On croît souvent que le sabre-laser est quelque chose d'acquis dès le début pour n'importe quel apprenti Jedi ou Sith. Un sabre-laser, ça se mérite. Un sabre-laser, c'est dangereux. Avant d'utiliser une telle arme, un apprenti doit prouver sa valeur et montrer qu'il est prêt. C'est d'ailleurs le sujet de Hoshino, un court-métrage de Stephen Vitale mettant en scène l'histoire d'une Jedi qui voulait griller les étapes lors de sa formation.
Le film commence dans une forêt, avec une Jedi aveugle, Ko Hoshino, en train d'utiliser la Force pour assembler (ou réassembler) son sabre-laser. Pourquoi cette Jedi a-t-elle une cicatrice sur le visage et pourquoi est-elle aveugle ? Cela remonte au temps où elle suivi encore son entraînement sous la responsabilité du Maître Jedi Jaan-Xu. À l'époque, Ko était trop impatiente d'avoir son sabre-laser plutôt qu'un bâton, et elle n'était pas assez concentrée sur sa formation. Mais comme on vous l'a dit, un sabre-laser, ça se mérite. Ko Hoshino finira par comprendre pourquoi, un peu tardivement. Et même sans ses yeux, une Jedi expérimentée peut voir clairement... à la travers la Force.
Disons-le clairement, Hoshino fait partie de ces fanfilms qui sortent de l'ordinaire et qui savent se distinguer de la masse des autres fanfilms, même si on pourrait penser le contraire au début en voyant une forêt comme décor principal. Ici, l'histoire n'est pas centrée sur un combat au sabre-laser entre Jedi et Sith ou entre Stormtroopers et Rebelles. On a ici un fanfilm qui a su rappeler les leçons de Ben Kenobi à Luke, par exemple avec le droïde d'entraînement, ou quand le Maître Jaan-Xu rappelle à son apprentie qu'il ne faut pas se précipiter en voulant griller les étapes. On retrouve un peu le côté mystique de la Force qu'on peut voir dans la Trilogie originale.
Même s'il ne dure que 7 minutes, le film a eu le droit à sa propre musique originale composée par Joey Newman et jouée par un orchestre (Hollywood Chamber Orchestra).