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Trahison
  • Titre original Betrayal - Empire #1 à 4
  • Genre Comic-Book
  • Série Empire
  • Univers Legends
  • Année et période -1 (Empire)
  • Scénariste(s) Scott Allie
  • Dessins Ryan Benjamin
  • Encrage Curtis Arnold
  • Couverture Brian Horton
  • Synopsis :

    Il est indéniable qu’à l’apogée de l’Empire, l’Empereur contrôlait sa création d’une main de fer. Mais la meilleure des poignes n’a jamais empêché les gens au pouvoir de rêver d’accroître leur puissance. Et l’Empire n’échappe pas à cette règle. Dans les temps qui précèdent Yavin, alors que Vador est envoyé en mission pour enquêter sur une rumeur qui signale la présence d’un Jedi sur un monde éloigné, certains des plus grands officiers organisent un complot pour assassiner Palpatine et s’approprier le pouvoir. Rien que ça !

  • Note du staff SWU
     (78 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 2 commentaires)
     (75 %)

    Scénario.

    PalpatineNouvelle série, Empire a vocation à présenter l’univers Star Wars au temps de la trilogie, du point de vue d’acteurs très différents, et plus seulement des Rebelles. Betrayal commence par quelque chose d’assez atypique : les coulisses de l’Empire. Au cours des différents comics Star Wars, on avait eu l’occasion de voir l’envers de la machine impériale, mais toujours dans le cadre des actions héroïques de ses opposants.
    Ici, rien de cela, Scott Allie nous montre les machinations qui se multiplient dans les hautes sphères et on constate que les impériaux sont fort capables de s’autodétruire, ils n’ont pas forcément besoin des rebelles. Mis à part Vader et l’Empereur connus sous toutes les coutures, les personnages introduits sont bons et sympas à découvrir. Pas autant fouillés qu’un Moff Disra par exemple, mais avec des caractères bien trempés et machiavéliques à souhait.
    L’intrigue comporte éventuellement quelques facilités, mais les rebondissements sont au rendez-vous. Enfin, le côté « prenez une leçon » de la conclusion m’a bien fait sourire.



    Dessins.

    Eclairs de Force



    Ryan Benjamin a un style très détaillé. Assez proche de ce que peut faire Brian Ching par exemple. Mais en moins sophistiqué et moins stéréotypé. Sa représentation de l’Empereur est très réussie. J’aime aussi son Vader, il rend bien l’aspect « métallique » très impressionnant du personnage. Les scènes d’actions sont bien mises en scène, il utilise par moment des perspectives qui sortent de l’ordinaire, ainsi que des effets de vitesse qui donnent du mouvement aux plans. Mais là où il est le plus fort, c’est sur les plans dans l’espace. J’adore ses Star Destroyers sur fond étoilé, je les trouve magnifiques.
    Concernant les couvertures, elles sont très moyennes, à part la dernière que j’aime beaucoup.

    Conclusion.

    Obi-WanFinalement, une très bonne histoire pour lancer cette nouvelle série. Je n’étais pas convaincu du bien fondé de créer une nouvelle série se déroulant à l’époque de la trilogie. Cette période est déjà bien chargée en histoires. Les personnages principaux de la trilogie ont des agendas bien bouclés entre les romans, les jeux vidéos, les jeux de rôle, et surtout les comics Marvel puis Dark Horse. Mais cette série fait le choix de s’intéresser moins aux personnages que l’on connaît bien pour explorer des aspects plus obscurs de la Guerre Civile à travers des histoires originales. Cette tendance va se confirmer de numéros en numéros et c’est tant mieux.

  • 17/03/2015
     (80 %)  •  Langue : VF
    Quelques semaines avant la Bataille de Yavin, Dark Sidious envoie son champion, Dark Vador, neutraliser une criminelle armée d'un sabre-laser. Le Seigneur Noir des Sith compte bien profiter de cette mission en apparence banale pour éliminer toute activité Rebelle dans ce secteur de la galaxie. Mais un groupe issu d'Impériaux – regroupant Moffs et Amiraux – entend bien profiter de l'absence de Vador pour remettre l'Empire sur de bons rails : pour cela, il leur suffit de se débarrasser de l'Empereur !

    En 2002, Dark Horse Comics lance une nouvelle série régulière, intitulée Star Wars : Empire. Le but de la série est de proposer des intrigues trilogiques mais avec un regard nouveau, davantage axé vers l'Empire, et ainsi d'éviter l'utilisation du trio classique Luke/Leia/Han. La série réussira avec plus ou moins de succès à garder cette ligne directrice mais ce premier arc rentre parfaitement dedans et nous dévoile Vador et Sidious tels qu'on ne les avaient jamais vus.

    Qui dit 2002 dit Episode II, et le scénariste Scott Allie ne se prive pas de plusieurs références au long-métrage. Les souvenirs de Padmé, d'Obi-Wan ou même de la mort de sa mère viennent donc régulièrement perturber Vador – même si leur utilisation ne va pas bien loin, chose que l'on peut regretter – et toutes les scènes sur Coruscant (notamment la salle du trône de Palpatine) semblent tirer des films.

    Scott Allie délivre une intrigue finalement assez simple, mais loin d'être simpliste. Le complot contre les Sith (et pas contre l'Empire, nuance!) est une idée originale, et les conspirateurs connaîtront des sorts divers et variés, mais on ne peut que saluer la décision de mettre hors-jeu relativement rapidement des personnages qu'on s'attendrait à voir survivre jusqu'au bout de l'arc. Inutile de dire que Sidious et Vador survivront à cette tentative de putsch, mais des détails comme la création d'une légion de stormtroopers (encore plus) embrigadés montre que les « rebelles » font le maximum pour s'adapter à leurs cibles. Le tout s'inscrit parfaitement dans un contexte pré-Episode IV, où Palpatine cherche de plus en plus à s'appuyer sur son Étoile Noire. La suite de l'arc lui donnera raison !

    Le storytelling de Ryan Benjamin est parfaitement adapté à cette histoire, notamment la fin où, toutes les deux ou trois cases, on passe de Vador à Sidious puis de Sidious à Vador. Les designs des nouveaux-venus sont plutôt réussis, tout comme les deux Seigneurs Sith, même si certains visages sont loin d'être réussis, voire à la limite du méconnaissable (notamment à bord du Destroyer Stellaire). Le dessinateur aura sans doute ses détracteurs (forcément, lorsqu'on le compare à une Duursema ou un Fabbri), mais saluons le choix osé de Dark Horse de lancer une nouvelle série avec un artiste pas forcément « grand public ».

    Trahison est donc une très bonne histoire, et on peut légitimement se demander pourquoi Delcourt a attendu si longtemps pour nous offrir une traduction française. Espérons que la suite de la série sera du même niveau ! :oui:

    Note : 85%