- Des siècles avant la saga Skywaker, soyez témoins de l'émergence d'une légende : le puissant Jedi Porter Engle, vraisemblablement le porteur de sabre laser le plus doué de la Haute République.
- Avec son compère, le Chevalier Jedi Barash, il parcourt la galaxie, servant comme gardien de la paix et de la justice.
- Mais même Porter Engle a des ennemis qu'il ne peut vaincre.
Porter Engle et sa « sœur » suivent les voies de la Force qui les conduit sur un monde en guerre. Il leur advient donc de découvrir ce qui est à l’origine du conflit et surtout comment le résoudre.
Scénario : Porter le récit
C’est assez drôle mais je n’ai presque rien à en dire alors que j’ai adoré lire cette histoire. La raison est très simple, la mission de nos deux jedi ressemble aux dizaines de missions qu’on a pu lire dans des dizaines de livres. Les héros arrivent sur un monde en plein conflit, ils prennent partis, finalement les vrais méchants ne sont pas ceux qu’on croit, révélation, une troisième faction de vrais méchants arrive, combat, fin le monde est sauvé.
Je ne vous spoile même pas en disant ça, je veux dire c’est la base du scénario de Maitre et Apprentis, Obi-Wan et Anakin et de la moitié des romans legends prélogiques.
Pourquoi ai-je autant aimé alors ? Ça tient en deux noms : Porter Engle et Barash Silvain. On connait déjà tous Porter, puisqu’il est un des héros de la Phase I de la Haute République, mais on voit ici son passé et la manière dont la Force fonctionne chez lui. En opposition on découvre sa sœur, disons adoptive (ils se sont choisis l’un l’autre comme frère et sœur), qui possède une affinité différente. Lui c’est le sabre, elle c’est la Force. Il se complète, on y verrait presque une dyade. D’ailleurs de nombreux flashback nous montrerons leurs jeunes années dans le temple. Et entre nous, Barash vient voler la vedette à Porter !
D’ailleurs pour les habitués des livre Star Wars le nom de la sœur de Porter devrait vous mettre la puce à l’oreille sur ce qu’elle devient à la fin du comics. Pas étonnant c’était déjà Soule qui avait créé le concept.
Enfin c'est aussi l'occasion d'introduire une nouvelle méchante qu'on reverra ... dans la Phase III.
41/50
Dessins : Arrondir les Engle
Je ne supporte pas ça et là encore moins.
On commence notre récit avec un Marco Castiello en très grande forme. C’est angulaire, fourni, il y a de la personnalité et du relief. On sent que nos héros ont vécu.
Puis au beau milieu d’un numéro on change de dessinateur. Quand c’est entre deux chapitres je râle mais ça passe, là non. D’autant plus que le remplaçant (qui devient le régulier à la fin) à un style lisse, uniforme dans lequel nos héros se retrouvent rajeunis. Fini le côté brut on passe à du cartoon.
24/50
Un comics dans lequel le nouveau personnage porte le récit pour notre plus grand plaisir. Rassurez-vous Porter Engle n’est pas mal non plus. Le reste est néanmoins trop classique, jusque dans ses dessins car ça devient récurent chez Marvel de changer de dessinateur toutes les cinq pages.