande surprise de Ruv, c'était son jeune patient qui l'ouvrait.
-Très drôle, vraiment, grinça Scaroc. Très spirituel.
-Je vois qu'il a le sens de l'humour celui-là, on va peut-être en tirer quelque chose, s'esclaffa le médecin, ahuri par l'état soudain du Chiss.
Mais dis-moi, que t'est-t-il arrivé pour que tu sois si sûr de toi, tout à coup ?
Je suis un Chiss, pas un de ces autres bandits de la Bordure Extérieure.
Et je dois savoir, je dois savoir ce qu'il m'est arrivé.
Et où est mon père ?
Tu dois prendre le temps, tu as été très secoué.
Ce sera dur, mais il en a besoin, tu verras.
Commençons par le début, tu voulais savoir ce qu'il était arrivé à ton père...
Lors de la guerre contre les Vongese, ils avaient combattu en groupe pour libérer différents mondes de l'invasion des êtres extragalactiques, sans compter le combat sur leur planète.
Bien que, en ce cas particulier, ce fut une exception.
Désormais, certes, ils étaient de nouveau une puissance importante dans la galaxie, mais ils étaient loin de leur puissance de combat titanesque des anciens temps.
A cause du virus lâché par des impériaux qui n'auraient mérité que de se voir lacérés par son beskad, si ils ne l'avaient déjà été.
Une arme chimique, qui dégoûtait plus que tout les Mandaloriens tenus par l'honneur et la loyauté, lâchée sur leur planète.
Et voilà qu'un Chiss exilé et pris en chasse demandait soudain leur aide, les plongeant dans un complot politique d'une ampleur encore inconnue, avec seulement une semi-récompense à la clé, et un orphelin à surveiller.
Il ignorait encore comment allait finir toute cette histoire, mais il ne désirait pas y être mêlé, malgré son appartenance à l'équipe de récupération.
Une nouvelle époque approchait, où seuls les plus forts demeureraient.
Des cris à l'extérieur le firent sortir de sa torpeur.
Il ne s'était pas rendu compte du temps qu'il avait passé à réfléchir , seul dans cette salle suréquipée en matériel de pointe, pour gérer les « opérations » mandaloriennes à l'extérieur.
Sortant sous la chaleur torride du soleil de l'après midi, il se dirigea vers le groupement de bâtisses qui constituaient le village situé en bordure de Keldabe.
Les cris qu'il avait entendus provenaient d'un groupe de jeunes adolescents qui s’entraînaient.
Il ne se souvenait pas avoir déjà vu un Chiss pleurer. Celui-ci, à l'évidence, respectait cette règle. Sa cicatrice ressortait tellement plus dans cet état.
Il avait été vêtu d'un simple pantalon
A l'évidence, le Chiss avait un don inné pour être bien perçu auprès des Mandos.
C'était un aruetiise, un étranger, et il n'avait rien a faire ici, normalement.
Le jeune Detta, distrait par le Chiss, ne sentit pas le mouvement de son ami qui profita d'ailleurs de ce manque d'attention de la part de son adversaire pour se fendre d'un coup vif et faire basculer le pauvre Jef, qui se retrouva avec une lame de beskad sous la gorge.
Il sourit, et laissa son comparse l'aider à se relever.
Deves ne manqua pas de remarquer que ce petit détail avait attiré l'attention du Chiss malgré la propension de ce dernier à écouter les propos du médecin et du pilote.
Vêtu aussi simplement, les nombreuses blessures sur son corps étaient visibles de tous, et exposées aux éléments.
Il s’était tenu à l'écart le reste de la journée, préférant aider les jeunes Mandos dans leur entraînement, laissant le trio dans sa conversation privée.
-Il le fallait bien, Stell a décidé de parler franchement au gosse, et après la discussion est partie un peu dans tous les sens, répondit Ruv.
Tu as satisfait sa curiosité, et lui, t'a t-il parlé de chez lui ?
-C'est fou ce que tu manques de tact, Deves, on ne va pas l'accabler de questions après ce qu'il a subi .
Il l'apprécie beaucoup, j'ai l'impression.
Et tu sais bien qu'elle est morte avant de lui donner cet enfant qu'ils avaient prévu.
-Tu fais dans la psychologie maintenant ?
Au fait, on sait quel âge a le petit ? demanda Deves.
-Il a quinze ans, tu te rends compte. A cet âge, nos enfants sont déjà assez forts pour tenir tête à un nexu. Il lui faudra de l’entraînement si il reste avec nous .
-Et toi tu commences à te prendre pour un de ces Jetiise.
Va te coucher, on continuera demain, tu en as plus besoin que moi. »
Seul sur son lit de camp, Scaroc laissait libre cours à ses pensées.
Il ne parviendrait pas à dormir, pas après ce que lui avaient appris les deux Mandaloriens durant la journée.
Il avait fini par accepter cet état de fait. Son père était mort.
Il connaissait les noms des trois chasseurs qui l'avaient sauvé, Ryv Fheyla, Deves Kernan, Stell Reevdan. Pourtant, cette preuve de confiance ne le rassurait pas totalement.
Peut-être que les Mandaloriens avaient récupéré plus d'informations que ce qu'ils lui avaient dit.
Mais il était initié aux pratiques politiques, et à la manipulation du langage.
Il n'en voulait pas à ses sauveurs d'avoir voulu minimiser l'impact, encore que, seul le médecin agissait dans ce but.
Mais, au fond de lui, il ne pouvait s'empêcher de se sentir rabaissé, par rapport aux autres.
Ils le prenaient pour un faible, mais il avait survécu, et il devait y avoir une raison à cela.
Il se vengerait, il trouverait les coupables de la mort de son père et les ferait payer.
et le reste de la galaxie n'était guère accueillant.
Il trouverai un moyen.
Pourtant, il semblait que ces Mandaloriens étaient francs et honnêtes. C'est étrange pour un mercenaire, mais de tout évidence, sur leur planète, ils étaient bien moins malveillants.
C'est l'esprit empli de ces pensées et de ces questions que Scaroc, tombant de fatigue après cette journée pourtant peu active, s'écroula sur son oreiller et s'endormit.
Notsil a écrit:vrai que les hommes ne connaissent pas la douleur ^^
Ils désobéissent, classique de la part d'ado ^^Mais j'aime bien comment il reste paralysé par la vision de son ex-compatriote et qu'il n'arrive pas à l'achever, terrassé par ses visions ^^
-> tout à fait, même format qu'une machine à laver, pas encombrant pour un sou
-> bon, je vois un cube de 1m de côté, je pense à une machine à laver, donc à un truc bien lourd ^^ 20 kg ça en devient presque risible du coup Alors oui c'est rien pour un mando en armure, après c'est pas hyper héroïque comme action non plus (pourquoi il n'utilise pas un machin sur répulseurs d'ailleurs ? autant ne pas se fatiguer). Ah, et il est lisse le cube ? Si oui, il l’agrippe comment pour le soulever ? ^^
Revan Bane a écrit:Oi oi !
Minos passe par-là entre temps
Je vais pas revenir sur tous tes petits détails et corriger ça de suite
Revan Bane a écrit:Oui, Minos je sais bien. Je ne corrige que ce que je juge nécessaire de corriger.
En sueur, il se redressa.
Il venait de refaire ce cauchemar, qui l'avait réveillé la première fois.
Heureusement, pour se venger de ce membre ambitieux de la Famille Nuruodo, il n'aurait pas à chercher ailleurs que dans l'espace Chiss.
Au bout de quelques instants, il parvint à trouver l'encadrement de la porte.
Il avait toujours trouvé ce phénomène fascinant, lorsqu'il se permettait quelques escapades nocturnes avec Etsan, bien que le règlement de l'académie l'interdisait.
Etsan, le fils du traître.... Certes, son ami n'était pas au courant des machinations de sa famille, mais il aurait dû se montrer plus méfiant. Même si Scaroc ignorait toujours les méthodes employées par le rival de son père pour faire tomber sa famille. Mais il le découvrirait, un jour ; lorsque viendrait le moment de venger la mort de son père. Alors, les Nuruodo goûteraient enfin à l'amertume et au désespoir. La fière époque de cette famille était passée. Il était temps de changer de puissance régnante.
Celle-ci [la nuit] était sombre, faiblement éclairée par les quelques torches placées près de la grand place.
Un combat à l'ancienne. Scaroc avait toujours été fasciné par le passé. Ce genre de combats de gladiateurs était une aubaine pour lui. Le lire et le voir étaient deux choses différentes.
Scaroc s'esquiva sans bruit, et continua sa promenade, sans apercevoir la forme sombre qui le suivait.
Ce petit l'intéressait beaucoup, depuis son arrivée, et même avant, quand il l'avait sorti de l'épave de la capsule de sauvetage.
Scaroc ignorait ce détail que Stell ne lui avait pas révélé lors de leur discussion de l'après-midi.
Ce qui l'étonnait, c'était la vigueur de l'adolescent à cette heure de la nuit, alors que, quelques heures plus tôt, il tombait de fatigue.
Il saisissait parfaitement la raison de ce revirement de situation. Ruv l'avait averti que son patient s'était réveillé après un cauchemar, la première fois. Stell savait ce qu'un cauchemar pouvait faire. Le chasseur, malgré son mental d'acier, avait été anéanti lors de la mort de sa femme enceinte. L'attaque des Vongese avait été dévastatrice, mais ils s'étaient préparés à temps, uniquement parce que Mand'alor était revenu les prévenir au bon moment.
-C'est toi qui demande ça, petit fouineur ? répliqua le mandalorien.
Mais, vous m'avez vu ? Comment ? s'étonna Scaroc, tout en s’exécutant.
Le chasseur désigna son casque posé sur le sol à côté de lui d'un geste de la main.
-Très efficace, comme système, il permet une vision à trois cent soixante degrés, alors que tu sois derrière moi ou non, dans l'ombre, tes yeux sont visibles, pas très utile pour une surveillance, si je puis me permettre.
-Je ne crois pas, mon grand. Il y a trop d'informations si tu n'y est pas un minimum préparé.
Dis moi plutôt ce qui t'as attiré dans ce coin.
-Ne le prends pas mal, mais tu es sous notre responsabilité pour le moment. Et en tant qu'aruetiise, tu ne tiendrais pas longtemps seul sur Mandalore.
-Aruetiise ?
-Étranger, du moins pour toi. Ce mot a différentes signification, mais je ne pense pas que « traître » serait approprié pour toi, tu ne penses pas ?
-On est à la capitale ? s'exclama-t-il, surpris. Je pensais que ce serait plus classe, une capitale.
-Tu te moques de moi ? Mandalore a été assaillie par les Vong, gamin, peut-être que ta précieuse capitale ne l'a pas été, mais les dégâts d'une guerre ne se réparent pas d'eux-même.
Mais je ne suis plus membre de la communauté Chiss pour le moment, je ne puis parler en leur nom.
- Vous ne vous intéressez qu'au profit que vous pourriez obtenir de moi ? demanda l'adolescent rebelle, scandalisé.
Profites de ta liberté – chèrement acquise, j'en conviens – mais c'est toujours mieux que d'être mort.
Nous ne sommes pas des monstres tu sais.
Le lendemain, peu fatigué après sa nuit blanche, Scaroc revint chez Ruv à l'aube
Scaroc jeta un regard rapide vers son interlocuteur de la nuit précédente.
Il ignorait où le chasseur les emmenait, et, à l'évidence, les deux autres n'en savaient pas plus que lui.
Minos a écrit:
Du Yoda, on dirait…
Voilà ce qui manquait dans l’histoire pour certains mots mando. D’autant que là, tu as tout compris : ton héros est étranger à ce monde, normal qu’il s’interroge et interroge les autres sur la signification des termes. Tu devrais le faire plus systématiquement, m’est avis.
Dis comme ça, il n’en a jamais vu une seule de toute sa vie. Or ce n’est pas le cas, ne serait-ce que sur holos
Remarque générale : j'ai eu le sentiment d'avoir beaucoup moins de choses à dire qu'auparavant, du moins sur la forme. Ce qui est plutôt bon signe.
Sinon, malgré l'entrée en scène indirecte du méchant, que j'ai trouvée ratée, tout est toujours aussi plaisant à lire.
Hyperespace, navette Mandalorienne
Parfaitement synchronisés, ces derniers débouclèrent à leur tour leur harnais et se dirigèrent vers la table holographique.
Il comprit vite que les deux autres étaient rompus à toutes les variantes du jeu, bien qu'il put constater leur déception lorsqu'il choisit le nexu.
Malgré le talent inné des Chiss pour la stratégie, il était évident, dès les premiers coups, qu'il lui faudrait batailler dur pour gagner.
En lançant ce défi, il s'était surpris lui-même. En effet, il était rare que les Chiss attaquent en premier, et encore plus qu'ils fassent confiance à ceux qu'ils ne connaissaient pas.
Pourtant, il en avait ressenti l'envie, et s'était laissé aller , sans réfléchir.
Stell les avait prévenus, au départ, qu'ils mettraient cinq heures pour arriver à destination.
Les coups de Jef étaient précis, efficaces et quasi-instantanés.
A l'inverse, ceux de Skes étaient rusés, vicieux, et tout en finesse.
Il cherchait à provoquer ses adversaires pour les faire tomber dans un piège préparé à leur insu.
Il devait certainement essayer de se venger du coup vicieux de Skes lors de leur dernier duel, à sa façon.
Il fallait toujours étudier les tenants d'une « alliance ».
On n'était pas à l'abri d'une trahison, alors autant en prévoir une. Il avait vite compris cette règle lors de son apprentissage.
Il avait passé tellement de temps à délaisser ses cours pour aller faire ce genre de parties qu'il était devenu vraiment doué à ce jeu. Le plus ironique était certainement le fait qu'il avait souvent de meilleurs résultats que Thnoss, un très bon élève, qui révisait tout le temps ses cours en oubliant de s'amuser à côté.
La partie se termina très vite par la suite.
Au moment où son dernier monstre fut vaincu, il était évident que Jef avait compris la stratégie, mais il semblait plus en colère contre lui-même pour avoir été aussi aveugle, et aussi admiratif, du moins de ce que Scaroc pouvait en juger, envers son adversaire pour avoir imaginé une telle tactique.
Il laissa tout de même fuser un commentaire à sa défaite : « T'as de la chance que je sois pas un Wookie ! » qui fit bien rire Scaroc, qui connaissait le penchant des Wookies à arracher les membres de leurs adversaires quand ils perdaient, ou du moins, c'était la rumeur la plus courante.
Quant à Skes, la fin de son M'onnok le rendit maussade, pendant un court moment, puis il déclara :
« Félicitations, le nouveau, t'as gagné la première partie. C'est très impressionnant, mais, vois-tu, il nous reste du temps, que dirais-tu de faire une revanche ?
Il firent trois autres parties, et Scaroc n'en remporta qu'une seule.
La partie retour en version Taanab fut remportée par Jef, pour la plus grande surprise des deux autres, quant aux dernières, Skes et Scaroc en emportèrent une chacun, avec le mode normal de l'ancienne génération.
Un chose était sûre, ses parents participaient activement à la prospérité de Mandalore car ils aidaient à exploiter le fer du sol, le soi-disant beskar, redécouvert suite aux fameux bombardements des Vong, puis à le travailler pour en faire armures, vaisseaux ou armes.
La société Mandalorienne était on ne peut plus impressionnante, se relevant sans cesse plus forte des coups durs.
A cause de l'activité des parents de Skes, ils passaient beaucoup de temps seuls, et pour éviter qu'ils ne soient pas entraînés au combat, sans adulte pour les superviser, les deux gars étaient confiés à Stell, qui était toujours disponible pour s'occuper des jeunes.
Mais apparemment, c'était la première fois qu'il en emmenait avec lui sur une autre planète.
-Peut-être. Qu'est-ce que des hutun ?
-Hut'uun, corrigea Skes, des lâches quoi, en mando'a.
-Il n'y a pas de mot Mandalorien pour « héros » ; ce qui est attendu de tout Mandalorien est de devenir un héros.
Stell revint les voir peu après la sortie de l'hyperespace. Il avait remis son casque et avant de leur parler, alla abaisser la rampe.
Mais il a toujours été bizarre, alors nous, on est pas plus étonnés que ça, répondit Jef.
-T'inquiètes pas, Scaroc, tout ira bien, il te suffit de rester avec nous. J'ignore ce que compte faire Stell, mais si tu nous suis, tout ira pour le mieux, crois moi.
-Allez, va. Fais pas cette tête, au moins une excursion d'une semaine va te changer les idées, fit Skes. Tu en as bien besoin à mon avis. »
A leur tour, les deux jeunes Mandos descendirent la rampe, et Scaroc, après quelques secondes, décida de les suivre.
Si eux n'avaient pas peur, pourquoi lui aurait-il peur ?
En descendant la rampe, Scaroc sentit l'air frais s'engouffrer dans le vaisseau, et inspira à fond, pour profiter pleinement de cet air qui donnait l'impression d'être pur.
A ses côtés, les deux autres semblaient tout aussi fascinés par cette dévastation que lui.
Mais, malgré tout, on aurait dit que cela leur faisait moins d'effet, sûrement dû au fait que leur planète avait bien failli subir le même sort et qu'ils s'étaient en partie habitués à ce genre de spectacle.
-C'est Anarion, dans le système du même nom, répondit Stell.
Qu'est-on venus faire ici ? finit par demander Skes.
Et comme je devais m'occuper de vous, je me suis dis que ça vous ferait un bon entraînement de rester un peu ici.
Les autres ne sont pas au courant bien sûr, Ruv en particulier, après tout, son jeune patient devrait rester tranquille, pas vrai ?
-Une semaine, dans ce petit vaisseau ?
Alors heureux ? sourit Stell.
-C'est du grand n'importe quoi, oui. Qu'y a-t-il dans cette jungle ? dit le Chiss.
Petite précision, je n'ai pas amené de haashun, mais je vous promet un succulent uj'alayi à mon retour, ça vous va ? Parfait. »
A ces mots, il vérifia une nouvelle fois son attirail, et partit sans plus d'explications vers sa mystérieuse mission.
Ils les avaient amenés, ret'lini, selon eux, car Stell le leur avait conseillé.
Il comprenaient désormais pourquoi.
C'est logique, nous amener sur une planète hostile et nous laisser seuls, qu'est ce que ça pourrait être d'autre ?
-Wayii ! Et quel serait l'enjeu, selon toi ? La survie, ou bien un autre genre de leçon ?
Mais vous êtes Mandaloriens, et les Mandaloriens ne s'abandonnent pas.
Il suffit d'être adopté par l'un des nôtres ; et c'est aussi simple que cela.
Si, dans le chapitre 2 lors de la discussion, Scaroc regarde les deux jeunes se battre tout en écoutant les adultes. Jef avait été distrait par le Chiss et Skes l'avait eu.
Anarion, fils d’Elendil, fils d’Amandil ?
J'y ai déjà eu droit, c'est bon
Eh bien, je pourrais rajouter quelques lignes de dialogue par la suite, mais en attendant... tu suis le lexique
Merci (j'ai failli rater ton Edit ) et merci pour l'analyse
Minos a écrit: je me dis que l'auteur n'a pas tout compris à l'écriture.
Krokmo a écrit:
Sinon, il n'y a que moi qui trouve que Jef et Skes font un peu Merry et Pippin?
NATSE a écrit:mise a par que je ne peux pas m'etre d'axent egu et grave car mon ordinateur viens des etat unis
Les gundark chassaient en meute et laissaient rarement filer une proie, mais ceux-ci étaient pour le moins tenaces, car ils -elles en l’occurrence, car c'était les femelles gundark qui chassaient- les poursuivaient depuis maintenant quatre jours, à travers cette jungle hostile et sournoise.
Pris d'une soudaine inspiration, Jef trancha l'un des arbres les plus gros, au prix de quelques efforts, et le précipita sur la meute.
Skes n'hésita pas, et profita de la diversion créée pour se frayer un passage entre les bêtes enragées, suivi de très près par Jef, qui tailladait tout ce qui approchait de sa lame, et se mirent à courir à vive allure en direction du cœur de la jungle.
Ils n'avaient pas le choix, c'était là-bas qu'ils avaient perdu Scaroc de vue, deux jours auparavant, et ils devaient absolument le retrouver.
Mais toute espèce a son instinct de survie, et l'on disait que celui des Chiss était assez développé, alors Jef, et Skes partageait son avis, était certain qu'il avait trouvé un moyen de s'en sortir seul.
Eux, ils devaient s'en sortir à deux, slalomant parmi les arbres, tentant de ralentir les gundarks car, malgré la surprise qu'ils leur avaient faite, ces derniers étaient toujours à leurs trousses !
Sa vélocité n'était cependant pas au fait de sa réussite.
Les gundarks ne pouvaient y entrer, il n'aurait eu qu'à attendre que les deux autres viennent le chercher, mais il avait fallu qu'il sorte. En effet, si toute la jungle était un labyrinthe d'arbres et de racines, les espaces étaient assez larges pour que les gundarks puissent y passer facilement. Cependant, il existait quelques clairières comme celle où il se trouvait, un peu partout dans la forêt, et qui avaient une caractéristique bien particulière, très loin de la normale. Les arbres étaient bien absents dans ces zones, mais ils formaient également un cercle très serré qui ne laissait pas assez de place pour que les gundarks puissent y pénétrer.
Ils savaient se battre, eux, avec ces sabres, et même à mains nues, il les avait vus faire, lorsqu'ils avaient subi la première attaque.
A eux deux, ils avaient mis au tapis quatre bêtes, tandis qu'il restait spectateur, incapable d'esquisser le moindre mouvement.
Il avait perdu le morceau de nerf en fuyant le gundark, ce qui avait dû aider à le semer, car le nerf était la gourmandise des gundarks dans cette jungle, il avait eu l'occasion de le voir au cours de ces derniers jours, et la créature avait momentanément interrompu sa chasse pour profiter de ce festin inattendu.
Scaroc eut également envie de sourire, mais cette fugace envie disparut aussi vite qu'elle était venue quand il remarqua les trois monstres qui les poursuivaient. Il écarquilla les yeux et se releva d'un bond, son sabre levé en position de défense.
Les deux Mandaloriens passèrent à côté de lui en un éclair, et se jetèrent au sol, à l'unisson, tout en sortant leurs sabres.
Ils se trouvaient dans la même position que Scaroc quelques secondes plus tôt, et regardaient fixement les gundark qui chargeaient.
Ceux de Skes et Jef reçurent le sort attendu, mais lorsque le Chiss tenta de stopper le sien, le sabre mandalorien fut violemment arraché de ses mains, sa prise malhabile et la peur rendant son mouvement inefficace et le monstre le percuta de face, son énorme gueule -fermée heureusement- s'écrasant sur son torse, tout sa masse renforçant la puissance de sa charge.
Scaroc eut momentanément le souffle coupé, tout en étant envoyé en arrière par le choc, et fut de nouveau projeté contre l'arbre derrière lui, perdant connaissance.
« Eh bien, vieux,tu as encore fait dans l'originalité ! »
« Skes, Jef ! Vous faites un feu ? Mais s'il avait d'autres gundarks ?
-Hélà, doucement !
-Bien sûr, tu nous prends pour qui ? Mais toi, tu devrais te montrer plus prudent. On peut pas dire que tu sois très doué avec un sabre, fit remarquer Skes.
- En effet... mais je ne suis pas mandalorien, moi. »
« Su cuy'gar, Sca ! On t'a vraiment cru perdu seul parmi les gundark, s'exclama-t-il en lui donnant une bourrade virile sur l'épaule.
- Aïe, doucement ! On voit bien que ce n'est pas toi qui vient d'être percuté par un gundark !
-T'en fais pas trop, chuchota Skes en lui tendant la main, en fait, notre ami n'aime pas trop les retrouvailles trop... formelles.
-Fierfek ! marmonna Jef. Dis donc, tu es quand même salement amoché... tu t'es vu ?
- Ah, non, non ! Ça ce n'est pas dû à notre petite mésaventure... je me suis fait cela dans le crash de mon vaisseau. »
Le Chiss était en effet torse nu, vêtu du simple pantalon qui lui avait été prêté par Jef une semaine auparavant.
« Et que fait-on maintenant ? Pour survivre, on a dû s'enfoncer profondément dans la jungle, et si on doit être au vaisseau une semaine après notre discussion avec Stell, on doit y être demain, mais on ne parviendra pas à faire le voyage du retour en une seule journée. »
La réflexion de Skes était on ne peut plus logique.
Le mandalorien ne se le fit pas répéter et récupéra son arme avant de se mettre en marche vers la falaise par le petit sentier.
Leur périple du retour fut plus rapide qu'à l'aller, cependant, certainement parce qu'ils ne couraient plus dans tous les sens, peut-être même qu'ils avaient tourné en rond, sans indice pour s'orienter, et ne s'arrêtaient pas pendant des heures dans les petites clairières.
-Pourquoi pas, nous n'aurons qu'à commencer l'ascension demain. Stell nous attendra bien une journée de plus, et puis, tout ceci est son œuvre, après tout, il ne pourra pas se plaindre de nous.
-Je vais surveiller les alentours, proposa Jef, avant de saisir son sabre et de s'éloigner.. »
Depuis son arrivée sur Anarion, il avait souffert comme jamais auparavant, excepté après le crash.
Mais la camaraderie et l'engagement de ses compagnons le rassurait.
Il avait bien reconnu la voix de Jef, et le bruit de mouvement qui se rapprochait de leur position.
L'intéressé se releva d'un bond, à l'évidence, il avait le sommeil léger.
Lorsqu'il put enfin prendre conscience de quoi il s'agissait, ils étaient trop proches.
Comme si les gundarks n'avaient pas suffit, maintenant qu'ils étaient enfin ressortis de la jungle, il fallait tomber sur une bestiole pareille.
Le rugissement du fauve retentit alors, puissant, ne laissant aucun doute sur son désir.
Le rancor était en chasse. Et ils étaient les proies.
Un passage à vide, ça nous arrive à tous. Ne t'inquiète pas. On sera patient et compréhensifsPs : je profite de ce message pour dire que j'ai eu un petit... passage à vide mais que ça devrait s'arranger la semaine prochaine
Revan Bane a écrit:Minos a écrit:Euh… Perso, dans une jungle pluricentenaire, j’imagine plutôt les arbres comme ayant une circonférence de plusieurs mètres, et s’élevant à des dizaines de mètres de hauteur.
Ouais, mais justement, la particularité de ma jungle, c'est qu'elle n'a rien de normal. Déjà les clairières qui ont des particularités opposées à celles des clairières normales... Tout est illogique dans ma super jungle.
Revan Bane a écrit:Pas très beau.
Cette phrase n’est pas bien belle.
Phrase moche.
Là c'est de l'avis perso, donc bon...
Certaines fois, en y revenant on s'en rend compte mais pour d'autres, bah Y'a pas toujours moyen de trouver plus "beau"
Revan Bane a écrit:J'ai réussi à modifier direct pour ce chapitre, pas sûr que ce soit le meilleur moyen, mais c'en est un.
Revan Bane a écrit:Scaroc connaissait ce terme, c'était de cette manière que les Mandaloriens se saluaient. Littéralement, cela devait donner Ainsi tu es toujours en vie, s'il avait bien retenu ce qu'il avait entendu sur Mandalore.
Revan Bane a écrit:Pas sûr que le rancor soit un fauve…
Oh... si.
Ps : je profite de ce message pour dire que j'ai eu un petit... passage à vide mais que ça devrait s'arranger la semaine prochaine
Rester trop longtemps à l’extérieur pouvait s’avérer dangereux voire mortel si on restait exposé à trop long terme...
Ils avaient du prendre un vaccin ou de quoi se protéger, à moins qu'ils n'aient pas prévu de s'éterniser.
« Maintenant, ma récompense. Je n'ai pas envie de traîner sur cet osik* que vous appelez planète. »
Il se tourna vers l'adolescent et le vit alors, toujours au même endroit. Scaroc vacilla sur ses jambes, toujours en fixation sur le cadavre du Chiss. Alors qu'il perdait l'équilibre, Stell le rattrapa et le serra contre lui avant de lui murmurer :
« Ni kyr'tayl gai sa'ad.* C'est terminé, Scaroc. Tu ne dois plus te laisser faire par ton passé. Cin Vhetin.* »
Certes, il y a quelques maladresses et le style en reste basique, mais je dois dire que dans l'ensemble ça se tient plutôt bien. Par-ci, par-là, des tournures qui mériteraient d'être plus approfondies, évidemment, mais si c'est "brut de pomme" de ta part, je dois dire qu'il y a de l'amélioration avec tes premiers chapitres.
J'accroche moins au niveau des dialogues. Ils font trop "dialogues de base".... Des dialogues trop basiques ont tendance à faire "niais" si tu me pardonnes cette expression.
même si je trouve ça un peu caricatural de voir un personnage passer pour un super-héros à ce point-là comme si c'était banal, mais enfin bon
Ça se lit vite, ce qui est bien mais cette "simplicité" peut parfois nuire à l'immersion car tout va trop vite et donne souvent l'impression d'être pré-mâché pour le lecteur.
je préfère être emporté par une histoire plutôt que celle-ci me tienne la main pour m'amener exactement où elle veut.
Les personnages ne sont pas encore complètement attachants. Si on sent que le Mandalorien te tient à coeur, le jeune Chiss, "héros" du texte si j'en crois le titre, est à peine effleuré et seul ses cauchemars lui donne corps. On sent qu'il a des aspérités (son instinct de survie, ses cicatrices physiques et psychiques, son idéal de justice, etc) mais tu ne les exploites pas réellement pour le moment.
dark alexiel a écrit:Lu, le dernier chapitre. J'ai pas loupé grand chose pendant les vacances
je changerais le "a long terme" il alourdit la phrase. "Rester trop longtemps à l'extérieur pouvait s'avérer dangereux voir mortel si on restait exposé trop longtemps."
Je ne vais pas faire ma biologiste, mais utilise plutôt le terme antidote.
ah ah ah !
Wouhaa...j'ai adoré ce passage. Bravo !
Je +2 !! Exactement, j'allais l'écrire, mais Hiivhsa m'a devancé... Il est vrai que il y a des faiblesses au niveau des dialogues. Lorsque tes perso parles, je presque envie de me demander combien de temps cela va durer... Ce qui est étonnant, car je trouve que ta narration, notamment l'arrivé de Stell au rendez-vous, est bien très écrite. Il y a une grosse différence entre les deux.
ouiiiiiiii ! c'est ce que je t'ai déjà dis ! ça manque de psychologie !
Au début de l'histoire ça ne gêne pas trop, parce que c'est le début, et qu'on ce dit que cela va arriver... mais non. La mayonnaise ne prend pas, les personnages sont un peu creux. on veut savoir ce qu'ils pensent !
Tes personnages sont charismatiques, mais tu ne les exploites peu alors que tu as tout pour les faire vivre.
Ton histoire est très bien, alors ne la gâche pas
j'attends la suite ! Allez Revan !
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