Aujourd’hui commence les news promotionnelles des Fan-Fictions de SWU.

Bonjour à tous.
Désormais, tous les quinze jours environ, SWU aura pour but de vous faire découvrir une des œuvres de la section Fan-Fictions via une actualité. Celle-ci est donc la première, pour ceux du fond. Ces mises en avant nommés ‘Coups de Projecteur’ seront présentés comme un mini-entretien, entre le Staff et l’auteur. Cinq questions, pas plus, pas moins, pour vous mettre l’eau à la bouche.

Pour bien commencer, voire très bien - voire très, très bien ; voire excellemment bien - j’ai l’honneur de vous présenter…


LA DOCTRINE TARKIN
Tome 1



Synopsis :
Alors que l'Ordre Impérial s'effondre par pans entiers à la suite du désastre d'Endor, Lando Calrissian est envoyé sur Coruscant afin d'y accomplir une mission aussi décisive que mortelle : récupérer un document surgi du passé et constituant la clé d'une effroyable machination dont les marionnettes ne sont rien moins que l'Alliance et l'Empire !

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Que dire sur La Doctrine Tarkin (DT) ? A vrai dire je ne sais pas si j’aurai la sagesse de pondre quelque chose de réellement objectif étant donné que son auteur, Dark Cador (également appelé le Kommandant Kador, Nom Cador ou encore l’Associé du Diable) est devenu un très bon ami. (Mais bon, c’est comme le show-biz, on se connaît tous un peu dans ce milieu...) Aussi, je vais tacher de faire court, en vous exposant au mieux les impressions que j’ai eu suite à la lecture du premier tome de cette Fiction, aussi bon que le salé aux lentilles de ma mère.

C’est simple, je pense qu’à sa manière, la DT va révolutionner la Fan-Fiction francophone. En effet, cette œuvre a été pour moi comme un rappel à l’ordre quant au but ultime recherché par tout auteur. Quelque chose que j’avais presque oublié et pourtant essentiel puisque c’est à la but de toute entreprise de ce genre : prendre son pied. Et son pied (droit), le Cador le prend visiblement, et des deux mains qui de plus est.

Cador nous livre une intrigue incroyablement fouillée – et je pèse mes mots – sans qu’elle soit pour autant difficile à comprendre l’objectif du juste milieu est donc atteint. La dramaturge est au rendez-vous puisque complot d’importance il y a, le tout conté à la perfection. Je en vais pas m’étaler sur le sujet étant donné que l’auteur s’en chargera à ma place un peu plus bas, mais sachez que les divers protagonistes utilisés ici sont tous incroyablement bien…. ben utilisés justement. Il s’agit en majorité d’Impériaux de renom, et je ne pense pas faire d’éloge en disant que ceux-ci sont ceux croisées dans les divers publications de l’UE. A côté de tout cela, l’œuvre est régulièrement ponctuée de délires propres à l’auteur qui au final se révèlent assez contagieux puisque à chaque nouveau chapitre on attend une nouvelle connerie à grande échelle. Sans mentir, j’ai plusieurs fois eu mal à l’estomac tellement je me poilais. Aussi bon qu’un « film » de Steven Seagal !

Le plus incroyable est que ces deux approches complètement opposées s’enchaînent à la perfection pour fusionner quasiment au final. « Perfection » est décidément un terme que je vais utiliser souvent… Bien sur, la « chose » n’est pas exempte de tous défauts, bien que je ne considère pas personnellement ce qui suit comme tels : par exemple on peut en effet trouver étrange que l’auteur prenne autant de liberté vis à vis du futur Episode III de la saga. Le monsieur adore interprété et ré-interprété les éléments ne sa possession à sa façon, c’est ce que vous remarquerez puis qu’il n’a pas attendu le dernier volet de la Prélogie pour publier son texte. Il se trompe peut-être… et alors ? Rien ne l’empêchera par la suite de faire des modifications par la suite, même si je doute que le besoin s’en fasse sentir. Dans le même genre on peut constater quelques petites entorses à l’UE ou aux films, aussi insignifiantes que les moulinets de Seagal, justement (excusez-moi, je sors du visionnage de Pièce à Grande Vitesse, ça m’a marqué…) et que seuls les Hardcore Readers de l’UE (tiens, j’ai trouvé un nouveau terme) noteront.

Que dire de la période exploité également, l’An 4, a commencé par le jour même de la débâcle d’Endor ? Eh ben c’est brillant, original et accrocheur. J’ai pas vu ça depuis Le Retour de Thrawn… (Voir tout en bas.) De plus, ce qui est également très intéressant dans cette histoire qui sent bon les essences trilogiques, c’est comment elle arrive à intégrer un maximum d’éléments divers de tout l’UE, pas seulement de « l’après Endor »… Vous verrez bien, il ne vous faudra que quelques chapitres pour comprendre ce que je veux dire par là, je m’interdit tout flirt avec le spoiler…

Je vais terminer la dessus, bande de larves ! Que se soit clair : si vous ne devez lire qu’une seule Fan-Fiction, que se soit Le Jedi Perdu. (Ben ouais, attendez… j’ai dit que je serai objectif !) Si vous pouvez en lire deux, alors je vous ordonne de lire Mission Labyrinthe, premier Tome de la Doctrine Taquine (comme le dit souvent l’auteur). Si vous devez en lire trois, ben attendez le prochain ‘Coup de Projo’… Si vous voulez en lire un max… et ben rendez-vous sur la section Fan-Fictions, vous attendez quoi ?


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Cesba : Bonjour Dark Cador.
Dark Cador : Gutten Tag.

C - Pourquoi avoir écrit La Doctrine Tarkin ? Qu’est ce qui t’en a donné l’idée ?
DC - J’ai eu l’idée de cette « chose » informe et aussi brillante que le budget annuel de l’état pour combler une frustration découlant de ma lecture de La Main de Thrawn l’été dernier. J’ai été tellement bluffé par ces romans que je me suis dit : « Tiens, allez, il faut que j’écrive un truc, moi aussi. » C’est un peu une habitude chez moi, d’écrire beaucoup, tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi). A la même époque, j’ai découvert les Fan-Fictions Star Wars, notamment celles de SWU (ndCesba : merci pour la promo, voilà ton chèque) et en particulier Le Jedi Perdu ce qui m’a poussé à faire une Fiction assez longue, c’est vrai. Je ne pense pas que j’aurais écrit un truc aussi long si je j’avais pas constaté que ça marchait.

C - Peut-tu présenter ton œuvre en quelques mots?
DC - Ben, j’ai essayé de faire dans l’originalité : c’est l’histoire d’une princesse qui se fait aider par un contrebandier et un type qui s’avère être un chevalier Jedi. Tous sont traqués par un gars en armure noire qui porte un casque et qui fait très, très peur… Comment ? Cette histoire n’a rien d’originale ??
Bon, en fait c’est une histoire qui parle de l’Empire, pas à n’importe quel moment de sa « trop » brève histoire, puisque survenant immédiatement après le désastre d’Endor. J’ai voulu décrire la manière dont certains dirigeants impériaux réels (Sate Pestage, Ysanne Isard…) ou inventés (le général Kutchann notamment dont je suis assez content) avaient pu réagir face à cet événement révolutionnaire : quel est le plus important pour eux, détruire cette insignifiante Rébellion (refrain connu) ou devenir calife à la place du calife ?
Cette période n’étant que trop rarement décrite – bien que passionnante selon moi – je n’ai vraiment pas hésité à m’en servir, quitte à reprendre certains éléments de l’Univers Etendu (comme le Document de Caamas) et à théoriser sur certains aspects de la saga qui me laissaient perplexes – par exemple : la « trahison » de Lando sur Bespin. J’ai également voulu parodier à l’occasion divers clichés de Star Wars, tels que l’ambiance régnant au sein des escadrons de chasse rebelles. (ndCesba : c’est le moins que l’on puisse dire, voir plus bas.) Comme je nourrissais certains doutes sur la qualité de mon texte (je suis du genre à me casser assez facilement, pour tout dire), j’ai pris la peine d’ajouter quelques « interludes » visant à… (ndCesba : Silence : Cador cherche visiblement ses mots… encore… toujours… bon, pour ceux qui ne l’auraient pas compris, cette entrevue à vraiment lieu, le bougre est en fasse de moi…)… à délirer sur LucasBooks entre autres… Il y en aura dans le deuxième tome, traitant d’un autre aspect du marchandising littéraire.

C - Quelles-sont tes sources d’inspirations ?
DC - Mes poumons.

C - Je parlais du texte.
DC - Ha. Le catalogue des 3 Suisses, un véritable pavé et Les Mémoires de Valery Giscard d’Estaing (Edition Vulcania) m’ont été d’un grande aide. Plus sérieusement… Pourquoi dis-je « plus » (rires)… j’irais droit au but… je ne passerai pas par quatre chemins… je vais être direct… je ne vais pas perdre de temps… je ne vais pas tourner autour du pot… autant être franc… donc je dirais même plus… heu… bon, ok, j’arête.
Je me suis pas mal inspiré des ouvrages de Zahn, qui était en 2002, avant que je ne lise Denning et Stover (lesquels m’influenceront assez sur le tome 2), mon maître à penser ; il a fallu aussi que je me procure les X-Wings de Stackpole pour en savoir un peu plus sur Coruscant, Isard et surtout pour la description des batailles spatiales. Je n’ai jamais joué à quelconque jeu vidéo à la con, devant lesquels nombre d’entre vous perdent leur temps au lieu de penser à redresser la France autour de notre Premier Ministre… C’est pourquoi j’ai du pallier ce manque d’expérience en lisant les bouquins, comics, notes de synthèse et circulaires de ce bon vieux Mikey qui ne me connaît pas, mais avec qui je reste très familier – il est très joueur. (Cador lance la balle à Mikey qui se met à détaler…)
Hors Star Wars, j’ai rendu hommage à certains bouquins tels que Quatre-Vingt Treize d’Hugo, Fatherland de Robert Harris, A l’Ouest, Rien de Nouveau d’Erich Maria Remarque, les films de Sergio Leone, de même que la série des Matrix et des Terminator, Alias et 24 heures chrono, et surtout, surtout notre maître à tous : Jean-Claude Van-Damme. Des bouquins que tout le monde il doit lire et des films que tout le monde il doit voir. J’ai parlé. Hug.

C - Y a-t-il des éléments de ta Fiction dont tu est fier, et inversement ?
DC - D’une part, ce que j’appelle les « intrigues de couloir », c’est-à-dire des scènes plutôt politiques où éclatent les rivalités et ou se tissent les complots. D’autre part, je suis assez content de mes propres délires notamment le fameux Escadron Sobre ainsi que l’Interlude.
Je ne sais, par contre, si je dois considérer mes scènes d’actions comme réussies, je ne suis pas suffisamment content de la love story. J’ai néanmoins voulu, en l’occurrence, décrire une relation peut-être plus fantasmée que réelle. Lando rêve souvent de cette jeune femme, dont il est tombé amoureux plusieurs années auparavant. J’ai délibérément tenu à faire de l’héroïne un personnage ambigu : le lecteur n’aura pas accès aux pensées de cette dernière, car je me suis surtout attaché à décrire la manière dont Calrissian pouvait aimer quelqu’un. (Est-il amoureux de ce qu’elle est ou de ce qu’il croit qu’elle est, de ce qu’il voudrait qu’elle soit, toutes ces conneries, tu vois…) Le rôle de ladite héroïne est beaucoup plus important que celui d’une récompense destinée à Lando au terme de sa quête, elle intervient souvent pour le guider dans sa mission, ou le sortir du pétrin : lui, il devra composer avec des sentiments qu’il aurait voulu oublier.
Je puis admettre aussi qu’il y ait peut-être trop de persos. Cela étant, au vu des conséquences d’Endor sur la vie de bien des gens (les dirigeants de l’Empire, les Rebelles, les Storms, les civils, les mafieux, et même… la Propagande impériale), j’ai préféré traiter nombres d’intrigues qui finiront toutes ou presque par se croiser. Et c’est une grosse FF : je pense que l’on peut se permettre de creuser un peu les personnages (en particulier Lando Calrissian ou Grodin Tierce). Au lecteur, à la lecteuse, de se faire une opinion.

C - As-tu d’autres projets ?
DC - Conquérir le monde. C’est déjà beaucoup. J’ai un plan à développer sur trente ans où il faudra que je développe une guerre civile avec des clones. Accessoirement, le Tome 2 : Le Pardon de l’Empereur est en passe d’être bouclé définitivement. Eh ouais, j’ai bossé ! Peut-être ferais-je une suite, je n’en sait encore rien, bien que j’aie quelques idées. C’est une expérience très enrichissante qui m’a… poussé à développer un regard particulier sur les Fan-Fictions SW, sur la manière dont ça pouvait être réalisé.


C - Dark Cador, merci d’avoir inauguré cette nouvelle génération d’actualités qui n’intéressera que les quelques malheureux visiteurs de la section Fan-Fictions.

DC - Quoi, j’ai inauguré quelque chose ? Merde, pourquoi j’ai pas été prévenu ? Bon, ben si c’est comme ça, je me casse au standard ! (Celui qui comprend la référence gagnera en exclusivité le Tome 2.)

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Voilà les amis, j’espère qu’après avoir lu ce long – peut être trop – article, vous serez toujours en vie. Et si oui, que vous vous jetterez sur la fiche de Mission Labyrinthe.
Je vous donne rendez-vous dans un quinzaine de jours pour le deuxième Coup de Projo qui s’intéressera cette fois à l’excellente histoire de Darth Kith et Clone_de_Thrawn : Le Retour de Thrawn.

En attendant, vous pouvez toujours me joindre et proposer votre œuvre par mail. Qui c’est, peut-être que dans quelques temps, vous serez à la place du Père Cador ;o)