La suite du journal perdu de Wyrick... et une découverte qui bouleversera pour longtemps l'histoire meme de la galaxie
Journal d'Antos Wyrick, Osadia. Numéro d'entrée manquant
Ce sont les messages affolés des différents membres de mon personnel que n'a cessé d'afficher mon datapad qui hatèrent mon retour de Dxun.
Mais je suis revenu trop tard, tout autour de moi est dévasté, mon complexe de recherche détruit, mon école dissoute, mes chimères évanouies... et pourtant je demeure certain, j'ignore pourquoi, que mes élèves ont survécu au pillage; qu'un jour ma route recroisera le visage d'Edessa.
Pourquoi donc n'ai-je pas pris un peu plus sérieusement en compte le risque d'un raid de ces hyènes de l'espace? ces charognards pirates ont troublé l'équilibre de mes délicates équations... une variable qui aurait du y figuerer dès le début!
Jamais plus je ne me laisserai surprendre par de tels contretemps! qu'importe les moyens qu'il me faudra investir, je rebatirai pièce après pièce mon édifice scientique.
Pour accomplir cette tâche, je ne vois pas d'autres moyens que de rejoindre à nouveau les mandaloriens et d'adopter une nouvelle identité. Qui songera à faire le lien entre le médecin de choc mandalorien Demagol et le désormais quasi fugitif Wyrick?
Journal d'Antos Wyrick, station orbitale flashpoint. An 21 du règne de Mandalore l'Ultime
Enfin, les éclaireurs mandaloriens m'ont ramené une nouvelle cargaison de cobayes jedi! Je dois bien avouer que depuis mon retour, je n'ai jamais eu à me plaindre de la diligence des "guerriers néo-croisés". Bien sûr, je dispose de quelques connaissances utiles sur les moyens d'étriper l'adversaire à mains nues, ce que tout bon combattant se doit de maîtriser ici; mais je préfère encore dissiquer les cadavres dans le secret de mon labo. Comme je le dis souvent à mon nouvel assistant, un scientique néophyte mais curieux répondant au nom de Pulsipher, notre nouvelle guerre ne peut pas seulement être remportée par la force des muscles, mais bien grâce au génie scientifique dont on pourra faire preuve.
Du reste, le "commun " des mandaloriens n'ose pénétrer dans mes appartements de recherche, peut-être ne sont-ils pas suffisamment endurcis pour entendre à longueur de journée (si tant est qu'on admette que les repères de temps classiques aient cours ici) les cris de suppliciés de mes patients. Mais ne faut-il pas une bonne matière de chaire et d'os pour percer les secrets des jedi? il faut bien rivaliser d'ingéniosité, avec le peu de moyens dont on dispose sur ce maudit caillou, pour faire avancer la recherche! la prochaine fois que Mandalore me rendra visite, je lui dirai cependant qu'il faudrait investir dans un service de nettoyage correct.
Je descend immédiatement voir quels sont mes nouveaux "compagnons" de route. Pulsipher m'a juste indiqué qu'ils venaient d'un avant poste revanchiste attaqué à Suurja. Il est impatient, tout comme moi, de voir ce qu'ils ont vraimment dans les tripes
Journal d'Antos Wyrick. Entrée rédigé à bord d'un vaisseau de luxe en perdition dans l'espace
Intégrer cette équipe de bras cassé ne m'a pas causé la moindre difficulté. Ils continuent de m'appeler Rohlan, du nom de ce guerrier dévoyé qui a cru m'assomer lors de l'explosion de la station flashpoint. J'ai tout d'abord été abattu par la perte de mes installations et la fuite de mes sujets d'expérimentation, perte irréversible pour la gloire de la science mandalorienne!
Puis, je l'ai vu ! elle accompagnait ce Carrick et le snivvien ! Edessa, enfin! mais comment me révéler à elle dans l'état où je me trouvais sans eveiller l'attention de ses chaperons?
Il était temps que Demagol disparaisse, ainsi l'avais-je "livré" aux revanchistes fraîchement libérés. Bien sûr, j'emmenais ses précieuses archives avec moi, elles ne lui seraient d'aucune utilité lors de son futur procès à Coruscant.
J'ai vécu diverses aventures en compagnie de mes nouveaux équipiers, tentant de faire mon possible pour la protéger. La mort héroique du vieux Camper m'a d'ailleurs bien servi, je demeurais le seul tuteur officiel de "Jarael".
Comment ne pas accéder aux dernières volontés d'un condamné? j'espère seulement que les exogorts ne cesseront de l'accompagner dans son ultime périple.
La vie à bord se déroulait donc en toute "quiétude", bouleversée de temps à autre par les problèmes que s'attirait cette paire atypique Gryph/ Carrick, jusqu'à ce que nous abordions le "chancelier Firollean".
Je fus tout de suite oppressé par cette atmosphère si particulière de mort et d'épouvante (et pourtant, je me croyais immunisé à ce genre de phobie), avec ce quelque chose d'indéfinissable... que je n'avais plus ressenti depuis ma rencontre avec le sith Qel Droma, mon premier contact avec la Force.
Ainsi, avais-je été prompt à tirer sur ce maudit Bimm, dont la puissance avait surpassé les maigres pouvoirs du padawan raté. Bien sûr, je ne m'étais jamais fait beaucoup d'illusions sur les compétences de cet ancien assassin présumé (quel mauvaise plaisanterie quand j'y repense!) mais je pensais, force est de constater à tort, qu'il serait capable de couvrir Jarael en cas de besoin, de m'épauler (à son insu) dans ma tâche. Quel idiot j'ai fait!
Le revoilà qui cherche sans doute à renouer nos liens distendus. Bon sang, j'en ai assez de ses sempiternels "Rohlan"! enfin, pour la perénité de ma couverture, je devrais supporter l'ennui de sa conversation
Journal d'Antos Wyrick, Wor Tandell
Fianlement, je n'ai pas eu à regretter les instants "parlotes" avec Carrick! je profite du départ de celui-ci vers l'astroport voisin pour repenser aux détails de notre dernier tête à tête. J'ai été captivé par les détails de la chute du Covenant jedi, évènement auquel je n'ai pris qu'une part mineure, ayant à ce moment d'autres préoccupations dont je parlerai sans doute plus tard dans ce journal.
Ainsi, Lucien Draay s'était révélé suffisamment manipulable pour se laisser convaincre de se rallier au plan imaginé par son ancien padawan... et survivre à un bombardement orbital massif. Voilà qui était intéressant. Ainsi que ses liens avec ce Haazen, cet homme qui parvenait à survivre dans un état de décrépitude avancé grâce au soutien de prothèses cybernétiques et du "côté obscur" de la Force. Mais il s'était montré assez peu loquace sur ce dernier point, malgré l'insistance de mes interrogations. Il me cachait quelque chose c'est certain!
Je me remémorais alors que Gryph n'avait pas pu s'empêcher de passer au domaine Draay pour récupérer ce qui pouvait être réutilisable, espérant sans doute trouver quelque soutien dans le montage de nouvelles combines foireuses.
J'avais très peu de temps avant le retour de Carrick, je rejoignis donc rapidement la soute, où étaient stockées les quelques banques de données qui servaient de "butin" à Gryph. Bien sûr, celui-ci n'autorisait l'accès à son "trésor souterrain" à personne d'autre que lui-même.
Il ne songeait sans doute pas que le mandalorien qui résidait dans la partie annexe de son entrepot montrerait un quelconque intérêt à ce qui s'éloignait du noble "art guerrier".Le Rohlan qu'il avait connu sur Vanquo dédaignait les escrocs.
Une fois encore mon alias de "Rohlan Dyre" me servais de passe droit idéal et je pris même la liberté de retirer mon masque une fois arrivé sur place. C'était plus aisé pour la lecture et après tout, il ne restait qu'Elbee ici. Celui-ci était trop recrocquevillé dans son mutisme pour me soupçonner un seul instant.
C'est alors que mon attention fut fixée sur un point auquel personne ne semblait accorder d'importance. Des coordonnées planétaires que j'avais déjà eu l'occasion de trouver lors de mon escapade infructueuse d'Ossus. Une Lune isolée, dépourvue d'une quelconque technologie, à l'écart des grandes routes commerciales; bref totalement dénuée d'intérêt pour le vénal snivvien.
Et pourtant, le datapad que je tenais semblaient avoir subi de subtiles altérations, comme si on avait cherché à effacer les données qu'ils contenait. Opération sans doute interrompue par la brutalité de l'assaut des chevalier du Haut Conseil contre les membres du Covenant.
De plus, il avait été consulté récemment par... Lucien Draay! Et ce après qu'il ait survécu contre toute attente à l'intensité des derniers combats.
Très intéressant. Se pourrait-il qui ait caché ses doutes et ses plaies sur cette lune?
Si ça avait été le cas, le choix ne s'était pas avéré très judicieux. Comme venaient de me l'apprendre les informations locales, la flotte de Mandalore l'Utime venait de passer par là pour prendre de revers la nouvelle avancée des revanchistes... Quelle ironie, lui qui avait condamné la croisade des jedi rebelles se retrouvait justement mis en péril par l'action de ces mêmes "renégats".
"Jarael" revient avec le cuistot Slyssk. Celui-ci n'arrete pas de me coller au train depuis que je lui est sauvé la vie. Peut-être trouverais-je une occasion d'utiliser son sentiment de m'être redevable lorsque je chercherai à fausser compagnie au reste de l'équipe? Cet instant ne devrait tarder, j'ai une nouvelle visite à faire.... les progrès de la sciences ne devraient souffrir d'aucun délai supplémentaire