Bonjour à tous! Voici donc l'avant dernier chapitre qui commence...
Oui, c'est bientôt la fin!
Bref, trêve de pleurnicherie, voici la suite!
Bonne lecture!
Chapitre XXVIII : Victoire de la république
L’Ebon Hawk rattrapa le vaisseau amiral de la flotte républicaine et entra dans son hangar. Il était beaucoup trop endommagé pour passer en vitesse lumière. La passerelle de l’appareil se baissa et dans l’immense salle tous les soldats applaudirent les véritables héros de la république. L’amiral et maître Vandar eux même avaient fait le déplacement pour les accueillir. Juhani fut la première à descendre avec Carth et Candérous suivie ensuite par Jolee et Yuya. Revan, Bastila et Lisa par contre n’étaient pas particulièrement enthousiastes à l’idée d’être considéré comme des héros. Ils durent descendre quand Linda, l’amie de Lisa, monta à l’intérieur pour leur demander de rejoindre les autres. Vandar s’approcha de son petit pas pour féliciter les deux jedi.
-Bravo mes enfants, vous êtes la fierté de notre ordre !
-Maître… commença Bastila, je… j’ai échoué. Je ne mérite aucune éloge, j’ai laissé le côté obscur s’emparer de moi, j’y ai pris goût…
-Ne sois pas si dure envers toi, répondit Vandar. Tout le monde commet des erreurs, la tienne n’a pas eu de grave conséquence.
-Mais…
-Bastila, cela va faire de nombreuses années que je fais parti du conseil et crois moi quand je te dis que tu es l’une des jedi les plus courageuse que j’ai rencontré.
-Merci pour votre gentillesse. Maintenant je vais me retirer pour me reposer. A plus tard maître, amiral.
-Reposez vous bien Bastila, répondit Dodonna. Lisa, je…
-Amiral, coupa Lisa, je me présente de mon plein gré pour être arrêtée.
-Quoi ??? Intervint Linda. Mais pour quelle raison ?
-Haute trahison ! Dit Lisa parfaitement calme.
-Capitaine, dit l’amiral choqué par la nouvelle. Cela ne se peut, vous êtes une des plus fidèle partisane…
-Détrompez vous, après l’attaque de Naboo j’ai rejoint les forces sith pour venger la mort de mon fiancé, Xender.
-Ce qu’elle dit est la vérité, dit Revan. Je l’ai moi-même intégré à mes forces.
-Vous savez ce que cela signifierait pour vous capitaine si cette nouvelle venait à ce savoir !
-J’en suis consciente, la court martiale puis la peine de mort.
-Lisa, dit tristement Linda, ne fait pas ça ! Tu as des circonstances atténuantes, on pourrait toujours…
-Désolé mais je dois payer pour mes crimes, j’ai torturé, tué, massacré pour les sith et…, Lisa arrêta de parler et jeta un coup d’œil vers Carth qui ne disait rien. Je n’arrive plus à dormir, comprend moi.
-Mais je suis ton amie !
-Justement, c’est parce que tu es mon amie que tu dois comprendre la raison de mon geste ! J’ai commis un crime et je dois payer.
-Commandant Onasi, intervint Dodonna, qu’en pensez vous ?
-Qu’on la conduise en cellule ! Répondit froidement Carth.
Linda allait répliquer quand Lisa l’arrêta en plein élan. Les jeunes femmes se regardèrent un moment puis Linda décida d’obéir aux ordres de son supérieur. Elle conduisit personnellement la captive vers les cellules. A peine fut elle seule, l’assassin se mit à pleurer. Elle s’assit sur ce qui était un lit puis regarda d’un air absent le plafond de la prison, les larmes coulant le long de son visage. Des images de son passé défilèrent dans son esprit. Comme c’était étrange pour elle, il avait fallu qu’elle soit enfermée pour revoir les moments les plus agréables de sa vie. Etait-ce parce qu’elle avait enfin accepté son destin ? La seule voie qui s’offrait désormais était de trouver la mort devant un peloton d’exécution. Mais ce n’était pas ce qui la faisait pleurer, la réaction de Carth avait été prévisible. Au fond elle, elle avait espéré qu’il change, qu’il comprenne ses sentiments.
Vandar demanda à Revan de le suivre dans la salle de réunion du vaisseau. Il avait à lui parler de sujet important et voulait surtout avoir sa version des événements qui s’étaient produits pendant la bataille. Les autres furent conduits vers leurs appartements afin de s’y reposer. Candérous fut surpris par l’amabilité des républicains à son égard. Il s’attendait plus à de l’aversion envers un ancien adversaire mais ce n’était absolument pas le cas. Chaque soldat qu’il croisait tenait à lui serrer la main, à le remercier chaleureusement pour son aide. Les jedi entrèrent dans la pièce insonorisée, il y avait Jolee, Yuya, Vandar et Revan. Les trois maîtres se mirent assit ensemble au bout de la table tandis que Revan prit place à l’opposé, seul.
-J’ai senti un grand malaise au début de la bataille, entama Vandar. Une présence beaucoup plus noire que Malak et elle venait de l’Ebon Hawk. Qu’as-tu à dire à ce propos ?
-J’ai fait ce que je devais, répondit Revan en restant énigmatique.
-Qu’as-tu fais ? Jamais, au cours de ma longue existence je n’avais ressenti une telle détresse dans la force, c’était comme si une multitude de personne était massacré dans un bain de sang. Hors jamais tu ne les as approché.
-La force est source de vie dans tout l’univers, que se soit les plantes, les animaux… La force tisse un lien avec les êtres vivants, leur conférant la vie. Pour nous les êtres dits « sensibles » nous sommes capables d’utiliser son pouvoir. Il existe un rituel permettant de briser ce lien. Vous maître, êtes capable de briser le lien entre les êtres sensible et la force sans leur faire le moindre mal. Mais en allant plus loin on peut leur ôter la vie.
-Effrayant, réalisa Vandar, prendre la vie d’une personne est déjà un crime innommable mais en prendre des milliers de cette façon…
-Nous n’avions pas trop le choix maître, renchérit Revan. Et puis il y a une limite à ce pouvoir. Si on ne le contrôle pas on peut mourir aussi ainsi que toutes les personnes à proximité.
-Mais ces cris qui résonnaient dans ma tête… c’était si horrible.
-Oui, la force souffrait tout autant que nous.
-Que c’est-il passé avec Malak ?
-Il est mort, affirma Revan sans donner de précision.
-Jolee, Yuya, vous pouvez confirmer ?
-Il est bien mort, dit Yuya. Il a utilisé pendant le combat un pouvoir pour le moins étrange Vandar.
-Etrange ? Dans quel sens ?
-Il… c’est comme s’il pouvait absorber la vie et la force d’une personne.
-C’était le champ de mort, intervint Revan, un pouvoir développé par une vieille faction sith. L’inconscient, il n’a pas mesuré les dangers qu’entraînaient son utilisation.
-Tu m’as l’air bien au courant, rétorqua Yuya.
-J’ai visité un tombeau sur Annobis pendant les guerres mandaloriennes, il renferme de nombreux secrets qui ne doivent jamais plus en sortir. L’univers serait irrémédiablement détruit si une personne venait à les apprendre.
Les maîtres jedi se jetèrent un regard signifiant beaucoup. Vandar connaissait bien l’existence de ce temple mais n’était jamais parvenu à y pénétrer. Le portail était resté insensible à toute forme de contrainte pour l’ouvrir. Après réflexion les maîtres du conseil avait décidé d’abandonner l’idée de l’ouvrir, une présence malveillante hantait les lieux. Vandar vint à se demander comment Revan avait-il pu y pénétrer ainsi que Malak. Cependant il ne lui posa pas la question, il se doutait que le jeune homme ne répondrait pas, trop de mystère l’entourait. Encore maintenant il sentait le côté obscur entourer le jedi, elle était pourtant si différente de ce qu’il avait l’habitude de sentir. Le doute n’était plus possible à présent, l’homme qui se tenait en face de lui était le sith’ari, l’élu de la force venu rendre sa gloire aux sith puis les détruire. Un long silence, lourd et pesant s’installa. Revan se leva, salua les maîtres et prit congé.
-Vandar, interpella Jolee, Malak a parlé d’une prophétie concernant Revan, sais tu quelque chose à ce sujet ?
-Je suis navré mais il n’est pas en mon pouvoir de te révéler quoi que se soit à ce propos. Seul les membres du conseil…
-On est entre nous mon ami. Je dois savoir !
-Jolee, intervint Yuya, ne rends pas les choses plus compliqués. Fait preuve d’un peu de bon sens.
-Très bien, concéda amèrement Jolee, elle est loin l’époque où tu voulais changer le conseil. Finalement tu es comme eux.
-J’ai grandi, asséna Yuya.
-Veuillez m’excuser, dit Jolee en se levant.
Le vieil homme quitta la pièce, le visage triste. Yuya s’en voulait d’avoir été si dure avec son ancien mentor mais il ne devait pas savoir, il restait encore trop de mystère autour de la prophétie. Il manquait un élu, malheureusement ils ne savaient pas qui il était, celui qui incarnerait l’utilisateur parfait de la force, le jend’ari et qui en représenterait la mort.
L’ascenseur dans lequel se trouvait Revan ralentit son allure, la porte s’ouvrit et le jeune homme sortit. Il se retrouva dans le quartier de détention. Il avança vers les cellules du fond où se trouvait Lisa. A peine arrivé, le jeune homme vit les larmes de la jeune femme.
-Tu pleures ?
-Non, je transpire des yeux ! Répliqua vivement Lisa.
-Tu as peur de mourir ?
-Tu devrais le savoir, tu es très bon pour entrer dans la tête des gens !
-Il y a des choses que je ne peux voir ni comprendre. La peur est justement un des sentiments les plus complexe. Je peux en connaître l’origine, la peur du noir, de perdre un être chère mais pas celle qui est induit par la mort.
-Pourquoi me poses tu une telle question ?
-Juste par curiosité, rien d’autre.
-Menteur, répliqua Lisa sur un ton doux et calme. Avant je respectais et admirais le grand général Revan Regana. Il m’inspirait aussi la peur et l’obéissance. Ensuite est arrivé Jaden. Il était stupide, ignorant, gamin mais il avait un grand cœur. Dans un certain sens il te ressemblait comme tu étais avant, il forçait l'admiration. Aujourd’hui tu n’es plus qu’une ombre, un être qui doute, qui cherche des réponses. Tu es plus humain, d’autre diront que tu t’es affaibli mais pas moi. Ton côté humain te rend plus accessible. Je me souviens d’un jour pendant la guerre où tout semblait perdu, le moral des troupes était au plus bas. Mais toi tu avais gardé un sang froid sidérant. Tu as réunis tout le monde, tu es resté un instant sans rien dire, regardant chacun d’eux droit dans les yeux. Puis tu as ordonné de préparer l’ultime assaut sans rien ajouter d’autre, aucun mot d’encouragement, aucune consigne, juste l’ordre de passer à l’action. Tu t’es mis au devant de tous et tu as foncé droit vers les mandaloriens, seul. Les soldats républicains ne t’avaient même pas suivi et pourtant tu as continué. Devant tant de courage un petit groupe a décidé de t’aider puis tous les autres ont fait de même. A ce qu’on m’a raconté cela c’est fini dans un bain de sang. Tu n’as jamais failli ni laisser le moindre quartier. Mais maintenant tu es en proie au doute, à la peur. Jaden a déteint sur toi.
-Tu me surprendras toujours, répondit Revan. Tu n’es pas une jedi et pourtant tu lis en moi comme dans un livre ouvert. Je vais te faire une confidence. Jaden n’a jamais été créé par le conseil, il a toujours fait parti de moi, il était enfermé dans mon esprit par un sort que ma mère m’a jeté. Il voulait sortir, voir le monde de ses propres yeux, il voulait vivre. Mais il ignorait les atrocités qu’emplissait l’univers, il ne voyait que mes souvenirs où j’étais heureux et voulait prendre ma place. Quand l’occasion se présenta je lui ai laissé. Après… il m’a demandé de reprendre le contrôle, il voulait disparaître à jamais. Vois-tu, dans un sens je l’enviait, il était pur, innocent et ignorait ce que le destin lui réclamerait.
-Alors on ne le reverra plus ?
-Oui, tout comme tu ne reverras jamais plus le Revan d’avant. Je suis l’ensemble de ses deux personnes.
-Pourquoi avoir fait ça ?
-J’ai accepté mon destin, beaucoup de jedi prétendent que l’avenir peut être changé mais je t’assure qu’ils se trompent ! Nous sommes tous enchaîné à une destiné qui nous est propre et quelques soit les réflexions, les possibilités qui s’offrent à nous, nous choisirons inconsciemment le chemin que la force nous a tracé.
-Il n’y a donc aucune échappatoire ?
-Pour moi non il n’y en a aucune. Mais pour d’autres… Oublie ça, je commence à divaguer.
-Je comprends à présent la raison de ta question. Tu es comme moi, le couloir de la mort nous attend. Mais à la différence que toi, tu en as peur ! Je ne pense pas que les jedi…
-Les jedi ne me condamnerons jamais à mort, ni même le sénat. Je trouverais la mort bien plus tard. J’aurais dû me faire à cette fatalité mais non, mon arrogance m’a poussé à me battre de toutes mes forces contre le destin mais le résultat est que j’ai fait ce que la force voulait de moi.
-Pourquoi me racontes-tu ça à moi ? Bastila aussi…
-Elle ne devra jamais savoir !
-Pourquoi ? Même si elle est un peu pimbêche, stupide, borné… énuméra Lisa avant de s’arrêter. Elle t’aime de tout son cœur, j’en reviens pas que le général Orion est pu être son maître. D’ailleurs, je trouve que tu lui ressembles légèrement, dans tes actes, ta façon de raisonner. Si vous n’aviez pas un nom différent je jurerais que vous êtes de la même famille.
-Je ne l’ai pas beaucoup connu, nous avions une simple relation d’officier à officier. Mais je veux bien te croire.
-Deux fois, dit Lisa.
-Deux fois ? Qu’entends-tu par là ?
-C’est la deuxième fois que tu viens me voir en prison. La première tu m’as sauvé de la folie et la seconde…
-Tu m’as aidé à prendre ma décision. Je t’en remercie.
-Pas de quoi. Au fait, si tu vois Carth… Oublie.
-Je lui dirais que tu l’aimes.
-Si tu oses je te bute !
-Quelle vulgarité, s’offusqua faussement Revan. Porte toi bien, une fois qu’on arrivera à la capitale les gens te cracheront au visage, te traînerons dans la boue…
-Je sais, merci Revan.
L’homme se dirigea vers l’ascenseur.
-Tu restes par contre toujours aussi manipulateur, lança Lisa. Il y a trois jours je ne voulais qu’une chose, te tuer pour ce que tu avais fait à Mission et maintenant je te reconsidère comme un ami.
-Je sais, termina l’ancien seigneur noir.
Cette fois-ci, Revan arriva dans les quartiers des officiers. Un soldat lui avait indiqué sa chambre sur un plan. En chemin il stoppa devant celle de Bastila. Il pouvait la sentir à travers la porte. Ne pouvant résister à la tentation, il usa de la force pour l’ouvrir et entra. La jeune jedi était couchée dans un lit douillé et dormait profondément. Elle était dans un tel état d’épuisement qu’elle ne se réveilla pas quand le jedi s’assit à côté d’elle sur le lit. Il tendit délicatement la main et dégagea une mèche de cheveux qui masquait le visage apaisant de la jeune femme. Il resta un long moment à la regarder, ses yeux ne pouvaient se détourner. Il lui avait menti sur la forge en lui disant qu’il l’aimait, en réalité il n’en savait toujours rien. Ses sentiments étaient confus, changeant, incertain.
-Tu te laisses distraire mon amour, dit une voix derrière lui.
-Je ne pensais pas entendre ta voix à nouveau. Pourquoi viens tu maintenant ?
-Je me suis sacrifié pour toi, pour que rien ne te retienne. Elle ne pourra jamais comprendre, elle trop jeune, immature.
-Ce n’est pas à toi de décider, dit Revan en colère.
-L’aimes-tu ? Non, je le sais et toi aussi ! Alors ne laisse pas les sentiments de cet imbécile te détourner de ton devoir !
-Jaden n’était pas un imbécile, il avait un cœur, une âme. Moi, je n’étais qu’un assassin, un monstre ! J’ai tué la femme que j’aimais par caprice ! Je t’ai tué parce que tu m’as trompé !
-Est-ce que ça change quelque chose ? Non, le résultat est le même. Tu n’avais plus d’attache, tu pouvais enfin libérer tout ton potentiel et devenir le sith’ari.
-Je n’ai jamais voulu être l’élu ! Je ne veux pas de cette responsabilité ! Je veux vivre une vie simple, avoir des enfants, une famille ! Au lieu de ça je dois sauver des gens qui ne le mérite pas !
-Tu as menti à cette femme en prison, tu peux changer ton destin, tu es la vie de la force. Mais tu sais ce qui arrivera si tu ne le fais pas, toute vie sera annihilée, détruite. Même Thérèsa mourra !
-Tais-toi ! Ne prononce jamais plus son nom !
-Que me feras-tu ? Me tuer ? Trop tard c’est déjà fait.
-Où est passée la femme que j’avais aimée ? Tu ne l’es pas !
-Au contraire, j’ai toujours été ainsi. C’est Yuya qui m’a révélée le contenu de la prophétie, à l’époque c’était une fille curieuse et elle s’était frauduleusement introduite dans la base de données secrète du conseil. Lorsque je t’ai vu à l’œuvre j’ai tout de suite su que tu étais l’élu mais hélas tu es tombé amoureux de moi. Je devais donc tout faire pour détruire cet amour. J’ai été jusqu’à séduire Yusannis et lui ai donné un enfant. Cela n’avait pas suffit, je n’avais donc plus d’autre choix que de me sacrifier.
-Si Yuya t’entendait…
-Elle a été pervertie par le conseil ! Pauvre Jolee, lui qui voulait fonder une nouvelle ère de jedi avec elle… Il doit être très déçut.
-Finalement tu m’as manipulé !
-J’ai l’impression que tu es choqué, mais toi aussi tu aimes manipuler, non ? Ne me dis pas que c’est différent ! Tu as tout fait pour que tes plans se passe sans encombre.
-Je n’avais pas le choix ! Je devais le faire pour…
-Pour toi et personne d’autre ! Tu voulais faire tomber la république pour ensuite bâtir un empire puissant capable de résister à la menace qui approche à grand pas, les vrais sith ! Dark Nihilus et Dark Sion sont tous deux là, ils attendent le moment propice pour attaquer et vous rendre encore plus faible. Ils ont désobéi à leur maître et veulent exterminer tous les jedi ! Pourras tu les arrêter ? Sion sans l’ombre d’un doute, il s’est tellement accroché à la vie avec l’aide de la force que se serait un jeu d’enfant pour toi de le détruire mais Nihilus en revanche… Tu es impuissant face à lui, il est une brèche dans la force seul ton frère pourra en venir à bout et tu le sais !
-Comment sais tu que j’ai un frère ?
-Voyons, je te connais mieux que personne. Mon amour pour toi est infini.
Aaren jeta un regard malicieux à Revan puis disparue. Bastila n’avait pas bougé et n’avait pas entendu la conversation. Sa respiration était restée calme et douce. Au moment où Revan passa sa main sur sa joue, elle ouvrit les yeux. Elle sourit en voyant son bien aimé. Elle l’attira vers elle puis l’embrassa. Le jedi ne résista pas et passa le reste du trajet avec elle dans la chambre.
La flotte sortit de l’hyper espace à l’approche de Coruscant. Depuis l’espace, les pilotes pouvaient voire des feux d’artifices tirés d’un peu partout sur la planète. La population était au courant de la chute des sith et faisaient la fête. Le vaisseau de l’amirale fut le premier à être autorisé à se poser. Sur la piste d’atterrissage, les attendaient pas moins de vingt bataillons d’infanteries, tous au garde à vous. Dodonna espérait qu’ils étaient venus les applaudir. Au centre de la piste se trouvait une délégation au nombre impressionnant. Il s’agissait de l’ensemble des sénateurs et du chancelier suprême, puis elle aperçut de l’autre côté de la piste l’arrivé des membres du conseil des jedi. L’appareil se posa délicatement sur la terre ferme et l’amirale mit descendit. Elle alla au devant du chancelier et le salua.
-Amirale Forn Dodonna au rapport chancelier.
-Repos amirale, dit il d’une voix dure. Je devrais vous faire arrêter ainsi que tous les officiers mais vos actions ont permis la défaite des sith. Recevez notre gratitude mais à l’avenir j’espère que vous obéirez aux ordres.
-Oui monsieur, dit Dodonna soulagé.
Derrière elle se trouvait les jedi ainsi que les alliés qui avaient permis la victoire. Le chancelier prit le temps de tous leur serrer la main puis une fois fait il ordonna à tous les bataillons de faire une haie d’honneur aux héros. Au même moment un feu d’artifice commença sur l’aire d’atterrissage, des avions de chasse passèrent au dessus d’eux, effectuant des acrobaties prodigieuses. Puis une autre escadrille les survola laissant des traînés de couleur. Les sénateurs applaudirent, les maîtres jedi aussi. Les soldats qui descendirent furent accueilli par leur confrère par des applaudissements, des éclats de rire s’en suivirent, des hurlements de joies… Tout le monde était heureux, enfin presque. Revan écoutait Yuya discuter avec le conseil, son visage montrait clairement que ça l’énervait. Puis vint le tour à Lisa de descendre, les mains liés des le dos. Les soldats s’arrêtèrent immédiatement et se tournèrent vers elle. Un petit groupe entourait la jeune femme, exclusivement des anciens du 127ème qui avaient servis avec elle. La nouvelle de sa trahison traversa à la vitesse de la lumière les troupes sur le tarmac et ils se resserrèrent autour de la captive. Les cris de joies se trouvèrent remplacer par les sifflets, les insultes… Heureusement, Linda et ses amis parvinrent à protéger Lisa des coups de poings. Ils eurent du mal à avancer jusqu’à ce que Revan s’en mêle. D’un geste de la main il écarta les soldats laissant une allée suffisamment large pour que le groupe puisse passer rapidement vers le bâtiment principal. Les maîtres s’indignèrent mais Revan leur jeta un regard noir puis partit suivi de près par Bastila.
-Tu n’aurais pas dû intervenir, dit elle.
-Et pourquoi ? Elle ne mérite pas d’être traîné comme une malpropre parce qu’elle a aimé un homme tué injustement ! Les jedi n’ont pas à rester assis dans leur tour d’ivoire pendant que les gens souffrent !
-Tu parles comme Jolee, répondit Bastila en souriant.
-Je sais, il faut reconnaître qu’il n’a pas tort.
-Revan ! L’appela Kavar. Revan ! Rends toi dans la salle aux milles fontaines. Le conseil veut s’entretenir avec toi.
-Je suis au service du conseil, répondit Revan en s’inclinant.
Il alla d’abord voir comment aller Lisa. Mais il fut rebouté à peine s’approcha t-il de la zone de détention. Linda aussi n’avait pas été autorisé à entrer. Les gardiens avaient pris le relais. Bastila empêcha le jedi de faire une bêtise et le traîna jusqu’à l’académie. Avant d’entrer elle déposa un baiser furtif sur ses lèvres puis le laissa y aller seul. A l’intérieur tous les maîtres étaient réunis, Kavar, Vandar, Zez Kai Ell, Atris, Yuya, Vash, Dorak. Revan se rendit au centre de la pièce et attendit qu’ils parlent.
-Merci d’avoir répondu si vite à notre appel, dit Kavar. Nous tenons tout d’abord à te féliciter pour ta victoire sur le seigneur noir. Nous savons à quel point cela a pu être dur.
-Maître, coupa Revan, venez en au fait. Je n’ai fait que mon devoir en stoppant Malak.
-Oui mais tu n’as pas…
-Kavar, intervint Atris, je sens en lui le côté obscur ! Il s’est de nouveau perverti !
-Vous avez tort Atris, répondit Revan. Je suis l’élu, le sith’ari. En tant que tel le côté obscur fait parti intégrant de mon pouvoir. Le refuser reviendrait à me priver de la force.
-C’est une option ! Répliqua l’échanie.
-Voyons Atris, dit Vandar, nous ne pouvons tolérer de tel propos.
-Enfin chers confrères vous devez mesurer le danger qu’il représente pour la galaxie !
-Atris, dit Vandar, il a prouvé par ses actes sont sincère repentir.
-Vous faites une grave erreur ! Conclu Atris.
-Revenons au véritable but de ta présence ici, continua Kavar. Les membres du conseil t’accordent le titre de maître jedi. Et nous t’assignons un padawan comme il est de coutume.
-Je suis au regret de refuser, déclara Revan. Je ne me sens pas capable d’enseigner à un nouvel…
-Il s’agit de Bastila, coupa Kavar. Vous deux êtes lié par un lien très puissant, sans toi elle n’aurait pu revenir à la lumière.
-Ce lien est dangereux vous ne devriez pas le considérer comme une bénédiction mais comme une malédiction pour nous deux. Elle a vu ce que j’ai vécu et n’a pu y résister. Je ne veux pas la blesser d’avantage.
-Désolé Revan mais tu devras te plier à notre décision, dit Vrook.
-Vous n’avez pas conscience de ce que vous m’ordonnez. Le côté obscur subsiste en elle comme une fleure du mal sur le point d’éclore. Un rien suffirait pour que Bastila plonge à nouveau…
-Justement, grâce à votre connexion tu pourras la ramener.
Revan n’ajouta rien, les maîtres étaient bornés et rien ne les ferait changer d’avis. Il allait devoir briser le lien le plus rapidement possible. Il salua les maîtres puis se retira. Une fois en dehors de la salle il prit le temps de souffler un peu. Maître Kavar sortit le dernier de la salle.
-Maître ! L’interpella Revan.
-Qu’y a-t-il ? Répondit Kavar.
-Où se trouve Mission Vao ?
-La twilek ? Ha oui, elle est à l’hôpital pour les jedi de Coruscant.
-Merci maître, au revoir.
Revan partit en direction de l’hôpital, il devait allait s’excuser de ce qu’il avait fait à son encontre. Elle était une victime de son plan mais au moins elle avait survécu alors que toutes les statistiques avaient démontré le contraire. Lorsqu’il arriva à l’étage des personnes gravement blessé il reconnut au loin Zaalbar. Le wookie ne passait pas inaperçu au milieu des jedi médecins et des droïdes. A peine le jedi s’approcha que Zaalbar se leva de tout son être et lui jeta un regard mauvais. Ses poings étaient refermés et il tremblait. Cependant il n’attaqua pas Revan, son serment l’empêchait de lever la main sur lui.
-Je ne lui veux aucun mal, je suis venu m’excuser.
-Arggggggggggghhhhhh ! Grogna le wookie.
-Laisse moi passer, dit le jedi sur un ton doux.
Zaalbar continuait de le défier du regard mais Revan ne montra aucun signe d’hostilité. Finalement il le laissa passer. La chambre était petite, elle comprenait une petite commode à côté d’un lit, des rideaux blancs unis ornaient les fenêtres et les mûrs étaient recouverts d’une peinture bleu clair. Cette couleur allait à merveille avec le teint de la jeune fille qui était blottis dans les couvertures. Revan prit l’unique tabouret et le posa proche du lit avant de s’asseoir dessus. Malgré le vacarme qu’avait provoqué le wookie, Mission dormait toujours.
-Mission, chuchota l'homme dans son oreille. C’est moi, Revan.
-Huuuuuummmm, Revan ? Non, pas encore un rêve ! Marmonna la twilek.
-Allez réveille toi paresseuse !
-Hein ? Revan ? C’est… c’est bien toi ? Répondit elle en ouvrant grand les yeux.
-Oui, je suis bien là.
Mission se releva d’un coup de son lit et s’agrippa au cou du jeune homme, des larmes de joies coulant de son visage.
-Je savais que tu reviendrais ! J’en étais sûre ! Jamais tu nous aurais trahi ! Tu n’es pas comme ça !
Revan s’extirpa de la prise de la jeune fille. Lorsqu’elle vit son visage elle perdit un peu de sa joie.
-Pourquoi tu fais cette tête d’enterrement ? Ne me dis pas que Bastila est…
-Non, non, non, elle va très bien. Je… je suis venu m’excuser pour ce qui t’es arrivé.
-Comment ça ? Tu n’y pouvais rien si des…
-Je les avais envoyé, coupa froidement Revan.
-Impossible… tu n’aurais jamais… voulu nous tuer…non ?
-Je devais trouver un moyen de t’empêcher d’aller sur la forge avec nous. Le temps que nous avons passé ensemble m’a appris que jamais tu ne te serais laisser convaincre. Alors j’ai dû…
-Ils auraient pu nous tuer si deux jedi n’étaient venu nous aider.
-J’en suis conscient et je te prie de m’excuser. A cause de moi tu as perdu tes jambes.
-T’en fait pas pour ça, ils m’ont greffés des nouvelles. Bon j’ai encore un peu de mal à marcher mais je m’y habituerais.
Un silence inconfortable s’installa, Mission se pencha sur le côté et alluma un petit récepteur pour écouter les nouvelles. Un flash d’information venait à peine de commencer et comme s’y attendait Revan la première nouvelle concernait l’arrestation de Lisa. Mission fit un bond dans le lit en l’entendant, elle se retourna rapidement vers Revan et à son regard elle comprit que c’était la stricte vérité.
-Ils… ils ne peuvent pas la condamner, hein ? Je sais ce qu’elle a fait mais elle s’est repentie ! Ils vont la relâcher, dis moi ?
-Je crains que non, vois tu…
-C’est elle qui s’est rendue aux autorités, coupa Carth qui venait d’entrer avec un bouquet de fleur. Elle a tout avoué.
-Mais elle nous a aidé ! Ils vont en tenir compte, non ? Ils ne peuvent pas…
-Désolé de te décevoir Mission, intervint Revan, mais le chancelier va en faire un exemple. Elle sera jugée et condamné à mort pour haute trahison.
-Ils n’ont pas le droit ! Cria Mission.
-Reste calme Mission, dit Carth en venant s’asseoir à côté de la jeune fille.
-Elle va retrouver son fiancé dans l’autre monde, dit calmement Revan.
-Mais je croyais qu’elle t’aimait Carth ? Tu ne peux pas la laisser mourir !
-Il n’est pas en mon pouvoir de changer quoi que se soit.
-Mais tu l’aimes !!! Si elle part tu seras seul, solitaire…
-Je commence à avoir l’habitude, et puis j’ai retrouvé mon fils. Il est ici maintenant et je dois m’occuper de lui.
-Laissez moi seule ! Dit Mission.
Les deux hommes se levèrent et obéirent. Une fois de retour dans le couloir Revan partit vers l’ascenseur. Carth se précipita à sa suite et dès qu’il fut à porter il choppa le col du jedi et le jeta contre un mûr. Tout de suite après il plaqua sa main sur son cou et le regarda droit dans les yeux.
-Toi aussi tu devrais être jugé ! Déclara Carth d’une voix ferme.
-Le chancelier m’a donné l’immunité. Maintenant lâche moi !
-Je ne suis pas aussi dupe que les autres ! Un monstre ne changera jamais, et je te promet que le jour où tu recommenceras… je serais là pour te tuer !
-Merci pour ta franchise, tu ne sais pas à quel point c’est rare les gens qui disent ce qu’ils pensent.
-Ne joue pas au plus malin avec moi, tu pourrais le regretter !
Carth relâcha sa prise sur Revan, ce dernier reprit son chemin vers l’ascenseur. Le jedi ne rentra pas tout de suite vers son appartement de la capitale. Il erra sans but à travers les rues, les quartiers de la ville où les habitants faisaient la fête. Plusieurs d’entres eux l’invitaient mais il passait à chaque fois son chemin sans répondre. Au bout d’un moment il mit sa capuche sur la tête et se faufila entre les attroupements, il passa ainsi inaperçu. Puis il s’arrêta devant un bar très fréquenté. Revan pénétra à l’intérieur, se posa près du comptoir et commanda du jus de juma.
-Tenez mon brave, c’est la maison qui régale ! Aujourd’hui c’est la fête !
-Merci, répondit Revan.
Il prit son verre et alla s’installer à l’écart des fêtards et dégusta sa boisson. Non loin de lui se trouvait un groupe de fille qui riait très fort et elles jetaient des coups d’oeils furtif vers lui. L’une d’elle se détacha du lot et s’assit en face de Revan. Ses cheveux verts fluo retombaient sur ses épaules, son visage était agréable à regarder et ses yeux noisette fixaient intensément le jeune homme toujours le visage caché. Sans aucune retenue la jeune femme tendis la main et repoussa la capuche en arrière. Elle découvrit le visage du jedi, elle craqua aussitôt sur ses yeux verts émeraude et trouvait que son teint blanc pâle les faisaient ressortir à merveille.
-Pourquoi caches-tu un si beau visage ? Mes copines pensaient que tu étais horrible. En fin de compte tu es joli comme un cœur.
Revan continuait de la fixer mais ne répondit pas à son compliment.
-Il ne faut pas faire une tête pareille, c’est la fiesta ! Malak est mort, la république a encore montré sa supériorité ! Ah laisse moi deviner… Tu es un soldat et tu n’as pas pu devenir un héro, je me trompe ?
-Les héros n’existent pas, rétorqua Revan. Ceux qu’on appel des héros ne sont rien de plus que des assassins.
La jeune femme fut surprise par la réponse du jeune homme mais elle ne partit pas. Bien au contraire il éveillait en elle une grande curiosité.
-Je m’appelle Fernie, et toi ?
-A quoi bon te le dire, tu partirais en courant dès que je te l’aurais dit.
-Et ce n’est pas ce que tu veux ? Que je te laisse tranquille, seul dans ton coin ? Allez dit moi ton nom ! Je suis déjà sûre que tu n’es pas un soldat, je pencherais pour un jedi vu ta façon de te fringuer.
-Je suis peut-être un sith ?
-Je ne crois pas, tu ne serais pas ici en train de siroter un verre mais plutôt à la recherche d’un moyen de transport pour ne pas te faire choper.
-Brillante déduction mais qui comporte certaine limite. Le meilleur moyen de passer inaperçu et de se faire remarquer.
-Comment peut on passer inaperçu en se montrant à tous ?
-Tous les soldats de garde recherche les derniers éléments sith en ce moment, c’est donc le meilleur moment pour ne pas chercher à fuir. En restant ici à la vue de tous je n’éveille aucun soupçon.
-Tu es incroyable bel inconnu. Ton raisonnement est digne d’un espion.
-Je te l’ai dit, je suis peut être un sith qui attend le moment opportun pour s’échapper.
-Une chose ne colle pas, répliqua Fernie, tu m’as dit ton plan alors que tu ne me connais pas. Comment peux-tu savoir que je n’irais pas voir le premier soldat républicain et que je lui déballe tout ?
-Je n’en sais rien, dit sincèrement Revan, de toute façon je peux disparaître dans la foule.
-Allez dis moi comment tu t’appelles ? Demanda t-elle à nouveau.
-Puisque tu insistes, commença le jeune homme. Je me nomme Revan, Revan Regana.
La jeune fille se mit à rire.
-Non allez soit sérieux, tu ne peux pas t’appeler comme l’ancien seigneur noir.
-Et pourtant je suis on ne peut plus sérieux.
Fernie cessa immédiatement de rire et afficha pour la première fois un regard terrifié.
-Tu voulais savoir, non ? Reprit Revan avec un regard perçant. Je suis l’ancien seigneur des sith, héro des guerres mandaloriennes, revenu pour punir Dark Malak de sa trahison.
-Tu ne plaisantes pas ? Demanda Fernie.
-Tu veux une preuve ? Très bien, ferme les yeux je vais te montrer…
Revan posa sa main sur le front de la jeune femme et aussitôt elle vit une partie des souvenirs du seigneur noir. Notamment des séquences s’étant déroulé pendant la guerre contre les mandaloriens. Prise de panique elle se releva brusquement et trébucha contre la chaise. Le jeune homme ne bougea pas pour l’aider à se relever et plongea son regard inexpressif dans ceux terrorisé de la jeune femme.
-Imp… impossible… tu… tu ne peux pas…
-Tu as dû mal entendre les informations alors. Le chancelier m’a lui-même réhabilité et accordé son pardon.
-Un… monstre… tu n’es qu’un monstre…
La jeune femme se releva pressement et couru vers ses amies. Toutes se mirent à regarder Revan avec peur puis elles partirent en courant du bar. Pour le jeune homme cette réaction avait été prévisible, il avait défendu la république mais la populace le verrait toujours comme un tyran et un traître. Heureusement, la fuite des jeunes femmes n’avait alarmé personne dans la salle. Il pouvait au moins finir son verre en toute quiétude. Une porte s’ouvrit dans son dos, un courant d’air le fit frissonner. Une autre personne vint s’asseoir à sa table. La jeune femme devant lui, lui jeta un regard exaspéré.
-Tu m’as finalement trouvé, dit Revan un peu moqueur.
-Ca fait des heures que je suis à ta recherche ! Dit Bastila énervé. Où étais tu passé ? Tu n’as pas idée à quel point j’étais inquiète !
-Comment m’as-tu retrouvée ? Je suis certain d’avoir retenu ma force.
-Appel ça l’intuition féminine !
Revan ne semblait absolument pas convaincu et lui lança un regard prétextant qu’il ne la croyait pas.
-Bon d’accord j’ai vu un groupe de fille hystérique sortir de ce bar en criant qu’elles avaient vu Revan l’ancien seigneur noir. Je me suis donc dit que seul un parfait crétin pouvait dire une chose pareille pour faire son intéressant, soit que c’était toi qui voulais de débarrasser d’indésirable. Pourquoi as-tu disparu après ta réunion avec le conseil ?
-J’ai été rendre une petite visite à Mission.
-Je suis au courant de ce qui c’est passé. Moi aussi j’ai été lui rendre visite mais elle dormait alors je suis partie. Ne t’inquiète pas, je ne te demanderais pas pourquoi tu as fait ça. Raconte moi plutôt ce que le conseil t’a dit.
-Ils m’ont nommé au rang de maître jedi.
-Génial, ils ne pouvaient, de toute façon, pas faire autrement après ta victoire sur Malak. Et alors ? Ca fait quoi ?
-Rien de spécial, je suis le même qu’avant. Ah, ils m’ont aussi octroyé un apprenti.
-Qui est le malheureux ?
-Toi ! Répondit Revan en souriant.
-QUOI ??? Mais… tu… vas devenir mon mentor ?
-Je vois que cette nouvelle te réjouis.
-Il doit s’agir d’une erreur ? Tu plaisantes, j’espère ?
-Ai-je l’air de plaisanter ? Répondit Revan.
-Non…
-T’inquiète cette nouvelle ne me réjouit pas du tout. Qui voudrait avoir une élève comme toi ? Egocentrique, borné, chiante… et j’en passe !
-Eeeeeeeeeh, je ne suis pas comme ça ! Et toi ? Tu t’es bien regardé ? Tu dis que je suis égocentrique mais c’est rien à côté de toi ! Moi au moins je ne suis pas mégalo.
-Oh lala, ça c’est un coup bas !
-Juste retour des choses ! Dit Bastila fière d’elle. Revenons à un sujet plus sérieux. J’ai ouïe dire que demain s’ouvrirait l’instruction de Lisa et à ce qu’on raconte ce serait le chancelier suprême qui la dirigerait.
-Il veut en faire un exemple, on peut être sûre qu’il va bien la médiatiser.
-C’est certain, je ne l’ai jamais apprécié cette painbèche mais il faut reconnaître que sans elle…
-Je le sais bien, coupa Revan en s’affalant sur son siège. Ne t’inquiète pas, je ferais mon possible pour la sortir de se mauvais pas et peut être que je la demanderais en mariage. C’est une femme de caractère et j’adore ça !
-Laisse la crever !
-Tu changes vite d’avis ! Jalouse ?
-Si jamais elle ose t’approcher je la massacre !
-Ca a le mérite d’être clair ! Allez viens, il est temps de rentrer.
A peine debout, Bastila se jetta sur Revan et l’embrassa. Le jeune homme sourit puis main dans la main ils rentrèrent à l’académie. Bien évidemment à peine ils l’atteignirent qu’ils cessèrent tout signe d’affection physique. Ils passèrent la nuit ensemble et le lendemain tout deux enfilèrent leur tunique d’apparat et se rendirent à l’académie militaire de Coruscant. C’était en ce lieu ultra sécurisé que se déroulerait la cour. Devant les portes étaient amassés plusieurs centaines de milliers de journalistes, civiles… La sécurité, heureusement, comptait pas moins de cinq régiments d’infanteries et de droïde de combat. Revan et Bastila durent jouer des coudes pour arriver devant la porte d’entrée. Par chance, aucun des journalistes ou des personnes présentent dans la foule ne les avaient reconnu.
-Désolé, personne ne passe ! Leur dit un garde.
-Je suis maître jedi et je dois entrer !
-C’est le conseil qui vous envoi ?
-Oui, mentit Revan.
-Bien, vous pouvez passer, et cette demoiselle ?
-C’est mon apprentie, elle m’accompagne à l’intérieure.
-Aucun problème, maître jedi. Allez-y !
Le soldat leur permit d’accéder à l’intérieur de l’académie. Les deux jedi pénétrèrent ensuite dans la salle du tribunal. Dans les premiers bancs se trouvait les soldats du 127ème, Linda en faisait parti. Revan alla près d’elle et lui demanda s’il pouvait s’installer à côté d’elle avec Bastila. Cette dernière accepta et se décala. Le procureur militaire entra, en passant dans l’allée centrale il jeta un coup d’œil aux personnes présentes et s’attarda sur Revan. Puis il prit place à son bureau. Lisa ne tarda pas à les rejoindre, elle était solidement enchaînée et cinq gardes étaient collés à elle. Dans son sillage se trouvait son avocat commis d’office. Il la suivie jusqu’au box des accusé puis discuta avec elle. La porte d’entrée des juges s’ouvrit. Tout le monde dans l’assemblée se leva. L’amirale Dodonna entra la première, suivie par trois autres amiraux dont Revan ignorait les noms. Le dernier à entrer fut le chancelier suprême.
-Asseyez-vous, dit-il une fois installé. Bien, affaire 55-X06, le capitaine Lisa Hesse, faisant parti de l’ancien 127ème escadron sous la direction du Général Orion, répondra à l’accusation de haute trahison.
Le chancelier lança un regard à l’assemblé puis poursuivi.
-Accusé, levez vous, que plaidez vous ?
-Coupable votre excellence…
-J’aimerais ajouté, intervint son avocat, que nous attestons les circonstances atténuantes.
-Vraiment ? Dit le chancelier. Bien, je vous laisse la parole monsieur le procureur de la république.
-Je vous remercie votre excellence. Durant ce procès je vais montrer la preuve que l’accusé était parfaitement consciente de ses actes et qu’aucune excuse ne peut pardonner un crime d’une telle gravité. Elle a donné des renseignements vitaux à l’ennemi, pris part intégrante dans son effort de guerre et que sans l’intervention de nos valeureux soldats, je nommerai dans cette liste le commandant Carth Onasi, elle aurait continué son rôle d’espionne et aurait pu conduire notre bien aimé république à la défaite. Je laisse à présent la parole à la défense.
-Merci monsieur le procureur. Ma cliente possède des états de service exemplaires, décorée par trois fois lors des guerres mandaloriennes. A elle seule elle a permit la prise de Dxun, son escadron entier avait été décimé et elle aurait pu rester terrée le temps que des secours arrive mais elle a fait preuve de leadership en formant un groupe de rebelle, opérée des actes de sabotages en terrain hostile et j’en passe. Après cela elle rentre chez elle pour découvrir que son fiancé avait été exécuté pour haute trahison alors qu’il n’avait fait que protéger les habitants de Naboo. Cette courageuse jeune femme se retire fort logiquement de l’armé et s’installe chez elle. Comment avons-nous pu laisser un tel talent ? Je vous le demande ! Cette femme a vu une occasion de faire payer ces bourreaux quand le grand héros des guerres mandaloriennes, le général Revan, revint pour nous détruire. Encore une fois, c’est en toute logique qu’elle les rejoignit, peut-on la blâmer d’avoir aimer son fiancé ? Durant ce procès je vous apporterais la preuve irréfutable que le capitaine Lisa Hesse n’a agit que par amour et non par intérêt.
L’avocat de Lisa revint s’asseoir à son bureau et remit des feuilles en ordre. Le procureur rassembla des preuves et attendit le signal du chancelier pour commencer les hostilités.
-Pour mon premier témoin, j’appel le maître jedi Revan Regana. Je tiens à préciser avant toute chose qu’il a obtenu une grâce de votre excellence et ne peut donc en aucun cas être accusé de quoi que soit.
Dans toute la salle les têtes se tournèrent vers le jedi. Bastila sentit la main de son bien aimé se resserrer dans la sienne. Elle lui fit un petit sourire et l’invita à se lever. Revan n’eut pas le choix, il se leva de son siège et alla au box des témoins.
-Veuillez décliner vos noms et prénom ainsi que votre rôle durant la guerre des sith.
-Je suis le maître jedi Revan Regana et au début de la guerre j’étais à la tête de l’armé sith.
-Connaissiez vous l’accusé avant cette guerre ?
-Oui, je lui ai remis deux des trois décorations qu’elle a reçut.
-Je veux dire personnellement ?
-Non, elle avait été affectée au 127ème escadron. Son responsable hiérarchique était le général Den Orion et elle ne rendait des comptes qu’à lui.
-Quelles ont été vos impressions quand vous l’avez rencontré ?
-Objection votre excellence, intervint l’avocat. Cette question n’a aucun rapport avec notre affaire !
-J’essai de démontrer à la cour que l’accusé aurait suivie le général Revan n’importe où.
-Objection rejeté, veuillez répondre !
-J’ai tout de suite vu en elle un élément unique. Un guerrier comme il n’en existe qu’une fois par millénaire.
-Déjà à cette époque vous vouliez donc la garder en vue d’un éventuel retour ?
-Tout à fait, un tel officier dans mes rangs serait un atout incontesté.
-Pourquoi ne lui avait vous pas ordonné de vous suivre après la bataille de Malachor 5 ?
-Elle aurait refusé.
-Pourtant vous avez dit…
-Je sais ce que j’ai dit mais elle était fidèle à la république.
-Pourtant j’ai ici même des aveux de plusieurs soldats qui l’ont entendu dire qu’elle vous suivrait vous et le général Orion partout où vous iriez ?
Le procureur retourna à son bureau et prit une pile d’une dizaine de feuilles qu’il remit au chancelier.
-J’ai donc fait une erreur de jugement, dit Revan.
Bastila trouva bizarre que le jeune homme concède avoir fait une erreur, il n’en avait pas commis une seule… Il cachait quelque chose.
-J’en ai terminé votre honneur, le témoin est à la défense.
-Maître jedi, racontez nous comment vous avez rejoint les forces de la républiques.
-Objection, prononça le procureur. Le passé du témoin n’intervient pas dans cette affaire.
-Je veux démontrer à la cour que c’est grâce à ma cliente que l’ancien seigneur noir est revenu nous aider.
-Objection retenu, posez une autre question, maître.
-Bien, quels ont été les agissements du capitaine Hesse pendant votre recherche de la forge stellaire ?
Je suis le feux de la haine.
Tout l'univers s'incline devant moi.
j'ai découvert la vraie vie...