Allez, c'est l'heure de la suite de la conjuration anti Contispex avec cette fois le point de vue des résistants du ghetto et d'une certaine Naha

Coruscant, Zone de Sécurité Prioritaire numéro trois
Deux jours avant l’Opération Restauration
Irren Dugol pestait contre le retard qu’elle avait accumulé depuis tout à l’heure. Elle se doutait que son retard devait être important. Elle respira mieux lorsqu’elle arriva devant l’entrée de la Taverne de l’Oubli, là où devait commencer une réunion importante entre les principaux mouvements de résistance des ghettos de la Cité Galactique.
Dans ce ghetto, la mirialan, ancienne pilote de chasse de la Marine Républicaine, était connue et respectée. Vêtue de son pantalon et de sa veste délavée de pilote, elle arborait à la ceinture vibrolame et blaster bien en vue.
Elle était en sécurité ici et ne se sentait jamais en danger, bien qu’elle ressentait l’impression qu’on la filait. Elle tournait la tête plusieurs fois par-dessus son épaule, mais il était délicat dans cette foule dense, de détecter le moindre espion. Et elle n’avait pas assez de temps pour ça. Si seulement elle avait réussi à convaincre les chefs des résistants du ghetto numéro un de se présenter à la réunion, son retard aurait valu le coup.
Ce n’était pas le cas.
L’entrée de la cantina de Hax était farouchement gardée par une dizaine de non humains, encapuchonnés et portant de longs manteaux. Un nikto l’arrêta d’un geste du bras et elle donna sans hésiter la phrase codée.
- L’orbe noircit et il est temps pour les pèlerins de rentrer chez eux.
Le nikto s’écarta et fit signe à ses compères de rester tranquilles. La mirialan ne s’attarda pas dans la rue, plus de temps que nécessaire.
À quelques pas de là, derrière l’angle d’un mur, un sakiyan à l’expression sournoise la vit s’engouffrer à l’intérieur de la Taverne de l’Oubli. Skanor le Mouchard savait qu’il ne pourrait pas s’approcher davantage sans être repéré par les sentinelles.
Toutefois, il bénéficiait d’un bon point d’observation pour comptabiliser les moindres allées et venues suspectes. Il installa son petit matériel et attendit. Le Chancelier Suprême en personne l’avait pressé d’obtenir des informations probantes. Le sakiyan se souvint de leur dernière entrevue où les Cotispex s’étaient montrés à son égard, insistants et cassants.
Son instinct avait flairé la tension qui les habitait depuis peu. Les Maîtres de la République flairaient une machination contre eux et ils sentaient le pouvoir qu’ils avaient acquis, leur filer entre les mains.
Le sakiyan fut plutôt satisfait que ces gens, si pétris de leur supériorité d’humains vertueux, soient eux aussi sensibles à l’angoisse. Voilà pourquoi, ils se montreraient très généreux envers lui s’il s’acquittait bien de son travail.
Irren Dugol constata que la Taverne contenait encore de nombreux clients. Après tout, Hax avait besoin de faire tourner son affaire. Le Besalisk était affairé au comptoir, trois de ses bras massifs servant simultanément autant de verres.
Elle lui adressa un signe de main et de son quatrième bras, il lui montra la direction de l’arrière-boutique derrière le bar.
La mirialan s’appuya sur le comptoir pour lui demander :
- Quoi de neuf ?
Il haussa les épaules.
- Comme d’habitude, concéda-t-il.
Il lui confirma ainsi qu’il n’avait rien observé de suspect. La non humaine surveilla ses arrières par-dessus l’épaule, dévisageant chaque client qui savourait les consommations. Aucun d’eux ne paraissait s’intéresser à elle.
Elle laissa Hax pour contourner le comptoir par la gauche et entra dans l’arrière-boutique. Deux sentinelles la braquèrent avec des blasters, l’obligeant à lever les mains.
- Les étoiles sont pâles mais elles seront de nouveau illuminées.
La phrase codée fit retomber la tension et les gardes non humains cessèrent de la tenir en joue. Un gotal lui montra de l’index, le fonds de la pièce dissimulé par des étagères supportant le poids des réserves d’alcool du Besalisk… et d’autres marchandises dont elle ignorait le contenu, preuve de la véritable activité du tenancier qui arrondissait ses fins de mois.
Elle entendait distinctement des voix à mesure qu’elle approchait. À en juger par les éclats, la réunion clandestine que Thrag Hiskayor avait organisée avec les autres chefs avait déjà commencée et cela s’annonçait houleux.
Les invités du cathar se tournèrent vers elle. En plus de Thrag, de son fils Wils, de Helem Siki et de Naha, un togorien à la fourrure blanche, une grande et massive créature félinoide intimidante, et une zabrak chauve au crâne nu couronné de petites cornes étaient présents.
- Je vous présente Irren Dugol, fit Thrag en la désignant. Elle a servi dans la Marine Républicaine comme pilote de chasse.
Le togorien et la zabrak la considérèrent avec défiance avant de l’ignorer. Thrag, bien qu’accueillant, comprit ce que signifiait la mine sombre de la mirialan qui s’était adossée à l’écart contre le mur.
Le ghetto un ne viendrait pas. Les débats reprirent avec virulence, l’atmosphère était électrique.
- C’est de la folie de faire confiance aux Hutt ! S’écriait la zabrak, que l’idée de coopération avec ces derniers indignait.
Le cathar resta pondéré.
- Ils ont montré des signes de bonne foi, pourtant, fit-il remarquer. Des milliers de personnes ont rejoint des planques de gangs et des armes ont été distribuées à nos militants, Fah’sel.
- Vous pactisez avec les gangs alors que nous sommes en guerre ouverte avec eux ! Vingt morts dans mon ghetto, rien qu’hier !
Le togorien émit un miaulement rauque. Il représentait le ghetto six tandis que la zabrak représentait le ghetto deux.
- Fah’sel n’a pas tort, les Hutt sont connus pour défendre leurs intérêts avec pugnacité et peu leur importe les moyens. Ces vermines ne s’embarrassent pas de moralité. Ont-ils fait part de leurs exigences en échange de leur soutien ?
- Seulement envers le sénateur Kalad et l’Honorable Fraternité, Bengsem.
- Des criminels et des politiciens, vociférait Fah’sel. Et les Jedi dans tout ça ?
- Certains d’entre eux nous appuieront même s’ils ne nous ont pas encore contacté…
- Vous perdrez le sens des réalités, Thrag ! Vous voulez défier Contispex, les Gardiens de la Pureté et les Disciples de Hapos sans même être certains que les Jedi agiront. Avez-vous au moins conscience de la gravité de la situation ?
Wils voulut prendre la défense de son père.
- Vous n’avez rien à nous apprendre de plus que ce que nous savons déjà. Nous ne sommes pas ici pour débattre de mondanités mais pour nous sauver du pire.
- En pactisant avec ceux qui nous ont laissé livrés à nous-mêmes pendant des années ? Et qui nous garantit que ces informations soit disant dérobées aux Contispex n’ont pas été fabriquées pour nous leurrer ?
Le jeune cathar voulut répliquer mais son père l’arrêta d’un geste. Ce fut finalement la nautolan qui déclara :
- Bengsem, Fah’sel, depuis combien de temps nous connaissons-nous ? Combien de misères avons-nous appris à endurer, de deuils à enfouir ? Nous avons connu les mêmes difficultés ensemble, nous nous battons quotidiennement dans nos ghettos respectifs pour offrir un espoir à tous ces gens qui l’ont perdu et subissent les plus terribles injustices. Nous tentons de soustraire autant d’innocents que possible aux descentes des Forces de Sécurité et de cette milice suprémaciste qui les commande.
Ses tentacules crâniens s’agitèrent sur ses épaules alors qu’elle accrochait les regards du togorien et de la zabrak.
- Mais tout ce que nous accomplissons pourrait ne pas suffire. En admettant que ces preuves aient été fabriqués, cette liste de noms – nos noms – inventée, vous ne pouvez pas nier que tôt ou tard, ces fanatiques raseront ces ghettos. Si cela devait arriver, tous nos sacrifices auront été vains. Si nous laissons faire, nous tuerons l’espoir.
La zabrak inspira profondément.
- Helem, je vous apprécie et je vous respecte. Je ne doute pas de votre sincérité, Bengsem non plus, je pense. Mais je n’ai pas confiance en ce Kalad, en aucun d’entre eux.
- Et nous, Fah’sel, vous nous faites confiance ? Demanda Thrag.
Elle sembla hésiter une fraction de seconde.
- La confiance ne suffit pas toujours. Helem a peut-être raison mais il existe beaucoup trop de risques. Nous avons beaucoup trop à perdre.
- En restant neutres, vous perdrez bien plus encore, fit observer Wils.
- La neutralité a plutôt bien réussi aux Jedi, non ? C’est sans doute ce que nous avons de mieux à faire.
- Vous ne le pensez pas sérieusement ! s’indigna vivement Irren.
Fah’sel la dévisagea avec suffisance.
- Ah, vous croyez ? Fit-elle à la mirialan.
- Je regrette votre décision, Fah’sel, lâcha Thrag. Je pensais pouvoir compter sur vous.
- Je le regrette aussi. Bonne chance, Thrag, j’espère que vous vous en sortirez.
La zabrak se détourna et interpella le togorien au passage.
- Vous venez, Bengsem ?
Le félinoide avait gardé le silence, preuve qu’il prenait le temps de mûrir sa décision. Il gronda enfin d’une voix sourde.
- Thrag, Helem, nous nous connaissons depuis des années. Vous connaissez tout comme moi, les enjeux, ce combat interminable que nous menons pour soulager ceux auxquels nous tenons. Fah’sel que je tiens en grande estime, pense qu’elle se sauvera en se contentant de faire ce qu’elle connaît le mieux. Moi, je pense qu’il est temps de revendiquer ce que nous sommes vraiment. La République nous a oubliés, méprisés mais nous n’avons pas oublié que nous étions autrefois des citoyens au même titre que les humains. Il est temps que nous le redevenions.
Il s’approcha du cathar et lui tendit sa grande patte.
- Au nom du ghetto six, nous vous soutiendrons.
- Merci, mon ami, répondit Thrag avec reconnaissance tout en prenant sa grande main entre les siennes.
Fah’sel haussa les épaules avec indifférence. La zabrak se dirigeait vers la sortie lorsqu’elle fut rappelée par la jeune twi’lek Lethan, restée silencieuse.
- Attendez ! Lui cria Naha.
La chef des résistants du ghetto deux accepta de se tourner vers elle.
- Je comprends pourquoi vous redoutez de vous opposer à Contispex et au culte Pius Dea. Vous craignez de perdre ce qui vous reste de famille, comme vous avez perdu votre fille.
Le regard de Fah’sel vacilla furtivement.
- Vous craignez de subir ou de faire subir le pire à ceux qui vous importent. Vous avez peur de le savoir.
- Taisez-vous ! Lui cracha tout à coup la zabrak.
Cette voix était cassée par l’émotion et Thrag hésita à laisser Naha continuer. Wils posa sa main sur l’épaule pour le convaincre discrètement de ne pas intervenir.
- Croyez-moi, insistait la twi’lek, j’en sais assez sur le sujet. J’ai connu le pire et ça ne m’empêche d’aider le mouvement de Thrag et d’Helem tous les jours avec tous les risques que cela signifie pour moi, ma famille.
- Que vous est-il arrivé de pire que ce qui est arrivé à ma famille ? Gronda Fah’sel.
Naha lui raconta ce qu’elle avait enduré de la part d’Ethan Contispex. Quand elle eut terminé, le regard de la zabrak sur elle avait changé.
- Je suis désolée, fit celle-ci.
- Les regrets ne changeront rien à ce que nous subissons. Je vous demande si vous acceptez qu’il y ait encore d’autres victimes comme moi.
La jeune femme fut soulagée de la voir hocher la tête.
- Vous pensez que nous avons une chance, Thrag ?
- Faible, reconnut le cathar. Mais nous devons la saisir, ensemble.
Fah’sel rejoignit de nouveau le cercle.
- Quels sont nos objectifs ? Demanda le togorien.
Thrag posa un disque holographique et les schémas tridimensionnels d’une structure pentagonale, aux sommets hérissés de tours de guet, flotta au milieu de la petite assemblée.
- D’abord, le Temple de la Grande Déesse.
Un point lumineux représenta alors une section du Temple.
- Les prisons du Temple où sont détenus les repentants, se trouvent au sous-sol de l’aile réservée aux Disciples de Hapos.
- J’imagine qu’ils ne nous accueilleront pas les bras ouverts, persifla Fah’sel. Combien des miens avez-vous besoin ?
Bengsem appuya la question d’un retroussement des lèvres qui laissa à vif ses crocs bien aiguisés.
- Combien en disposez-vous ? Répondit Thrag. Pour ma part, je peux en mobiliser deux cents.
- Trois cents, indiqua le togorien.
- Cent cinquante, ajouta Fah’sel. C’est bien peu face aux Disciples de Hapos, qui seront certainement dix fois plus nombreux que nous.
- Nous bénéficierons de l’effet de surprise, lui assura le leader du ghetto trois. Et les prisonniers que nous libérerons, seront peut-être indispensables.
La zabrak n’eut pas l’air convaincue.
- Vous pensez vraiment qu’ils auront la volonté de se battre après ce que la secte leur a fait subir ? Vous êtes bien trop optimiste, mon ami.
- Notre priorité est de les libérer, pas de les envoyer se faire tuer dans un combat qu’ils n’ont aucune chance de remporter, rappela Bengsem.
- D’accord, approuva Thrag. Passons à la suite, fit-il en manipulant le disque.
Le Temple de la Grande Déesse laissa place à un immeuble.
- Le deuxième objectif est la famille de Contispex. Il en faudra en capturer les membres ou les neutraliser définitivement.
- Vous pensez que cela en vaut la peine ? Interrogea Bengsem, sceptique.
- S’ils s’échappent, ils pourraient appeler leurs partisans à l’aide. Nous ne pouvons pas courir ce risque, martela Thrag.
- Qui s’en chargera ? Fit Fah’sel.
- Moi, trancha Naha qui n’admettait pas de réplique. J’ai été leur… domestique, je connais les lieux.
- Je l’accompagnerai, ajouta Wils qui s’était rangé à hauteur de son amie twi’lek. Mais nous aurons besoin de renforts, pour faire diversion et attirer ailleurs les Disciples de Hapos qui gardent la résidence.
- Le problème est que nous n’aurons personne qui puisse vous soutenir. Nous avons besoin de toute la résistance des ghettos pour l’attaque contre le Temple de la Grande Déesse, fit remarquer le togorien.
- Alors qui ? Insista Irren.
La nautolan répondit.
- Senya Torred a constitué un petit réseau d’humains ayant appartenu à l’Armée et à la Marine Républicaine. Nous pouvons leur demander de vous aider, ajouta-t-elle vers Naha et Wils.
- Des humains ? Objecta Fah’sel. Vous pensez vraiment qu’ils sont fiables ?
- Senya a personnellement prouvé sa loyauté à maint reprises, défendit Helem.
- Je lui dois la vie, avoua la jeune twi’lek.
- Tout comme cette guerrière echani qu’elle a ramené à l’ambassade d’Alsakan, la nuit de la Danse du Vautour Multak, dévoila Thrag.
Personne ne le contesta, preuve que la contribution des humains résistants serait appréciée. Helem croisa le regard du leader cathar et celui-ci fit apparaître de nouveaux schémas holographiques. Une carte de la Cité Galactique, qui montrait les environs du Sénat et les quartiers majoritairement peuplés d’humains.
- Nos actions coups de poing contre les Contispex et leur maudite secte ne seront efficaces que si nous parvenons à mobiliser le peuple de Coruscant, plaida la nautolane.
- Vous pensez vraiment que ces autres humains accepteront de se montrer à nos côtés ? Aucune chance, railla la zabrak.
- Si nous leur tendons la main, beaucoup surmonteront leur peur et nous rejoindront.
Un spot lumineux courut de trois des ghettos, que représentaient les leaders présents pour converger vers une avenue principale qui ralliait le Sénat.
- Plusieurs de nos militants se grouperont hors des ghettos et se rassembleront en amont de l’Allée de la Foi. Nous tenterons d’attirer les humains sur notre passage, pour qu’ils grossissent nos rangs. La manifestation s’arrêtera sur la Place du Pardon, devant le Sénat, pour servir de rempart aux miliciens, aux Jedi et aux sénateurs de l’Honorable Fraternité qui voteront la destitution du tyran.
Bengsem gronda son appui mais la zabrak n’en démordait toujours pas.
- Et si vous croisez des Disciples de Hapos, des Gardiens de la Pureté ? Vous leur tendrez la main dans un grand élan de fraternité ? Se moqua-t-elle.
Helem demeura impavide.
- Tout se passera bien, car nous serons coordonnés avec les actions des autres groupes de miliciens qui se seront emparés des points stratégiques.
- Et s’ils échouent, avez-vous la moindre idée des conséquences désastreuses ? Si des Forces de Sécurité vous barrent la route, vous comptez passer au travers ?
- Nous leur parlerons pour les persuader de nous laisser passer.
Fah’sel leva les yeux au ciel.
- C’est de la folie. Je refuse que mon ghetto y soit impliqué. Si vous manifestez pacifiquement, vous le ferez sans nous. Nous acceptons de nous battre à vos côtés mais pas de nous sacrifier comme des Nerfs qu’on amène à l’abattoir.
- Nous comprenons, acquiesça la nautolane.
Preuve que tout avait été dit, Thrag rangea le disque dans sa poche. Tous quittèrent l’arrière-boutique, sur les talons d’Irren Dugol. L’ancienne pilote de chasse mirialan sortait de la Taverne de l’Oubli quand elle vit un gotal amaigri en haillons, traverser la rue devant elle, l’air paniqué.
- Les Gardiens de la Pureté ! Les Gardiens de la Pureté !
Elle s’adressa aux gardes à l’entrée, qui commençaient à devenir nerveux.
- Restez calmes, leur intima-t-elle.
Lorsque les autres la rejoignirent, Thrag donna ses instructions au wookie Livbacca. Il lui demanda d’exfiltrer Fah’sel et Bengsem hors du ghetto trois. D’un jappement, le natif de Kashyyyk entraîna la zabrak et le togorien capuchonnés dans son sillage.
Thrag se tourna vers son fils et la twi’lek.
- Ils arriveront bientôt. À trois rues d’ici, nous avons une planque…
- Non, trancha Wils avec raideur. J’emmènerai Naha chez moi, ils ne penseront pas à la trouver là-bas.
Dans la rue, le mendiant gotal provoquait la panique en répétant le même cri. Bientôt les étals se vidèrent et les clients du marché noir déguerpirent sans demander leur reste.
- Tu es sûr de toi ? Insistait son père.
- Je donnerai ma vie pour protéger la sienne, répondit Wils sans ciller.
Thrag lui accorda sa bénédiction avant qu’ils ne se séparèrent. Il emmena la nautolane avec lui et disparurent ensemble dans la ruelle.
Pendant quelques minutes, un silence de tombeau pesa sur le quartier avant d’être rompu par l’irruption des Gardiens de la Pureté et des Forces de Sécurité.
Voilà, j'espère que cela vous aura plu ! Plus que deux jours avant le coup d'Etat

Allez, à la prochaine
