StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
L'Ordre Nouveau: Soldats
Fiche | Prologue | Chapitre 1 | Chapitre 2 | Chapitre 3 | Chapitre 4 | Chapitre 5 | Chapitre 6 | Chapitre 7 | Chapitre 8 | Epilogue
Embarquement
 
Incident : T + 52 : 00 : 00 ; base impériale. Espace profond


La plupart des bases impériales se trouvent à la surface de planètes faisant partie de secteurs stratégiques ; d'autres sont des stations spatiales destinées à défendre une planète ou des chantiers spatiaux. Mais la base qu'observait le caporal Sanaz Miren à travers le hublot du transport de troupes n'appartenait à aucune de ces catégories. Son rôle principal était de constituer un point de ralliement où les unités de la flotte peuvent se ravitailler, effectuer les réparations de première nécessité et se regrouper en vue de la prochaine mission. Pour toutes ces raisons et pour plus de discrétion, elle était située dans l'espace profond, sans aucun corps stellaire à proximité. Mais cette base avait une autre particularité : elle avait été creusée à l'intérieur d'un astéroïde afin d'améliorer sa protection. Protection due autant à cette armure naturelle qu'aux défenses intégrées.
Pourtant, Sanaz n'en avait cure : tout ce qui lui importait était la nouvelle unité à laquelle elle avait été affectée en tant que spécialiste ès démolitions. Elle avait travaillé dur pour obtenir son grade de caporal et sa qualification pour l'infanterie spatioportée, aussi voyait-elle cette mutation comme une récompense.
Le transport entamait les manœuvres d'approche et rejoignait l'un des hangars qui parsemaient la surface de l'astéroïde. On pouvait maintenant distinguer la myriade de batteries de turbolasers et de DCA, les lance-missiles,..., catalogue exhaustif de tous les engins défensifs conçus ou améliorés par l'ingénierie impériale. Il y avait aussi les points d'amarrage spécialement créés pour les vaisseaux de fort tonnage, quelques rares baies d'observation ainsi que les instruments de détection et de communication. Puis, la vue de l'extérieur de la base fut remplacée par celle du hangar ou le vaisseau se posa.
Une fois sortie du transport, Sanaz se renseigna sur la direction des quartiers de la troisième section, compagnie Bravo, 537ème bataillon d'infanterie spatioportée. Après plusieurs minutes de marche, elle finit par arriver dans un grand entrepôt comportant quatre baraquements préfabriqués : les quartiers de sa compagnie. Chaque baraquement était orné d'un chiffre indiquant la section qu'il abritait. Elle se dirigea donc vers le troisième ; en passant devant les premiers bâtiments, elle observa les soldats en armure - casque accroché à leur ceinture - vaquer à leurs occupations. Certains discutaient, d'autres effectuaient des exercices physiques ou inspectaient leurs armes. Des regards se tournèrent vers elle mais ne purent discerner grand chose hormis son armure flambant neuve ornée d'une épaulette rouge de caporal et le casque masquant son visage.
Devant le baraquement de sa section se trouvaient deux hommes portant chacun une épaulette, l'une de couleur orange et l'autre de couleur jaune. Ils avaient à peu près la même taille et étaient tous deux plus grands qu'elle. Le premier avait la carrure d'un lutteur professionnel, son visage était buriné par le soleil - certainement celui de son monde natal pensa Sanaz. Son regard dur l'observait avec acuité, comme pour évaluer la menace qu'elle représentait. Le deuxième homme, avec son épaulette jaune, semblait de prime abord être assez vieux à cause de ses cheveux gris mais son maintien et la vivacité dont il faisait preuve en l'observant lui prouva que ce n'était qu'une impression. Elle s'arrêta et les salua.
« Caporal Sanaz Miren au rapport. »
Ils lui rendirent son salut et le deuxième homme répondit :
« Repos caporal. Ordres de mission ?
- Les voici mon lieutenant, dit-elle en lui tendant un databloc. »
L'officier étudia la lettre et le dossier qui l'accompagnait à haute voix.
« Caporal Sanaz Miren, native de Kuat, âgée de vingt-deux années standard ; spécialisée en démolitions, qualifiée pour l'infanterie spatioportée ; participation à deux opérations anti-piraterie dans le secteur de Commenor ; affectée à la troisième section de la compagnie B, 537ème bataillon, etc. Très bien caporal, bienvenue chez nous. Je suis le lieutenant Jarek et voici le sergent Hoffie ; il va vous présenter aux autres membres de l'unité. Nous avons une simulation d'assaut contre deux sections de la compagnie Aurek dans deux heures standard, j'espère que vous vous montrerez à la hauteur.
- Oui mon lieutenant.
- Bien ; et au fait, le casque est inutile en garnison : vous pouvez donc l'enlever caporal.
- A vos ordres, répondit Sanaz. »
Elle retira son casque et révéla un visage aux traits fins, des yeux bleu azur et des cheveux châtains mi-longs. Cependant, une de ses mèches de cheveux avait bougé à son insu et révélé un détail insolite. Le lieutenant Jarek en fut intrigué mais n'en montra rien tandis que le sergent Hoffie eu plus de mal à dissimuler sa stupeur et eu un mouvement de surprise. Sanaz s'en rendit compte et remit prestement la mèche en place avant de se mettre au garde-à-vous par réflexe.
« Repos caporal. Sergent, montrez lui ses quartiers.
- A vos ordres. »
Resté seul, le lieutenant examina la photo jointe au dossier de Sanaz Miren. Elle ne révéla aucune différence avec la version en chair et en os. « Étrange, j'aurais pourtant juré avoir aperçu comme une sorte de .... Non j'ai du rêver », se dit-il.

***

Sanaz s'adossa contre le mur et sortit une mini-caméra de sa ceinture pour observer ce qu'il y avait de l'autre côté du coin.
Rien.
Elle hocha silencieusement la tête en direction du lieutenant à quelques pas de là. Celui-ci fit signe aux hommes de se préparer à la phase suivante de l'assaut. Cela faisait deux heures qu'elle les avait rencontrés. « Une fine équipe » les avait qualifiés - plus ou moins ironiquement - le sergent Hoffie.
Il y avait le caporal Jia Hanako, une femme froide à la peau sombre qui s'occupait des transmissions ; Rodger Misi, un petit homme nerveux aux cheveux roux qui lui aurait semblé plus à l'aise dans un bureau que dans le rôle de médecin de l'unité. Et puis il y avait aussi Ashoka Otieno, ce maniaque de l'électronique qui dépérit dès qu'on l'éloigne de son clavier et qui passe le reste de son temps à faire des blagues douteuses. Ensuite, les deux personnes responsables des armes lourdes : Derek Sandy, l'homme le plus petit de la section et meilleur ami d'Otieno. D'ailleurs Ashoka clamait haut et fort que Derek ne mesurant que 1,59m, il était inapte au service ; ce à quoi avait rétorqué l'intéressé : « Ma taille exacte est 1,59 m et 99mm ! Alors on arrondit à 1,60 m bon sang ! ». L'autre était une femme mince et agile répondant au nom de Kylee Stacia, d'apparence tellement fragile que Sanaz n'aurait jamais pensé au premier abord qu'elle s'occupait du second fusil blaster lourd de la section. Elle lui semblait aussi un peu trop sûre d'elle-même. Venaient ensuite ceux que l'on surnommait le « Quatuor » : Mapper, Compass, Helm et Stardriver. Leur particularité - et accessoirement point commun - était qu'ils étaient les seuls Clonetroopers du bataillon. Le sergent Hoffie lui avait dit qu'ils avaient reçu leur baptême du feu sur Kashyyyk et refusé toutes les offres de démobilisation proposées par l'état major, car - selon eux - ils ne s'adapteraient jamais à la vie civile. « En tout cas, avait conclu Hoffie, ils sont sacrément bons ». Restait le lieutenant Adamo Jarek qui semblait souvent las de jouer au soldat - où étaient-ce les cheveux grisonnants ? et le sergent Ernst Hoffie dit « Jawa Juice » car originaire de la planète mère des Jawas : Tatooine. C'était le sergent typique : un porte-voix intégré aux cordes vocales, une carrure de lutteur professionnel et l'air aussi aimable qu'un Rancor affamé.
« Enfin bref, se dit Sanaz, ils ont l'air relativement compétents et la force d'opposition ne nous a toujours pas trouvés on dirait. »
Ils effectuaient un exercice d'attaque contre deux des sections de la compagnie Aurek. Cette compagnie étant une compagnie de choc, les sections ne comportaient que cinq hommes au lieu des douze habituellement requis ce qui procurait aux hommes du lieutenant Jarek un avantage, aussi minime soit-il. Le but de l'exercice était simple : la section de Sanaz devait poser des charges explosives sur une cible située à l'autre bout du terrain d'exercice - un hangar rempli de containers, caisses et autres éléments de bâtiments préfabriqués - et les deux sections d'Aurek devaient les en empêcher. Ils avaient déjà parcouru la moitié du terrain et toujours aucun signe d'opposition. L'exercice se voulant le plus réaliste possible, ils portaient en sus de leur équipement standard une cible attachée au centre de leur armure et des armes réglées pour les activer ; les cibles étaient reliées à un réseau d'électrodes posées sous l'armure et stimulant les muscles du corps afin de faire tomber le porteur.
Une expérience assez désagréable.
Le quatuor fonça vers le coin. Sanaz s'accroupit et se pencha pour les couvrir; devant eux se trouvait une sorte de grand-place en plein milieu de la zone d'exercice. Évidemment, il n'y avait aucune couverture, aussi les quatre Clonetroopers se dirigèrent-ils vers un petit muret délimitant la cour d'un des deux bâtiments à l'autre bout de la place. Une fois arrivés, ils se mirent en position afin de couvrir le reste de la section qui se dirigea vers la construction située à gauche des clones. Au bout du bâtiment, il y avait une ruelle qui débouchait sur la zone de départ d'Aurek et accessoirement leur objectif.
Dernière arrivée, Sanaz couvrait les arrières de la section quand les hommes d'Aurek surgirent simultanément de plusieurs ruelles situées devant eux. Le combat s'engagea aussitôt et plusieurs adversaires tombèrent, mais Sanaz et ses compagnons avaient été pris par surprise dans une zone n'offrant que peu de couverture. Jia et Jawa Juice s'écroulèrent, le corps agité de spasmes. Aussitôt, le lieutenant Jarek ordonna un repli vers le quatuor qui commençait à les couvrir. Leur chance disparut quand la deuxième section d'Aurek surgit derrière les clones et en abattit deux par surprise avant que les autres ne s'abritent.
Les choses allaient très mal. Certes, ce n'était qu'un exercice mais ils s'étaient fait battre comme une compagnie de recrues. Une voix retentit dans le casque de Sanaz : « Caporal, allez-y ! Il y a une ruelle à deux mètres derrière vous ! » Sans même accuser réception, elle courut vers ce passage et tourna le coin avant que plusieurs traits de blaster ne s'abattent là où elle se trouvait quelques secondes auparavant. Au bout de quelques mètres, Sanaz déboucha sur la zone de départ de leurs adversaires et aperçu l'objectif à une dizaine de mètres sur sa gauche. Tout en courant, elle mit son fusil-blaster en bandoulière et commença à fouiller dans sa musette pour en sortir les explosifs. Pendant sa course, les voix des membres de sa section furent peu à peu remplacées par des grésillements. L'autre événement notable auquel elle aurait du prêter attention était l'apparition d'une sentinelle de derrière l'objectif et qui la mettait en joue. La fin de l'exercice fut rapide et la couvrit de honte.

***

C'était le chef du bataillon qui présidait le débriefing de l'exercice, les commandants de compagnie se contentant de l'approuver. Le major Elpis Esyllt était une femme relativement grande aux cheveux roux et possédant un caractère bien trempé - nécessaire pour arriver à commander un bataillon d'infanterie spatioportée, qui plus est dans l'armée impériale.
« Un exercice intéressant, dit-elle. »
La séance avait commencé par l'exposé des plans mis en œuvre par chaque groupe et s'était poursuivi par l'examen des images provenant des caméras de surveillance situées sur le terrain.
« Tout le monde a à la fois suivi le manuel à la lettre et fait preuve d'initiative. Lieutenant Jarek, ordonner au caporal Miren de fuir l'engagement pour atteindre l'objectif était très intelligent et vous vaudra un bonus. Par contre, il me semble que l'entraînement qui vous a été prodigué portait entre autres sur les différentes méthodes pour échapper à une embuscade. Souvenez-vous que l'ennemi ne fera preuve d'aucun scrupule pour vous éliminer... »
Le major Esyllt continuait le débriefing en examinant avec les officiers les différentes options qui auraient pu être utilisées pour se sortir de ce piège et quelques plans d'attaque supplémentaires. Mais Sanaz n'écoutait pas, elle était perdue dans ses pensées et revoyait sans cesse son échec : si elle avait vu la sentinelle,... Elle se savait être sur la sellette en termes de confiance accordée par ses frères d'armes et qu'au prochain échec elle risquait d'être exclue du bataillon. Ou pire. Un message au major l'arracha à ses réflexions. Quand celle-ci eu quitté la communication, elle annonça :
« Les vaisseaux sont arrivés. Préparez-vous à l'embarquement, nous partons dans 4 heures. Rompez. »
L'embarquement du matériel lourd étant réalisé par des droïdes "dockers", les hommes n'avaient qu'à préparer leur paquetage ; ce qu'ils faisaient tout en discutant du résultat de l'exercice, de l'objectif de cette mission mystérieuse... Un peu à l'écart, le lieutenant Jarek et le sergent Hoffie observaient leurs hommes. Ils virent Ashoka donner une démonstration de ses « talents » d'acrobate et s'écrouler sur le sol. Alors que les rires retentissaient, le lieutenant demanda :
« A ton avis, comment est le nouveau caporal ?
- Comment ça ?
- Ne fait pas l'idiot, tu l'as bien vue retirer son casque devant nous tout à l'heure.
- Oui. Et bien... C'est assez difficile à dire mais il y a quelque chose d'étrange : elle est très compétente et à l'air de s'intégrer, mais en même temps, elle est distante... Je veux dire, elle a plusieurs fois esquivé des questions relatives à son enfance sur Kuat ; d'accord ça ne veut rien dire et tu me diras qu'on a tous nos petits secrets, moi le premier. Mais...
- Mais quoi ?
- Ses cheveux sont plus longs que ce que le règlement autorise. Je sais, c'est idiot comme remarque mais elle en a certainement plus que la longueur réglementaire et puis ça ne doit pas être très pratique sous son casque... Enfin, je peux dire des bêtises bien sûr.
- Non, non, je l'ai remarqué aussi. Mais jusqu'à avis contraire, c'est un excellent soldat et un loyal servant de l'Empire et de l'Ordre Nouveau, d'accord ?
- Compris. Quand à sa bévue de tout à l'heure, elle évitera de refaire ce genre d'erreur à l'avenir non ?
- Bien sûr, même si elle a l'air mal à l'aise à cause de ça. Elle se rattrapera, j'y veillerai. »
Un peu plus loin, Sanaz venait de terminer son paquetage et remplissait sa musette avec son kit de désamorçage et d'autres outils liés aux démolitions. Rodger - le médic - passa non loin et elle remarqua qu'il avait le regard perdu et marmonnait sans cesse, comme si il ressassait quelque chose de pénible lié à son passé. Elle reprit son travail en se disant qu'il devait certainement parler d'une ancienne mission. La voix de Jawa Juice retentit alors :
« Embarquement immédiat ! Allez, bougez-vous et plus vite que ça ! »
La section répondit par un « Sergent, oui Sergent ! » sonore et se dirigea vers les hangars aux pas de gymnastique.

***

Trois vaisseaux étaient amarrés à l'extérieur de la base. Les deux plus petits chargeaient des vivres pendant que des techniciens et des droïdes s'affairaient pour effectuer des réparations de routine. Le plus grand - le Retaliator en fait - était relié à la base par plusieurs passerelles télescopiques afin d'opérer le transbordement des passages. Véhicules et matériel étaient chargés dans des transporteurs qui faisaient la navette entre la base et le hangar du vaisseau. C'était un engin absolument gigantesque - même comparé à la base - mesurant près de deux kilomètres de longueur, il était de forme triangulaire les moteurs et l'île étant regroupés à l'arrière entourés par les batteries les plus lourdes. Les hangars s'ouvraient sur la face inférieure du destroyer et étaient au nombre de trois. Le plus grand d'entre eux pouvant accueillir l'un des deux escorteurs.
La section de Sanaz s'engagea sur l'une des passerelles et à son arrivée fut dirigée vers les quartiers qu'elle occuperait pendant le voyage. Le destroyer Retaliator n'emportant pas son plein contingent de troupes, il y avait suffisamment de place à son bord pour loger confortablement tout le bataillon et la compagnie mécanisée de soutien.
En plus d'être un gigantesque transport de troupes, le destroyer servait de base à quatre escadrons de chasseurs TIE et Nimbus, des chasseurs d'assaut Arc-170, des appareils de reconnaissance et de nombreux transport d'assaut.
Le transbordement terminé, les passerelles furent désaccouplées et ramenées vers la base tandis que les trois vaisseaux prenaient de la distance. Quelques instants plus tard, une navette se posa dans le hangar du Retaliator et le commodore Waldemar en descendit. Il emprunta immédiatement un turbolift vers la passerelle ; là, il fut accueilli par le commandant du vaisseau et son second. Le capitaine était un peu plus grand que le commodore et n'avait que des favoris pour se distinguer d'une affiche de recrutement. Le second, lui faisait preuve d'une apparence plus « classique » mis à part le fait qu'il était petit ce qui donnait un effet comique involontaire lorsqu'il se mettait au garde à vous près du capitaine.
« Bienvenue à bord du Retaliator, commodore. Je suis le capitaine Esmé Joris et voici mon second, le premier lieutenant Obré. »
Waldemar leur rendit le salut et déclara :
« Merci de votre accueil, capitaine. Je vous suggère de faire venir les commandants des escorteurs ainsi que celui des forces d'infanterie et des opérations aériennes pour que je puisse exposer le but de notre mission.
- Très bien commodore, le lieutenant Obré va vous mener à la salle de réunion. Devons nous appareiller sur le champ ?
- Oui, prenez un cap pour le secteur de Dantooine une fois les officiers à bord. »
Pendant que les différents ordres étaient donnés et que les commandants du Hornet et du Rancor étaient amenés à bord du vaisseau amiral, la flottille s'aligna sur le cap à suivre et passa en hyperespace.
<< Page précédente
Page suivante >>