En premier le chevalier, rien d'étonnant quand on connait mon coté jedi-lover. La quête épique visant à sauver la galaxie et à aller en tuer la pire menace ne pouvait que me satisfaire pleinement. Notons tout de même que le coté une super-arme par planète était un peu redondant dans les chapitres 1 et 3, mais bon sauver des planètes fait partie du job.
En 2° je n'arrive pas à départager l'agent et l'inqui qui ont tous les deux des moments très forts, surprenant et épique. Je crois d'ailleurs que l'agent aurait garder seul sa 2° place si je n'avais pas eu à l'époque ce sentiment bizarre que la fin nous faisait troquer notre costume d'agent secret contre celui d'héros plus classique.
Inversement si j'avais jouer l'inqui en 1er il aurait peut-être passer devant, puisque c'était mon dernier reroll et je n'avais donc plus foi en le leveling ni l'envie de faire d'autre quête que celle de la classe. Faire certaines planètes en une heure pendant le double xp a peut-être un peu casser l'immersion, avouons-le. Mais la fin du chapitre 1 et le moment où Zash se retrouve dans le corps de Khem Val restera un de mes grands moments vidéo-ludique, juste énorme.
Coté agent, le combat et le choix de Jadus était très kiffant également. Je place son chapitre 2 au-dessus de tous les autres : se faire emprisonner l'esprit et tenter de s'en défaire tout en infiltrant le SIS républicain était quelque chose de très fort, déroutant et très agréable à suivre.
Ensuite vient le chasseur de prime, le premier "indépendant" de la liste. J'ai mis du temps à m'y intéresser, de même qu'au contrebandier justement à cause de leur coté moins-affilié à une faction car de base je préfère m'engager dans quelque chose qui transcende sa petite personne au service d'une cause plus grande (la République ou l'Empire pour ce qui est de
TOR).
Et pourtant au final on notera que le chasseur (enfin, son chapitre 3) fait presque autant pour l'Empire que les deux classes sith réunis puisque ces deux dernières sont plus occupées à leur propre pouvoir et à flinguer autant de sith qu'une classe républicaine plutôt qu'à combattre la République.
Le chasseur n'est d'ailleurs à quasiment aucun moment un être isolé. Dès le début il est entouré d'une équipe et lancer dans la Grande Traque mandalorienne qui concerne des dizaines de combattants et est suivi par beaucoup de monde. De l'autre coté le contrebandier n'est d'abord concerné que par son vaisseau et ensuite par la chasse au trésor de cette tête à claque de Risha : clairement le truc qui ne peut pas me passionner puisque ça ne concerne pas grand monde dans la galaxie et n'est accompli que pour se faire du blé dans son coin. Du moins au début, mais les conséquences n'apparaissent que sur la fin du chapitre contrairement au chasseur ou dès le début on te fixe l'objectif de remporter une compétition "sportive" qui te donnera la reconnaissance de tout un peuple. Je suis donc entrer bien plus facilement dans l'histoire du chasseur et l'ai apprécié tout du long. Son chapitre 3 ayant pour conséquence la démission voire la mort du Chancelier de la République lui donne des conséquences galactiques très fun à découvrir.
On arrive maintenant au consulaire et au soldat. J'ai beau avoir l'âme d'un jedi et d'un républicain ces deux classes se retrouvent dans la 2° moitié du classement non pas à cause de défauts plus importants ou d'évènements moins intéressants mais plutôt parce que j'y ai pas trouvé de moment véritablement marquant dans leurs histoires.
Il s'y passent pourtant des choses importantes d'un point de vue galactique : le consulaire évite une grave épidémie à l'Ordre Jedi, participe plus activement à la reprise de Balmorra et de ses industries d'armement pour la République, réunit une petite armée pour remporter certaines des victoires stratégiques de la bataille de Corellia pour finir par vaincre le chef caché des Enfants de l'Empereur et ainsi démasqué tous les autres.
Quant au soldat il chasse les déserteurs des forces spéciales de la République, détruit une super-arme impériale et mène les combats sur Corellia.
Ca envoi du lourd et offre des moments épiques tout en restant dans l'optique de ce que doit faire un jedi consulaire et un soldat des Forces spéciales. Mais ma corde sensible n'a pas vibré très fort, c'est ainsi. Notons tout de même les passages bien kiffant avec les noetikons du consulaire et donc la rencontre avec les personnalités d'anciens grands jedi.
Viennent enfin le contrebandier et le guerrier. Je rappelle tout de même que je ne considère pas les histoires comme intrinsèquement mauvaises. Je dois au contraire reconnaitre qu'elles aussi correspondent à ce qu'on peut attendre d'un contrebandier et d'un guerrier. Le problème vient donc que les concepts de contrebandier et de guerrier ne m'intéressent pas.
Comme je l'ai dit plus haut le contrebandier passe son chapitre 1 à faire sa chasse au trésor dans son coin qui ne regarde personne, ce n'est pas mon délire et j'ai donc mis beaucoup de temps à finir ce chapitre. La fin était pourtant très bonne et les deux chapitres suivants où l'on travaille pour la République ont davantage piquer mon intérêt. A cela s'ajoute les répliques piquantes et les multiples rencontres amoureuses obligatoires pour un contrebandier, le tout rattrape bien le premier chapitre.
Pour finir le guerrier et surtout ses deux premiers chapitres est la classe où je me suis le plus ennuyé. Là encore jouer les assassins personnels de son maître, ok c'est ce qu'on peut attendre d'une classe qui se nomme "le guerrier". Mais personnellement ce n'est absolument pas ce qui m'intéresse, ça m'a ennuyé. Baras est l'archétype de l'enfoiré sith de base, être à ses ordres pour le protéger lui, son réseau et son pouvoir et non pour combattre pour l'Empire, vraiment .. ça n'a pas passé.
Le chapitre 3 est lui par contre de très bonne facture. Trahison, vengeance, enfin pouvoir le faire chier le gros casqué et les liens avec l'Empereur dont on devient l'exécuteur personnel (même si on reste encore sous les ordres de quelqu'un ça a quand même plus de gueule quand c'est l'Empereur) c'était bien meilleur. Mais le chapitre 1 et, dans une moindre mesure le 2, avait fait trop de mal à mon intérêt pour cette classe.