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La Lame
  • Titre original The Blade #1-4
  • Genre Comic-Book
  • Univers Officiel
  • Année et période -382 (Haute République)
  • Scénariste(s) Charles Soule
  • Dessins Marco Castiello
  • Synopsis :

    - Des siècles avant la saga Skywaker, soyez témoins de l'émergence d'une légende : le puissant Jedi Porter Engle, vraisemblablement le porteur de sabre laser le plus doué de la Haute République.
    - Avec son compère, le Chevalier Jedi Barash, il parcourt la galaxie, servant comme gardien de la paix et de la justice.
    - Mais même Porter Engle a des ennemis qu'il ne peut vaincre.

  • Note du staff SWU
     (68 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 1 commentaire)
 
     (65 %)

    Porter Engle et sa « sœur » suivent les voies de la Force qui les conduit sur un monde en guerre. Il leur advient donc de découvrir ce qui est à l’origine du conflit et surtout comment le résoudre.

     

    Scénario : Porter le récit

    C’est assez drôle mais je n’ai presque rien à en dire alors que j’ai adoré lire cette histoire. La raison est très simple, la mission de nos deux jedi ressemble aux dizaines de missions qu’on a pu lire dans des dizaines de livres. Les héros arrivent sur un monde en plein conflit, ils prennent partis, finalement les vrais méchants ne sont pas ceux qu’on croit, révélation, une troisième faction de vrais méchants arrive, combat, fin le monde est sauvé.

    Je ne vous spoile même pas en disant ça, je veux dire c’est la base du scénario de Maitre et Apprentis, Obi-Wan et Anakin et de la moitié des romans legends prélogiques.

    Pourquoi ai-je autant aimé alors ? Ça tient en deux noms : Porter Engle et Barash Silvain. On connait déjà tous Porter, puisqu’il est un des héros de la Phase I de la Haute République, mais on voit ici son passé et la manière dont la Force fonctionne chez lui. En opposition on découvre sa sœur, disons adoptive (ils se sont choisis l’un l’autre comme frère et sœur), qui possède une affinité différente. Lui c’est le sabre, elle c’est la Force. Il se complète, on y verrait presque une dyade. D’ailleurs de nombreux flashback nous montrerons leurs jeunes années dans le temple. Et entre nous, Barash vient voler la vedette à Porter !

    D’ailleurs pour les habitués des livre Star Wars le nom de la sœur de Porter devrait vous mettre la puce à l’oreille sur ce qu’elle devient à la fin du comics. Pas étonnant c’était déjà Soule qui avait créé le concept.

    Enfin c'est aussi l'occasion d'introduire une nouvelle méchante qu'on reverra ... dans la Phase III.

    41/50

     

    Dessins : Arrondir les Engle

    Je ne supporte pas ça et là encore moins.

    On commence notre récit avec un Marco Castiello en très grande forme. C’est angulaire, fourni, il y a de la personnalité et du relief. On sent que nos héros ont vécu.

    Puis au beau milieu d’un numéro on change de dessinateur. Quand c’est entre deux chapitres je râle mais ça passe, là non. D’autant plus que le remplaçant (qui devient le régulier à la fin) à un style lisse, uniforme dans lequel nos héros se retrouvent rajeunis. Fini le côté brut on passe à du cartoon.

    24/50

    Un comics dans lequel le nouveau personnage porte le récit pour notre plus grand plaisir. Rassurez-vous Porter Engle n’est pas mal non plus. Le reste est néanmoins trop classique, jusque dans ses dessins car ça devient récurent chez Marvel de changer de dessinateur toutes les cinq pages.

  • 28/11/2023
     (70 %)  •  Langue : VF

    Porter Engle, Maître bretteur au sein de l’Ordre Jedi, et sa « soeur », Barash Silvain, se rendent dans la planète Gansevor, dans le secteur Tammuz, pour apaiser une situation pour le moins tendue à propos d’une cité-ressource assiégée. Qui a raison, qui a tort ? Les deux Jedi ont l’habitude de ce genre d’exercices, et se sentent prêts à tout. Ils ignorent encore que cette nouvelle mission va bouleverser leur vie…

    Je vous avouerai qu’à l’annonce de cette mini-série, j’étais sceptique. D’abord ravi de retrouver Charles Soule au scénario, je doutais un peu de la pertinence de placer Porter Engle au centre du récit. Engle, c’est un véritable troisième rôle au sein de la Phase 1 de la Haute République, tout au plus un figurant doté d’un léger background et d’un surnom énigmatique, « la lame de Bardotta ». Du coup, l’annonce d’un titre centré sur ce personnage et intitulé La Lame pouvait laisser penser qu’on aurait affaire à un récit nous narrant l’origine de ce surnom. Et pourtant, non. L’action ne se déroule pas sur Bardotta. C’est pour le moins curieux… :chut:

    Et ce qui est d’autant plus curieux, c’est qu’il n’y a aucun lien avec la Haute République, finalement. Alors oui, au détour d’une case, on citera qu’il y a deux Chanceliers à cette époque, et au détour d’une autre l’existence d’une guerre entre les planètes Eiram et E’ronoh, mais c’est tout. Pas de Voie de la Main Ouverte, pas de Jedha, pas de créatures dévoreuses de Force, un récit spin-off parfaitement accessible, mais qui a du coup les inconvénients de ses avantages.

    C’est en effet un titre qui peut être mis dans toutes les mains, tant son déroulé pourrait être transposé à n’importe quelle autre époque de la saga, avec n’importe quel autre duo de Jedi. Le même récit aurait fonctionné avec Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, avec Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker, ou encore soyons fous avec Luke Skywalker et Ben Solo. C’est une petite mission sans véritable prétention, digne de la série Les Apprentis Jedi de l’Univers Légendes pour les anciens lecteurs. C’est sympathique, c’est rapide (4 numéros seulement, un cinquième aurait été le bienvenu) mais c’est aussi profondément anecdotique. Difficile de dire à qui s’adresse ce récit : au complétiste, oui, d’accord, mais à qui d’autre ? Le nouveau lecteur percevra-t-il un intérêt à aller lire le reste de la saga ? D’autant plus que ce titre assez déconnecté laisse peu imaginer une suite… à moins que Porter n’apparaisse dans les romans de la Phase 2 ? :think:

    Enfin, le nom de la « Soeur » de Porter aura éveillé l’attention des plus anciens lecteurs de Soule sur la licence, à l’origine d’un élément créé par l’auteur sur la série Dark Vador – Le Seigneur des Sith. Mais là encore, cet élément est décidé en une poignée de cases sur l’antépénultième page et, sans aller jusqu’à dire qu’il tombe comme un cheveu, il paraît presque exagéré. Barash ne serait pas la première Jedi à s’être faite avoir, et sa réaction est à mon sens un peu excessive. Soule a justifié un élément de son lore, comme on dit aujourd’hui, mais sans véritable panache. :neutre:

    Aux dessins, ils sont deux à se partager la mini-série de 4 numéros. Oui, je répète qu’il n’y en a que 4, parce qu’on en vient à se demander comment bossent les éditeurs pour ne pas être capable de confier un unique titre de 4 numéros de 20 pages à une seule paire de mains. Alors quitte à mettre deux dessinateurs, il y aurait pu avoir l’excuse pratique mais souvent utilisée du dessinateur principal et de celui attitré aux flash-backs… Mais même pas. Même sur un titre aussi peu impactant, il n’y a pas de cohérence fluide. Alors oui, les deux dessinateurs passent relativement bien l’un avec l’autre, et l’alternance se fait sans trop de dégâts, sauf que ce n’est pas une raison. En plus, c’est un titre déconnecté du reste de la Phase 2, il aurait donc largement pu sortir un mois plus tard pour avoir un seul dessinateur, non ? :neutre:

    Bilan mitigé pour cette mini-série qui ne restera pas dans les annales. Les complétistes de la Haute République et de Charles Soule liront mais ne seront pas forcément conquis. Quel intérêt y trouveront les autres ?

    Note : 65 %