Pareil lu! Enfin, plutôt dévoré même, en trois jours.
C'est toujours aussi excellemment bien écrit, avec un gros focus sur les personnages et leur développement, sans que cela ne se fasse aux dépens des ficelles classiques de Star Wars (combats spatiaux, infiltrations de stations spatiales, combats au sabre laser), mais j'aime quand c'est fait avec cette subtilité là et surtout, avec cette qualité d'écriture.
Je maintiens que cette désormais quadralogie Coruscant Nights est un modèle pour tout auteur qui voudrait s'essayer à l'
UE. J'ai enchainé avec Deceived de Kemp, et je suis en train de prendre une grosse claque d'ennui et de lecture en diagonale tellement on est loin de la fluidité de Reaves.
Par contre, je suis déçu des choix scénaristiques:
- La
mort de Laranth est selon très mal rendue, confuse, et son impact sur Jax n'est pas clair. Et ce n'est pas parce que la nature de leur relation (amitié amoureuse) n'est pas claire que sa réaction doit être floue. Bref, complètement raté.
- Jax essayant de se faire aider du
Soleil Noir pour que le lecteur comprenne
qu'il est en train de devenir méchant, c'est vraiment naze, surtout que ça ne débouche sur rien,
Xizor se rétractant pour des raisons qui ne sont, au fond, jamais expliquées- L'inclusion artificielle des
Soeurs de Dathomir. Sérieusement? L'idée de
l'ouverture de l'holocron de Darth Ramage par le sacrifice du sang d'un Force-user est vraiment cool, mais
Jax va sur Dathomir avant de découvrir ce fait. J'aurais préféré que ce soit après et qu'il se dise
"où puis-je trouver suffisamment de sang de Force-user => ah mais oui, demandons de l'aide aux Soeurs". Là, on y comprend rien, on voit pas trop ce que vient faire
l'escapade avec la Soeur vers la Infinity Gate (des comics Republic, détruite par Quinlan Vos) si ce n'est pour la référence sympa
- La fin, avec Jax
qui survit et continue la résistance. Sérieusement? WAKE UP, IL N'EST CENSE NE PLUS Y AVOIR DE JEDI! Au moins je trouve
la retraite de K'krukh bien plus élégante dans Dark Times. Reaves est tombé dans le piège
de ne pas savoir mettre une fin à sa création, ce que j'appelle le syndrome Zahn.
Bref, globalement partagé.
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