la rapidité, c'est relatif. puisqu'il y a une source à suivre (le film) et l'idée générale (pourries avec les blagues les plus nulles qui viennent en tête) ça peut aller très vite. écrire en revanche, une histoire toute inédite.. enfin bref. c'est fastidieux, puisqu'il faut penser à tout, la cohésion, les moindres détails, et l'Histoire, l'action... depuis trois ans que j'ai commencé à penser ce projet, depuis deux ans que j'ai commencé à taper aux propres, puis de multiples réécritures, j'en suis à 230 pages et bientôt fini. (allez, je vous donne une comparaison, ça fait la communauté de l'anneau, plus ou moins)
mais trêve de blabla, voici mon épisode pourri!
TADDAAAAAAAAAA! je pense que la page va en prendre un bon coup. et aussi, prochaine réponse, j'attache le document word.
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très profonde, creusée dans un gag plat…
STAR WARS EPISODE III, LA REVANCHE DES SIIITH
A COUP DE BLAGUES POURRIES.
Guerre ! La république s’effondre sous le poids du comte Dooku. Il y a des héros vaseux de chaque côté. Le mal est partout.
Dans pet étourdissant, le machiavélique général Grievous, s’est infiltré dans la capitale et à chancelier-nappé le susdit chef du sénat galactique.
Tandis que l’armée de droïdes couards des séparatistes tente de fuir avec leur prrrééééécieuuux otage, deux chevaliers Jedi mènent une mission désespérée pour secourir le chancelier captif…
Le soleil brillait à en mettre plein la gueule, descendant sur un croiseur de la république en forme de banane. Il n’était pas seul, il était dans la plus grande bataille au dessus de Coruscant. Là, d’autres de ses congénères battaient les croiseurs en forme de beignets de la fédération du commerce, et autres semblables en cigarettes russes. Le fouillis d’échange de crème chantilly et fouettée empêchait de comprendre quoi que ce soit. Des baba au rhum se trouvaient assaisonner à l’envers et des explosions secouaient les milk-shakes. Tout concordait à faire de ceci une orgie géante dans la pâtisserie galactique.
Deux cerises sur le gâteau… euh pardon, deux chasseurs Jedi sortirent de l’hyperespace et commencèrent à zigzaguer tels des Gand ivres morts, frôlant sans se soucier les coques (pelures) des croiseurs, passant au travers des explosions de cockpits comme à travers une vierge abusée par un tord-boyaux corellien.
Quand la stabilisation fut faite, Anakin Skywalker, pilote Jedi du chasseur jaune, s’excita sur ses commandes quand son droïde astromec lui siffla une valse.
-C’est pas le moment, R2 ; verrouille toi plutôt sur lui. Maître, le vaisseau du général Grievous est juste devant nous. Celui qui grouille de vautour droïdes.
Dans son cockpit, son Maître était en train de s’agiter tout seul les yeux fermé au rythme d’une musique endiablé imaginaire. Il marmonnait sa chanson aux paroles inaudibles ressemblant fortement au Bee Gees, « I Like My Mullet. »
-Maître ? insista Anakin désappointé.
-Oh pardon, répondit son Maître, Obi-Wan Kenobi. Tu disais ?
-… Le vaisseau du général Grievous est juste devant nous…
-Juste devant nous ? On va s’écraser !!!! coupa-t-il tout affolé.
-… Devant à quelques kilomètres près, hein !
-J’aime mieux cette précision. C’est lequel ? Ces machins sont tous inesthétique au possible.
-Celui qui grouille de vautour droïdes, répéta Anakin en se voulant concentré, malgré la répétition.
-Oh oui, ça y est, je le vois, répondit Obi-Wan tout sarcastique. Ça va être un jeu d’enfants ! Même un ewok pourrait le faire ! T’as un cheat-code pour les vies infinies ?
-Bien sûr Maître, répondit Anakin avec un large sourire. L1 R1, trois quarts de cercle vers la droite et A B C en même temps. Mais un ewok ne peut pas rentrer dans un cockpit…
-La ferme. Je parle avec un clone. Oddball, vous me recevez ?
L’abruti congénital répondit amorphe par l’affirmatif.
-Cadrez votre escadrille derrière moi, on va se les faire.
-Missa bien reçu.
-Ils ont copulés avec Jar Jar ou quoi ? remarqua Anakin, tandis que les chasseurs ennemis se dirigeaient vers eux. Bien. Que la fiesta commence ! Motherfuckers !
Sur ce, il mit le haut parleur et cria de toute ses forces sur les ondes.
-Hé ! J’vous ai pas raconté ? C’est l’histoire d’un ewok qui creuse un trou en haut d’un arbre plat…
Les droïdes entendant ça à travers l’espace virent de bord dans toutes les directions, succombant à des attaques cérébrales fulgurantes. Un pourtant en agonissant lâcha quatre torpilles. Deux sur chacun des chasseurs Jedi pendant que les clones massacraient des tri-fighters et vice-versa dans un balai aérien stupide.
-Des missiles ! On est dans la doodoo cette fois ! Cria Anakin en posant les mains sur ses yeux.
En lâchant le manche, son chasseur parti en vrille et évita les missiles. Qui eux, louchant comme des myopes ratèrent tout et même le reste. En s’en apercevant, les missiles firent demi-tour. Dans des manœuvres habiles et surtout dénuées de logique, les deux chasseurs Jedi accumulèrent pirouettes, tonneaux, jusqu’à ce que les missiles suivant Anakin soient prit de vertige et se vomissent leurs boulons dessus, s’explosant mutuellement. Et Anakin rigolait en mongolien.
Mais le chasseur rouge d’Obi-Wan eut plus de problèmes. Quand on pilotait avec les pieds pour pouvoir recoiffer sa barbe, on avait plus de difficultés. Il du faire des zigzags et essayer différentes manoeuvres.
-Piloter c’est pour les droïdes, râla-t-il. Mais quand il vit deux tri-fighters devant lui se rentrer dedans parce qu’ils s’étaient juste pas vu, il changea d’avis.
Puis les missiles le dépassèrent, et explosèrent en libérant leurs cargaisons. Qu’Obi-Wan récupéra en plein son chasseur.
-J’suis touché ! Maman j’suis touché ! geignit-il.
-Je les vois, répondit alors Anakin. Des buzz droïdes.
Les buzz droïdes. Ces petites inventions des séparatistes en forme de sphère de la taille d’une balle de dodgeball. L’appareil d’Obi-Wan en était couvert. Une huitaine. Ces robots s’ouvraient en deux, dévoilant deux grosses enceintes de basses braquées vers le cockpit, et commencèrent leur travail de sape.
Buzz buzz buzz buzz buzz buzz.
-Argh ! Je déteste la techno ! ragea Obi-Wan dans le rythme sourd et abêtissant. Son unité R4 succomba d’un malaise et sa tête se détacha à cause d’un trip surpuissant.
-Vous avez un problème, Maître ? Vous voulez que je vous chante la Traviata ?
-Arrête tes conneries, je commence à avoir mal à la tête…
Et au moment où tout semblait perdu, un cadavre de clonetrooper qui volait dans l’espace fut heurté, tout les buzz droïdes écartés, et l’aile gauche à moitié arrachée.
-Whoa ! cria Anakin. Ça sent bien l’astuce scénaristique bidon !
Je t’emmerde.
-C’était moins une. Mais Anakin ! Les boucliers du vaisseau sont toujours actifs !
-Bah, c’est pas grave, on passe au travers…
-ça marche pas comme ça, j’ai comme un mauvais pressentiment.
-C’est parce que j’ai loufé. Bon très bien, je fais piou piou…
Anakin mitrailla comme un dingue en manque d’aspro les générateurs de boucliers, faisant des trous de vint cinq millimètres de diamètres, et le bouclier disparut. L’air s’échappa de la soute et de lourdes portes blindées commencèrent à se refermer. Les chasseurs Jedi se glissèrent à l’extrême, et Obi-Wan vautra son atterrissage.
-Non mais franchement, expliqua Anakin en sortant de son chasseur, j’ai vu un ewok faire mieux que ça avec une main dans le dos…
-T’arrêtes avec tes ewoks maintenant, ou je te les fais bouffer, répliqua Obi-Wan en s’extirpant de son machin en miettes. Par contre, j’ai connu un wookie une fois, et bien je peux te dire…
-Hmmmm, Wookie…. Se mit à baver Anakin en rêvassant. J’étais avec un wookie l’autre jour, il avait une très grosse…
Il fut interrompu par des bruits électroniques, des robots soldats de la fédération du commerce arrivèrent. Ils se firent tailladés sans pitié à grand coups de sabre laser. Anakin continuait sur les cadavres à trancher encore et encore, un sourire carnassier et fou aux lèvres.
Anakin, réprimanda paternellement Obi-Wan, on n’a pas le temps pour ça.
Ce dernier releva la tête du torse d’un droïde ouvert, des câbles pleins les dents débordant de sa bouche. Une petite pointe coupable arriva dans ses yeux, comme un chien ayant fait une bêtise.
-Allez R2, localise le chancelier, demanda Obi-Wan, pendant qu’il ramenait Anakin un bras autour des épaules.
L’appelé astromec répondit d’une tirade électro assimilable à une insulte sexuelle arrière.
-Mais je sais que t’aime bien aller te brancher dans les prises, allez vas-y.
R2 sortit son engin, l’enfonça dans la prise du mur et se mit à la tourner furieusement avec des bruits extatiques.
-On dirait qu’il aime vraiment ça ! sourit Anakin. Je me demande où il a bien pu voir et apprendre ça, se félicita-t-il tout seul.
Le petit robot nonobstant dégagea une image holographique, d’abord parasitée par des pubs pour du dentifrice, puis cela afficha le plan du vaisseau.
-Le signal du chancelier se situe dans la plateforme d’observation tout en haut du haut du vaisseau, cita Obi-Wan dans l’évidence, voulant juste plus de textes.
-Je sens le comte Dooku, intervint Anakin mal à l’aise.
-C’est cette mauvaise odeur de formol encore… ça sent comme un relent de piège.
-Et que fait-on ?
-On s’y précipite ! À la bite et au couteau ! Comme disait mon prof d’électronique !
-Il était Marseillais, votre prof ?
-Oui, dans la bordure extérieure du système Azura cotès. Sa planète et lui aussi se sont fait vaporiser par les séparatistes.
-Peuchère.
-C’est pas drôle.
Ils se dirigèrent vers l’ascenseur le plus proche. Facilement, vu les trois milles et quelques. R2 grogna un bipement et Obi lui jeta négligemment un comlink à la tronche.
Pendant ce temps, dans la salle de commande principale, le général Grievous ne ressemblait à rien. Il toussait comme un tuberculeux, pour le peu de poumons qu’il lui restait. Il était tout droïde, mis à part sa tête toute moche et un peu de lui dans le torse. Il marchait comme un piaf à qui ont aurait botté le cul trop fort. Hideux à faire pousser les boutons dans le nez et les oreilles d’un tamanoir, son armure et son exosquelette métallique de droïde amélioré clinquaient lourdement en marchant. Et l’odeur rappelait les pissenlits aldérraaniens arrosés d’urée de porc ailés. Il se plaça devant le némodien aux commandes principales de son vaisseau.
-Alors, où en est-on, capitaine Danee ? Sa grosse voix sortie amplifiée de vocodeur fit tomber trois mouches raides mortes sur le pont.
-Deux Jedi ont forcé le hangar principal, nous les traquons mais ils nous ont déjà mis notre mère grave, répondit le némodien avec une voix ressemblant à s’y méprendre à la sienne même.
-Exactement comme l’avait prédit le comte Dooku, toussota dégoutament le Gégé.
Anakin et Obi-Wan rentrèrent dans un autre ascenseur après le premier, désquattant ses habitants droïdes à grand coups de sabre laser. Mais l’ascenseur s’arrêta subitement. Obi-Wan attrapa son comlink et gueula après R2.
-R2 ! Si c’est toi qu’à fait ça ! Remets l’ascenseur…31174, et vite !
De son côté, R2 s’astiquait la prise avec vigueur, quand deux super droïdes de combats pointèrent le bout de leur face aplaties comme un chien contre une vitre de chats.
-Et toi là bas ! Le petit astromec ! alpaguèrent des deux brutes au QI robot de pas grand-chose. Qu’est-ce que tu fais avec ma petite-prise-amie ?
D’un grognement vulgaire, R2 se fit sans équivoque. Et très imagé.
-J’vais t’apprendre, espèce de sale petit…
Mais il n’eut pas le temps de finir. R2 se retournait, sortit un machine-gun de son ventre et fit parler la poudre, cracher le plomb, et à peu près vingt-cinq kilos de prunes dans chacun, démembrés sous la violence des tirs. Puis il vint près des cadavres, leva un pied et vidangea son huile dans la joie. Il mit ensuite ses réacteurs en marche et mit le barbecue gratuit en des flammes qui touchèrent le plafond. Satisfait, d’un hululement mécanique joyeux, il retourna enclencher l’ascenseur, qui s’était en fait retrouvé arrêté par les autorités du vaisseau. R2 était un sacré hacker ! Il en profita pour vider les caisses des crédits et enclencher tout les robinets à tous les étages.
Dans l’ascenseur, Ani et Obi se retrouvèrent écrasés au sol par la subite accélération.
L’arrivée fut tout aussi mouvementée, ils se retrouvèrent expulsés contre le toit, avant de sortir à quatre pattes de l’engin élévateur maudit.
Essayant de rassembler un semblant de dignité, ils se relevèrent et marchèrent vers le fond de la salle, fond étoilé avec verrière panoramique dernier cri, son dolby prologic et fauteuil à prisonnier spacieux et menottes électriques incorporées. La douleur procurée donnait au sado masochiste assis dessus un fin sourire. Les deux Jedi s’en approchèrent le dos courbé, et le sourire du chancelier fit place à l’inquiétude.
-Chancelier, vous êtes sains et sauf, s’inclina poliment Obi-Wan, aidé par son mal de vertèbres.
-Le comte Dooku, répliqua le vieux dirigeant galactique. Il avait pas l’air comme ça, mais ses rides de joues lui tombaient dessus comme un croisé cocker-bouledogue.
Et le comte Dooku apparu comme ça, en haut des escaliers, flanqué de deux super droïdes. Il avait une perruque poudrée fait pour qu’il ressemble plus à un aristocrate. Mais le pornocrate en lui se dessinait sur ses lèvres brillantes. Ses noirs habits de vieillard centenaire moins dix-sept lui allait comme un gant chirurgical. Il sauta de la passerelle en un saut périlleux grâce à la Force et se ramassa une bouche. Il chercha ensuite son dentier et le remit en place d’une impulsion de la Force.
-Cette fois, nous ferons ça à deux, murmura Obi-Wan à Anakin.
-Je ne pensais jamais entendre ça de votre bouche, Maître. Encore moins envers un homme.
-Ce n’est pas ce que je voulais dire…
-Gérontophile.
-Tu veux qu’on reparle de toutes les fois où tu vas des heures chez le chancelier et qu’on ne sait rien de ce qu’il se passe entre vous ?
L’évoqué se permit un sourire devant l’air confus du jeune homme.
-Toutefois c’est un seigneur Sith, ajouta le chancelier. Vous n’êtes pas assez nombreux, appelez du renfort, il en veut toujours plus.
-Chancelier, les Sith sont notre spécialité, ajouta Obi-Wan avec un petit sourire.
Et les deux Jedi tombèrent leurs manteaux.
-Allons messieurs, intervint la voix chevrotante et lubrique du comte Dooku. Nous n’allons tout de même pas tout saccager en présence du chancelier. Donner moi vos sabres.
-Cette fois, tu ne nous échapperas pas, Dooku. Être le chef des séparatistes, c’est pas bien. Et de plus, c’est devenu ringard.
Ils allumèrent tous leurs sabres et se foutirent sur la gueule comme des abandonnés devant un restant de gruyère tout vert. Après trois quatre passes d’armes très clinquantes, ils se regardèrent en chien de faïence, en garde à l’affût.
-C’est un moment que j’attendais, susurra le Comte.
-Depuis notre dernière rencontre, mes pouvoirs ont doublés, comte.
-Eh bien, deux fois zéro ça fait toujours zéro…
-Comment il t’a cassé, là, Anakin.
Ils recommencèrent à jouer du néon et le vioc les tenaient tout les deux en respect. Il repoussa Obi-Wan avec la Force et s’enfui dans les escaliers avec Anakin voulant lui tailler un short. Obi-Wan se releva et prit l’autre escalier, transformant les super droïdes en cul-de-jatte, deux nouvelles victimes de la guerre à porter au rang des handicapés sociaux et moteurs, avec des indemnités trop grosses payées par le pauvre modeste contribuable. Et Palpatine était encore plus content. De nouveau à deux contre le comte, ce dernier latta Anakin d’un pied dans le ventre, et étrangla Obi-Wan avec la Force, puis le projeta comme une poupée de chiffon contre une balustrade, un meuble, une chaise, une table, un vase ming et trois majorettes avant de le faire tomber au sol. Pour couronner le tout, il fit tomber une balustrade sur ses jambes alors qu’il était dans le coma, ainsi qu’un Jumbo-jet pleins de touristes japonais qui prenaient des photos.
Anakin voyant cela, se jeta sur le comte et lui fit un Jean-Claude Van-damme dans la mâchoire, imprimant son talon dans la barbichette. Le vieux s’écroula de l’autre côté de la balustrade en un saut périlleux arrière moins brillant, tomba sur ses pieds et échangea d’autres coups avec Anakin.
Ils en virent à se bloquer mutuellement, forçant sur leurs poignées respectives.
-Je sens une grande frayeur en toi, Skywalker ! tenta Dooku. Tu as de la haine… Tu as de la colère… Tu as une nouvelle coupe de cheveux !
-Merci, moi aussi j’aime bien ton nouveau rouge à lèvres. C’est du gloss. ?
-à paillettes.
-Comme c’est mignon ! coupa Palpatine d’un air mielleux. Mais foutez vous sur la gueule, bordel !
Ils recommencèrent, pim pam boum, et les coups pleuvaient. Anakin attrapa le Dooku et d’un mouvement habile, lui sectionna les deux mains au niveau des poignets. Dooku tomba à genoux et Anakin attrapa le sabre laser de son ennemi au vol, mettant ensuite la position en ciseaux près de la gorge.
Et Palpatine jubilait. Non mais il a un vibro dans le cul ou quoi ?
-Au fait, je t’ai déjà dit que j’aimais ton nouveau rouge ? continua Anakin d’un ton désinvolte.
-Oui, t'es plus sénile que moi on dirait, répliqua le comte.
-Je parlais de ton sabre qui irait bien avec ta partie inférieure du cou.
-.... C'était minable.
-Je sais. Comme tes bas.
Il lui fit sauter la tête d’un coulissement des deux sabres façon Conan le Barbare. Le corps sans vie s’affaissa et sa poche de colostomie se vida d’un bruit chuintant. Les Flashs des japonais crépitèrent pendant qu’il tenait la pose de vainqueur.
-Tu as bien fais, Anakin, reprit le chancelier pendant que l’appelé éteignait ses sabres et libérait le captif. Il était trop vieux et coûtait trop cher à la sécu. Un Sith était trop dangereux pour être gardé en vie.
-Mais…. En fait non, j’en ai rien à foutre.
D’un petit pas léger, Palpatine se dirigea vers la tête de Dooku et lui prit sa perruque poudrée, se la vissant sur la tête, sous le regard incompris d’Anakin.
-Bah quoi ? Allons nous en, avant que d’autres gardes droïdes n’arrivent.
Mais Anakin se dirigea vers Obi-Wan, inconscient, il souleva la balustrade et vérifia sa santé.
-Anakin ! On a pas de temps à perdre! Nous devons quitter ce vaisseau avant qu’il ne soit trop tard, épluché à donf et fondu comme le sucre dans mon café froid qui m’attend dans mon bureau sur Coruscant !
-ça n’as pas l’air trop grave, ses jambes sont intacts grâce à une pirouette scénaristique. Il est juste dans le coma pour cause de traumatisme visuel dû à des flashs profond. Il aura des séquelles toute sa vie et parfois se croira de retour au Vietnam.
-Laisse-le sinon nous sommes perdus ! Tu m’entends ! Nous sommes perdues ! reprit-il aussi ennuyant qu’une boite de conserve dorée.
-Son sort ne sera pas différent du notre. Et il me doit du fric. Anakin l’emporta sur son épaule.
Sur le pont, avec Grievous, il se préparait à une attaque avec un croiseur banane républicain. Ils se frôlèrent, et les lasers s’attaquèrent férocement, écaillant la peinture et montant les dégâts à des centimes en réparations. Les ascenseurs se firent bloqués. Juste pour faire chier. Et Anakin ne put ouvrir la porte. En seul recours, il appela R2.
-Hé ! Roulette ! Débloque l’ascenseur 3224 ! Et vite !
R2 maugréa dans ses puces et essaye de se diriger vers le terminal, histoire de brancher encore un coup la sexy prise. Mais un coup au but de la république fit pencher le vaisseau amiral Grievous, et il plongea vers la planète. R2 se retrouva comme un con à glisser genre Aquaslide parmi les débris de droïdes, et Anakin força son chemin avec le chancelier dans la cage d’élévateur à l’horizontale. Ils coururent jusqu’à ce que Grievous ordonne à ses pilotes de redresser, ce qu’ils avaient oublié de faire, étant dans une partie de scrabble. Le vaisseau se re-stabilisa à l’horizontal vrai, et dans la cage d’ascenseur de nouveau verticale, les ennuies d’Ani et Palpy étaient que maintenant, ils étaient accrochés suspendu dans le vide. Et pour bien égayer la soirée, Obi-Wan émergea. Il mouilla son froc et celui des autres en voyant le vide.
-Whoa ! J’ai manqué quelque chose ?
-Faudra que tu mâtes le film à sa sortie. Maintenant tenez-vous tous !
-Facile, répondit Palpatine. Il a mangé tellement de sucre que son urine nous colle ensemble…
Pour faire joli, la gravité artificielle du vaisseau fit tomber la cabine de l’élévateur vers eux. Pris de panique, ils tombèrent avec, puis, utilisant des filins sorti des poches, ils arrivèrent à passer par une porte ouverte avant que l’ascenseur ne les raccourcissent, et qu’ils soient obligés de respawner au même niveau et de tout recommencer.
-Bon, maintenant, essayons de trouver un vaisseau qui soit en état de voler pour se casser de là, crut bon d’ajouter Obi-Wan.
-R2, rejoins nous, appela Anakin. J’ai pas envie de partir sans ma boite à outils, elle m’a déjà coûté trop, et puis elle est très utile en débouche évier.
Et sur sa passerelle de commandement, Grievous faisait une sérénade en crachots mineurs, prélude à un requiem plus élevé. Il fut dérangé par un droïde rapporteur.
-Général, nous les avons trouvés, ils sont dans le couloir 328.
-C’est lequel ?
-Celui entre le 327 et le 329.
-Je continuerais à dire que ce serai plus simple des les appeler « allée des mimosas » ou « boulevard lavande » Activez les rayons capteurs !
Dans le couloir rebaptisé lilas, les trois coureurs furent interceptés par une lumière vive et un champ magnétique puissant.
-Des rayons capteurs, fit Anakin.
-Merci Captain Évidence, ironisa Palpatine.
-Non mais attendez, c’est pas possible, on est plus malin que ça ! tempêta Obi-Wan.
-Apparemment non… s’attrista Anakin. Je dis patience.
-Je dis maturité, plia Palpatine.
-Je dis matelas à eau, rajouta Obi-Wan.
-Je dis destiné, contra Anakin.
-Pelle à tarte, lança Palpatine.
-Service à thé et dix de der, conclut Obi-Wan, gagnant la partie.
-R2 va venir et nous libérer.
Ce dernier arriva brindezingue et se cogna au mur à toute vitesse.
-Qu’est ce que je disais ? illustra Anakin.
Mais R2 était poursuivi par trois droïdes destroyers. Et cinq super droïdes arrivèrent et le mirent en joue. Plus une ribambelle de centaines d’autres droïdes, encerclant tout le monde. Cette fois, R2 à court de munitions ne put que tenter le Taser, répondu par un coup de pied dans les joyeuses qu’il n’a pas, et tomba à la renverse.
-Et tu as un plan B ? demanda Obi-Wan ?
Anakin sorti un ballon rose de sa poche. Il souffla jusqu’à ce que cela devienne de la taille d’un ballon de basket. Il y avait écrit « Plan B » en gros dessus. Il sortit une aiguille et creva le ballon en un gros pop sonore. Les robots ne frémirent même pas.
De retour sur la passerelle de commandement, et Grievous accueillit ses nouveaux prisonniers avec une joie non dissimulé et une quinte de toux poussiéreuse et sentant le renfermé.
-Ah oui… Deux négociateurs… Général Kenobi. Nous vous attendions. Voilà ce qui s’appelle libérer un otage. Et foutre le bordel par la même occasion.
Il récupéra d’un geste farouche les sabres confisqués par un droïde et lui arracha la tête au passage.
-Et… *tousse crache kof* Anakin Skywalker… étant donné votre réputation, je vous imaginais un peu plus… Vieux.
Il lui toussa de nouveau à la gueule du haut de ses 2 mètre 30. Les pastilles mentholées ne masquaient pas l’odeur de pourri omniprésente. Et Anakin entra en mode rebelle.
-Général Grievous, je vous imaginais plus grand.
-Nous avons une mission à remplir Anakin, inutile de le braquer.
-Non mais quand même ! Vous imaginez sa mère ! Ça devait pas être une partie de plaisir ! Pour se la faire et pour le sortir !
-Anakin… attention, il a pas l’air d’aimer…
Grievous tournait encore plus rouge que d’habitude sous son armure.
-Et les autres pets de moustiques, c’est tes petits frères aussi ?
Et là c’est le drame.
-Rraaaahhh ! Grievous explosa de colère, empoigna l’électro staff d’un de ses magna gardes et émit le son caractéristique de moustiques en chaleur. R2 eut une attaque et tout ses membres jaillir, pinces, tubes, fourchette, appareil photo, vibro, menottes roses, pastilles Pulmol, canard Dadou en plastique, et des étincelles sortirent de tous ses orifices. Pendant la confusion, les deux Jedi récupérèrent leurs sabres avec la Force et Grievous attaqua.
Ce fut un massacre sans nom et sans précédents. Des morceaux de droïdes volèrent dans tout les sens, pendant que le chancelier était tiré à l’abri, et Grievous et ses magnas gardes ses faisaient Ani et Obi. Costaud comme ils étaient, les Jedi se débarrassèrent des magnas et Grievous continuais pirouettes et acrobaties dans tout les sens, marchant au plafond en donnant des coups comme un taré.
Après des mouvements de dingues, ils s’essoufflèrent et Grievous, encadrés des deux Jedi, craqua.
-J’ai pas demandé à naître et à devenir comme ça, moi, sanglota-t-il.
-La vie est cruelle, ponctua Obi-Wan.
-T’es pas obligé d’être un méchant Gégé, argumenta Anakin.
-Vraiment ?
Les deux Jedi se concertèrent.
-Nan !! se moquèrent-ils en tirant la langue.
-Vous me le paierez ! Cria Grievous en colère et vexé. Vous avez perdu !
Il jeta son électro staff contre une vitre et la brisa. Il fut aspiré dans l’espace, où sa combi miracle lui permit de survire. Anakin et Obi-Wan se cramponnèrent comme des fous jusqu’à ce que la paroi métallique de protection se referme. Il faisait plus frais d’un coup. Grievous utilisa un grappin et s’agrippa, c’est le mot, à son vaisseau, faisant le tour par l’extérieur pour re-rentrer vers les capsules de sauvetages. La débandade se fit et les rats quittèrent le navire. Grievous éjecta toutes les nacelles de sauvetages, juste par vengeance, lui dedans avec vers un vaisseau beignet fédéraliste, et Ani et Obi se débarrassèrent des derniers droïdes ayant eu la malencontreuse idée de rester. Palpatine arrive près deux.
-Comment vous êtes vous libérer ?
-J’ai profité de la confusion pour faire un petit tour de Force… euh…
Une forte secousse empêcha toute remarque. Le Vaisseau partait en miettes ! Il fallait qu’ils se posent avec ce vaisseau là ! Anakin s’escrima sur les commandes du vaisseau avec l’aide du vent des deux autres n’ayant rien à foutre que de se faire un combat de catch pouce. La partie fut interrompue 3 à 1 en faveur de Kenobi par une violente secousse.
-On a perdu un morceau, dit Anakin l’air affolé.
-Quel morceau, demanda Obi-Wan.
-Celui où on n’est pas dedans, répliqua sèchement le second Jedi.
-Techniquement, l’inverse et vrai aussi…
-J’ai le temps de faire de la philo, je dois poser tout seul de tas de ferraille.
La carcasse brûla dans l’atmosphère, arrivant vers la piste d’atterrissage. Trois vaisseaux incendies gitans arrivèrent.
-On vous fait le pare-brise, pas cher, pas cher !
-Dégagez !
Ils se posèrent en une longue mudslide de béton sur un kilomètre, frôlant la caméra au passage, qui montra les trois rescapés en pleine partie de sabbac, R2 faisait la caisse. En empochant les gains, Obi-Wan se leva vers la sortie.
-Un vrai plaisir.
-Il a triché avec la Force, râla Palpatine.
-Moi aussi, fut dégoûté Anakin, à sec comme un raisin.
Une petite navette se dirigeait vers le sénat de Coruscant. C’était la chienlit pour conduire, avec ces vaisseaux partout. Et la police bullait. La navette se posa à côté d’un cargo corellien YT-1300 modifié plein de rouille, et un grognement immonde s’en échappa.
De la navette sortirent les deux Jedi, et le chancelier qui trébucha dans ses robes devant le tas de sénateurs qui l’attendait. Il fut emporté dans la marée humaine comme une star de rock.
-On va avec lui, Maître ? demanda Anakin.
-Oh non, moi je n’aime pas ça. Mais vas-y toi si tu veux, je retourne au temps sécuriser mon argent.
-Youpi ! à tout à l’heure !
R2 partit avec lui pendant que la navette re-décollait. Les sénateurs scandaient « Palpatine ! Palpatine ! » Et Anakin suivait, discutant avec un grand avec un bouc, sénateur Organa d’Alderaan.
-Z’avez tué Dooku ?
-Ouais, répondit Anakin. Mais Grievous est toujours là.
-Z’allez continuez à vouloir lui faire la peau alors ?
-Ben, je sais pas, ça dépend du chancelier….
À peine eut-il finit sa phrase que la foule scanda « à mort Grievous ! À mort Grievous ! »
-Ok, j’ai compris, finit Bail Organa. Moi j’vais aller demander un orthographe !
-Et moi je reste ici. Il avait vu une ombre intrigante.
R2 bipa ses commentaires à son compagnon retrouvé, C3PO droïde doré de protocole.
-Tu exagères, R2, cette prise ne pouvait pas être aussi bonne que ça !
La suite des bips se fit encore plus frénétique, tandis qu’ils suivaient les sénateurs.
-Ah, là, j’suis d’accord avec toi ! Mais la prochaine fois, fais attention ! Comment peux-tu faire confiance à un ordinateur étranger ! Elle aurait pu te refiler un virus !
R2 bipa un pet et continua le chemin.
Anakin se dirigea vers l’ombre. C’était Padmé. Avec deux cookies triangulaires sur les oreilles, elle était appétissante à croquer. Il se jeta sur elle et lui lécha le visage furieusement.
-Anakin… tu m’as manqué. Je croyais ne plus te revoir.
-Wouf, répondit se dernier en remuant frénétiquement la queue.
-D’ailleurs, en parlant de ça… Anakin, j’ai une merveilleuse nouvelle à t’apprendre…
-Mes actions ont remonté en bourse ?
-Non…Je suis enceinte.
Il tomba dans les pommes. Elle le réveilla.
-Qu’est-ce que t’as dit ? J’ai eu comme une absence.
-Je suis enceinte.
Il retomba dans les pommes. Elle le re-réveilla.
-Anakin, je…
-Attends, laisse-moi deviner… tu es enceinte ?
-Oui.
Dans les pommes. Un autre réveil.
-C’est le plus beau jour de maaaaaaaaa vie ! lança Anakin.
Dans l’espace, un vaisseau ressemblant à un noyau de mangue glissa vers une planète verte marron ronde et zarb’, creusée de trous, et cette navette atterrit dans un hangar avec un dérapage se voulant contrôlé. L’arrière s’ouvrit comme un fruit trop mûr, une rampe se déploya et Grievous en sorti en trombe et en toussant devant des représentants séparatistes. Il se précipita vers une petite salle sombre en dodelinant, pour y allumer un hologramme géant. Il cracha ses boyaux dans la manœuvre. L’hologramme révéla la silhouette encapuchonnée du seigneur Sidious.
-Général Grievous, je vous conseille d’emmener les leaders séparatistes sur Mustafar, vu que ces attardés geignards se plaignent du chauffage. Ils seront bien au chaud là-bas.
-Ce sera fait mon seigneur.
-La guerre est bientôt terminée, général.
-Mais la disparition du Comte Dooku…
-Ouais, terrible, n’est-ce pas ? J’ai adoré.
-Grave.
-Et j’aurais bientôt un nouvel apprenti, c’était fait exprès. Il est beaucoup plus jeune, et beaucoup plus puissant. Hmmmm. J’adooooore ça.
De retour à Coruscant, en fait, dans l’appartement de Padmé. Elle se donnait ses 100 coups de brosses à cheveux comme une possédée. Elle parlait hystérique du futur comme une illuminée complètement folle.
-Je voudrais qu’il naisse sur Naboo ! On ira dans les lacs ! Et je ferais la chambre, la tapisserie ! Oh ! Et tu utiliseras la Force pour faire l’éviter les objets devant lui !
-Padmé…
-Y’a pas de « mais » qui tienne ! Elle l’examina ensuite des pieds à la tête, lui qui se tenait à l’embrasure du balcon. Elle arrêta son regard au niveau de sa ceinture, de son gros sabre laser…
-On ne peut pas… commença-t-il
-Bah non.
-Parce que t’es enceinte…
-Bah oui.
-J’suis en guerre depuis si longtemps… la fonction vibrante de ma main mécanique, j’l’ai abîmée sur Jabiim.
-Tu sais, mes talents d’oratrices sénatrice ont beaucoup musclé ma mâchoire et ma langue…
-Oh…
Plus tard dans la nuit, Anakin eut un cauchemar. Oh, rien de bien grave, il tuait juste tout le monde dans un carnage abominable et avec le sourire aux lèvres. Mais Padmé mourait en accouchant. Et il se réveilla en sursaut à la vue rêvée du placenta dégoulinant.
Elle était toujours là couchée, et il se leva, avec sa main mécanique se prit la tête, décida de se lever pour aller pisser dans le frigo.
Mais sa femme avait quand même été réveillée. Elle l’intercepta dans le salon alors qui se trouvait hanté par ses rêves. Un salon putain de dangereux parce qu’il était couplé à un autre grand balcon sans rambarde, fait pour accueillir des vaisseaux, là haut à 4 kilomètres de la surface d’immeubles.
-Qu’est-ce qui te préoccupes, mon chou, demanda-t-elle.
-J’ai fait un rêve, commença-t-il. Un rêve où le peuple noir ne serait plus opprimé par le peuple blanc, et où tous serait égaux ! Attends, non c’est pas ça…
-C’était un cauchemar en fait, tu t’agitais.
-C’était comme un de ceux que j’ai fait quand je voyais ma mère mourir. Mais c’était ton tour.
-Tu te fous de moi ?
-Ben… Ouais.
C’était plus simple de lui mentir à cette cruche. Elle en sourit amusée.
-T’as le sourire qui colle, remarqua-t-il.
-Ooups… Elle avala goulûment dans un son aspirant.
Ils s’enlacèrent tendrement tandis que la transition les balayait pour faire place au temple Jedi de jour.
Anakin était parti s’entretenir avec Yoda dans une petite salle de méditation assombrie par des stores vénitiens à paillettes dorées. La petite créature verte aux longues oreilles et aux yeux aussi tordus que sa grammaire examinait Anakin en un face à face.
-Des prémonitions ? Des visions tu dis que tu as ?
-Ben non, j’ai rien dit de tel.
-Ces rêves, envers toi sont tournés ?
-Non, pas du tout !
-Ce quelqu’un que tu vois, souffrir, il me semble ?
-Yoda, j’aime pas quand tu t’incrustes dans ma tête !
-Mourir, l’avenir, tu vois ?
-Tu dis que des conneries, tu t’arranges pas. Anakin remarqua la bouteille de scotch à moitié vide. Et en plus t’es bourré !
-La Force est dans chaque être vivant et produits fabriqué à partir d’orge et de malt. Réjouis je suis d’avoir fait retourner la Force en moi. Hic !
-T’es devenu un grand n’importe quoi, Maître Yoda.
-Ce que je veux je fais, et botter ton petit cul, je peux. Maintenant entraîne toi à foutre le camp d’ici avant la Force te fasse revenir à elle par mon intermédiaire ! Hic !
Et il tituba, s’affala sur son siège et ronfla sa bulle de morve.
Anakin retournait à la salle de conférence de guerre du temple. Mais la séance était finie. Obi-Wan l’engueula.
-Tu as raté le briefing. T’as oublié de pointer à l’entrée ou bien ?
-je suis désolé, j’ai été retenu. Je parlais avec Yoda. Il est de plus en plus difficile à comprendre. Il est aussi en train de vider les caves du temple.
-M’en fiche. Alors je te fais un résumé. Mon petit doigt dans ton cul et Saleucami est tombée chez nous. Maître Vos s’est établi sur Bos Pity.
-Maître qui ?
-Un personnage secondaire inutile.
-J’y compte bien, c’est nous les deux héros de l’histoire. Mais vous avez l’air inquiet…
-Palpatine a réclamé ta présence, et je sens le coup louche. Je n’aime pas les politiciens.
-Pourquoi il m’a réclamé ?
-Il ne l’a pas dit. Il veut peut-être que tu ramasse encore son savon dans sa douche, ou que tu lui serves le thé, je sais pas. Mais soit prudent.
Au sénat, dans le bureau de Palpatine, le velours rouge était de mise. Et le Chancelier parlait avec Anakin d’un air assez grave.
-Tu as confiance en moi Anakin ? commença-t-il.
-Pas plus que ça, marmonna le jeune homme.
-J’aurais besoin que tu m’aides, mon garçon…
-J’ai inventé pour vous un système de corde pour le savon…
-Non non, je veux dire, je compte beaucoup sur toi. Un, deux, trois, quatre, tu vois, fit-il en lui tapotant l’épaule. Je voudrais que tu sois, les yeux, les oreilles, et la voix de la république.
-Et pas d’autres organes ?
-Anakin, j’ai pris la décision de te nommer mon représentant personnel au sein du conseil des Jedi.
-Et cette longue phrase veut dire quelque chose ? demanda Anakin à la gueule puzzlé.
-Bien sûr, petit punk. Tu deviendras un Maître au sein du conseil.
-C’est le conseil qui élit ses membres entre eux, comme en Alabama.
-Et pour éviter la consanguinité, je pense qu’il est mieux que tu y aille. Ils ont plus besoin de sang neuf qu’ils ne veulent l’accepter.
Et dans la tour du conseil Jedi, s’élevant comme une tour d’argent scintillante dans le fin rayon virginal du soleil couchant…
(-hé ho… tu déconnes là. –Pardon.)
-Cette proposition, à la légère, le conseil ne peut accepter, émergea Yoda. Très troublante est cette idée du chancelier Palpatine. Ses pâles patines, je dirais, hum. Les fils qui se touchent, il a.
-Oui, Je comprends, ne comprit pas Anakin.
-What the shit, Motherfucker ! Tu seras au conseil, mais tu ne seras pas un Maître, Yo.
Mace Windu the black guy avait parlé.
-Quoi ? demanda Anakin, ayant oublié son droïde de protocole.
-Ton cul posé sur la chaise, tu vas, et Maître tu n’es pas, traduit Yoda.
-Et gare à toi si tu à envie de contester, appliqua l’hologramme à côté de Yoda.
-Qu’il a dit, Mundi ? demanda Anakin.
-J’aime pas cette blague, jeune Skywalker, répondit l’hologramme de Ki-adi-Mundi. T’as de la chance que je sois un hologramme où tu siègerais sur ta tête à l’instant. Sinon nous avons fouillés partout. Pas de trace du Gégé.
-Dans la bordure extérieure, commença Yoda.
-Pas encore, pff, râla Obi-Wan. On n’a pas assez de vaisseaux.
-Et l’offensive droïde contre les Wookies ? demanda Mundi.
Personne ne leva la main pour y aller.
-Cette mission j’assumerais pour vos pommes, lança Yoda. Excellente relations avec les Wookies, j’entretiens. Ils ont des puces juteuses grosses comme des ongles, et délicieuses. Et aussi.
-ça suffit, it’s fuckin’ sick ! coupa Black Windu. Yoda va pique-niquer avec des clones dans les arbres. Que la Force soit avec Nous, Holy shit !
Dans le couloir, Anakin n’appréciait pas la séance passée.
-Je me sens insulté, poursuivit Anakin.
-écrase, réprimanda Obi-Wan. Le chancelier veut nous espionner ? Alors tu vas espionner le chancelier aussi. Et tu la boucle !
Un vaisseau de transport de troupes clones emmenait Yoda, Obi et Windu ainsi que des clones au départ vers la planète des Wookies, Kashyyyk, où le colchique dans les près, fleurisse, fleurisse.
-J’ai bouclé Anakin à faire sa mission, il n’est pas très enthousiaste, expliqua Obi-Wan.
-C’est fuckin’ risqued de les mettre ensemble. J’imagine shittily too bad les rejetons. Ce garçon est un nazbrok. Je n’ai pas confiance en lui.
-Mais, sauf votre respect, Maître, n’est-ce pas ce petit arrogant l’élu ? Celui qui doit détruire les Sith, et amener l’équilibre dans la Force ?
Windu sortit un Glock de sa poche et le colla sur la tempe d’Obi-Wan.
« You Motherfucker Sith Shit ! You pas d’accord ? Si la prophétie est true, bastard !
-Je ne voulais pas vous offenser… s’excusa Obi-Wan pendant que Windu rangea son flingue.
-Mal interprétée, la prophétie aura pu être… blablata Yoda.
-D’ailleurs, qui a fait cette prophétie.
-La prophétesse aux grosses fesses. Pro des fessées. Et Yoda parut heureux d’un souvenir.
-Anakin ne nous décevra pas… lança Obi-Wan.
-Puisse l’avenir raison te donner…
-Motherfucker, articula Mace Windu en regardant dans le vide.
Anakin de nouveau chez sa femme, Padmé, assis comme des flans sur le canapé.
-J’me demande ce qui se passe dans l’Ordre Jedi, avança Anakin. Cette guerre sape tous les principes de la république. Ils deviennent méchants et vicieux tous avec moi. Enfin plus que d’habitude. Ça doit être les nerfs ou ils ont leur règles… seul Palpatine est plus gentil que les autres.
-Tu ne t’es jamais dit que nous étions peut-être dans le mauvais camp… ?
-Comment ça ?
-Ben la république, c’était mieux avant. On avait tous une cabane au fond du jardin, pour aller chier sur les caiilloux. Et les feuilles d’acacia, c’était bon pour la peau…
-Beuh… Ouais, si tu l’dis…
-C’est le manque d’écoute qui a déclenché cette guerre ! Maintenant que tu as l’oreille du chancelier, peut-être t’écoutera-t-il et il fera cesser la guerre.
-Non, l’oreille séchée que j’ai en pendentif, c’est une oreille de Tusken. Mais je suis l’oreille de Palpatine en effet. Et je me sens tout cireux.
-J’vais chercher les cotons-tiges, sourit Padmé.
-Et ramène de la vaseline aussi, j’ai une idée
derrière la tête à essayer…
Le soir, Anakin arriva en retard à l’opéra. Il avait été invité. Il monta les marches en courant, bousculant tout les aristocrates sans s’en soucier, ci là un gros avec une escorte girl Twi’lek orange, des couples endimanchés en de longues robes, et même un grand papa schtroumpfs avec une canne coincé dans un ascenseur, obèse qu’il était. Anakin arriva dans la loge privée du Chancelier, avec ses gardes, son gros intendant bidendum, et une crack-addict à la boule à zéro. Le spectacle qui se déroulait était comme du blitzball, sans ball et sans blitz. Des sphères d’eau en suspension, et des nageuses calamariennes faisaient des figures tournoyantes avec leurs longues traînes. Si elles se rataient, le public aurait le droit d’en faire des beignets frits. Anakin se pencha par-dessus l’épaule du Chancelier, manquant de tomber à la renverse.
-Vous vouliez me voir, chancelier ?
-Oui, Anakin, répondit Palpatine avec un mince sourire dévoilé. Approche, j’ai une excellente nouvelle.
-Vous vous êtes finalement décidé à vous brosser les dents ?
-le général Grievous a été repéré quelque part dans le système d’Utapau par des clones du service de renseignements.
-Ah. Oui. C’est pas mal aussi, répondit Anakin avec une moue de déception.
-Je dois avouer que je trouverais le conseil Jedi de gros nazes si c’était pas toi qui t’y collais. Puisque t’es le plus fort. Il sourit. Viens, assieds toi. Hé les péquenots autour ! Cassez-vous !
Ils se cassèrent et Anakin prit le siège à gauche du chancelier.
-Anakin, commença doucement Palpatine. Tu sais que je ne pourrais jamais me fier au conseil de Jedi. Ils sont vilains et fourbes. Et s’ils ne t’ont pas impliqué dans leur complot, ça ne saurait tarder.
-Missa pas comprendre, Monsieur, missa voir calamar géant flotter dans l’air et l’eau.
-Je soupçonne le conseil de vouloir contrôler la république. Ils en veulent à ma peau aussi.
-ça est un peu con, puisqu’on vient de vous sauver la vie…
-Anakin… écoute ton intuition… tu sais quoi penser…
À ce moment là, l’intuition d’Anakin ne pensait qu’à un banquet de fruits de mers juteux.
-Je sais qu’ils se méfient des politiciens…
-Et du sénat, et de la république, et de la démocratie par-dessus le marché.
-Je sais pas, on me tient jamais au courant… ça sent pas l’eau de mer par ici ?
-Ils veulent que tu m’espionnes…
-Ouais mais ça je m’en fous, puisque je suis pas Maître.
-Rappelle toi ce qu’on t’as dit, celui qui cherche le pouvoir veut toujours plus de pouvoir.
-Pour voir plus loin.
-Même les Jedi.
-Ils arrivent pas à voir l’avenir bien alors tu m’étonnes…
-Hé dis, est-ce que tu connais l’histoire de Dark Plexiglas le sage laveur de vitres ?
-Pas un pet.
-C’est normal, c’est une histoire qu’est pas des Jedi, mais des Sith. Dark Plexiglas était un seigneur noir des Sith, accessoirement laveur de vitres, tellement puissant et tellement sage qu’il pouvait influencer la Force et créer… La vie.
Il tourna un regard mince avec des yeux bouffis vers Anakin.
-Pourquoi tu me regardes avec une tronche d’attardé amoureux comme ça ? Tu veux m’embrasser ?
-Ah, l’amour, Anakin. L’amour à plusieurs facettes et certaines que bon nombre de gens considéreraient comme contraire à la nature… Toutefois Dark Plexiglas tellement dans le côté obscur pouvait aussi empêcher les gens de mourir.
Un clin d’œil appuyé à la caméra marqua le point.
-Vous voulez dire qu’il avait vaincu la mort ?
-Le côté obscur de la Force est un moyen d’acquérir de nombreuses facultés considérés par certains comme contraire à la nature…
-Pourquoi vous vous répétez comme ça ?
-Parce que j’ai l’impression que t’as du yaourt dans les oreilles.
-Et ton Plexiglas, il lui est arrivé quoi ?
-Il avait peur de perdre son pouvoir, ce qui arriva parce qu’il prit un apprenti qui appris tout et le tua dans son sommeil.
-Rooh le con hé ! Pff ! Il a pas pu empêcher sa propre mort !
-Exactement, ironique n’est-ce pas ?
-Je connais pas ce Iro. Il est où ?
-….
-Et est-ce qu’il est possible d’acquérir ces pouvoirs ? Ça m’arrangerait bien pour… euh… des raisons personnelles nocturnes…
-En aucun cas auprès d’un Jedi.
-Bah oui, si c’est Sith.
-Si c’est Sith, c’est pas Sept.
La foule applaudit à tout rompre, une calamarienne venait de se vautrer lamentablement hors de la scène.
Sur Kashyyyk, une libellule géante voletait follement sous ecstasy au dessus d’un lagon bleu, adossé à la colineuh. La caméra l’ignora et se dirigea vers la baie où la république établissait son campement sauvage sur la plage. Quand la police sera au courant de ces paillotes, y’aura des feux de joie. Les clones s’occupaient à perdre exprès contre les wookies pour garder leurs bras, utiles pour la bataille à venir, et Yoda sur un arbre perché tenait en son bureau conseil de Jedi.
-Palpatine pense que le Général Grievous est sur Utapau, car il le dit, donc on le croit. Je peux y aller ? exposa Anakin.
-Le conseil Fucking choize, pas the chancelier, intervint poliment Mace Windu.
-Un Maître, y aller, doit, avec plus d’XP et une Habilité +5 au moins.
-Je suis d’accord, qu’il a dit Mundi, simplement pour avoir plus de textes. Maître Kenobi vient de monter de niveau.
Une étoile supplémentaire s’alluma au dessus de la tête du concerné.
La séance du conseil se termina, et Yoda se prépara à préparer la guerre des wookies.
-Trop grand, ces ewoks sont. Encore plus petit je me sens.
Un clone s’agenouilla devant lui.
-Les droïdes se mettent en marche.
-Plus facile de les détruire, avant, cela aurait été…
Un wookie rota une réponse à en faire vibrer l’air.
-Comment ça, rouge ?
Un autre chapelet de sons informes et grognant ressemblant plus à des pets buccaux qu’autre chose.
-Jamais le mercredi.
Les droïdes arrivèrent par mer et air, et le wookies se sortirent les doigts du cul. Un dirty Sanchez plus tard, ils se foutirent tous sur la gueule à grand coups d’arbalètes plastiques ridicules laser. L’eau bouillonna et les clones ouvrirent le feu d’en haut des arbres. Certains plus bêtes glissèrent et tombèrent 750 mètres plus bas, mais en visant les robots, dans leur logique programmer de mourir en emportant le plus d’ennemi possible. S’ils cognaient avec la tête, c’était 100 points. Certains wookies ne purent réprimer un Weissmuller, comparé au Wilhelm des clones.
Coruscant. Ani et Obi. Ce dernier va aller faire la peau à Grievous, si tant est qu’il en ait encore.
-Maître, commença Anakin. J’ai été arrogant dans tout ce qu’il s’est passé, je m’en excuse.
-Bah moi aussi, c’est pas grave. À vrai dire je m’en fous. Quand j’en reviens, on fera une Paaaty, avec des putes et des bâtons de la mort, okay ?
-Vous ne prendrez pas de bâton de la mort.
-Je ne prendrais pas de bâton de la mort.
-Et il y aura des putes droïdes pour R2.
-Et il y aurait des putes droïdes pour vous deux.
-C’est pas ce que j’ai dit.
-Je sais. Je prendrais des ecstasy de l’espace et de l’épice non coupée. À tout à l’heure.
-Que la Force soit avec vous, Maître.
-Hmmmm, La Force, bava Obi-Wan d’un air rêveur en se dirigeant vers son croiseur.
Et sur le dit croiseur, la musique disco battait son plein. Les boules à facettes étoile de la mort tournoyaient en envoyant des rayons rouges, jaunes, verts bleus roses, et les clones tous identiques, donnaient le mal de tête parce qu’alors, on avait besoin de rien pour voir double ou triple.
-Rapport, commandant Cody, demanda Obi-Wan en tapant le rythme du pied.
-C’est les Bee Gees, général.
-ça j’ai reconnu, sourit Obi-Wan dans l’air de « Let The Monkeys Fly Out Of My Ass » le rapport sur Utapau.
-Et bien on a repéré les zones d’habitations. Il y a des aciéries, des postes de polices, des camps d’indiens, des rassemblements de motards, des bases militaires, et aussi des ranchs de cow-boys.
-Ils habitent dans des villages, ces gens, je suppose.
-Au fond des trous.
-Je sens que ça va me plaire, annonça Obi-Wan en souriant. J’y vais en premier, et je vous appelle.
Il décolla en quittant à regret une belle Fett, euh fête.
Anakin était retourné chez Padmé. Sur le canapé, il eut un flash où elle mourrait encore. Loin d’être perturbé, c’est surtout la démarche en canard de sa compagne qui l’intrigua.
-Je ne sais pas si c’était vraiment une bonne idée, répondit-elle à ses interrogations. J’ai du mal à m’asseoir maintenant…
-En fait, je suis un peu paumé en ce moment
-Qu’est-ce qu’il se passe…
-Ben, être un Jedi, en fin de compte, ça craint. J’veux pas devenir comme Obi-Wan et tout le conseil. Je veux devenir plus que ça.
-C’est déjà dur d’être plus qu’un Jedi, ils font pratiquement tout et n’importe quoi.
-J’y arriverais. Et je vous sauverais toi et le bébé, je sais comment faire.
-Je savais pas que j’avais besoin d’être sauvée.
-Non, non, t’inquiète ma poule ! mentit-il.
-d’accord, tu veux des pâtes ? J’allais faire à manger.
-Oui, mais des Pâtes PAltine, c’est les meilleures.
Obi-Wan arriva en vue d’Utapau. Une planète zarbi et ronde verte et marron avec des trous. Même à cette distance dans l’espace, on voyait que c’était du grand n’importe quoi. Il se dirigea vers un des trous les plus profond et les plus occupés, se posa sur une plateforme et fut accueilli par une drag-queen géante sur talon compensés d’au moins 2m30, tellement maquillée qu’on l’aurait dit battue par des hooligans. La musique était vraiment fort, un remix disco d’un tube disco, laissant de temps en temps échapper des « Young Man ! »
-Salut mon chou ! laissa choir la drag avec une voix bien grave. Tu viens danser ?
-Non, je cherche quelqu’un qui comme moi ne se fondrait pas dans le décor.
Tout autour, les indiens les motards, les aciéristes, se déhanchaient vulgairement.
-Oh, ben y’en a plein au dixième. Ils sont vilains, ils m’ont déjà tabassés, alors j’m’en fiche. Ils ont un séminaire sur l’arrêt de la cigarette, tellement ils ont l’air coincés !
-Je vais aller voir ça…
-Fais attention à ta ptite gueule d’amour, prévint quand même le la grand(e) surmonté(e) en lui glissant deux imperméables dans la poche de sa bure Jedi.
Pour faire plus simple, Obi emprunta une monture locale, un lézard géant à plume, appelé Boa, favorisés auprès des Régine. Ainsi déguisé, il se glissa jusque là où se cachent les séparatistes. Il arriva caché dans les combles du plafond, espionnant le général Grievous parler aux autres leaders séparatistes.
-On a les armées de la république au cul. L’un de vous a dû les attirer à l’odeur. Toi ! Le Némodien ! Tu vas mourir pour ça !
-Mais c’est pas moi ! *crouirk*
-Et comme vous êtes aussi une bande de couinards, je vous envoie dans le système de Mustafar, je ne vous aurais plus dans les pattes. C’est une planète volcanique, point barre.
-C’est clair que là, on va avoir plus chaud.
-Cassez-vous. Immédiatement.
Ils se cassèrent. Littéralement. Des super droïdes de combat vinrent prendre les morceaux et les expédier sur Mustafar. Et comme un con, assourdi qu’il était par des sonorités disco grunge, Obi-Wan n’entendit pas. De toute façon, son but était de chopper le Gégé.
Quand les séparatistes partirent, il sauta du toit, pour atterrir derrière Grievous.
-Salut à tous ! Devinez qui va vous botter le cul ?
Réponse A : Moi
Réponse B : Celui en face de vous
Réponse C : La Réponse C
Réponse D : Obi-Wan Kenobi
-Je prendrais un joker, lâcha Grievous avec colère. Et il envoya ses magna gardes vers Obi-Wan.
Ce dernier utilisa la Force pour faire tomber un compacteur de déchets sur ses assaillants, écrasés comme des grosses merdes bien molles. Tout les droïdes autour avancèrent d’un pas.
-Reculez ! lança Grievous. Je vais m’occuper de ce maudit Jedi. Ta mère avait la barbe comme toi, Kenobi !
-Les vannes, c’est Anakin, moi je botte des culs.
-Ben j’en ai plus.
-Et à vue de nez, il était Gris, vous ne trouvez pas ?
-Les blagues pourries ne te seront d’aucunes utilités, général Kenobi. J’ai été entraîné à vos arts Jedi par le comte Dooku en personne.
Il laissa tomber sa cape de ses épaules en style j’me la pète, et dégaina ses quatre sabres, en divisant ses bras robots en deux.
Obi-Wan bailla en se mettant en garde, sabre laser près de la joue, se rasant trois poils au passage.
Grievous commença à faire des moulinets avec ses sabres, entamant le plancher en tondeuse, si vite qu’il finit par faire supercopter le cul en l’air, la bite par terre, sa mission, c’est d’lui niquer sa mère.
Obi-Wan se mit en mode encore plus gros bill, s’envola comme dans dragon ball, et commença le fight dans les airs. En deux temps trois mouvements de cuillère à pot, il coupa un, puis deux membres. Rien de bien alarmant, ils retombèrent au sol. Et la cavalerie débarqua à grand coups de clones par filins du plafond, dont deux se sont en fait pendus pour cause de vanne molle. Ça mitraillait à tout va contre les autres droïdes, et Tartakovsky envoya des tartes à la crème.
-ça s’annonce mal pour toi, Kenobi.
-Prends pas ton cas pour des généralités. Obi-Wan éternua, poussant avec la Force Grievous et l’encastra au plafond façon Tex Avery. Ce dernier retomba à quatre, euh, six pattes et partit ramper comme un insecte vers son véhicule, un hybride de pneu Dunlopillo à clous croisé d’une araignée sauteuse. Il s’élança, décapitant sans pitiés des droïdes et des critiques de cinémas casse-burnes, et Obi-Wan l’évita. Il appela son Boa pour le poursuivre, et les drag-Queens alentours s’enfuirent en couinant. Et comme un abruti secoué comme un prunier venté comme dans une tempête, Obi laissa tomber son sabre, et ce dernier en atterrissant fit un trou dans le casque d’un clone.
De retour sur Coruscant, au temple Jedi, dans la salle du conseil de guerre, Anakin et Mace Windu avaient en face deux des hologrammes, un Yoda, un clone à la place de Kenobi, Un Mundi mondain, et une pouffe bleue sans textes servant de potiche à nichons dans son hologramme tout aussi bleu.
-Maître Windu, dit le clone. Maître Kenobi à entamé le combat avec le Général Grievous.
-Comment il s’en sort ?
-Comme d’habitude.
-Si mal que ça ?
-En fait, on comprend rien à ce qu’il se passe. On tire, c’est tout.
-Nous avons lancé notre attaque, ajouta le Mundi.
-Quelle évidence, ponctua Windu. Anakin…Prévins le chancelier, et dis nous ensuite comment il réagit. Un rapport complet de trois pages sur la moindre ride qui frémira, compris ?
-Si vous voulez un autographe, faut lui demander.
Mace lui répondit d’un vent blanc, et Ani se sentit obligé de décamper la queue entre ses propres jambes, pour une fois.
-On en veut aux Jedi, je le sens, lança alors Mace. La côté obscur émane du chancelier.
-Trop à la masse, tu es, Mace, intervint Yoda en Yodlant. Le côté obscur aussi émane de toute ta peau, black man.
-Motherfucker ! Shut the fuck up ! Mange tes huîtres iodées de Kashyyyk, Yoda !
-ça, j’aime mieux.
Dans le petit bureau privé de Palpatine, Anakin arriva alors qu’il fermait vite son holo-porno.
-Chancelier, de toute façon, je l’ai déjà vu celui là. Je viens vous dire que nous venons de recevoir des nouvelles de Maître Kenobi. Il découpe Grievous morceaux par morceaux en ce moment même.
-Je réserve là tête.
-Trop tard, option prise par Maître Windu.
-Alors les couilles.
-Je doute qu’il y en ait encore.
-Alors un beau morceau, je te fais confiance.
-Le conseil ne me fait pas assez confiance pour cela.
-Ils te mentent, ils ont peur de toi et de ta toute puissance.
-Je sais.
- Alors laisse-moi t’apprendre toute les facettes de la Force.
-Parce que tissa connaît la Force ?
-Sûr. Obligé pour mon boulot. Et c’est juste avec moi que tu atteindras le plus grand des pouvoir.
-L’Ultimate Cheat code, bava Anakin.
-Oui, tu pourras même sauver ta femme à qui tu mens, car elle mourra tu le sais…
-L’Ultimate Cheat code, re-bava Anakin.
-Oui…
-Mais hacker, c’est mal. Je dois aller le dire aux Jedi. Vous êtes un Sith.
-Le Sith. ET tu auras tout ce que tu veux.
-Je pense que les Jedi ont la soluce, je vais aller leur dire pourtant.
-écoute ton cœur, et tu sauras que je dis vrai.
Obi poursuivait Grievous jusque dans les toilettes sales d’une discothèque mitée, à ciel ouvert, sur une plateforme tenant le vaisseau personnel de Grievous. S’en suivit un combat à main nu pour le seul savon propre, et accessoirement, s’entre-tuer. Parmi une empoignade, Obi ouvrit la plaque thoracique de Gégé, dévoilant un palpitant en forme de tête de mickey.
De rage, Gégé le balança dans le vide, et Obi se rattrapa au bord. Pour en finir, il récupéra un blaster d’un saoulard endormi sur une cuvette et tira dans le tas. Gégé s’embrasa, partit en feu d‘artifice de Bengale, trois pirouettes, un kata japonais et il s’effondra en un râle rappelant la raclette piémontaise.
-J’ai Utapau, pesta Obi-Wan en remontant sur la plate-forme.
Il entreprit de démonter la tête comme trophée. Ça doit valoir cher ces trucs là.
Anakin revint au temple, accourut près du représentant du ghetto en train de soutirer de la came à un clodo.
-Maître Windu, il faut que je vous parle.
Mace finit de sniffer une ligne de coke, accompagné de trois Jedi : un poulpe vert, un taureau avachi, et un cocu multiple.
-Skywalker ! Fucker ! On vient d’apprendre Qu’Obi-Wan à tué Grievous ! Grillez vous z’en une ! C’est ma tournée ! J’aurais bientôt ma tête au dessus de ma cheminée !
-Le chancelier voudrait cette tête.
-Quoi !? Ça se passera pas comme ça ! Shit yo !
-Il dit aussi qu’il est un Sith.
-Je vais aller visiter son Sith postérieur géographique, ça deviendra le grand Canyon !
-Je voudrais venir, il a l’Ultimate Cheat code.
-Plus tard. Reste ici, et quand on reviendra, je te donnerais la soluce. Attend-nous dans la chambre du conseil.
-Oki doki.
Pourtant, une fois au conseil, seul comme un paumé, il se dit que c’était une erreur. Que le Windu, il allait tuer son Palpy pour que les Cheat codes ne reviennent jamais. La dark side of the triche disparaîtrait, et sa Padmé mourrirait comme sa mère qu’il n’avait pu sauver. Écoutant son cœur, il se précipita au bureau du chancelier.
Et pendant ce temps, WinduXP et ses sbires du monopole Jedi arrivèrent conter noise et fleurette. À quatre, ils entrèrent dans le bureau de Palpatine.
-Maître Windu, dois-je comprendre que le Général Grievous a perdu… la tête ? Et vous me l’amenez ?
-Cette tête est à moi, répondit-il en sortant son sabre laser, imité par ses avocats. Au nom du sénat anti-triche, vous êtes en état d’arrestation, chancelier.
-Vous osez m’ôtez mon trophée ?
-Le sénat décidera de vous enlever tout vos upgrades.
-C’est moi le sénat !
-Pas encore. Le hack se heurte aux firewalls.
-C’est na trahison alors…il sortit un sabre de sa manche, active Cheat mode Lowping faible gravité. Le plus grand cinquiel de la galaxie commença. Il sauta en avant en tourbillon, les surprenant, enfonçant son sabre laser dans la tête du cornu cocu, et coupa le taureau par les cornes. Il s’attaqua aux deux autres pendant que Windu hurlait un « Motherfucker » de rage et de surprise. Le combat se poursuivit en un triel démentiel de couleurs rouge vert et rose tapette. Son camarade poulpe se défendit comme il pouvait, pourtant il finit décapité, sa tête atterrissant sur le bureau dans une casserole d’eau bouillante. Windu recula dans le bureau principal, renversant vases précieux et écrasant peluche Yoda en plastique couinant un « La Force est puissante en Lui. » Le duel redevint un duel dans le bureau jusqu'à ce qu’ils fassent les cons et pètent la vitre, laissant entrer le Mistral qui ne décoiffa pas Mace Windu. En ayant marre, la Masse de muscle envoya son talon dans le pif à patineur, qui se retrouva aculé au sol dans l’embrasure de la ville. On a une belle vue d’ici.
C’était sans compter sur Anakin qui arrivait à ce moment là, au moment ou Ghetto motherfuckait de menace le chancelier.
-Vous êtes en état d’arrestation, MOTHERFUCKER !
-Anakin ! Ah ! Je t’avais dit qu’ils m’en voulaient personnellement. J’avais raison, les Jedi prennent le pouvoir sur la galaxie !
-L’oppression des Sith codes est définitivement révolu, cracha Windu dans le vent. Vous avez perdu. Game over, no continue, no retry.
-Non ! Non ! râla Palpatine. Action replay !
Il balança de la foudre comme un électricien bourré sur stéroïdes. Windu en prit plein le sabre, ayant du mal à parer le coup.
-Traître ! ragea Palpatine en se reprenant ses propres dégâts envoyés. Il veut me piquer ma tête !
-C’est toi le traître répliqua Windu ! et c’est ma tête !
-Vous faites tout cela pour une tête de cyborg ? demanda Anakin.
-Il veut aussi détruire l’Ultimate Cheat code !
-NOOOOON ! Hurla Anakin. J’en ai besoin !
Il sortit son sabre et découpa Windu en morceaux de part égal. Palpatine continua à griller, jusqu’à ce que ce soit à point. Il prit un doigt et goûta. Pas mauvais. Il se releva, tout vieux, usé et fatigué, ridée comme les fesses de la grand-mère de Jobbi Jobba the Hutt.
-Qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est-ce que je fais maintenant ? demanda Anakin, excité comme une puce.
-Tu accompli ton destin, dit la voix soudainement grave de Palpatine.
-Tu veux un cachou ?
-Non, ça fait badass trop méchamment grave. Je reste. Deviens mon apprenti, je t’enseignerais le côté obscur de la Force triche.
-Tout ce que tu veux, je veux pouvoir sauver Padmé ma femme, donc l’Ultimate Cheat code.
-Je n’ai pas le code en entier, mais si nous travaillons ensemble, on trouva rapidement. Sauf si les Jedi nous en empêchent. Ils voudront buter le sénat, et tout. Tout les Jedi sont maintenant des ennemis de la république ! Il faut que tu ailles au temple et les éliminer tous jusqu’au dernier.
-C’est pas un peu illégal ?
-Les lois c’est moi qui les Bénédicte !
-Je suis 16 fois d’accord.
Palpy Sidious appuya encore une fois sur la peluche Yoda. « La Force est très puissante en Lui »
-Oui… Ton nouveau nom de hacker sera maintenant Dark Vador.
Anakin se leva et se dirigea vers la sortie.
-Mais où tu vas ?
-Ben vous m’avez dit d’aller dehors…
-… Va dehors dans le temple des Jedi, fait ce qu’il faut, n’hésite pas, sois sans pitié, et san pélégrino.
-Oki d’acc, je peux en plus utiliser le côté obscur, ça va chier. Et ensuite ?
-Tu iras sur Mustafar, buter les séparatistes, Ronald Mac Donald Reagan. Et les autres couillons. Ça nous fera la paix.
-Du sang. Cool. Mustafaraï mon frère.
-évite tout de même ces allusions là, c’est naze.
-J’irais faire la peau à Mustapha.
-
Star war - the third gathers - the backstroke of the west.
"He is in my behind!" batter to death them!
The good elephant in airship dropped what things?