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Un scénario, comment ça marche ?

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Messagepar Fluke Starbucker » Mar 03 Jan 2006 - 18:17   Sujet: Un scénario, comment ça marche ?

Je créé ce topic afin de mettre en avant quelques trucs et astuces pour l'écriture d'un scénario.

Je me suis inspiré du site http://scenar.online.fr/ et de sa partie thérorie pour cette petite intervention.

Je vais donc analyser un fanfilm classique : Knight Quest, selon les 14 questions posées par Robert Mackee telles qu'elles sont présentées sur ce site.

Robert MacKee est un fameux professeur américain, spécialisé dans l’écriture de scénario. Il a écrit un livre, Story, qui est une véritable bible pour cette activité. Je ne saurais trop vous conseiller d’y jeter un œil si vous en avez l’occasion.
Ces 14 questions ont pour but de vérifier si votre scénario tient la route. Evidemment, ces règles sont souvent contournées dans beaucoup de films. Ce sont les règles clasiques du cinéma holywwodien, mais il est bon de les connaître pour savoir comment les contourner.
Donc voici les 14 questions et les réponses que propose le scénario de Knight Quest. Ce fanfilm à l’avantage d’être très hollywoodien et donc très basque, en même temps qu’efficace.

Certains détails peuvent m’échapper car je ne comprends pas très bien l’anglais et je n’ai pas le film sous les yeux.

Je précise également que je ne vais parler que de la trame des Jedis, en faisant abstraction de la contrebandière (j’ai également oublié les noms, désolé. Je ne me souviens que de celui du grand type en noir. Comment ç‘est déjà ?.. Ah oui !!! Dark Vador.), parce que je n’ai pas vraiment compris le lien qu’il y avait entre elle et le reste de l’histoire.

On peut toutefois effectuer cette séparation, tout comme on pourrait, dans l’Empire contre-attaque, séparer la trame « Luke » et la trame « Leïa-Han solo », qui ont chacune leurs caractéristiques (ce qui n’empèchent pas que les deux histoires aient des liens et s’enrichissent mutuellement).

1) Quel événement enclenche mon récit de telle sorte que la crise et le climax en découlent nécessairement ?

Le climax (prononcé [claïmax]) est le point culminant d’un acte, la crise est, je crois, ce qui le précède. Dans notre cas, la crise est le combat de l’héroïne contre Vador, et le climax, la victoire de ce dernier.
A partir de là, on peut identifier l’éléement déclencheur comme étant l’arrivée de Vador. Son arrivée est inhabituel et d’elle va découler le duel final, inévitablement. L ‘héroïne a été préparé à cet évenement, c’est son destin.


2) Quel est le lien entre l'incident déclencheur et la crise / climax du récit ?

L’incident déclencheur est l’arrivée de Vador. Vador à pour mission d’exterminer les Jedi. Le climax (le combat de l’héroïne contre Vador) à donc bien un lien logique.

3)3) Est-ce que l'incident déclencheur, et la façon dont il survient rend la crise / climax inévitable ?

Ils n'ont pas le termps de fuir, et les jedis ont été formé pour se battre et affronter Vador un jour. Vador à pour mission d'exterminer les Jedi, tout tend vers l'affrontement final.

4) L'incident déclencheur arrive, et génère toute une série de possibilités. Cela étant dit, est-ce que le dénouement que vous avez choisi est incontournable ?

Il y a effectivement plusieurs possibilités : fuir, se rendre, combattre … Cependant, la dernière possibilité est incontournable : S’ils fuient, Vador les retrouvera facilement (si seulement ils arrivent à fuir, et la forêt ne leur permettra pas de se cacher longtemps.. Ils savent par ailleurs que Vador est sans pitié, inutile de se rendre. Ils pourraient se renger de son côté et sombrer dans le côté obscur, mais de part leur caractère et les choix qu’ils effectuent durant le film cela devient impossible : L’héroïne en veut trop à Vador d’avoir tué ses amis pour se rendre aussi facilement et préfère la mort à la soumission.

5) Quelle est l'action qui lance l'histoire de telle sorte que le protagoniste doive agir ? Même si l'action veut dire "je ne veux pas faire un mouvement", le protagoniste doit réagir à cette première action. Même si cela revient à nier tout mouvement.

Mac Kee veut dire ici que, même si le protagoniste (le héros) ne fait pas d’action, il s’agit d’une réaction possible. Le héros ne doit pas rester passif face aux situations qui surviennent.
Ca tombe bien, c’est exacement ce qui arrive dans Knight Quest : Après l’arrivée de Vador, le maître Jedi demande à ses apprentis de rester caché et de ne rien faire. L ‘héroïne obéit et agit en ne faisant rien (cependant, notez que cela lui coute de rester ainsi impuisante). C’est là la première action du protagoniste.

6) Que veut mon protagoniste qui découle de cet incident déclencheur ? Quelle est la force qui pousse le protagoniste ? Quel but doit-il accomplir ? Qu'est-ce qu'il ne réussit pas à accomplir ?

Le protagoniste, l’héroïne, veut, suite à l’incident déclencheur (l’arrivée de Vador), rester en vie, elle et ses amis. La force qui la pousse est donc simplement le désir de vivre et de faire ne sorte que ces amis ne meurent pas. Le but à accomplir est donc, au début de l’histoire, de rester en vie (peu à peu, son but évolue vers celui qui est de vaincre Vador). Hélas, Elle ne réussit pas puisque ses amis sont tués par Vador.

7) Quels sont les obstacles du personnage ? Quelles sont les sources d'antagonismes ? De quels niveaux de réalité émanent-elles ? Efforcez-vous de créer des récits tri-dimensionnels dans lesquels le conflit vient de trois niveaux de réalité.Phrase incompréhensible mais néanmoins simple/

Il existe trois sources d’antagonisme (ce qui va à l’encontre du but du personnage) :

Intra personnel : un obstacle qui est « dans le héros », dans son caractère, dans son passé. (par exemple, Luke devant lutter contre son côté obscur).

Inter personnel : un autre personnage ou élément fait obstacle (par exemple, Tarkin contre la princesse).

Extra personnel : l’obstacle est encore superieur, comme la société, la maladie, ce n’est pas un personnage (exemple : Luke se bat contre l’Empire)

Il est interessant de mélanger ces trois sources d’antagonisme dans un film. C’est le cas dans Jedi Quest :

L’Héroïne tente d’échapper aux griffes de l’Empire.
Elle doit affronter Dark Vador pour atteindre son but.
Enfin, elle doit lutter contre sa propre colère, ses propres peurs… Elle doit se cacher alors qu’elle ne désir qu’aller aider son maître.

8)Est-ce que les obstacles sont équivalents ou plus forts que le protagoniste ? Le protagoniste ne peut pas être opposé à des forces qu'il peut maîtriser ou dominer facilement. Est-ce que ces forces le mettent réellement à l'épreuve en tant qu'être humain ? Est-ce que ces forces gagnent une telle ampleur et s'accumulent au point de tester les ultimes qualités humaines de cet individu ?

Un obstacle n’est donc pas forcément un autre personnage. Les antagoniste de l’héroïnes sont donc entre autres : L’empire, Vador, la peur …
Toutes ces forces sont plus puissantes que le protagoniste, ce qui est un bon point. Un obstacle n’est interressant que s’il oblige le héros à se surpasser et l‘oblige ainsi à évoluer, à devenir différent de ce qu‘il était au début de l‘histoire.

Le test ultime est bien sur, à la fin, la proposition de Vador pour qu’elle le rejoigne dans le côté obscur. En refusant et en préférant la mort, elle sort victorieuse du conflit d’un certain point de vue. C’est ce qu’on pourrait appeler une fin ironique, car si elle reste du côté de la vie en ne tombant pas dans le côté obcur, elle trouve la mort dans la chute que lui inflige Vador pour son choix noble .Une fausse mort, évidemment, puisqu’elle remonte finalement. On est alors plus dans une fin ironique, puisque’en « récompense » de son choix courageux, elle obtient son but : elle ne meurent pas, et ses amis vivent encore à travers elle.

Pour une vrai fin ironique telle que la définit MacKee, ROTS en est un parfait exemple : Il a pour but de tomber dans le coté obscur pour sauver Padmé (il atteint donc son but), mais c’est en tombant dans le côté obscur qu’Anakin provoque la mort de Padmé (là, il s’en éloigne fortement…)

9) Lorsque le dénouement approche, devenons-nous de plus en plus pris par l'histoire ? On ne reste pas le même, on ne perd pas intérêt, mais on s'investit de plus en plus dans le récit.

Je pense qu’on peut répondre oui : Que va faire l’héroïne ? Va-t-elle vaincre Vador malgré sa force qui lui a déjà permis de tuer ses amis ? Va-t-elle sombrer dans le coté obscur ? Va-t-elle mourir ? Notre perception de l’héroïne change aussi. Elle n’est plus l’apprenti du début, calme et un peu froussarde. C’est une vrai guerrière en furie !

10) Parvient-on à s'identifier avec le protagoniste, et à l'aimer ?

Je pense là aussi qu’on peut répondre par l’affirmatif. On ne peut que partager son idéal de paix et de liberté, tout comme on comprend ses émotions et on les partage? C’est elle que on aimerait voir gagner.

11) Proche du dénouement, est-ce qu'on ressent une accélération / jubilation du couple action / réaction ?
Je pense là aussi qu’on peut dire oui. C’est tout de même le combat le plus impressionnant et le plus fort des trois.

12) Est-ce que l'action de la crise / climax révèle amplement mon idée de départ sans avoir recours au dialogue ?

L’idée de départ du film devant être l’affrontement d’une jeune jedi contre Dark Vador, visuellement, ça correspond parfaitement, sans avoir besoin de dialogues; Ceux-ci rajoute un plus à la scène, une dimension supplémentaire qui lui donne plus d’interêt.

13) Chaque film est à propos d'une idée. Comment chaque scène du film exprime un aspect de cette idée, positivement ou négativement ?

L’idée pourrait être : il est difficile de rester en accord avec ses principes. On retrouve cette idée tout au long des scènes des Jedis : Le maître avour qu’il devrait tuer ses apprentis s’ils sombraient dans le côté obscur, le garçon meurent pour avoir finalement refuser l’offre de Vador …

14) Quel est le pire que je pourrais infliger à mon personnage ? Comment cela pourrait devenir la meilleur chose qui pourrait lui arriver ? Ou vice versa.
Le pire qui pourrait arriver à notre héroïne serait de se faire battre par Vador et de perdre ses amis. C’est exactement ce qui arrive. Cependant, c’est grâce à ces choses qu’elle va finalement trouver une raison de vivre, qu’elle va comprendre le sens de son combat et qu’elle va terminer sa formation. 9a donne du sens à la victoire du personnage ou à la défaite du personnage.

Voilà. J’aurais pu me fixer sur d’autres trames : la contrebandière, Vador, les autres Jedi. Cependant, il s’avère tout de même que c’est la trame de L’héroïne qui est la plus importante, la plus décisive du film, ce qui en fait donc le personnage principal du film.

Par ailleurs, si cette grille de question s’applique parfaitement à un fanfilm comme Knight Quest ou Broken Allegance, il peut sembler difficile dans le cas de troops, par exemple, d’en faire de même. Il n’en ai rien. En réflechissant, vous verrez que ça marche aussi. Les situations sont simplements très différentes.
Il existe bien sur des films avec lequels tout ça ne marche pas, mais il s’agit là d’un tout autre cinéma.

Pendant l’écriture de votre scénario de fanfilm, gardez en tête ces questions qui vous aideront à bien comprendre votre propre histoire et à trouver que qui éventuellement fait qu’elle ne marche pas bien.

N'hésitez pas à faire vos propres commentaires, j'aimerais bien savoir si les gens partagent mon analyse qui reste très personnelle. Si d'autres veulent essayer avec un autre film, se serait amusant.
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Messagepar Flyn Tilles » Mar 03 Jan 2006 - 19:35   Sujet: 

c'est un bon sujet, je pense qu'il va aider de nombreux fan pour leurs films et j'espere!
"Si Joseph d'Arimathie a pas été trop con, le Graal c'est un bocal à anchois"
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Messagepar Max Katarn » Lun 16 Jan 2006 - 23:47   Sujet: 

Robert MacKee est un fameux professeur américain, spécialisé dans
l'écriture de scénario. Il a écrit un livre, Story, qui est une
véritable bible pour cette activité. Je ne saurais trop vous
conseiller d'y jeter un œil si vous en avez l'occasion.


Ah ! Je ne suis pas le seul à l'avoir lu !
Story ne s'applique pas qu'au scénario, je pense qu'on peut l'appliquer pour toute histoire. Mais attention, certaines personnes du forum fan-fic ont jugés ce livre avant même de l'avoir lu, pensant que ce livre allait leur apprendre à écrire et non à avoir un peu de structure.

Un exemple de leurs critiques infondées ICI.

En tout cas, ravi de voir que je ne suis pas seul sur ce forum !
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Messagepar Fluke Starbucker » Mar 17 Jan 2006 - 5:43   Sujet: 

En tout cas, ravi de voir que je ne suis pas seul sur ce forum !


moi de même ! Enfin quelqu'un qui comprend mon engouement pour ce livre !

Story ne s'applique pas qu'au scénario, je pense qu'on peut l'appliquer pour toute histoire. Mais attention, certaines personnes du forum fan-fic ont jugés ce livre avant même de l'avoir lu, pensant que ce livre allait leur apprendre à écrire et non à avoir un peu de structure.


Effectivement. Même si c'est plutôt axé sur l'écriture de scénario "classique" de cinéma, avec les problèmes spécifiques que ça pose, les conseils qu'il donne sont très facilement transcriptible dans une autre méthode de "racontage d'histoire"

Les critiques montrent sans doute qu'il ne le connaissait pas. Je ne peux pas vraiment les en blamer, nous sommes souvent déçu par ces livres qui vous apprennent à dessiner, à faire de la 3D ... Robert McKee n'est pas un pisseux de rien du tout, il est mondialement connu pour ses séminaires qu'il organise à travers le monde.

Attention au premier regard sur le livre. Il est cher et prétend, dans la préface, vous permettre d'écrire un chef d'oeuvre, ce qui est vrai et faux en même temps. La plus grosse partie du travail, c'est à vous de la fournir avec nvotre imagination et votre sens de la débrouillardise.

De plus, le principe de l'art est d'innover et donc de sortir des sentiers battus, hors des règles. L'auteur précise cependant bien qu'il ne s'agit pas de règles mais d'autre chose (je ne me souviens plus : des conseils ? enfin bref, il sait très bien lui aussi qu'il n'y a plus de règles).

Cependant, c'est un livre qui est très complet tout en se lisant vraiment facilement, en tirant des exemples de films très accessibles (Starwars y est même quelque fois mis en exemple).

Il apprend surtout, à la base, comment garder l'attention du spectateur et faire en sorte qu'il sorte de la salle sans frustration. Une fois ces quelques préceptes en tête, qui ne sont que les explications du fonctionnement des histoires, sur lequel est basé notre perception culturel du récit, c'est à vous de jouer là dessus pour innover en contournant ces "règles", voir en agissant dans le sens contraire. Mais comme l'histoire du mille patte l'explique bien (cf le topic dont le lien est donné), il s'agit de rester actif et conscient de votre travail, de savoir ce qui colle ou ce qui ne colle pas en attendant qu'avec le temps, tout cela devienne instinctif dans votre démarche.
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Messagepar pimano » Mar 17 Jan 2006 - 18:49   Sujet: 

Max Katarn a écrit:Un exemple de leurs critiques infondées ICI.


Se genre de truc, c'est toujours drole à lire.

Enfait, c'est tous ceux qui sont un jours tombé sur "dessiner le manga" on comprit que c'était de la merde (rien que pour ça, je les applaudis), et ils se sont dit que l'art, ça ne s'apprend pas dans les livres.
Idées absurdes, stupides, prétensieuses, et j'en passe.
Tous s'apprend, surtout dans les livres.
Il y a des choses à savoir, des choses à éviter.

Le problème, c'est que se genre de livre, utile et "professionelle", sont toujours plus complexe à lire, moins vendeuse, et on est obliger de les commanders dans des librairies (vive les librairies de quartiers!).

Je ne peux pas vraiment les en blamer, nous sommes souvent déçu par ces livres qui vous apprennent à dessiner, à faire de la 3D ...

Dessiner, ça s'apprend, avec des livres d'anatomies, parce que l'anatomie, on croit la connaitre jusqu'a ce que quelqu'un qui la connais à peine mieu que nous, ou même moins bien nous dise, hep, là, c'est bourré de faute.

Faut arrété le syndrome de l'artiste revolutionnaire, qui n'accepte aucune contrainte, et qui a toujours raison.

N'hésitez pas à faire vos propres commentaires, j'aimerais bien savoir si les gens partagent mon analyse qui reste très personnelle. Si d'autres veulent essayer avec un autre film, se serait amusant.


J'ai adoré ton analyse, mais de là à en faire une moi même...
Non, non, on verra plus tard.
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Messagepar Fluke Starbucker » Mer 18 Jan 2006 - 0:16   Sujet: 

Enfait, c'est tous ceux qui sont un jours tombé sur "dessiner le manga" on comprit que c'était de la merde (rien que pour ça, je les applaudis), et ils se sont dit que l'art, ça ne s'apprend pas dans les livres.


C'est à ce genre de livre que je faisais réference, et aussi à un livre que j'avais acheté : "3DS max 5 : techniques d'animation et création d'effets spéciaux", qui est en fait très sommaire et peu pratique à l'usage. Il ne m'a rien appris de plus que ce que j'ai pu trouvé sur le net. Donc il faut bien réflechir à ce qu'on est sur le point d'acheter.

Tous s'apprend, surtout dans les livres.


Bernard Werber, qui est capable d'écrire des choses très amusantes comme des choses assez mauvaises, a fait dire à l'un de ses personnages quelque-chose de très juste : "le monde est divisé en deux catégories : il y a ceux qui lisent les livres et ceux qui écoutent ceux qui lisent les livres" (depuis le temps que je voulais la placer, celle là !)

J'ai adoré ton analyse, mais de là à en faire une moi même...


Hé bien, avec Story, analyser un scénario aussi simpliste que celui de KnightQuest devient un jeu d'enfant (attention : scénario simpliste ne veux pas dire mauvais film). Tout n'est plus qu'un jeu de construction, avec des briques à assembler, des charpentes à construire, pour que tout tienne en place.
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Messagepar Bastilla » Mer 18 Jan 2006 - 14:50   Sujet: 

Ouais, des coupains ! :)

Dans Story, il me semble que Mc Kee disait qu'il donnait des pistes et des méthodes pour aider ceux qui avaient du mal à structurer leur histoires.

En somme, il faut voir Story comme un appui, une aide à l'écriture... si on a du mal à se lancer !
Il est vrai que la structure permet de savoir où l'on va, mais ça n'empêche pas d'écrire un chef-d'oeuvre qui n'a avancé que sur le coup d'impulsions (même si ça me fait bien rire le cliché de l'auteur ou du scénariste qui écrit sans savoir comment son histoire va se finir :D).
Rencontre sur IRC, déballage sur MSN , concrétise IRL.
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Messagepar Fluke Starbucker » Mer 18 Jan 2006 - 17:48   Sujet: 

Il est vrai que la structure permet de savoir où l'on va, mais ça n'empêche pas d'écrire un chef-d'oeuvre qui n'a avancé que sur le coup d'impulsions (même si ça me fait bien rire le cliché de l'auteur ou du scénariste qui écrit sans savoir comment son histoire va se finir ).


Tout à fait. Dans tous les arts il y a des artistes qui base leur art sur l'improvisation, sur l'imprévu. Mais ceux là arrive à faire des choses superbes car il maîtrise la technique sur le bout des doigts (exemple des jazzman).

Une approche très technique peut en même temps donner un aspect mort au travail. Il faut parvenir également à conserver une part de spontanéité.
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Messagepar Max Katarn » Mer 18 Jan 2006 - 22:24   Sujet: 

Et là au Mc Kee est très fort, c'est qu'il arrive à nous faire travailler sur la structure par le biais d'exemples concrets, mais que ça n'influe en rien sur une perte d'inspiration.

Je ne sais pas si ça se ressent dans ce que j'ai écrit après avoir Story, mais pour ma part, ça a facilité mon travail.
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