Retour au SommaireChapitre précédentChapitre suivantChapitre IV :Hyperespace, navette mandalorienne Les deux jeunes gens à ses côtés ne portaient pas non plus d'armure. Seul Stell avait la sienne. Au bout de quelques heures, fatigué d'être assis, Scaroc déboucla son harnais et se leva. Sous le regard intrigué des deux autres, il se dirigea vers la petite table de dejarik dans le coin opposé de la pièce. Il mit en marche la machine, attendit de voir apparaître les petites figurines holographiques, puis coula un regard vers Jef et Skes, son sourire lançant ouvertement un défi aux Mandaloriens. Parfaitement synchronisés, ces derniers débouclèrent à leur tour leur harnais et se dirigèrent vers la table holographique. L'odeur du défi emplit l'air de la cabine, tandis qu'ils s'installaient et choisissaient leurs monstres. Mettant en marche la variante peu orthodoxe de Taanab, dans le but de déstabiliser ses adversaires, Scaroc choisit ses trois créatures : le Savrip, le Rancor et le Nexu.
Il comprit vite que les deux autres étaient rompus à toutes les variantes du jeu, bien qu'il put constater leur déception lorsqu'il choisit le Nexu. Jef sélectionna l'Acklay, le Gundark et le Reek, tandis que Skes prit un Houjix, un Ng'ok et un redoutable M'onnok.
Dès les premiers coups et malgré le talent inné des Chiss pour la stratégie, il parut évident à Scaroc qu’il lui faudrait batailler dur pour gagner. En lançant ce défi, il s'était surpris lui-même. En effet, il était rare que les Chiss attaquent en premier, et encore plus qu'ils fassent confiance à ceux qu'ils ne connaissaient pas. Pourtant, il en avait ressenti l'envie, et s'était laissé aller, sans réfléchir. Stell les avait prévenus qu'ils mettraient cinq heures pour arriver à destination. Ils étaient partis une heure auparavant, ce qui leur laissait quatre bonnes heures pour finir leur jeu.
Les coups de Jef étaient précis, efficaces et quasi-instantanés. À l'inverse, ceux de Skes étaient rusés, vicieux, et tout en finesse. Le style de Scaroc se définissait plus par la réflexion et les coups osés. Il cherchait à provoquer ses adversaires pour les faire tomber dans un piège préparé à leur insu. La variante de Taanab permettait d'utiliser le terrain, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'il l'avait choisie. Il comptait bien sur cette différence notable pour remporter la partie. Au bout d'une heure seulement, il sentit venir la fin. Il avait sciemment sacrifié son Nexu, et par la même occasion, avait joué un rôle dans la perte des monstres des autres. Jef avait perdu son Gundark et son Reek, et Skes son Houjix. Scaroc avait lentement compris que Jef s'était rangé de son côté, et n'avait rien fait pour l'en empêcher. Il devait certainement essayer de se venger du coup vicieux de Skes lors de leur dernier duel, à sa façon. La stratégie que Scaroc avait élaborée suite à cette constatation lui permettait de profiter au mieux du soutien de Jef pour éliminer Skes, mais également de lui assurer la victoire par la suite. Il fallait toujours étudier les tenants et aboutissants d'une « alliance ». On n'était pas à l'abri d'une trahison, alors autant en prévoir une. Il avait vite compris cette règle lors de son apprentissage, et encore plus avec les récents évènements.
Cette version du dejarik était récente. On avait inventé de nouvelles règles et de nouveaux coups. Il avait passé tellement de temps à délaisser ses cours pour aller faire ce genre de parties qu'il était devenu vraiment doué à ce jeu. Le plus ironique était certainement le fait qu'il avait souvent de meilleurs résultats que Thnoss, un très bon élève, qui révisait tout le temps ses cours en oubliant de s'amuser à côté.
La partie se termina très vite. Comme prévu, le Ng'ok de Skes et l'Acklay de Jef s'entre-tuèrent, libérant une voie royale pour les deux créatures de Scaroc vers le M'onnok restant. Au moment où son dernier monstre fut vaincu, il était évident que Jef avait compris la stratégie. Mais il semblait plus en colère contre lui-même pour avoir été aussi aveugle -et admiratif, du moins de ce que Scaroc pouvait en juger- envers son adversaire pour avoir imaginé une telle tactique. Il laissa tout de même fuser un commentaire à sa défaite : « T'as de la chance que je ne sois pas un Wookie ! » qui fit bien rire Scaroc, qui connaissait le penchant des Wookies à arracher les membres de leurs adversaires quand ils perdaient, du moins selon la rumeur la plus courante. Quant à Skes, la fin de son M'onnok le rendit maussade pendant un court moment, puis il déclara :
« Félicitations, le nouveau, t'as gagné la première partie. C'est très impressionnant, mais vois-tu, il nous reste du temps. Que dirais-tu de faire une revanche ?
-Naturellement, répondit Scaroc, j'en suis. Je n'avais pas eu beaucoup l'occasion de jouer ces derniers temps, alors si on peut en faire plusieurs, autant ne pas se priver.
-Et toi, Detta, tu suis ?
-Pas de problème, j'en suis aussi, fit l'intéressé.
-On fait la revanche avec les mêmes paramètres, on changera pour la prochaine si on a le temps. »
Et ils eurent le temps, en effet. Il firent trois autres parties et Scaroc n'en remporta qu'une seule. La partie retour en version Taanab fut remportée par Jef, à la grande surprise des deux autres ; quant aux dernières, Skes et Scaroc en emportèrent une chacun, avec le mode normal de l'ancienne génération. Pendant ces parties, ils eurent beaucoup de temps pour discuter et le jeune Chiss apprit un certain nombre de choses sur les deux adolescents.
Premièrement, ils avaient seize ans, soit un an de plus que lui. Ils étaient plutôt bien bâtis, quoique Jef fut un peu moins imposant que Skes. Ils avaient tous deux les cheveux bruns, comme lui, mais leurs yeux différaient grandement. Il avait toujours trouvé étrange toutes ces couleurs dans les yeux humains. Jef avait les yeux verts, et Skes, d'étranges yeux gris-bleu. Apparemment, c'était assez rare comme couleur. Ils se connaissaient depuis leur enfance, car leurs parents avaient été très proches. Malheureusement, ceux de Jef - Suvar et Kara Detta - avaient été tués lors de la guerre des Yuuzhan Vong. Ils faisaient partie du commando mené par Boba Fett à travers la galaxie. Il avait ensuite été recueilli chez son ami, Skes, qui était devenu son frère d'adoption. Les Skirata étaient apparemment une famille nombreuse, mais Skes ne voulait pas trop en parler. Une chose était sûre, ses parents participaient activement à la prospérité de Mandalore car ils aidaient à exploiter le fer du sol, le curieux
beskar*, redécouvert suite aux fameux bombardements des Vong, puis à le travailler pour en faire armures, vaisseaux ou armes. La société mandalorienne était on ne peut plus impressionnante, se relevant sans cesse plus forte des coups durs. À cause de l'activité des parents de Skes, ils passaient beaucoup de temps seuls. Et pour éviter qu'ils ne soient pas entraînés au combat sans adulte pour les superviser, les deux gars étaient confiés à Stell qui était toujours heureux de s'occuper des jeunes. Mais apparemment, c'était la première fois qu'il les emmenait avec lui sur une autre planète.
Tout en découvrant ces informations fascinantes de la bouche de ses adversaires, il s'ouvrait peu à peu à eux, et commençait à leur parler des Chiss et de ce qu'il s'était passé dans le vaisseau. Mais, sur ce dernier point, il demeurait vague, même s'il se souvenait enfin des détails. Il n'était pas sûr de pouvoir en parler tout de suite, encore moins à des personnes qu'il venait juste de rencontrer, aussi sympathiques soient-elles.
Il avait lui-même eu du mal à accepter la vérité sur les derniers instants du combat spatial, et sur ce qu'avait fait son père pour lui.
« Allez, finis ton histoire maintenant, Scaroc !
L'exclamation de Skes le sortit de sa rêverie. Ils venaient d'achever leur dernière partie et attendaient l'arrivée du vaisseau, de nouveau assis dans leur siège.
-Désolé, j'étais ailleurs
.-Un rêveur ? Fit Jef, manquait plus que ça.
-Je ne suis pas rêveur, c'est juste que j'ai un peu de mal à mettre les choses bout à bout.
-Ne t'en fais pas, on sait très bien que tu n'es pas au meilleur de ta forme, mais je suis certain que si tu en parlais, ça irait mieux.
-C'est compliqué, et puis, c'est difficile d'en parler. Je peux juste vous dire que l'ancien Administrateur Johth'ess'csapla s'est montré héroïque lors de ses derniers instants de vie, énonça lentement Scaroc. La suite est facile à deviner, je pense, ajouta-t-il tristement.
-Il s'est sacrifié pour toi, comprit Skes, en le regardant fixement. Il a tout fait pour te garder en vie... On ne voit plus tellement ça de nos jours.
-Effectivement, fit Jef, dans ce genre de situation, la plupart des gens préfèrent sauver leur peau, notamment les types louches de la Bordure. Ils sont presque aussi égoïstes que ces
hut'uun* du Noyau. Bien sûr, il en est d'autres qui sauveraient leurs proches avant de penser à eux, mais ce type de personne est devenu si rare à notre époque.
-Peut-être. Qu'est-ce que des hutun ?
-
Hut'uun*, corrigea Skes, des lâches quoi, en
mando'a.*
-Des lâches, murmura pensivement Scaroc. Et comment dit-on héros ?
-Il n'y a pas de mot Mandalorien pour « héros » ; ce qui est attendu de tout Mandalorien est de devenir un héros.
-Oh. Très bien. C'est vraiment étrange, comme langage. Mais, je vous rassure tout de suite, il m'a l'air bien plus abordable que le Cheunh pour les non-Chiss, sourit Scaroc.
-Tu nous apprends quelques mots en Cheunh, pour voir ? demanda Jef.
-Eh bien, pourquoi pas, mais je ne vois pas à quoi cela pourrait bien vous servir... »
Une demi-heure plus tard, Stell revint les voir peu après la sortie de l'hyperespace. Il avait remis son casque et avant de leur parler, avait abaissé la rampe.
« Terminus, tout le monde descend ! Merci d’avoir choisi Reevdan Transports et le personnel vous souhaite une agréable semaine !
-Semaine ? s'étonna Scaroc qui ne fit même pas attention au caractère comique de l'annonce.
-Je ne t'avais pas parlé d'une surprise ? Eh bien c'est cela » s'esclaffa Stell en retour.
Sur ces mots, il descendit la rampe tandis que Skes et Jef débouclaient leurs harnais.
« Attendez, vous savez de quoi il parlait ? les interrogea le Chiss, tout en débouclant le sien.
-Pas vraiment, non. Il ne nous avait pas informés de ce détail. Il a toujours été bizarre, alors nous, on n'est pas plus étonnés que ça, répondit Jef.
-Ah. Tiens donc...
-T'inquiète pas, Scaroc, tout ira bien, il te suffit de rester avec nous. J'ignore ce que compte faire Stell, mais si tu nous suis, tout ira pour le mieux, crois-moi.
-Allez. Ne fais pas cette tête, au moins une excursion d'une semaine va te changer les idées, fit Skes. Tu en as bien besoin à mon avis. »
À leur tour, les deux jeunes Mandos descendirent la rampe, et Scaroc, après quelques secondes, décida de les suivre. Si eux n'avaient pas peur, pourquoi lui devrait-il craindre l'extérieur ? En descendant la rampe, Scaroc sentit l'air frais s'engouffrer dans le vaisseau, et inspira à fond pour profiter pleinement de cet air qui donnait l'impression d'être pur. En sortant de l'ombre du vaisseau, il se retrouva sous un soleil radieux, brillant fortement dans un ciel dépourvu de nuages. Cependant, en jetant un regard autour de lui, il comprit vite que ce n'était pas un monde paradisiaque. Oui, l'air était pur, le soleil brillait, mais la désolation qui s'étendait à perte de vue, du vaisseau jusqu'à l'horizon, était on ne peut plus terrifiante. Des cratères, de la roche encore en fusion à la surface, de vastes étendues de ce qui avait dû être de la forêt, calcinées, des vestiges d'habitations, et cette fumée, cette fumée qui s'élevait d'un peu partout, et qui pourtant n'obscurcissait pas le ciel. Restait-il quoi que ce soit de vivant sur cette planète ? Ce paysage semblait dépourvu d'âme, comme si tout souffle de vie lui avait été arraché, dérobé, soufflé. À ses côtés, les deux autres semblaient tout aussi fascinés par cette dévastation que lui. Le «
osi'kyr !* » que lâcha Skes semblait confirmer cette théorie, bien qu'il n'ait pas la moindre idée de la signification du mot. Malgré tout, on aurait dit que cela leur faisait moins d'effet, sûrement dû au fait que leur planète avait bien failli subir le même sort et qu'ils s'étaient en partie habitués à ce genre de spectacle.
« On est où, là ? demanda Scaroc.
-C'est Anarion, dans le système du même nom, répondit Stell. Un monde moitié stérile, moitié fertile. Un des derniers mondes assaillis par les
Vongese, peu avant leur défaite. Ils n'ont pas eu le temps de finir le travail, ajouta-t-il d'un air dédaigneux.
-J'ai dû manquer un épisode, là. Où est la moitié fertile au juste ? Ici, il n'y a que destruction à perte de vue. Qu'est-on venus faire ici ? finit par demander Skes, après un court silence.
-Moi, je sais, du moins pour la moitié fertile, les héla la voix de Jef depuis l'autre côté du vaisseau. »
Stell leur fit un signe de tête et Scaroc et Skes rejoignirent Jef. En effet, de l'autre côté du vaisseau, on pouvait admirer une jungle épaisse, des lacs et des montagnes, ces dernières battues par une pluie drue. L'exact opposé du paysage visible depuis l'autre côté du vaisseau !
« Qu'est-ce que ça signifie ? fit Skes.
-C'est très simple, vous êtes sur l'un des nombreux mondes à moitiés morts de la Bordure Médiane. Mais pour celui-ci, la différence est bien plus marquée, je pense que vous avez remarqué pourquoi.
-On ne sait toujours pas ce qu'on est venus faire ici, marmonna Scaroc.
-C'est très simple, j'ai un boulot à faire de l'autre côté, là où il n'y a plus rien. Et comme je devais m'occuper de vous, je me suis dit que ça vous ferait un bon entraînement de rester un peu ici. Les autres ne sont pas au courant bien sûr, Ruv en particulier. Après tout, son jeune patient devrait rester tranquille, pas vrai ?
-Vous êtes sérieux ? Vous allez nous laisser seuls ici, pendant que vous partez explorer je-ne-sais-quoi dans ce coin paumé ? On a qu'à rester dans le vaisseau, dit Jef.
-Une semaine dans ce petit vaisseau ? Non. Vous allez rester dans la nature, explorer vous aussi votre coin de paradis, et flâner une semaine loin de chez vous. Alors, heureux ? sourit Stell.
-C'est du grand n'importe quoi. Qu'y a-t-il dans cette jungle ? dit le Chiss.
-Tellement de questions, mais pourquoi ne pas y répondre par vous-même ? Petite précision, je n'ai pas amené de
haashun*, mais je vous promet un succulent
uj'alayi* à mon retour, ça vous va ? Parfait. »
À ces mots, il vérifia une nouvelle fois son attirail, et partit sans plus d'explications vers sa mystérieuse mission. Scaroc remarqua alors l'éclat brillant sur le sol, près de la rampe désormais remontée. Il s'approcha, et ramassa une lame de métal, légère et tranchante. Il jeta un œil à ses compagnons et vit qu'ils avaient en main leurs sabres, ceux qui avaient servi lors de leur duel. Ils les avaient amenés,
ret'lini*, selon eux, car Stell le leur avait conseillé. Ils comprenaient désormais pourquoi. Il était également évident que le chasseur avait volontairement oublié son propre sabre ici, pour que Scaroc en ait un aussi. Il s'attendait donc à ce qu'ils aient des ennuis. Dans quel but ? La révélation lui vint aussi soudainement que la fois où il avait frappé l'un de ses camarades, à l'Académie.
« C'est un test. Il veut nous tester, et en même temps nous entraîner. C'est logique, nous amener sur une planète hostile et nous laisser seuls, qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ?
-Wayii* ! Et quel serait l'enjeu, selon toi ? La survie, ou bien un autre genre de leçon ?
-Les deux, Skes, les deux. La survie en équipe. Très souvent, lorsqu'il s'agit de survivre, les compagnons deviennent vite le premier obstacle. Mais vous êtes Mandaloriens, et les Mandaloriens ne se laissent pas tomber. C'est compréhensible pour vous, alors, mais moi ? Je ne suis pas un Mandalorien, je suis un... je ne suis même plus un Chiss non plus.
-Tout le monde peut devenir un
Mando'ade, Scaroc. Ce n'est pas à proprement parler une espèce, répondit Skes.
-Aliit ori'shya tal'din,* énonça Jef.
-Pardon ?
-La Famille vaut plus que le Sang. Chez nous, ce n'est pas la lignée qui compte. N'importe qui peut devenir un
Mando'ade. Il suffit d'être adopté par l'un des nôtres ; et c'est aussi simple que cela.
-Adopté ? Mais, je... je n'ai rien demandé !
-On y est pour rien dans ce qui t'arrive, tu sais, mais tu n'as pas été adopté, si ? Peut-être que quelqu'un lui a demandé de t'entraîner dans le but de te prendre sous son aile, de te guider, après la mort de ton vrai père.
-Non, je n'ai pas été adopté, et je ne vois pas pourquoi je le serai, je ne suis pas orphelin, j'ai toujours une famille qui m'attend là-bas, c'est certain.
-Une famille que tu n'es pas sûr de revoir. Oublie ça pour l'instant, tu veux ? On a une survie à préparer, intervint Skes.
-Tu en parles comme si c'était simple, tu as un plan ?
-Non.
-Mais alors ? Où veux-tu en venir ?
-On va improviser ! Suivez-moi, on a un
beskad chacun, ça devrait faire l'affaire. Commençons par trouver de la nourriture, Stell a dit qu'il ne nous avait pas laissé de quoi nous nourrir ici. Cette jungle doit fourmiller de vie. Par contre, il faut qu'on reste soudés, sinon, on est fichus. Nous sommes une équipe désormais. Répétez après moi :
Haat, ijaa, haa'it.*
-Haat, ijaa, haa'it, fit Jef.
-Haat, ijaa, haa'it, répéta Scaroc, un peu dépassé.
-Parfait. On peut y aller.
-Excuse-moi, Skes, mais, que vient-on de faire au juste ?
-Nous avons scellé un pacte, l'ami. Nous sommes liés par un serment désormais. Il est temps d'y aller, les gars. Et si on partait en chasse ?
-Oya Manda !* » s'exclama Jef, en s’élançant, suivi de près par Skes et Scaroc, qui essayait tant bien que mal de saisir tout ce qui se déroulait.
Lexique : *
Beskar : fer mandalorien
Hut'uun : Lâche
Mando'a : La langue mandalorienne
Osi'kyr : forte exclamation de surprise
Ret'lini : au cas ou
Uj'alayi : gateau uj (spécialité mando
)
Haashun : ration militaire mandalorienne ("pain parchemin" littéralement)
Wayii : expression de surprise, bonne ou mauvaise
Aliit ori'shya tal'din : trad dans le texte "La famille est plus que le sang."
Haat, ijaa, haa'it : dit pour sceller un pacte (littéralement "Vérité, honneur, vision")
Oya Manda : Expression de solidarité (imaginez ca comme 'allons y" ou "allons chasser !")