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7esk a écrit:Ah non je parlais d'un One-Shot de la série Empire avec Boba Fett dedans, qui est archi-nul !
L2-D2 en janvier 2015 a écrit:
Trahison (Empire #01 à 04) par Scott Allie et Ryan Benjamin
Quelques semaines avant la Bataille de Yavin, Dark Sidious envoie son champion, Dark Vador, neutraliser une criminelle armée d'un sabre-laser. Le Seigneur Noir des Sith compte bien profiter de cette mission en apparence banale pour éliminer toute activité Rebelle dans ce secteur de la galaxie. Mais un groupe issu d'Impériaux – regroupant Moffs et Amiraux – entend bien profiter de l'absence de Vador pour remettre l'Empire sur de bons rails : pour cela, il leur suffit de se débarrasser de l'Empereur !
En 2002, Dark Horse Comics lance une nouvelle série régulière, intitulée Star Wars : Empire. Le but de la série est de proposer des intrigues trilogiques mais avec un regard nouveau, davantage axé vers l'Empire, et ainsi d'éviter l'utilisation du trio classique Luke/Leia/Han. La série réussira avec plus ou moins de succès à garder cette ligne directrice mais ce premier arc rentre parfaitement dedans et nous dévoile Vador et Sidious tels qu'on ne les avaient jamais vus.
Qui dit 2002 dit Episode II, et le scénariste Scott Allie ne se prive pas de plusieurs références au long-métrage. Les souvenirs de Padmé, d'Obi-Wan ou même de la mort de sa mère viennent donc régulièrement perturber Vador – même si leur utilisation ne va pas bien loin, chose que l'on peut regretter – et toutes les scènes sur Coruscant (notamment la salle du trône de Palpatine) semblent tirer des films.
Scott Allie délivre une intrigue finalement assez simple, mais loin d'être simpliste. Le complot contre les Sith (et pas contre l'Empire, nuance!) est une idée originale, et les conspirateurs connaîtront des sorts divers et variés, mais on ne peut que saluer la décision de mettre hors-jeu relativement rapidement des personnages qu'on s'attendrait à voir survivre jusqu'au bout de l'arc. Inutile de dire que Sidious et Vador survivront à cette tentative de putsch, mais des détails comme la création d'une légion de stormtroopers (encore plus) embrigadés montre que les « rebelles » font le maximum pour s'adapter à leurs cibles. Le tout s'inscrit parfaitement dans un contexte pré-Episode IV, où Palpatine cherche de plus en plus à s'appuyer sur son Étoile Noire. La suite de l'arc lui donnera raison !
Le storytelling de Ryan Benjamin est parfaitement adapté à cette histoire, notamment la fin où, toutes les deux ou trois cases, on passe de Vador à Sidious puis de Sidious à Vador. Les designs des nouveaux-venus sont plutôt réussis, tout comme les deux Seigneurs Sith, même si certains visages sont loin d'être réussis, voire à la limite du méconnaissable (notamment à bord du Destroyer Stellaire). Le dessinateur aura sans doute ses détracteurs (forcément, lorsqu'on le compare à une Duursema ou un Fabbri), mais saluons le choix osé de Dark Horse de lancer une nouvelle série avec un artiste pas forcément « grand public ».
Trahison est donc une très bonne histoire, et on peut légitimement se demander pourquoi Delcourt a attendu si longtemps pour nous offrir une traduction française. Espérons que la suite de la série sera du même niveau !
Note : 85%
L2-D2 en mars 2015 bis a écrit:
Boba Fett : Sacrifice (Empire #7) par John Wagner et Cam Kennedy
Peu de temps après la bataille de Yavin et la destruction de l'Etoile Noire, une vague d'espoir a parcouru la galaxie. Mais l'Empire a très vite sévi, déchaînant mort et destruction pour stopper toute volonté de dissidence. Sur la planète isolée Solem, le gouverneur iméprial Malvander voit d'un très mauvais œil contre la cellule rebelle locale menée par son propre frère, au point de faire appel au redoutable Boba Fett. Mais Malvander va très vite comprendre qu'on ne traite pas Fett comme un vulgaire vassal...
Le scénario de John Wagner est assez basique, finalement. Les gentils rebelles locaux sont pourchassés par le vilain méchant Impérial, un gouverneur méprisé par les hautes autorités de l'Empire (à travers une ligne de dialogue plutôt bien vue). Il va donc faire appel à Boba Fett pour l'aider à faire prisonnier le chef rebelle, mais Fett est son propre maître. Le scénariste utilise le chasseur de primes à l'économie, en ne lui faisant prononcer aucune parole, jouant le côté « machine insensible » avec plus ou moins de succès... Car les personnages manquent globalement de subtilié : le héros rebelle est brave face à une mort certaine, son frère est une brute idiote et hautaine qui n'aura finalement que ce qu'elle mérite, les compagnons du héros lui sont fidèles au point de lui désobéir pour le sauver. Tout ça ne vole pas très haut, le personnage de Boba Fett aurait mérité mieux !
Aux dessins, on retrouve Cam Kennedy, qui connaît bien Boba Fett pour l'avoir mis en scène dans la très décriée saga L'Empire des Ténèbres. Le choix de prendre une peuplade alien inconnue est une liberté bienvenue, mais ils ont quand même une sale « trogne », lorgnant sur le type peuplade d'heroïc-fantasy. Pour un peu, on se croirait dans le même univers que dans le Republic #27 ! Mais j'ai globalement apprécié ses designs, ses jeux d'ombres, les postures des personnages. Une agréable surprise, vu ce que j'ai pu lire ici où là sur les dessins de l'Empire des Ténèbres !
Au final, ce numéro marque le pas après deux premiers arcs réussis. C'est surtout scénaristiquement que le bât blesse, car il n'y a pas grand chose à reprocher à Cam Kennedy, mais Wagner nous livre un scénario creux, et la résolution courue d'avance. Le numéro traîne en longueur alors qu'il ne fait que 22 pages, et c'est bien ennuyeux !
Note : 40 %
L2-D2 a écrit:Espérons au moins revoir Able un de ces jours...
L2-D2 a écrit:Et qui sait, peut-être communiquera-t-il avec Luke sur les Jedi de la prélogie, on ne sait jamais...
xximus a écrit: On le retrouve dans Vector période Rébellion.
xximus a écrit:Luke parle bien avec lui mais n'y pense pas apparemment.
Dark Jies a écrit:J'avoue ne pas pouvoir m'empêcher d'avoir un léger sourir aux lèvres lorsque je lis certaines critiques dithyrambiques sur l'ensemble de la série Star Wars, qui exploite la même période dans le Nouveau Canon. Leurs auteurs l’apprécieraient-ils autant s'ils avaient lu E&R ? Sans vouloir dénigrer le travail effectué par Marvel, je n'en suis pas sûr Cela dit peu importe, du moment qu'on prend du plaisir à la lecture
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