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En pleines ténèbres
  • Titre original Into the Dark
  • Genre Roman Jeune Adulte
  • Univers Officiel
  • Année et période -232 (Haute République)
  • Auteur(s) Claudia Gray
  • Traducteur(s) Lucile Galliot & Julien Bétan
  • Synopsis :

    Le Padawan Reath Silas quitte la capitale galactique cosmopolite de Coruscant et est envoyé vers les frontières non développées - et rien n'aurait pu le rendre plus malheureux. Il préférerait rester au Temple Jedi, à étudier les archives. Mais lorsque le vaisseau à bord duquel il voyage se retrouve éjecté de l'hyperespace lors d'un désastre galactique, Reath se retrouve au cœur de l'action. Le Jedi et ses compagnons de voyage trouvent refuge sur ce qui semble être une station spatiale abandonnée. Mais d'étranges choses ont alors lieu, amenant le Jedi à enquêter sur la vérité qui se cache à bord de cette station mystérieuse, une vérité qui pourrait mettre fin à la tragédie...

  • Note du staff SWU
     (73 % - 6 commentaires)
  • Note des internautes
     (74 % - 13 commentaires)
     (70 %)

    Dernier roman de la phase un de la Haute République, Into the Dark, livre jeune adulte de Claudia Gray, nous montre les conséquences du fameux désastre aperçu dans Light of The Jedi. Il est question ici d’un petit nombre de vaisseaux bloqués sur une mystérieuse station spatiale qui semble abriter une ancienne (ou nouvelle, suivant où on se place) menace.

     

    Un roman profondément ancré dans son époque et dans les suivantes

    Le point le plus positif de ce livre reste les références dont il nous gratifie du début à la fin. Comme on s’y attend, les principales références qu’on a proviennent de Light of the Jedi, il faut dire aussi que le héros du livre n’est nul autre que le padawan d’une Jedi majeure de roman de Charles Soule. Mais ça ne s’arrête pas là, car ce roman jeune adulte s’étale pendant toute la durée de Light of the Jedi, on y découvrira donc tous les événements majeurs mais vu par les yeux d’autres acteurs. L’interconnexion est ainsi omniprésente et montre la force de ce projet.

    Le deuxième point est l’intégration de ce livre dans des histoires déjà connues, des histoires qui se passeront plus de deux siècles dans le futur. Premièrement, il est plus qu’intéressant de redécouvrir cette station spatiale mais aussi de découvrir les causes de son aspect si singulier. On est dans une critique non spoiler donc je garderai pour moi l'endroit où vous avez déjà vu cette station mais croyez-moi, ça vaut le coup d’oeil ! Ensuite, Claudia Gray, en bonne autrice de roman Star Wars, ira jusqu’à réutiliser certains éléments de ses anciens romans. Elle est en passe de devenir une reine de la référence, en plus d’être une reine des développements de personnages.

     

    Un casting de haut vol

    La Force de Claudia Gray est de proposer des personnages originaux, souvent tourmentés, qui auront droit à une évolution majeure dans le livre.

    Ici on suit tout d’abord quatre Jedi qui sortiront au mieux grandis, au pire chamboulés par cette aventure (enfin s’ils survivent tous, pour le savoir vous devrez lire le roman !). Je dois bien avouer qu’à la fin de ma lecture, je peine à croire qu’il s’agisse des mêmes personnes et pourtant quand on lit ce roman, ça fait sens ! Vraiment je suis pleinement heureux de cette nouvelle ère car chaque Jedi possède son petit quelque chose, son originalité et surtout une histoire. Ici, on retournera même dans le passé de certains pour explorer leurs jeunes années. Que demander de plus ?

    Et bien puisqu’il suffit de demander : Claudia Gray accompagne nos moines sorciers d’un équipage de vaisseau tout aussi, voire même plus, haut en couleur. Les dynamiques ainsi créées étoffent encore davantage le livre. Un livre qui se retrouvera étoffé par ces autres personnages, les méchants et leur sous-intrigues… moins passionnantes.

     

    Un roman laborieux

    Rentrons maintenant dans le vif du sujet et je dois dire que l’histoire et son intrigue sont un peu brouillonnes. Claudia Gray a la lourde tâche de nous présenter des nouveaux méchants particuliers, les Drengir, tout en gardant la menace des Nihil présente, avec en plus des Jedi en proie à leurs propres démons, une station spatiale à explorer et une sous intrigue sur les pilotes et leur guilde.

    On comprend très bien le problème du livre, tout s’entremêle constamment, brisant trop souvent le rythme de lecture. Claudia Gray me semble plus à même de nous fournir une intrigue linéaire (ou bi-linéaire comme dans Étoiles Perdues) que cet imbroglio d’histoires. C’est vraiment dommage car là où la station va être bien décrite, on laisse totalement de côté les méchants que ce soit les Nihil ou les nouveaux qui, à la fin de cette lecture, sont toujours aussi mystérieux qu’au début. D’ailleurs le plus gros défaut du livre est ici, là où les héros sont plus que développés, les méchants sont littéralement laissés sur le carreau. Finalement, seul Light of the Jedi aura réussi à donner une belle part aux Nihil et les développer longuement.

    Ainsi, la seule histoire qui aura été totalement expliquée dans ce roman est celle de la guilde des pilotes du vaisseau au détriment de l’intrigue majeure. Surprenant de faire aboutir la sous-intrigue vis-à-vis des autres.

    Enfin, certains choix eux-mêmes dans le scénario et la narration me laissent dubitatif. J’ai été plus que surpris que nos héros quittent la station dès la moitié du livre. Tellement surpris que j’ai cru que les scènes qui suivent sur Coruscant n’étaient en faite qu'une illusion et que nos Jedi étaient toujours piégés dans l’espace.

    C’est vraiment dommage car le livre regorge de bonnes idées qui sont soit sous exploitées, soit tellement pas mises en valeur qu’elles nous paraissent mauvaises. Le pire reste définitivement le traitement des mystérieux méchants, je dois dire qu’ils m’ont l’air sur le papier incroyablement intéressants, mais le livre les traite tellement à la légère qu’ils m’ont juste ennuyé.

     

    En conclusion, Claudia Gray nous livre un roman qui possède toutes ses plus grandes qualités mais qui met aussi en pleine lumière un de ses défauts. Je ne sais pas si c’est elle ou les éditeurs, mais ce livre cherche à trop en faire au détriment de ce qu’il devrait réellement nous présenter. Heureusement tout n’est pas à jeter, la période et les Jedi restent passionnants et on espère en apprendre beaucoup plus à l’avenir.



    + Les plus

    - les Jedi
    - les références
    - la station spatiale

    - Les moins

    - imbroglio
    - les méchants sous-développés

  • 21/12/2020
     (80 %)

    Place au troisième roman de la nouvelle période qu’est la Haute République, se déroulant 200 ans avant La Menace Fantôme. Cette fois-ci, c’est un roman Young Adult, Into the Dark, écrit par Claudia Gray, à qui l’on doit les excellents Étoiles Perdues et Liens du Sang ou encore le non moins bon Maître & Apprenti. Alors la Haute République continue-t-elle sur sa très bonne lancée ? Voyons ça…

     

    I) Un rythme inégal

    Suite au désastre hyperspatial lançant les événements des œuvres de la Haute République, on retrouve un groupe de quatre Jedi piégés près d’une station spatiale mystérieuse, en compagnie de nombreuses autres personnes. Entre cohabitation et exploration des lieux, les choses ne vont pas être simples.

    Et elles ne le sont pas dans le style de Claudia Gray sur quasiment toute la première moitié du roman (qui fait un peu plus de 400 pages), que j’ai eu du mal à reconnaître. Les (longs) chapitres sont découpés en petites parties qui ne font pas vraiment avancer les choses, avec une présentation des personnages et des descriptions souvent longues. J’ai vraiment eu du mal à voir où l’auteure voulait en venir, où est-ce qu’elle souhaitait aller avec les personnages, ce qu’elle souhaitait raconter… On a cependant quelques éléments intéressants sur les différents personnages (avec même quelques flashbacks pour deux d’entre eux), leurs personnalités sont travaillées, et donc tout n’est pas à jeter. Mais on a cette impression de « fouillis » qui persiste.

    Et là, arrive le chapitre 15 et son énorme twist de fin, et tout s’emballe. La deuxième partie du roman est passionnante, se lit toute seule, les surprises s’enchaînent, les nouveautés aussi… C’est à croire que Gray savait ce qu’elle voulait raconter mais qu’elle avait un quota de pages à respecter trop important pour ça. Un petit mot concernant les intrigues amoureuses, propres aux romans Young Adult dans une large majorité de cas : on devine ici un pseudo-triangle « de flirt », mais qui est très vite mis en retrait et qui n’aboutit pas, même si l’un des personnages va se remettre en question suite à certains actes d’un autre personnage.

    On a donc un sentiment mitigé sur ce rythme, mais qui est largement atténué par les nombreuses pistes intéressantes de l’œuvre.

     

    II) Un pan jusque-là inexploré et de nouvelles pistes prometteuses

    Si vous avez lu les critiques des deux premiers romans de la Haute République, vous savez que les héros Jedi sont opposés aux Nihil, des maraudeurs de l’espace semant chaos et désolation dans leur sillage.

    Là où Into the Dark innove dans cette période (même si les Nihil vont faire parler d’eux également), c’est dans le « retour » de l’ennemi de toujours des Jedi : le Côté Obscur de la Force. Car au sein de la station spatiale, les Jedi vont vite sentir cette émanation maléfique et vont essayer d’en percer le mystère, quitte à commettre des erreurs qu’il leur faudra réparer par la suite. On appréciera les mentions de certains événements, liés aux Sith, encore plus reculés dans le passé, laissant des ouvertures pour d’autres histoires plus tard.

    Une autre piste extrêmement intéressante est la fameuse station spatiale, qui n’a de « mystérieuse » que le nom, puisque tous les lecteurs des comics du nouveau canon (enfin, d’un comics en particulier) la reconnaîtront dès sa description. Et c’est une excellente chose car, lorsque l’on a lu le comics en question, on s’est tous demandé : « mais bon sang, c’est quoi cet endroit, ça sort d’où ? ». Certaines réponses sont ainsi données, pour notre plus grand plaisir, même si elles entraînent… d’autres questions !

    Le dernier point très intéressant concerne un nouvel ennemi auquel les Jedi doivent faire face, dont l’histoire est liée à la station : les Drengir, des créatures à l’aspect végétal et dotées de conscience qui, comme les Nihil, souhaitent conquérir la galaxie. Le peu qui nous en est montré est très prometteur, et j’ai hâte d’en apprendre plus. Il y en effet de quoi raconter des choses sur les Drengir avant les événements de ce roman, et ils me paraissent des ennemis peut-être plus dangereux que les Nihil pour les Jedi.

     

    Conclusion :

    Malgré une première moitié poussive au niveau de l’intrigue et du rythme, Into the Dark est un très bon roman, avec de belles surprises dans sa seconde moitié, de nouveaux personnages intéressants et des nouveautés extrêmement prometteuses pour la suite !

  • 10/05/2021
     (90 %)  •  Langue : VF
    Terminé à l'instant !
    La Haute République promet de belles années à la littérature SW, et ce roman en est un bon exemple.
    Après LOTJ j'avais un peu peur, ce premier roman m'avait tant transporter que je ne voyais pas comment celui-ci arriverait à faire aussi bien.

    Et pourtant ! :love:

    Je l'ai tout de même dévorer moins vite que LOTJ (j'avais aussi pris plus de temps pour Bloodline, je suspecte le style de Claudia Grey de me donner un peu de fil à retordre :? ) mais c'était encore une fois un plaisir.

    Cette époque est passionnante, ici ont nous présente les Dengir, seront-ils des antagonistes principaux ou secondaire dans le futur ? Je ne sais pas, mais par contre je trouve que leur présence est parfaitement dosée dans ce roman. On retrouve aussi les Nihils, moins présent et tout de même bien moins effrayant que les Dengir au fils des pages, mais le mélange est parfait et fait planer une vraie menace au-dessous de tous nos personnages.
    Personnages fort bien caractérisé, avec des évolutions propres et ultra bien ficelée (les personnalités de certains personnages sont diamétralement opposée entre le début et la fin du récit et rien n'est incohérent, incroyable). J'espère vraiment qu'on aura l'occasion de revoir l'équipage du Vaisseau, spécial dédicace à Géode, qui est un pari fou, mais réussi, autant de suspens pour ça ? Merveilleux.

    Petit bémol tout de même sur la construction du roman qui donne parfois l'impression de planer puis d'accélérer d'un cou, assez étrange par moment, tout comme les interludes rétrospectifs qui - bien qu'elles servent la caractérisation, et ne soit pas très longue - cassent quand même pas mal le rythme, surtout dans la deuxième moité du récit.

    Bref, un très bon roman YA, une histoire prenante, des personnages fort et attachants, bref la bonne tambouille pour des heures de lecture !
  • 08/06/2021
     (60 %)  •  Langue : VF

    J’ai dévoré en quelques jours à peine La Lumière des Jedi, et j’ai trouvé très sympathique Une question de courage à la Bibliothèque Verte. Les deux premiers numéros de la série régulière Marvel m’ont également donné très envie de connaître la suite. Je ne peux hélas pas dire que c’est le cas pour ce roman. Pourquoi ?

     

    Des personnages principaux intéressants

    Les personnages, à l’image de tous ceux intervenant dans cette nouvelle ère pour l’instant, sont réussis. Le jeune Reath sort clairement du lot, c’est effectivement celui qui est mis en avant, puisqu’il a l’âge du public auquel ce destine le roman puisque nous sommes dans un registre « Young Adult ». Et cela se voit assez rapidement lorsque apparaissent dans l’intrigue deux jeunes femmes, Affie Hollow et Nan, et ce qui donne l’impression de se diriger gros comme une maison vers une sorte de triangle amoureux – relatif, hein, nous restons au sein de l’Ordre avec Reath – va finalement aboutir sur quelque chose de différent.

    Les autres personnages sont également développés, même si on pourra reprocher à Claudia Gray, une absence quasi-générale de descriptions physiques pour la plupart des protagonistes Jedi. On notera également avec plaisir que la plupart des protagonistes évolue clairement entre le début et la fin du roman, même si dans la plupart (bis) des cas, cette évolution est vite prévisible.

     

    Histoire d’un aller et d’un retour

    Si les personnages sont développés, l’intrigue est ambitieuse et le synopsis promet du lourd. Malheureusement, je me suis assez vite ennuyé à la lecture, pour plusieurs raisons.

    Le rythme de l’intrigue, tout d’abord. Le roman démarre très vite, mais le roman est incompréhensible pour qui n’a pas lu La Lumière des Jedi. Et la plupart des acquis du roman précité disparaissent : aucun personnage ne déborde charisme, nos Jedi et leurs camarades s’agitent comme de beau diable, ils vont et viennent, font des aller-retours, s’agitent dans tous les sens, réalisent des actions pour mieux se rendre compte qu’en fait ils n’auraient pas dû, mais en fait si, mais en fait non... comme lorsque, à trois pages d’écart, Reath se rend au même endroit de la station amaxine… Mais que c’est laborieux ! Qu’est-ce qu’on traîne en longueur ! Il y a clairement une bonne centaine de pages de trop !

    Mais également l’alternance de point de vue entre les personnages. Que Reath ne soit pas le seul Jedi mis en avant, c’est un excellent point. Mais tous les personnages ont droit à leurs séquences narrées de leurs points de vues, et si au début c’est intéressant, donner l’impression de revoir les mêmes événements par le biais d’un autre devient très vite lassant. Un exemple tout bête, c’est le running-gag sur Géode. A se demander quelle mouche a piqué Claudia Gray avec ce personnage. Faut croire que Jason Aaron avait été inspiré sur ce coup…

     

    Les Drengir

    Vous pensiez comme moi que les Nihil seraient les seuls antagonistes de la République et des Jedi au cours de cette Haute République ? Vous et moi avons perdu sur ce coup. Voilà une menace crédible, sérieuse, assez inédite dans le contexte de la saga même si le profil de ce peuple, lui, l’est un peu moins. On achève le roman en ayant envie de les revoir, étant donné qu’ils représentent une menace radicalement différente de celle des Nihil… et dans le même temps, les Drengir n’ont pas encore prouvé tout leur potentiel. C »’est une autre différence avec La Lumière des Jedi : à l’issue de ce roman, on sentait bien à quel Marchion Ro va être un sacré adversaire. Pour l’instant, les Drengir ont le nombre pour eux, mais n’ont pas encore cette aura, cette stature.

     

    Et les Nihil, dans tout ça ?

    A l’image du roman jeunesse Une épreuve de courage, les Nihil sont finalement les parents pauvres de cette histoire. Alors oui, il y a un petit retournement en milieu de roman… mais c’est tout. Vous n’apprendrez rien de plus les concernant, et la plupart d’entre eux ne font que de la figuration, personnages anonymes faisant face à tel ou tel adversaire en fonction de ce que Claudia Gray a prévu, mais là aussi on s’ennuie un peu en fait. Un seul membre de l’organisation sort un peu du lot, mais là encore, le personnage concerné n’a pas le charisme de l’Oeil ou de Kassav. Et ce n’est pas la toute dernière scène, classique au possible, qui me fera changer d’avis.

     

    Bilan

    Un bilan mitigé donc. Claudia Gray est retombé dans les travers du roman Liens du Sang, dans lequel des personnages intéressants et bien développés vivaient des aventures anecdotiques qui n’allaient pas au bout de leur potentiel. Voilà, En pleines ténèbres, c’est exactement cela : du potentiel, mais qui n’a pas été exploité, et une intrigue assez mince exagérément étirée en longueur. C’est peut-être encourageant mais c’est aussi pour moi, et de loin, la moins des trois publications romanesques sortis à ce jour en France sur la Haute République.

     

    NOTE : 60 %

  • 11/06/2021
     (70 %)  •  Langue : VO
    Ayant dévoré et adoré adoré Light of The Jedi et plutôt apprécié A Test of Courage et les premiers comics de la Haute République (ne dépassez pas le 3 si vous ne voulez pas vous faire spoiler le roman dont on va parler), j'avais hâte de me plonger dans Into the Dark.

    Si je dois dire qu'il est à mon sens moins prenant que le roman introductif de cette nouvelle ère, En pleines ténèbres n'en est pas moins un roman agréable bien qu'inégal.
    Inégal car si j'ai pris beaucoup de plaisir à lire la 2nde moitié du roman, j'ai eu plus de mal à lire la 1ère et à vraiment entrer dans le livre.

    Les protagonistes sont bien développés et intéressants, et on entre plutôt vite dans l'aventure à proprement parler, mais celle-ci peine à démarrer pleinement. Le huis clos qui occupe la 1ère moitié du roman a ses qualités et décrit bien la station spatiale qui tient lieu de théâtre principal au roman, mais les enjeux restent flous.

    Puis vient vers le milieu du livre le twist qui rend le final prenant et le roman se lit alors quasi d'une traite.
    On regrettera malgré tout des rebondissements incessants dans les 100 dernières pages qui font quelque peu tourner en rond les personnages, mais l'introduction de nouveaux ennemis vaut vraiment le détour et j'ai hâte d'en découvrir plus sur eux (ce que proposent les comics dès l'issue #4).

    Au final, le roman est bon mais pas excellent. Je le recommande toutefois bien fort pour les amoureux de la Haute République.
  • 16/06/2021
     (70 %)  •  Langue : VF
    Clairement en dessous de son prédécesseur "La lumière des Jedi", ce roman n'en reste pas moins plutôt agréable à lire, surtout dans sa seconde moitié.

    Le côté "young adult" ne se fait pas trop ressentir en dehors du fait que les beaucoup de protagonistes sont des adolescents, ce qui ne m'a nullement dérangé. Reath Silas est certes un peu "lisse" comme personnage mais pas moins attachant par son côté rat de bibliothèque. Affie est également sympathique.

    Les antagonistes eux sont moins intéressants à mon sens. Les Nihils sont clairement moins effrayants que dans le premier roman et les Drengir manque cruellement de développement. Une race végétale intelligente pleinement ancrée dans le côté obscur... le potentiel est pourtant là !

    Le roman comporte donc plusieurs aspects positifs et négatifs pour moi :

    Les + :

    Les personnages principaux : ces nouveaux Jedi sont tous bien caractérisés. Orla semble badass et j'ai beaucoup apprécié son histoire de doutes autour du credo de l'Ordre. Cohmac est certes expérimenté mais en proie à des émotions et des conflits internes passés qu'il a du mal à digérer, Leox qui est super sympathique, Affie qui est attachante, Reath qui l'est tout autant ... Bref, les personnages sont une réussite. Mention spéciale à Géode qui, bien que le running gag puisse être lourd (sans mauvais jeu de mot), sa présence m'a bien rire !

    - Le mystère qui entoure cette station spatial abandonnée dont le potentiel m'aura tenu en haleine et m'aura donné envie de découvrir ses secrets.

    - Certains arcs comme celui d'Orla ou celui des inféodés ajoutent des éléments super intéressants.

    Les - :

    - Une première moitié poussive : la comparaison étant inévitable je vais la faire ... quand la Lumière des Jedi m'a accroché de bout en bout, en Pleines Ténèbres aura failli me lasser dans sa première moitié. Le mystère est là, l'intérêt pour les personnages et pour cette nouvelle époque aussi mais ... ce même mystère est parfois mal amené, les aller-retours des personnages (bien que le fait qu'ils avancent en faisant des erreurs puissent être intéressant) à l'intérieur de la station et entre Coruscant et la station sont ... parfois poussifs et lourds à lire.

    - Certaines scène sont peut être un peu difficile à situer dans l'espace. Plusieurs fois j'ai eu du mal à visualiser les décors, le sens de l'avancée des protagonistes... Bref en gros certains passages manquent de précision il m'a semblé.

    - Les antagonistes manquent de profondeur. Les Drengir auraient pu être plus menaçants encore et les Nihils ne font que de la figuration ici participant simplement aux scènes d'action du final.

    - Le final où les arcs des uns et des autres se terminent fait presque tâche tant il est too much. Chacun y trouve son compte : Affie prend son courage à deux mains et dénonce les pratiques esclavagistes de sa mère adoptive, Orla décide enfin de prendre son destin en main, Leox agrandit la famille du Vaisseau, Cohmac se rend compte qu'il a besoin pour régler ses combats intérieurs d'un objectif et d'une responsabilité claire qui lui sera donné par Reath qui a appris les leçons posthum de sa Maître accepte de dépasser son égoïsme et ses intérêts propres pour se mettre au service de la République sur le Flambeau Stellaire. Evidemment, il s'agit d'un roman young-adult et les happy-endings y sont naturels mais ... le contexte des Emergences et de la menace Nihil rendent ce final un peu niais à mon sens.

    Conclusion :

    En lisant ma critique on pourra croire que je n'ai pas apprécié le roman ou que je l'ai pris de haut mais pas du tout. Oui il a été poussif dans sa première moitié. Oui j'ai eu du mal à poursuivre ma lecture. Oui certaines parties sont parfois difficiles à visualiser et le final est un peu niais mais.... d'une je crois que j'avais peut être des attentes trop importantes surtout après la Lumière des Jedi et de deux... J'ai quand même bien aimé et j'ai apprécié ces personnages que j'ai hâte de retrouver dans d'autres aventures !

    En bref, un roman tout à fait correct, une aventure intéressante au potentiel élevé mais insuffisamment exploité (à moins que les Drengir ne reviennent ? ), qui représente une aventure tout à fait satisfaisante dans cette nouvelle période littéraire enthousiasmante !

    Note : 65/70%
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