j'ai eu envie de faire une série de fans-fics sur l'armée séparatiste dont voici le prologue de la première histoire.
C'est ma première fan-fiction donc n'hésitez pas à me donner vos conseils avisés (mais soyez tout de même un peu indulgent

Traîtres
sommaire
Prologue
chapitre I
chapitre II
chapitre III
Chapitre IV à venir
Prologue version originale
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An 980
Quatre vaisseaux, pas de planète ou d'étoile aux alentours, juste quatre vaisseaux de la confédération des systèmes indépendants, un croiseur providence et trois frégates munificient, qui semblaient parfaitement immobiles dans le vide intersidéral.
-Général, nos alliés devraient bientôt arriver.
-Merci capitaine.
Le général Eliès Sadran, un jeune humain d’à peine vingt-sept ans était l’un des plus brillants stratèges de l’armée confédérée. Il avait connu durant la première année de guerre une ascension fulgurante bien que son inimitié avec le général Grievous lui ait souvent fait du tort.
Il observa autour de lui, le pont de commandement était rempli de droïdes. Seuls lui et son capitaine, Nuur Hakto, un neimodien extraordinairement loyal pour son espèce, étaient vivant à bord du croiseur. Il s’approcha d’une des fenêtres et regarda vers l’extérieur. Il avait toujours été fasciné par l’immensité de l’univers et comme à chaque fois qu’il admirait un ciel étoilé, il oublia ses principales préoccupations. «Quelle folie de vouloir posséder l’espace, pensa-t-il. C’est lui qui nous possède»
La vue d’une des trois frégates munificient qui les accompagnaient le fit revenir à la réalité. Il se tourna vers le capitaine Hakto.
-Nos frégates peuvent se mettre en retrait, je pense que personne ne nous a suivis jusqu’ici.
-Je le pense aussi général, répondit le capitaine. Toutefois le risque est toujours présent, ne devrions-nous pas être prêts pour une éventuelle bataille…
-Si nous restons sur nos gardes, nos alliés pourraient nous identifier comme des ennemis, ils ne peuvent pas faire la distinction entre nos vaisseaux et les autres vaisseaux de la confédération. Dans les deux cas, nous prenons des risques, je préfère choisir l’option qui en implique le moins.
-Bien mon général »
Il regarda à nouveau vers l’extérieur, les trois frégates commençaient à se déplacer vers l’arrière du croiseur providence.
-j’ai un mauvais pressentiment, murmura-t-il
«Les chances que l’on soit attaqué sont infimes, se dit-t-il, nous avons tout prévu, tout se passera bien, il n’y a pas de raisons de s’inquiéter. »
Le temps passait sans qu'il ne se passe rien, jusqu'à ce que...
-Général, quelque chose sort de l’hyperespace derrière nous, dit un droïde de combat. Ce sont des vaisseaux de la confédération.
-QUOI? hurla Eliès.
La frayeur le gagna. Comment avaient-ils pu le retrouver, alors qu'il avait pris toute les précotions nécessaires pour que personne d'autre que lui et ses alliés sachent où il se trouvait. Peut-être avait-il fait une erreur, peut-être n'avait-il pas été assez prudent ou bien il avait été trahi, on voulait le faire taire pour qu'il ne puisse pas révéler quoi que ce soit à propos de ses alliés... Dans tous les cas, c'était un coup dur pour lui, il vivrait sûrement sa plus grande défaite.
-Préparez-vous à entrer en hyperespace, il faut fuir!
A peine ces paroles prononcées qu’un grondement se fit entendre dans le vaisseau, accompagné d'un tremblement et d’une extinction des lumières. Une lumière rouge s’alluma ensuite. Une explosion avait sûrement dû toucher le générateur principal. Fuir risquait de ne plus être possible.
-Le générateur principal a été touché, dit un autre droïde. Nous ne pouvons plus fuir.
Cela confirmait les craintes d'Eliès, si le générateur principal était touché, ils ne pouvaient plus partir, ni se défendre. La bataille était inévitable et risquait de ne pas tourner à son avantage.
-Combien y a-t-il de vaisseaux ennemis ? Demanda Sadran.
-Douze, un croiseur providence et onze frégates munificient.
-Général, nous ne tiendrons pas face à une douzaine de vaisseaux, s'écria Hakto.
-Je sais capitaine, je sais, mais ce qui m’étonne c'est que nous soyons encore en vie alors qu'ils ont suffisamment de vaisseaux pour nous détruire en très peu de temps. Et ils ont cessé de tirer sur nous, mais pourquoi... À moins que… Nous n’avons pas encore perdu, ils vont sûrement envahir notre croiseur, après nous mènerons le combat dans les couloirs du vaisseau. Evacuez le hangar, ils risquent d’envoyer quelques droïde-vautours.
-Même si nous combattons dans les couloirs, nous risquons fortement de perdre. Ne pourrions-nous pas fermer le hangar?
-Si seulement cela nous permettait de les ralentir en leur tirant dessus mais là, ce seraient vain et puis ils pourraient facilement créer une ouverture… Et je ne sais même pas si on peut fermer ce hangar sans le générateur principal.
-Une dizaine de canonnières droïdes viennent de pénétrer dans le hangar principal, interpella un droide, et des dizaines d’autres vont encore arriver.
-Leurs charges ?
-Des superdroïdes de combat.
Le jeune général se tut un instant, il était absent, comme si il venait de comprendre que sa flotte, déjà affaiblie par des événements ultérieurs, était condamnée à la défaite.
-Général… ?
« Des superdroïdes de combat, nous ne pourrons jamais nous défendre contre ça, nous sommes perdus.»
Sadran regarda les frégates en feu. Si les tirs avaient cessé sur son croiseur, les autres vaisseaux subissaient encore les attaques. Il vit l’une des frégates exploser. Un spectacle magnifique, mais tellement effrayant. Les seules défenses de son croiseur disparaissaient, l'invasion était inéluctable.
-Les canonnières ne font que passer mais nous pouvons déjà dire que nous avons perdu. Si seulement nous n'étions pas en effectif réduit.
-Que faisons-nous ? Dois-je préparer les capsules de sauvetage ?
-Non capitaine, ils nous détruiraient ou nous captureraient trop facilement, la seule chose à faire est de rester ici et d’attendre qu’on vienne nous chercher. Peut-être pourront nous survivre. Peut-être...
-Vous êtes bien défaitiste. Cependant pourquoi ne pas plutôt stopper le combat ou s'enfuir alors?
-Pour faciliter la tâche à leurs droïdes? Certainement pas. Que les nôtres se battent jusqu’au dernier, plus ils feront de dégâts à la confédération, mieux ce sera, dit le général avec une grande détermination qui cachait son angoisse.
-Une navette se dirige vers nous.
-Quelle cargaison ?
-Deux magnagardes et des fragments d’organismes.
-Ah! Il est venu personnellement, dit Eliès.
Le son des tirs se rapprocha de plus en plus du pont de commandement puis au bout d’une heure de combat, tout bruit cessa. Eliès regardait le ciel, rêveur, apaisé, oubliant ses soucis, son angoisse, tandis que son Capitaine, terrorisé était assis à sa place, dos à la porte. Un bruit de pas se fit entendre, un bruit mécanique que Sadran connaissait bien.
Une brèche fut ouverte dans la porte, et, une silhouette haute et voutée apparut dans la pièce.
-Que nous vaut ce plaisir, général, dit le jeune homme qui s'efforçait de rester calme.
-Vous devez bien vous en douter Sadran, dit le général Grievous. Le comte Dooku est déçu. Il vous portait haut dans son estime vous savez.
Il l'attrapa par le col et le jeta au sol. Les deux magnagardes le prirent par les bras pour le forcer à se relever.
-Si cela ne tenait qu’à moi, reprit le cyborg, vous seriez mort depuis longtemps mais vous avez de la chance que Dooku accepte de vous accorder une seconde chance, je n’aurais jamais été aussi indulgent avec un traître.
Il se déplaça vers Hakto puis, avec un sabre laser de sa collection transperça le neimodien.
-NON!
-Dooku ne m'a cependant pas demandé de laisser votre capitaine en vie.
Eliès regarda avec haine et dégoût Grievous qui se contentait de lâcher un petit rire.
-Vous me dégoutez, Grievous.
-Et moi, ce sont les traîtres qui me dégoûtent, répliqua l'intéressé.
Les deux ennemis se regardèrent fixement pendant un moment, montrant dans leur regard toute la haine qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre, sans qu'aucun bruit ne viennent les perturber.
-Des vaisseaux de la république émergent de l’hyperespace, dit enfin un droïde du cyborg, mettant ainsi fin à la tension montante.
-Emmenez cette vermine sur mon vaisseau, et prévenez le comte de sa capture, quant à ces vaisseaux, ils n’auraient jamais dû venir ici.
-oui, mon général.
Eliès regarda les venators qui subissaient une déferlante de tirs venant de l'arrière de son vaisseau. Leur perte était certaine.
Quatre vaisseaux, pas de planète ou d'étoile aux alentours, juste quatre vaisseaux de la confédération des systèmes indépendants, un croiseur providence et trois frégates munificient, qui semblaient parfaitement immobiles dans le vide intersidéral.
-Général, nos alliés devraient bientôt arriver.
-Merci capitaine.
Le général Eliès Sadran, un jeune humain d’à peine vingt-sept ans était l’un des plus brillants stratèges de l’armée confédérée. Il avait connu durant la première année de guerre une ascension fulgurante bien que son inimitié avec le général Grievous lui ait souvent fait du tort.
Il observa autour de lui, le pont de commandement était rempli de droïdes. Seuls lui et son capitaine, Nuur Hakto, un neimodien extraordinairement loyal pour son espèce, étaient vivant à bord du croiseur. Il s’approcha d’une des fenêtres et regarda vers l’extérieur. Il avait toujours été fasciné par l’immensité de l’univers et comme à chaque fois qu’il admirait un ciel étoilé, il oublia ses principales préoccupations. «Quelle folie de vouloir posséder l’espace, pensa-t-il. C’est lui qui nous possède»
La vue d’une des trois frégates munificient qui les accompagnaient le fit revenir à la réalité. Il se tourna vers le capitaine Hakto.
-Nos frégates peuvent se mettre en retrait, je pense que personne ne nous a suivis jusqu’ici.
-Je le pense aussi général, répondit le capitaine. Toutefois le risque est toujours présent, ne devrions-nous pas être prêts pour une éventuelle bataille…
-Si nous restons sur nos gardes, nos alliés pourraient nous identifier comme des ennemis, ils ne peuvent pas faire la distinction entre nos vaisseaux et les autres vaisseaux de la confédération. Dans les deux cas, nous prenons des risques, je préfère choisir l’option qui en implique le moins.
-Bien mon général »
Il regarda à nouveau vers l’extérieur, les trois frégates commençaient à se déplacer vers l’arrière du croiseur providence.
-j’ai un mauvais pressentiment, murmura-t-il
«Les chances que l’on soit attaqué sont infimes, se dit-t-il, nous avons tout prévu, tout se passera bien, il n’y a pas de raisons de s’inquiéter. »
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Le temps passait sans qu'il ne se passe rien, jusqu'à ce que...
-Général, quelque chose sort de l’hyperespace derrière nous, dit un droïde de combat. Ce sont des vaisseaux de la confédération.
-QUOI? hurla Eliès.
La frayeur le gagna. Comment avaient-ils pu le retrouver, alors qu'il avait pris toute les précotions nécessaires pour que personne d'autre que lui et ses alliés sachent où il se trouvait. Peut-être avait-il fait une erreur, peut-être n'avait-il pas été assez prudent ou bien il avait été trahi, on voulait le faire taire pour qu'il ne puisse pas révéler quoi que ce soit à propos de ses alliés... Dans tous les cas, c'était un coup dur pour lui, il vivrait sûrement sa plus grande défaite.
-Préparez-vous à entrer en hyperespace, il faut fuir!
A peine ces paroles prononcées qu’un grondement se fit entendre dans le vaisseau, accompagné d'un tremblement et d’une extinction des lumières. Une lumière rouge s’alluma ensuite. Une explosion avait sûrement dû toucher le générateur principal. Fuir risquait de ne plus être possible.
-Le générateur principal a été touché, dit un autre droïde. Nous ne pouvons plus fuir.
Cela confirmait les craintes d'Eliès, si le générateur principal était touché, ils ne pouvaient plus partir, ni se défendre. La bataille était inévitable et risquait de ne pas tourner à son avantage.
-Combien y a-t-il de vaisseaux ennemis ? Demanda Sadran.
-Douze, un croiseur providence et onze frégates munificient.
-Général, nous ne tiendrons pas face à une douzaine de vaisseaux, s'écria Hakto.
-Je sais capitaine, je sais, mais ce qui m’étonne c'est que nous soyons encore en vie alors qu'ils ont suffisamment de vaisseaux pour nous détruire en très peu de temps. Et ils ont cessé de tirer sur nous, mais pourquoi... À moins que… Nous n’avons pas encore perdu, ils vont sûrement envahir notre croiseur, après nous mènerons le combat dans les couloirs du vaisseau. Evacuez le hangar, ils risquent d’envoyer quelques droïde-vautours.
-Même si nous combattons dans les couloirs, nous risquons fortement de perdre. Ne pourrions-nous pas fermer le hangar?
-Si seulement cela nous permettait de les ralentir en leur tirant dessus mais là, ce seraient vain et puis ils pourraient facilement créer une ouverture… Et je ne sais même pas si on peut fermer ce hangar sans le générateur principal.
-Une dizaine de canonnières droïdes viennent de pénétrer dans le hangar principal, interpella un droide, et des dizaines d’autres vont encore arriver.
-Leurs charges ?
-Des superdroïdes de combat.
Le jeune général se tut un instant, il était absent, comme si il venait de comprendre que sa flotte, déjà affaiblie par des événements ultérieurs, était condamnée à la défaite.
-Général… ?
« Des superdroïdes de combat, nous ne pourrons jamais nous défendre contre ça, nous sommes perdus.»
Sadran regarda les frégates en feu. Si les tirs avaient cessé sur son croiseur, les autres vaisseaux subissaient encore les attaques. Il vit l’une des frégates exploser. Un spectacle magnifique, mais tellement effrayant. Les seules défenses de son croiseur disparaissaient, l'invasion était inéluctable.
-Les canonnières ne font que passer mais nous pouvons déjà dire que nous avons perdu. Si seulement nous n'étions pas en effectif réduit.
-Que faisons-nous ? Dois-je préparer les capsules de sauvetage ?
-Non capitaine, ils nous détruiraient ou nous captureraient trop facilement, la seule chose à faire est de rester ici et d’attendre qu’on vienne nous chercher. Peut-être pourront nous survivre. Peut-être...
-Vous êtes bien défaitiste. Cependant pourquoi ne pas plutôt stopper le combat ou s'enfuir alors?
-Pour faciliter la tâche à leurs droïdes? Certainement pas. Que les nôtres se battent jusqu’au dernier, plus ils feront de dégâts à la confédération, mieux ce sera, dit le général avec une grande détermination qui cachait son angoisse.
-Une navette se dirige vers nous.
-Quelle cargaison ?
-Deux magnagardes et des fragments d’organismes.
-Ah! Il est venu personnellement, dit Eliès.
Le son des tirs se rapprocha de plus en plus du pont de commandement puis au bout d’une heure de combat, tout bruit cessa. Eliès regardait le ciel, rêveur, apaisé, oubliant ses soucis, son angoisse, tandis que son Capitaine, terrorisé était assis à sa place, dos à la porte. Un bruit de pas se fit entendre, un bruit mécanique que Sadran connaissait bien.
Une brèche fut ouverte dans la porte, et, une silhouette haute et voutée apparut dans la pièce.
-Que nous vaut ce plaisir, général, dit le jeune homme qui s'efforçait de rester calme.
-Vous devez bien vous en douter Sadran, dit le général Grievous. Le comte Dooku est déçu. Il vous portait haut dans son estime vous savez.
Il l'attrapa par le col et le jeta au sol. Les deux magnagardes le prirent par les bras pour le forcer à se relever.
-Si cela ne tenait qu’à moi, reprit le cyborg, vous seriez mort depuis longtemps mais vous avez de la chance que Dooku accepte de vous accorder une seconde chance, je n’aurais jamais été aussi indulgent avec un traître.
Il se déplaça vers Hakto puis, avec un sabre laser de sa collection transperça le neimodien.
-NON!
-Dooku ne m'a cependant pas demandé de laisser votre capitaine en vie.
Eliès regarda avec haine et dégoût Grievous qui se contentait de lâcher un petit rire.
-Vous me dégoutez, Grievous.
-Et moi, ce sont les traîtres qui me dégoûtent, répliqua l'intéressé.
Les deux ennemis se regardèrent fixement pendant un moment, montrant dans leur regard toute la haine qu'ils éprouvaient l'un envers l'autre, sans qu'aucun bruit ne viennent les perturber.
-Des vaisseaux de la république émergent de l’hyperespace, dit enfin un droïde du cyborg, mettant ainsi fin à la tension montante.
-Emmenez cette vermine sur mon vaisseau, et prévenez le comte de sa capture, quant à ces vaisseaux, ils n’auraient jamais dû venir ici.
-oui, mon général.
Eliès regarda les venators qui subissaient une déferlante de tirs venant de l'arrière de son vaisseau. Leur perte était certaine.
Prologue version retravaillée
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An 980
Quatre vaisseaux de la confédération des systèmes indépendants se trouvaient au milieu de nulle part, sans planète ni étoile aux alentours, un croiseur providence et trois frégates munificient, qui semblaient parfaitement immobiles dans l'immensité de l'espace.
«Général, nos alliés devraient bientôt arriver.
-Merci, capitaine.»
Le général Eliès Sadran était un jeune humain de vingt-sept ans et l’un des plus brillants stratèges qu'eut jamais vu l’armée confédérée. Il avait connu une ascension rapide durant la première année de guerre . Mais peut-on connaitre une telle progression sans se faire des ennemis dans son propre camp ? Le général Grievous, bien qu'allié, fut surement son plus redoutable adversaire.
Il regarda autour de lui. Le pont de commandement était rempli de droïdes s'affairant à toute sorte de tâches. Outre Eliès, le seul autre être de chair et de sang présent à bord du croiseur était son capitaine, Nuur Hakto, un Neimodien extraordinairement loyal pour son espèce. Il s’approcha la baie de transparacier et regarda le ciel constellé de milliers d'étoiles. Le jeune général avait toujours été fasciné par l’immensité de l’univers et comme à chaque fois qu’il admirait un ciel étoilé, il oublia ses principales préoccupations, se laissant aller à ses rêveries. C'est que durant sa jeunesse dans les grottes d'Eckna, il n'avait pas souvent eu l'occasion de voir pareilles merveilles. Quelle folie de vouloir posséder l’espace pensa-t-il. C’est lui qui nous possède.
La vue d’une des trois frégates qui les accompagnaient le fit revenir à la réalité.
«Nous pouvons baisser nos défenses, capitaine. Nos frégates peuvent aussi se mettre en retrait, je pense que personne ne nous a suivis jusqu’ici.
-Je le pense aussi, général, répondit le capitaine d'un ton sceptique. Toutefois le risque est toujours présent, ne devrions-nous pas être prêts pour une éventuelle bataille…
-Si nous restons sur nos gardes, nos alliés pourraient nous identifier comme des ennemis. Ils ne peuvent pas faire la distinction entre nos vaisseaux et les autres vaisseaux de la confédération. Dans les deux cas, nous prenons des risques, je préfère choisir l’option qui en implique le moins.
-Bien, mon général »
Il regarda à nouveau l'espace tandis qu’Hakto donnait ses ordres au droïdes. Les trois frégates se déployèrent à l’arrière du croiseur providence.
J’ai un mauvais pressentiment. Ils étaient entièrement vulnérables, maintenant. Les chances que l’on soit attaqué sont infimes, Essaya-t-il de se persuader.
«Tout va bien, général? demanda le loyal Capitaine.
-Oui», répondit-il d'un ton qui se voulait rassurant.
Le temps s’écoulait, tout était calme. Trop calme pour Eliès. Qu'est-ce qu'ils font ? Quelque chose d'étrange, de déstabilisant, avait lieu.
« Général, quelque chose sort de l’hyperespace derrière nous, dit un droïde de combat. Ce sont des vaisseaux de la confédération.
Eliès resta muet.
Comment avaient-ils pu le retrouver alors qu'il avait pris toutes les précautions nécessaires ? Peut-être avait-il fait une erreur, peut-être n'avait-il pas été assez prudent ? ou bien trahi ? Voulait-on le faire taire pour qu'il ne puisse pas révéler quoi que ce soit à propos de ses alliés... Dans tous les cas, c'était un coup dur à encaisser pour lui.
«Préparez-vous à entrer en hyperespace, le plus vite possible.»
À peine ces paroles prononcées, des grondements se firent entendre dans le vaisseau. Ils nous tirent dessus.
«Combien y a-t-il de vaisseaux ennemis ? demanda-t-il.
-Douze, un croiseur providence et onze frégates munificient. Ils nous entourent. Le temps qu'on programme les ordinateurs de navigation, nous serons complètement encerclés.»
Se décourager n'était pas admissible. S'il fallait se battre, et bien soit, Eliès se battrait.
«Général, nous ne tiendrons pas face à douze de vaisseaux.» Nuur Hakto semblait effrayé.
«Il y'a encore une chance de réussir. Il faut juste la saisir. Demandez aux capitaines des frégates de nous couvrir le temps que nous réactivons nos boucliers. Nos droïdes vautours doivent se tenir prêts à anticiper une invasion du vaisseau.
-Selon vos désirs, mon général.
-Réactivez les défenses du vaisseau, dit-il ensuite au droïdes. Le plus vite sera le mieux.»
Il s'avança vers les hologrammes des trois autres capitaines avec lesquels parlait Hakto. «Messieurs, tenez aussi longtemps que vous pourrez. C'est le seul ordre que j'aurai à vous donner. Nous allons peut-être mourir aujourd'hui alors faisons-le bravement, battons-nous!» Ils préfèreraient mourir que de souffrir le déshonneur, Eliès le savait. Ses capitaines, mis à part Hackto, s'était révelés avoir un certain sens de l'honneur, presque aussi grand que celui des Mandaloriens.
Comme prévu, le temps que l'ennemi prenne d'assaut les frégates, les défenses de son croiseur furent à nouveau opérationnelles. Le croiseur providence adverse s'approcha et Eliès put enfin voir la proue noire du vaisseau. Le Main Invisible.
«Feu à volonté.» Il ne va pas s’en sortir comme ça !
Le grondement des tirs se répandit dans le vaisseau pendant qu'autour d'eux les frégates ennemies détruisaient celles d'Eliès. Ses qualités de stratège lui avais permis d'éviter des situations aussi critiques. Il ne connaissait pas la défaite et avait tout fait pour l'éviter depuis que son père avait péri durant l'un de ses plus terribles échecs. Eliès avait commis une erreur et il devait en assumer les conséquences, mais il ne mourrait pas. Il ne pouvait pas. Il lui restait encore une tâche à accomplir.
«Une dizaine de canonnières droïdes viennent de pénétrer dans le hangar principal, interpella un droïde, et des dizaines d’autres vont encore arriver.
-Leurs charges ?
-Des superdroïdes de combat.»
Des droïdes de combats ne pourraient pas se defendre contre des superdroïdes, le vaisseau si.
«Provoquez des explosions pour ensevelir ou détruire les droïdes ennemis, fuites de gaz, surchauffe, tout ce que vous pourrez...
-Le vaisseau sera sérieusement endommagé... nota Hakto.
-Il l'est déjà!» son capitaine manquait rarement d'agacer Eliès par ses réflexions stupides. Il était cependant quelqu'un de sympathique, loyal et dévoué et certainement une des seules personnes sur lesquelles jeune amiral ait pu compter ces deux dernières années. Les autres l'avaient pour la plupart abandonné ou trahi, ou bien étaient morts.
«Une navette est entrée dans le hangar.
-Quelle cargaison ?
-Deux magna-gardes et des fragments d’organismes.»
Il daigne venir lui-même.
Les tirs se rapprochaient de plus en plus puis au bout d’une heure de combat, les bruits cessèrent. Eliès regarda le ciel pour oublier la peur qui le rongeait. Son Capitaine était assis à sa place, terrorisé et tout tremblant, dos à la porte, comme il l'était depuis l'arrivée de la navette. Un bruit de pas se fit entendre, un bruit mécanique, terrifiant, signe de terreur et de désolation, connu à travers toute la galaxie.
Une brèche fut ouverte dans la porte par quatre lame de sabres lasers, deux bleues, deux vertes, et une silhouette haute et voutée apparut dans le nuage de poussière.
«Que nous vaut ce plaisir, général ? dit le jeune homme qui s'efforçait de rester calme.
-Vous devez bien vous en douter, Sadran, dit le général Grievous. Le comte Dooku est déçu. Il vous portait haut dans son estime, vous savez.»
Il l'attrapa par le col et le jeta violemment au sol. Le jeune général ne devait pas montrer sa douleur. Il ne donnerait pas cette satisfaction à Grievous. Les deux magna-gardes, tout aussi brusquement, le prirent par les bras et le forcèrent à se relever.
«Si cela ne tenait qu’à moi, reprit le cyborg, vous seriez mort depuis longtemps. Estimez-vous heureux que j'ai à vous ramener au comte Dooku sain et sauf.»
Il se déplaça vers Hakto puis le transperça avec un de ses sabres. Les yeux du capitaine s'écarquillèrent pendant que Grievous en retirait la lame. Il eut juste assez de force pour tourner la tête vers son général avec un regard qui semblait demander pardon. Eliès voulut crier, hurler. Mais aucun son, aucune larme ne vint.
«Dooku ne m'a pas demandé de laisser votre capitaine en vie.» lâcha-t-il dans un petit rire.
Eliès, silencieux, regarda avec haine Grievous. Il lui aurait sauté dessus pour l'étrangler si son adversaire n'était pas un cyborg.
«Amenez cette ordure sur mon vaisseau.
-Que fait-on des prisonniers?» Au regard qu'il lança au droïde, Grievous semblait le détester aussi bien qu'Eliès.
«Tuez-les.» répliqua-t-il sèchement en ricanement à nouveau à l’intention du jeune homme.
Tu le payeras.
«Des vaisseaux de la république émergent de l’hyperespace, dit un autre droïde au cyborg.
-Ils n’auraient jamais dû venir ici.»
Eliès regarda les venators subir une déferlante de tirs avant d'être amené vers l'arrière par un magna-garde.
Quatre vaisseaux de la confédération des systèmes indépendants se trouvaient au milieu de nulle part, sans planète ni étoile aux alentours, un croiseur providence et trois frégates munificient, qui semblaient parfaitement immobiles dans l'immensité de l'espace.
«Général, nos alliés devraient bientôt arriver.
-Merci, capitaine.»
Le général Eliès Sadran était un jeune humain de vingt-sept ans et l’un des plus brillants stratèges qu'eut jamais vu l’armée confédérée. Il avait connu une ascension rapide durant la première année de guerre . Mais peut-on connaitre une telle progression sans se faire des ennemis dans son propre camp ? Le général Grievous, bien qu'allié, fut surement son plus redoutable adversaire.
Il regarda autour de lui. Le pont de commandement était rempli de droïdes s'affairant à toute sorte de tâches. Outre Eliès, le seul autre être de chair et de sang présent à bord du croiseur était son capitaine, Nuur Hakto, un Neimodien extraordinairement loyal pour son espèce. Il s’approcha la baie de transparacier et regarda le ciel constellé de milliers d'étoiles. Le jeune général avait toujours été fasciné par l’immensité de l’univers et comme à chaque fois qu’il admirait un ciel étoilé, il oublia ses principales préoccupations, se laissant aller à ses rêveries. C'est que durant sa jeunesse dans les grottes d'Eckna, il n'avait pas souvent eu l'occasion de voir pareilles merveilles. Quelle folie de vouloir posséder l’espace pensa-t-il. C’est lui qui nous possède.
La vue d’une des trois frégates qui les accompagnaient le fit revenir à la réalité.
«Nous pouvons baisser nos défenses, capitaine. Nos frégates peuvent aussi se mettre en retrait, je pense que personne ne nous a suivis jusqu’ici.
-Je le pense aussi, général, répondit le capitaine d'un ton sceptique. Toutefois le risque est toujours présent, ne devrions-nous pas être prêts pour une éventuelle bataille…
-Si nous restons sur nos gardes, nos alliés pourraient nous identifier comme des ennemis. Ils ne peuvent pas faire la distinction entre nos vaisseaux et les autres vaisseaux de la confédération. Dans les deux cas, nous prenons des risques, je préfère choisir l’option qui en implique le moins.
-Bien, mon général »
Il regarda à nouveau l'espace tandis qu’Hakto donnait ses ordres au droïdes. Les trois frégates se déployèrent à l’arrière du croiseur providence.
J’ai un mauvais pressentiment. Ils étaient entièrement vulnérables, maintenant. Les chances que l’on soit attaqué sont infimes, Essaya-t-il de se persuader.
«Tout va bien, général? demanda le loyal Capitaine.
-Oui», répondit-il d'un ton qui se voulait rassurant.
Le temps s’écoulait, tout était calme. Trop calme pour Eliès. Qu'est-ce qu'ils font ? Quelque chose d'étrange, de déstabilisant, avait lieu.
« Général, quelque chose sort de l’hyperespace derrière nous, dit un droïde de combat. Ce sont des vaisseaux de la confédération.
Eliès resta muet.
Comment avaient-ils pu le retrouver alors qu'il avait pris toutes les précautions nécessaires ? Peut-être avait-il fait une erreur, peut-être n'avait-il pas été assez prudent ? ou bien trahi ? Voulait-on le faire taire pour qu'il ne puisse pas révéler quoi que ce soit à propos de ses alliés... Dans tous les cas, c'était un coup dur à encaisser pour lui.
«Préparez-vous à entrer en hyperespace, le plus vite possible.»
À peine ces paroles prononcées, des grondements se firent entendre dans le vaisseau. Ils nous tirent dessus.
«Combien y a-t-il de vaisseaux ennemis ? demanda-t-il.
-Douze, un croiseur providence et onze frégates munificient. Ils nous entourent. Le temps qu'on programme les ordinateurs de navigation, nous serons complètement encerclés.»
Se décourager n'était pas admissible. S'il fallait se battre, et bien soit, Eliès se battrait.
«Général, nous ne tiendrons pas face à douze de vaisseaux.» Nuur Hakto semblait effrayé.
«Il y'a encore une chance de réussir. Il faut juste la saisir. Demandez aux capitaines des frégates de nous couvrir le temps que nous réactivons nos boucliers. Nos droïdes vautours doivent se tenir prêts à anticiper une invasion du vaisseau.
-Selon vos désirs, mon général.
-Réactivez les défenses du vaisseau, dit-il ensuite au droïdes. Le plus vite sera le mieux.»
Il s'avança vers les hologrammes des trois autres capitaines avec lesquels parlait Hakto. «Messieurs, tenez aussi longtemps que vous pourrez. C'est le seul ordre que j'aurai à vous donner. Nous allons peut-être mourir aujourd'hui alors faisons-le bravement, battons-nous!» Ils préfèreraient mourir que de souffrir le déshonneur, Eliès le savait. Ses capitaines, mis à part Hackto, s'était révelés avoir un certain sens de l'honneur, presque aussi grand que celui des Mandaloriens.
Comme prévu, le temps que l'ennemi prenne d'assaut les frégates, les défenses de son croiseur furent à nouveau opérationnelles. Le croiseur providence adverse s'approcha et Eliès put enfin voir la proue noire du vaisseau. Le Main Invisible.
«Feu à volonté.» Il ne va pas s’en sortir comme ça !
Le grondement des tirs se répandit dans le vaisseau pendant qu'autour d'eux les frégates ennemies détruisaient celles d'Eliès. Ses qualités de stratège lui avais permis d'éviter des situations aussi critiques. Il ne connaissait pas la défaite et avait tout fait pour l'éviter depuis que son père avait péri durant l'un de ses plus terribles échecs. Eliès avait commis une erreur et il devait en assumer les conséquences, mais il ne mourrait pas. Il ne pouvait pas. Il lui restait encore une tâche à accomplir.
«Une dizaine de canonnières droïdes viennent de pénétrer dans le hangar principal, interpella un droïde, et des dizaines d’autres vont encore arriver.
-Leurs charges ?
-Des superdroïdes de combat.»
Des droïdes de combats ne pourraient pas se defendre contre des superdroïdes, le vaisseau si.
«Provoquez des explosions pour ensevelir ou détruire les droïdes ennemis, fuites de gaz, surchauffe, tout ce que vous pourrez...
-Le vaisseau sera sérieusement endommagé... nota Hakto.
-Il l'est déjà!» son capitaine manquait rarement d'agacer Eliès par ses réflexions stupides. Il était cependant quelqu'un de sympathique, loyal et dévoué et certainement une des seules personnes sur lesquelles jeune amiral ait pu compter ces deux dernières années. Les autres l'avaient pour la plupart abandonné ou trahi, ou bien étaient morts.
«Une navette est entrée dans le hangar.
-Quelle cargaison ?
-Deux magna-gardes et des fragments d’organismes.»
Il daigne venir lui-même.
Les tirs se rapprochaient de plus en plus puis au bout d’une heure de combat, les bruits cessèrent. Eliès regarda le ciel pour oublier la peur qui le rongeait. Son Capitaine était assis à sa place, terrorisé et tout tremblant, dos à la porte, comme il l'était depuis l'arrivée de la navette. Un bruit de pas se fit entendre, un bruit mécanique, terrifiant, signe de terreur et de désolation, connu à travers toute la galaxie.
Une brèche fut ouverte dans la porte par quatre lame de sabres lasers, deux bleues, deux vertes, et une silhouette haute et voutée apparut dans le nuage de poussière.
«Que nous vaut ce plaisir, général ? dit le jeune homme qui s'efforçait de rester calme.
-Vous devez bien vous en douter, Sadran, dit le général Grievous. Le comte Dooku est déçu. Il vous portait haut dans son estime, vous savez.»
Il l'attrapa par le col et le jeta violemment au sol. Le jeune général ne devait pas montrer sa douleur. Il ne donnerait pas cette satisfaction à Grievous. Les deux magna-gardes, tout aussi brusquement, le prirent par les bras et le forcèrent à se relever.
«Si cela ne tenait qu’à moi, reprit le cyborg, vous seriez mort depuis longtemps. Estimez-vous heureux que j'ai à vous ramener au comte Dooku sain et sauf.»
Il se déplaça vers Hakto puis le transperça avec un de ses sabres. Les yeux du capitaine s'écarquillèrent pendant que Grievous en retirait la lame. Il eut juste assez de force pour tourner la tête vers son général avec un regard qui semblait demander pardon. Eliès voulut crier, hurler. Mais aucun son, aucune larme ne vint.
«Dooku ne m'a pas demandé de laisser votre capitaine en vie.» lâcha-t-il dans un petit rire.
Eliès, silencieux, regarda avec haine Grievous. Il lui aurait sauté dessus pour l'étrangler si son adversaire n'était pas un cyborg.
«Amenez cette ordure sur mon vaisseau.
-Que fait-on des prisonniers?» Au regard qu'il lança au droïde, Grievous semblait le détester aussi bien qu'Eliès.
«Tuez-les.» répliqua-t-il sèchement en ricanement à nouveau à l’intention du jeune homme.
Tu le payeras.
«Des vaisseaux de la république émergent de l’hyperespace, dit un autre droïde au cyborg.
-Ils n’auraient jamais dû venir ici.»
Eliès regarda les venators subir une déferlante de tirs avant d'être amené vers l'arrière par un magna-garde.
Vous trouverez le nom d'Eckna dans la seconde version, vous comprendrez dans le chapitre 2 de quoi il s'agit.
ÉDIT: petite précision, cette histoire fait parti des Infinities