Bon voila je me suis décidé à posté le nouveau prologue

J'informe que le récit de la Bataille va s'entourer d'une trame donc ne vous étonnez pas de la tournure que prend l'histoire
Prologue : Un soldat, une armée, une bataille, un Ordre.
Six soldats me conduisent à travers un couloir obscur dont les seules lueurs proviennent d’un faible éclairage disposé à intervalle régulier au dessus de nos têtes. Cela fait plusieurs minutes que nous marchons… le bruit de mes pas sur le sol métallique résonne en moi, puis se mélange à celui de mon « escorte » que mon esprit ne parvient plus à dissocier. Des lueurs harcelantes. Des bruits de pas assourdissants. Encore une lumière, puis l’obscurité. Je suis perdu. Perdu aux frontières du conscient… ou de la folie. L’épuisement s’est ancré en moi, soufflant le feu d’espoir qui jadis me consumait. Mes mains endolories sont liées dans mon dos m’empêchant tout mouvement du buste dont de violents coups intérieurs tentent de me arquer, perturbant ma respiration. Un dispositif entrave mes jambes déjà bien lourdes à déplacer. Ces liens sont à dire vrai le seul moyen de me différencier de ces hommes, dont l’armure blanche caractéristique de l’armée Impériale ressemble points par points à la mienne. Cela n’a rien d’étonnant, ce sont d’anciens frères d’armes… Des soldats autrefois sous mon commandement.
Mon commandement… Voila déjà bien longtemps que je n’ai plus eu l’occasion de distribuer d’ordres à quiconque... Il m’apparaît loin ce jour funeste assombrit par les jours passés… A mesure que le temps semble se hâter vers le jour prochain de ma mort, mais qui pourtant pour mon plus grand désespoir, me traîne de salles de détentions en salles de détentions dans des lieux de haute sécurité… Malgré le chaos semblant envahir mon esprit, je me souviens encore parfaitement de ce jour qui me marquera à jamais… la fin d’une vie…
La nuit était tombée sur Coruscant, le ciel étant éclairé par les habituels couloirs de circulation empruntés à tous moment de la journée par les Coruscantis. Mais cette nuit là comme celles qui précédèrent, d’autres objets célestes éclairaient le ciel couleur encre. Ces objets n’étaient autre que les débris - se consumant pour la plupart entièrement dans l’atmosphère en un magnifique halo de lumière aux couleurs variés - des amas de vaisseaux détruits en orbite de la planète lors de la grande bataille qui frappa la Capitale quelques jours auparavant, et que les historiens nomment la
7ème bataille de Coruscant…Mais cette nuit claire qui commença si calmement allait hélas se différencier des autres d’une manière beaucoup plus tragique puisque, sous son regard apparent protecteur, devait s’accomplir le massacre du temple Jedi et la destruction de ce dernier par la 501ème. Seulement là n’est pas tout… Il se produisit autre chose… Oh bien sûr personne n’en parle et peu le connaissent tellement il s’agit d’un événement étouffé, mais… MOI je le connais… Puisqu’il me concerne directement. A dire vrai, je suis le personnage central de cette affaire, ou ce que des articles rapportant l’évènement qualifieraient de
bavure. Qui l’aurai cru, moi, un simple Lieutenant de la grande armée Impériale faisant entendre de lui… et pourtant je suis bien là, dans ce bâtiment aux allures de bunker où sont emprisonnés les grands criminels. Me voici considéré comme
Criminel. Quelle ironie du sort…
- HALTE ! Ordonna un des soldats auquel les autres obéirent.
Je redresse la tête, soulagé par cette brève trêve. Une porte de sécurité nous barre le passage. Le soldat devant moi à ma droite s’avance sortant une carte de sécurité qu’il glisse dans la fente de l’appareil accolé à la porte… Instantanément un voyant rouge prend une couleur verte en un bip sonore ouvrant la porte en un « pcccccchhhhhhhhhhh ». L’homme se tourne vers ses soldats leur faisant « en avant » de la tête.
- ALLEZ AVANCE ! S’exclama l’un d’eux m’assénant un coup dans la nuque.
Les nouveaux lieux sont presque vides… seuls sont présent un vieux meuble dans un des coins et une chaise en son centre…Je franchis le pas de la porte et m’y dirige. Avant de m’asseoir, l’officier désactive le maintient de mes mains dans mon dos…
- Mon Lieutenant je ne suis pas…
- LA FERME interrompit l’Officier apparemment sûr de lui.
Enfin cette étreinte n’est plus… Si je veux agir… Il faut le faire maintenant… Mes mains sont libres… L’officier encore derrière moi désarmé… Les 5 hommes ont leur arme braquée sur moi… Totalement inutiles si mon otage est entre nous. Je me décide… Je n’ai que l’oppression à perdre et la liberté à acquérir, peut m’importe la forme qu’elle prendra. Je me retourne et saisi le poigné gauche de l’officier - suivant mon mouvement surpris - lui assénant un coup le désarçonnant. En un mouvement de rotation à 360° je passe dans son dos lui tordant le bras que je tiens toujours et étreins son coup de mon bras gauche… lâchant son bras je saisi l’arme à sa ceinture et pose son extrémité sur la tempe de mon otage. Il ne s’y attendait pas à celle là ! Après des semaines de captivité sans tentatives d’évasion il devait penser que je n’agirai pas… Erreur Fatale il ne faut jamais sous-estimer un soldat en situation désespérée !
- VOUS NE VOUS EN TIREREEZZ…
Que se passe t’il ? Un grincement de porte. Je regarde. Personne. Un tir. Un choc. Le noir…