Merci Lowie pour cette FORMIDABLE intro
, j'aurais pas fais mieux...
Merci pour le petit résumé, je pensais aussi en introduire un. Il est presque parfait, j'ajouterais seulement que Han était venu en aide à Karrde qui se faisait tirer dessus et c'est lors de leur fuite que le Faucon a été touché et endommagé!!
La prochaine partie verrale retour de certain des Rogues!!
Bonne lecture:
Khat :
Han Solo leva sa pelle et déversa son contenu dans le wagonnet à ses côtés. Il décida de souffler un instant avant de reprendre son travail. Vaken s’en aperçut et se dirigea à grandes enjambées vers lui. Il l’avait laissé un peu près tranquille pendant le début de la matinée en fouettant d’autres prisonniers. Le moment était venu de rattraper cet oubli.
« Alors, où te crois-tu ? Au travail ! » Ordonna Vaken en levant son bras en signe de menace.
« Sur une planète de pouilleux dirigé par des abrutis. » Répondit Han qui vit le bras tomber et sentit la morsure du fouet lui brûler le dos. « C’est pas trop tôt, j’allais devenir jaloux. »
Le gardien lui donna trois coups puissants, Han s’écroula par terre la pelle à la main. Avec peine il se redressa un peu et put poser un genou sur le sol. C’était le moment, il lança un regard à un homme qui s’était arrêté de travailler derrière Vaken. Leurs regard se croisèrent puis l’homme se retourna et échangea le même regard avec quelqu’un d’autre : en quelques secondes toute la mine saurait que le moment était venu.
Ils avaient préparé l’opération dans un temps record. Avec Chewie ils avaient réussi à déterminer de manière fiable où se trouvaient les différents camps de travail dans lesquels ils travaillaient. Chaque matin, des gros speeders fermés les amenaient sur leur lieu de travail et les reconduisaient le soir dans la ville. Les Tondal faisaient en sorte de ne pas savoir où l’on travaillait, ainsi on ne savait ni où travaillaient ses amis ni où se trouvait la ville. Si on s’évadait, Khat étant une planète désertique, on avait de grandes chances de mourir de soif. Grâce à une technique wookie, ils avaient contourné le problème. Lors de ses premières aventures avec son ami, bien avant sa rencontre avec Leia, Chewie lui avait appris à prononcer un mot. Ce temps de prononciation était connu par tout wookie digne de ce nom, connaissant le moyen de locomotion, il devenait ainsi facile d’estimer les distances parcourues. Certes il y avait une marge d’erreur mais elle était fort honorable. Ainsi, tenant compte des distances qui les séparait, ils avaient préparé un timing serré afin de prendre les Tondal et leurs hommes à la gorge. Grâce au réseau de Tin, tous les travailleurs dignes de confiance étaient au courant du projet et attendaient le signal. C’était lui qui allait le donner, la révolte allait naître dans cette mine et se propagerait bientôt sur toute la planète.
Tout le monde devait être prêt maintenant, c’était le moment.
« Alors, tu te lèves ou tu veux que je m’en occupe ! » lui cria Vaken prêt à la frapper à nouveau.
Han banda ses muscles, serra de toutes ses forces la pelle et pivota frappant ainsi de toutes ses forces avec son arme improvisée le visage du gardien. Le bruit du craquement des os du gardien résonna dans toute la pièce, puis le corps tomba lourdement sur le sol. Le bruit se répéta encore une bonne dizaine de fois dans toute la mine.
Han jeta sa pelle et alla prendre le blaster attaché à la ceinture de Vaken ainsi que les différents chargeurs puis il se dirigea vers l’ascenseur suivi de tous les autres travailleurs qui avaient vite fait de lancer leurs outils et de montrer leur façon de penser aux gardiens inconscients. En chemin, Solo vit un adolescent contempler un blaster avec une certaine curiosité.
« Tu sais t’en servir ? » Demanda-t-il en s’arrêtant en face de l’adolescent.
« Euh…Pas trop ! »
« Ok passe le moi. » Il lui tendit l’arme et Han cria pour se faire entendre. « Que tous ceux qui savent tirer prennent les armes ! »
Il rejoignit l’ascenseur de la mine où se rassemblait l’ensemble des travailleurs.
« Pour le moment, nous ne pouvons pas encore prendre l’ascenseur : il est sous surveillance. Je vais monter par l’échelle de secours, je vous préviendrai le moment venu. Seul ceux qui sont armés pourront monter, les autres devront attendre. Compris ? » L’ensemble des hommes et des femmes travaillant de la mine acquiescèrent, Han se dirigea alors vers le tunnel abritant la deuxième sortie, sur son passage il saisit un comlink qu’un des hommes de Tin lui tendit.
L’esprit tout à sa mission il rejoignit le bas de l’échelle qui le ferait quitter les lieux. Elle semblait rouillée et d’un état douteux, il leva la tête vers le sommet : dix étages à monter, elle devrait tenir. Sans plus attendre il posa son pied sur le premier échelon et commença son ascension. L’échelle grinçait et à certain endroit ne tenait plus à la paroi, pourtant Solo n’hésita pas une seconde, trop concerné par les enjeux pour se laisser submerger par la peur. Après quelques minutes d’une rapide montée, il atteignit le sommet ; d’une main, puis de ses épaules il essaya d’ouvrir la trappe le séparant de l’extérieur mais rien à faire, elle ne s’ouvrait pas. C’était ce qu’il craignait, la trappe était verrouillé. Du regard il chercha un boîtier de commande ou quelque chose qui y ressemblait mais ne trouva rien. De plus son agitation commençait à faire sérieusement osciller l’échelle et des craquements se faisaient de plus en plus entendre. Il n’avait pas le choix, il récupéra un des blasters dans son pantalon et tira où il lui semblait que la trappe bloquait. Il repoussa ensuite sur la trappe, elle s’ouvrit enfin et son visage fut balayé par le souffle brûlant du désert. Il grimpa hors du trou, à peine eut il levé le pied de l’échelle que celle-ci s’effondra. Han referma prestement la trappe afin que ni le bruit ni la poussière causée par la chute ne le fasse repérer, puis il se précipita vers la tour de contrôle de la mine. C’était de là qu’était commandé l’ascenseur, c’était aussi de là que partirait un appel de détresse si on s’apercevait de l’émeute. Tout le temps qu’on travaillait à la mine, il y avait quelqu’un dans la tour de contrôle, et il était seul. L’heure du midi avançait, la chaleur était depuis quelques heures déjà bien trop suffocante, Han ne risquait pas de tomber sur les gardes, ils devaient être tous à l’abri dans un bâtiment, cherchant un peu de fraîcheur.
Le plus doucement possible, Han gravit l’escalier de la tour et s’arrêta devant la porte de la salle à l’intérieur de laquelle se trouvait le contrôleur. Han souffla et tenta de se calmer, on avait réussi à lui fournir un plan de la salle, il savait où devait se tenir le garde, normalement…Il saisit ses deux blaster, régla leur puissance puis respira un grand coup. Il actionna la porte et se retrouva face-à-face avec le garde, un verre à la main.
Ils se fixèrent droit dans les yeux pendant une seconde, tout deux surpris, puis Han tira.
Le contrôleur tomba à terre en brisant son verre. Han entra dans la pièce et referma la porte derrière lui : parfait la mine était sous contrôle.
Il se dirigea vers le pupitre de commande et se mit à désactiver toutes les sécurités de l’ascenseur et du site de la mine, l’alarme devait être donnée qu’au dernier moment.
« Vous pouvez monter. » Avertit-il une fois la chose faite.
Il ouvrit ensuite une des fenêtres de la tour de contrôle et sauta sur le toit du bâtiment adjacent, dans lequel devait se reposer le reste des gardes. Ce n’était pas à lui de les mettre hors d’état de nuire mais aux autres résistants, son rôle consistait à ne laisser personne s’échapper. Du haut de son perchoir, il pu observer ses camarades émerger de l’ascenseur et se diriger le plus discrètement possible vers le bâtiment. D’un signe de main, il avertit ses camarades de sa présence avant que ceux-ci prennent l’assaut de la structure.
Les résistants enfoncèrent la porte et différentes fenêtres puis pénétrèrent à l’intérieur du bâtiment, Han entendit plusieurs tirs de blaster ainsi que le bruit de meubles qui tombaient, puis un bruit de verre résonna de l’autre côté. Le corellien se retourna et aperçut un garde qui tentait de s’enfuir, il eut un sourire de prédateur : il n’en était pas question. Il rangea un de ses blasters, se releva, pris son élan et bondit. Moins d’une seconde plus tard, il tombait lourdement sur le dos du fugitif qui s’affala au sol. Han mordit la poussière avec lui, mais il y était préparé et récupéra donc plus rapidement que le garde. Il était déjà debout lorsque le garde tenta de se relever, Han saisit son blaster par le canon et abattit la crosse sur la tête de son adversaire, à plusieurs reprises… Il se sentait de mieux en mieux.
En relevant la tête, il vit un de ses complices lui faire signe depuis la fenêtre du bâtiment : tout était sous contrôle. Han indiqua qu’on devait s’occuper du garde qui était à ses pieds ainsi que celui gisant dans la tour de contrôle puis se dirigea vers les speeders qui les amenaient le matin. Là, l’attendait déjà le commando qui allait l’accompagner dans sa libération des différents camps de travailleurs de la ville.
« J’y vais d’abord, vous me suivez et assurerez ma couverture. » Déclara-t-il en montant dans un des speeders alors que le commando se partageait deux autres.
Il mit en marche son appareil et se dirigea vers le camp le plus proche, celui d’Avès, se trouvant à moins de deux kilomètres de la mine. Il prit une allure normale, pour ne pas alerter les gardes du camp. Il savait par le lieutenant de Karrde, que les lieux étaient surveillés par une importante batterie. Pour libérer leurs camarades, ils devaient anéantir cette batterie ; c’était son rôle. Il espérait que lorsqu’ils le verraient foncer sur eux, ils auraient plutôt tendance à tirer sur lui que sur les travailleurs qui commenceraient à se mutiner.
Il fut rapidement en vue du camp, et un garde se dirigea vers lui en lui faisant signe de s’arrêter. Han grimaça, il était encore loin de son objectif, il avait tout le temps de se faire volatiliser par la pièce d’artillerie. Alors qu’il s’apprêtait à s’arrêter, il aperçut un peu à l’écart de la route le poste de communication du camp, son sourire revint aussitôt et il su exactement ce qu’il allait faire.
Le garde n’était plus qu’à une petite dizaine de mètres, bientôt il verrait qui il était et qui il n’était pas. Han choisit ce moment pour accélérer et braquer, en moins de deux secondes il était sur le poste de communication. Les gardes qui s’y trouvaient eurent juste le temps de plonger sur le côté, une seconde plus tard le camp était dans l’impossibilité de communiquer avec le reste de la planète. La batterie se mit à tirer et du sable fut projeté sur son speeder. Il braqua de l’autre côté et le sol explosa là où il aurait du être. A nouveau il changea de cap, et évita une nouvelle rafale. Il était encore loin et ses manœuvres avaient fortement ralenti sa vitesse, ça allait devenir très juste. Il eut l’impression de devenir Luke Skywalker dans la tranchée de la première étoile noire devant éviter le plus longtemps possible les tirs précis et mortels de Dark Vador. Et comme plus de neuf ans plutôt, le moment où le jeune Jedi avait cru sa mort venue, la cavalerie arriva : le commando pointa enfin le bout de son nez et la batterie changea de cible. Han poussa un léger soupir de soulagement et appuya à nouveau sur la manette des gaz, ce fut alors qu’un main venue de l’extérieur lui saisit le visage. La main tenta de le griffer, de lui arracher les yeux et de le frapper, il essaya de riposter mais ce n’était pas chose aisée, surtout que la batterie ayant sentie le danger pivotait à nouveau dans sa direction. Il n’avait plus le temps de la jouer fine, il accéléra encore plus et poussa de tout son poids sur la portière. Comme il s’y attendait, cela suffit et il roula à terre alors qu’un coup au but venait de faire exploser l’avant du speeder. Peine perdue, le véhicule entraînée par sa vitesse percuta la batterie de plein fouet et s’immobilisa, pour achever le tableau Han tira dans les réservoirs de l’engin. Il explosa dans une gerbe de flamme.
Solo sentit le souffle brûlant de l’explosion lui passer dessus et ses oreilles se mirent à vibrer. Malgré cela il sentit plus qu’entendit le garde qui était derrière lui. Il roula sur le côté et une fois de plus il évita la mort. Il se retourna et tira, le garde cria : il l’avait atteint à l’épaule. Cela l’empêcha d’armer un deuxième tir, Han en profita pour le désarmer d’un coup de pied sur le poignet puis bondit sur l’homme.
Alors que des tirs de blasters se répondaient un peu partout dans le camp, alors que le speeder brûlait dans son dos, Han se battait férocement avec le garde, roulant dans le sable à la recherche de la victoire. Mais le combat était inégal, Solo, grâce à la blessure qu’il avait infligée à son adversaire, prit rapidement le dessus. Il s’arrêta de frapper lorsque ses poings étaient recouverts de sang, le sang du garde. Il récupéra alors ses armes, se leva et constata l’étendue des dégâts. C’était presque terminé et ils allaient être victorieux. Il vit alors, à quelques mètres de lui, un garde, pris dans la folie de la bataille, lever son arme et viser les travailleurs non armés qui se cachaient. Evidemment, ils ne risquaient pas de riposter. Avec un peu de difficulté, il leva son bras et visa. Il eut mal lorsqu’il appuya sur la détente. Il fut soulagé de voir l’homme tomber au sol, cependant il ne bougea plus, Han se détourna, il ne voulait pas savoir…
Il fixa le speeder en feu, du barrage où l’on gardait Chewie, on ne devait pas le voir mais bien de la ville, cependant Karrde avait déjà du entamer sa diversion. En parlant du contrebandier, il vit Avès s’approcher de lui un sac de toile à la main et un sourire au visage.
« Voici le colis laissé par la résistance à l’endroit prévu. » Annonça le lieutenant de Karrde en lui tendant le sac.
Han l’ouvrit et jeta un coup d’œil à l’intérieur : tout y était. Malgré son bon plan, il avait besoin d’armes qu’il ne pouvait, bien sûr, pas avoir sur lui et dont ne disposaient pas non plus les gardes. Des agents de Tin avaient, la nuit dernière, déposé le sac sous une pierre bien précise. La mine étant surveillée même la nuit, il avait été convenu de le cacher à proximité de la tranchée.
« Parfait, tout se déroule comme prévu. » Déclara Solo en s’approchant d’un speeder pour voir l’heure qu’il était. « En plus, on est dans les temps mais il ne faut pas traîner. »
« En avant donc pour délivrer les wookies ! » S’exclama Avès en montant dans le speeder.
Avant de monter à son tour dans le véhicule, le corellien avisa At-Ziio se dirigeant vers un autre speeder accompagné d’une quinzaine d’hommes. Han siffla et l’intéressé se tourna dans sa direction.
« Rendez-vous en ville ! » Lança alors Han en faisant un signe de la main.
« Ok. Bonne chance pour le barrage, c’est capital ! » Lui répondit At-Ziio alors que son groupe montait à l’arrière du speeder.
« Je sais. Bonne chance de votre côté. »
C’était indéniable, la présence des wookies leur assurerait la prise de la ville. Il vit At-Ziio quitter le camp, il était chargé de libérer un autre camp de travail non loin de la ville l’isolant encore un peu plus du reste de la planète. Han vérifia que tout son groupe était dans les véhicules, il aperçut de nouveaux visages sans aucun doute des compagnons de travail d’Avès, puis monta dans son engin et s’installa derrière les commandes.
« On est parti… » Murmura-t-il pensant déjà au piège qu’il allait tendre.
Un nuage de poussière apparut enfin au détour d’un virage, suivi presque immédiatement par un deuxième. La mutinerie de Khat se déroulait dans les temps, par contre eux étaient en retard. Han Solo se tourna vers son speeder et fit semblant de s’en occuper. Il fallait dire que le véhicule était couché sur son flan en travers de la route simulant ainsi un accident. D’un habile manœuvre, une heure plutôt, le corellien avait réussi à renverser le speeder là où il fallait. Depuis, lui et son groupe attendaient que la relève arrive.
Les wookies étaient, à juste titre, redoutés par les Tondal qui avaient appris à leur dépends qu’à la moindre opportunité ils tenteraient de s’échapper. Outre des gardes lourdement armés, sans comparaison avec ceux gardant la mine ou la tranchée, les Tondal avaient décidé d’user au maximum les wookies en leur faisant réaliser un travail harassant sous le soleil de plomb de Khat. Malheureusement, les gardes “bénéficiaient” aussi de ces conditions extrêmes, alors pour s’assurer que la sécurité soit toujours maximale, les gardes étaient relevés à la mi-journée laissant à une autre équipe le soin de surveiller les travailleurs l’après-midi. C’était la deuxième équipe qui arrivait maintenant avec un peu plus d’une demi-heure de retard.
« Tu crois que ça va marcher ? » Demanda Avès qui se trouvait accroupi à côté de Solo.
« Hé ! C’est moi ! » Lui répondit Han en se relevant et portant sa main à son blaster.
« Justement. » Maugréa Avès en l’imitant.
Han s’avança vers les speeders qui s’approchaient en levant une main pour leur faire signe de s’arrêter. Il vit avec un certain soulagement les véhicules ralentir avant de s’arrêter. Han se mit sur le bord de la route pour ne pas se faire écraser puis remonta jusqu’à la portière du conducteur lorsque le speeder se fut immobilisé. Avès faisait de même de l’autre côté de l’appareil et deux autres hommes répétaient leur action sur le deuxième speeder.
« Qu’est-ce qui… » Le chauffeur ne pu terminer sa phrase, Han lui ayant glissé le canon de son blaster dans la bouche.
Avès quant à lui tenait en joue ce qui semblait être le chef de la relève.
« On ne pense même pas à bouger ni à quoi que ce soit d’autre ! » Les avertit à voix basse Solo.
Deux hommes sortirent alors de leur cachette à proximité de la route et lancèrent deux grenades à l’arrière du speeder, là où se trouvait le reste des gardes, des flashs et des crépitements se firent instantanément entendre alors que les deux hommes de Solo se plaquaient de part et d’autre du speeder. Les grenades flash qu’il avait demandé firent leur effet, ce fut un jeu d’enfant d’immobiliser les gardes avec les rayons paralysant des blasters. Alors que les corps des gardes inconscients étaient évacués vers un speeder où ils seraient fermement ligotés et surveillés, Han fit descendre le chauffeur et l’officier du speeder.
« Ta veste et ton chapeau. » Ordonna-t-il au dernier en le menaçant de son arme.
L’homme, comprenant que les enjeux étaient trop importants, n’hésita pas et s’exécuta.
« Bonne chance. » Lui glissa Han lorsque l’homme lui tendit ses vêtements.
Il le regarda perplexe puis comprit lorsque deux hommes à l’allure menaçante le prirent par les bras. Han ne savait pas ce qu’on allait lui faire mais il espéra que les hommes de Tin auraient une certaine clémence. C’était le risque, plus on devenait haut gradé plus on devenait intéressant pour les forces adverses. Il avait vu maintes fois ce genre de scène lors de la rébellion, Leia et Luke étaient trop idéalistes pour s’en apercevoir mais il savait que cela se passait, et plutôt souvent…C’était une des raisons qui l’avait éloigné du conflit entre l’Empire et la Rébellion alors qu’il était jeune officier à l’Académie Impériale.
« Toi, tu nous accompagnes. » Dit Han au chauffeur en enfilant les vêtements de l’officier. « On a besoin de toi pour passer le poste de contrôle. Ton sort dépend de ta coopération. Compris ? »
Le jeune homme acquiesça de la tête.
« Bon, tous dans les véhicules ! » Lança Han en montrant l’exemple en prenant place à côté du chauffeur.
Il fût imité par tous ceux qui allaient participer à la libération du camp des wookies. Han se permit un sourire, l’opération avait duré moins de cinq minutes et pourtant la relève se composait d’une trentaine d’hommes armés.
Le barrage était sous haute surveillance, pour achever la description, toute la zone était entouré d’un grillage électrifié de plus de quatre mètres de haut et il n’existait qu’un point de passage : le poste de contrôle. Ce poste, tenu par trois hommes aux heures travail, ils étaient en train de le franchir à l’aide du chauffeur qui connaissait bien les gardes. Il discutait et plaisantait comme si de rien était, Han salua mentalement son courage car la chose était loin d’être facile, surtout avec le canon d’un blaster dans les côtes. Durant toute la durée de l’échange, Solo s’efforça de garder son visage dans l’ombre, ils étaient trop près pour se faire repérer.
Enfin, les gardes les firent avancer, Han attendit quelques secondes avant d’actionner un bouton sur le tableau de bord du speeder, une vue de l’arrière apparut devant lui. Il vit ainsi trois de ses hommes glisser hors de son speeder, se faufiler derrière le deuxième speeder avant de s’occuper des trois gardes. Encore une chose de faite ! Il coupa la vue et se concentra sur la route à la recherche des premiers signes du camp de Chewie.
Les premiers gardes apparurent très vite, il frappa trois fois sur la paroi derrière lui pour prévenir ses hommes qu’ils arrivaient. Il vit ensuite le canon qui surplombait le camp et puis les autres batteries parsemées un peu partout entre les différents groupes de travail. Han comprit Chewie qui lui disait que sans une aide extérieure, ils ne pourraient pas s’évader. Il essaya de mémoriser les positions des endroits stratégiques car lorsque la bataille serait lancée, tout irait très vite.
« Fais mine de t’arrêter au bon endroit puis fonce dans le camp en zigzagant. » Ordonna Solo au chauffeur en tapant deux fois sur la paroi : ils devaient se tenir prêt.
« Mais ils vont me tirer dessus ! » Protesta le chauffeur qui jusqu’à présent avait fait tout ce qu’il lui demandait.
« Raison de plus pour que tes zigzags soient convaincants. Et tu sembles oublier que je suis à côté de toi. » Observa cyniquement le corellien en portant la main au sac à ses pieds. « Où est le poste radio ? »
« Dans les baraquements. » Indiqua le conducteur en montrant les bâtiments vers lesquels ils se dirigeaient.
« Lequel ? » Demanda Solo en sortant l’objet qu’il cherchait du sac.
« Je ne sais pas… »
« Tu mens ! Devine ! Lequel ? Je ne répéterai pas ma question une troisième fois. »
« Celui de droite ! Je pense… » Répondit le chauffeur presque en pleurs.
« Très bien…Tu longeras le bâtiment avant d’accélérer. » Commanda Han d’une voix ferme.
L’homme hocha la tête, il était à bout.
Il fit comme prévu, le speeder ralentit devant les édifices, puis avança en longeant le poste de communication comme s’il voulait se garer contre, Han se pencha alors vers le chauffeur, actionna le détonateur qu’il tenait dans sa main et le lança par la fenêtre du speeder. La bombe explosa où il fallait : à l’intérieur du bâtiment. Han grimaça, il savait qu’il y avait quelqu’un à l’intérieur, mais il n’avait pas le choix, c’était la seule solution qu’il avait trouvé. Il maudit une fois de plus les Tondal qui l’obligeaient à faire des choses qui ne lui ressemblait pas.
Les gardes restèrent sous le choc, alors que le speeder reprenait de la vitesse. Han frappa un coup derrière lui : c’était le moment. Il vida ensuite le sac sur ses genoux et lança son dernier atout. Des bombes fumigènes émergèrent de l’avant et de l’arrière des deux speeders qui prirent des directions différentes. Un brouillard commença à envahir une partie du camp de travail mais bientôt des tirs de laser commencèrent à le déchirer.
Ils augmentèrent rapidement en précision, et comme ses hommes à l’arrière, Han décida de sauter hors du véhicule. Bien, lui en fut, car une dizaine de seconde plus tard le canon couvrant le camp ajusta le speeder et le fit exploser d’un coup au but. Han ne savait pas si le chauffeur avait eut le temps de quitter le véhicule.
Pendant un instant, Solo se retrouva perdu, la fumée qui envahissait peu à peu le camp et les tirs qui la lacérèrent par intermittence rendaient la scène apocalyptique. Il resta immobile, un genou posé sur le sol, guettant le moindre signe lui indiquant la marche à suivre, tout autour de lui il entendait des cris de terreur, de rage, de souffrance…Puis un hurlement familier couvrit tous ces autres sons : le cri de guerre des wookies ! Leur diversion avait fonctionné, les wookies entraient dans la partie. Puis une rafale soutenue de vent dispersa enfin la fumée et Han assista spectacle le plus impressionnant qu’il ait eu à voir depuis la destruction de l’Etoile Noire par son ami Luke Skywalker.
Une vague brune surgit du bas du camp et vint s’écraser avec une violence démesurée sur les défenses du camp. Sous l’impact celles-ci furent noyées et même la tour du canon oscilla. Mais elle tint bon. Ses occupants en profitèrent pour tourner leur batterie vers les nouveaux arrivants, les compagnons de Chewbacca ne pouvant rien contre une telle puissance de feux. Han leva son blaster et décocha quelques tirs vers les gardes actionnant l’arme dévastatrice mais il ne réussit qu’à déchirer quelques sacs de sable posés sur le rebord de la tour. Il vit alors trois wookies sortir leurs griffes et les planter dans la structure de la tour comme dans du beurre. C’était une question de secondes maintenant. En à peine trois de ses respirations, ils escaladèrent les sept mètres de la tour et bondirent sur sont sommet où se trouvait le canon. Han entendit des cris d’humains, par réflexe il détourna la tête ne voulant pas voir le reste : il était de notoriété courante que si on voulait tuer un wookie, il ne fallait surtout pas le manquer.
Han se rendit compte alors que les tirs avaient cessés, il regarda tout autour de lui et vit que les rares gardes encore debout avaient jeté leurs armes à terre et levaient leur bras en signe de reddition. Les trois assaillants de la tour se redressèrent au sommet, levèrent les bras au ciel en signe de victoire et poussèrent ensemble un rugissement de triomphe. Cri qui devint clameur lorsque l’ensemble des wookies le reprit en chœur. Solo aperçut alors son copilote et ami, et se dirigea vers lui un sourire aux lèvres.
Il ne restait plus que la ville à prendre, avec les troupes qu’il venait de réunir Han n’avait pas l’impression que ça leur poserait problème.
Han Solo et son groupe rejoignirent les premières maisons de la ville juste au bon moment. Karrde et son groupe avaient respecté leur part du plan, à peine avaient-ils aperçu le signal de Solo qu’ils avaient mis le feu aux maisons qu’ils construisaient. Les forces de protections de la ville n’avaient pas tardé à réagir, mais le groupe de Karrde savait ce qu’il devait faire : ils montèrent des barricades derrière lesquelles ils empêchaient toute intervention par des tirs précis de blaster.
Le temps que Solo arrive, presque toutes les barricades avaient cédé, et Karrde s’étaient réfugiés dans la seule construction qu’ils n’avaient détruites, mais pour un observateur externe, il était évident que le refuge ne tiendrait plus longtemps. Han décida d’abandonner leurs véhicules à une centaine de mètres de la ville, et ordonna à ses hommes une approche silencieuse dans l’angle mort des soldats de la ville.
Alors que le groupe de Karrde allait rendre les armes, Solo avec une avant-garde de wookies surgirent derrières les soldats, largement dépassés en nombre ceux-ci se rendirent immédiatement, Karrde et ses compagnons sortirent alors de leur cachette et vinrent les accueillir avec un certain soulagement.
« On ne vous attendait plus. » Dit le contrebandier avec un sourire ironique.
« Certes mais vos adversaires ne nous attendaient pas. » Répondit Solo soulagé par l’efficacité de leur manœuvre.
« Heureusement… » Karrde laissa sa phrase en suspend, tous savaient qu’ils avaient évité un bain de sang inutile et qui aurait coûté la victoire.
« Quelle est la situation ici ? » Demanda Han ne voulant plus penser à cette hypothèse.
« Je ne sais pas trop, ils sont intervenus très vite, nous n’avons pu envoyer que quelques éclaireurs. Il semble que la préfecture soit bien bouclée et que le préfet y soit bien au chaud à l’intérieur. » Expliqua Talon Karrde alors que l’avant-garde wookie prenait déjà le chemin du centre ville.
« Certain ? »
Karrde haussa les épaules : c’était tout ce qu’il avait.
« Bien, en avant ! » Cria Solo faisant signe à tous les insurgés de prendre la direction de la préfecture arme au point.
A deux carrefours du bâtiment, ils entendirent des rafales de blasters suivies par le hurlement d’une arme lourde et de violentes explosions : une fumée noire s’éleva au-dessus des maisons. Han s’accroupit et se plaqua contre une maison, comme tous ses hommes, prêt à se battre. Au bout d’une très longue minute, alors que quelques tirs sporadiques se faisaient encore entendre, et qu’il ne voyait rien venir, Han décida d’aller voir ce qu’il se passait. Il fit signe à ses hommes de rester sur place et à Chewie et Karrde de le suivre. A mi-chemin ils rencontrèrent le wookie en charge de l’avant-garde. Il leur expliqua par des grognements précis que la préfecture était très bien gardé et qu’ils avaient du échanger des tirs pour tester sa résistance. Il en résultait qu’elle serait plus dure à prendre que prévu surtout dû à la présence d’un AS-40 devant sa porte. Han voulait le voir de ses yeux, il décida d’avancer en compagnie du wookie alors qu’il dépêchait Karrde à l’arrière pour prévenir le reste du groupe et le faire avancer. En chemin vers la place au bord de laquelle siégeait la préfecture, Han appris que le wookie était un certain Torwbacca, oncle de Chewie qui avait disparut depuis près de 15 ans et que toute sa famille croyait mort.
A plat ventre sur le sol, un miroir à la main, il examinait la place se trouvant derrière le coin de la maison contre laquelle ils s’étaient réfugiés. De l’autre côté de la rue, un wookie l’imitait : le groupe de Torwbacca s’était divisé en deux. Solo reprit son examen du reflet que lui renvoyait le miroir. Ils arrivaient face à la préfecture, au milieu de place, sur le chemin, se trouvait un kiosque où étaient faites les annonces officielles et où l’on jouait de la musique les jours de fête. A l’entrée de la préfecture se trouvait le speeder blindé capable de mettre en pièce un AT-AT impérial. De part et d’autre du terrible véhicule, deux bornes de bétons de 1 mètres de haut et de dix de longs dissimulaient des gardes armés. La préfecture avait quant à elle les fenêtres closes par d’épais volets métalliques. Le tout était protégé et encerclé par une grille de 2 mètres de haut délimitant le terrain de la préfecture.
« Alors ? » l’interrogea Karrde qui venait juste d’arriver avec le reste du groupe.
« C’est chaud. » Répondit Solo en se relevant. « Mais il y a peut-être moyen de faire quelque chose. A-t-on des canons légers ? »
Un homme lui répondit lui, Han lui fit alors signe d’aller les chercher.
[Qu’as-tu en tête ?] Lui gronda Chewbacca.
« Le kiosque. Un petit groupe pourrait se cacher derrière et faire des dégâts. »
Le plan était fait, Han dispersa des hommes devant servir de couverture sur les toits des maisons voisines, puis sélectionna un groupe d’une dizaine d’individus qui devraient tenter leur chance. Le groupe était composé de wookies et d’humains. Alors que certains avaient des blasters, d’autres avaient des canons légers et devaient essayer de faire des dégâts parmi la défense adverse. Ils seraient soutenus par les tireurs disposés sur les toits et ceux qui tireraient du sols : de derrière les maisons.
Une fois le plan récapitulé, Han lança l’opération en procédant au tir de couverture, le groupe courut jusqu’au kiosque et y parvinrent sans que l’ennemi ait eu le temps de tirer un seul coup. Ça se présentait pas mal. Le groupe mit quelques secondes à s’organiser avant de faire signe à Solo qu’ils étaient près. Le coréllien lança la deuxième salve d’un tir de blaster en direction de la préfecture. Ses hommes et le groupe suivirent son mouvement. Les canons légers étaient efficaces, ils arrivaient à fissurer les bornes de béton et à faire ployer les volets métalliques. Ça s’annonçait plutôt bien même !
L’enfer s’abattit alors sur eux : l’AS-40 se mit à tirer. Le kiosque vola en éclat, des toits furent littéralement arrachés des maisons, et d’un bond en arrière Han évita d’exploser en même temps que le coin de la maison derrière laquelle il tirait, d’autres n’eurent pas cette chance. Le déluge dura moins de trente secondes mais cela leur suffit pour éprouver leur première défaite. Les oreilles sifflant, le cœur battant la chamade, le nez dans la poussière, Han se demanda comment ils allaient prendre la préfecture.
« Si on faisait le tour ? » Suggéra Karrde très pâle et vaguement inquiet.
Chewie proposa autre chose.
« Bien sûr mais il était fixé. » objecta Han qui s’en voulut de ne pas y avoir pensé avant.
Chewie éluda l’objection mais il restait un autre problème, il se tourna alors vers son oncle haussa les épaules : ce n’était pas non plus un problème finalement.
« Je compte sur vous, vous pouvez y aller mais faites vite ! »
Les deux wookies acquiescèrent et partirent en courant en ordonnant à trois autres de leurs congénères de les suivre.
« Pourrais-tu m’expliquer ? » Demanda Karrde perplexe.
« Une démonstration vaut mieux qu’un long discours, tu verras…Il nous reste cependant à leur faire croire que nous ne sommes pas vulnérable. » Répondit énigmatiquement Solo dont le moral était remonté en flèche.
« De la désinformation, donc ? C’est mon domaine, ça, laisse moi faire. » Indiqua Karrde avec un sourire, un sourire qu’Han ne lui avait plus vu depuis Soda City.
Avec son lieutenant, le contrebandier sélectionna les hommes avec lesquels ils allaient piéger l’ennemi. D’abord, ils dévalisèrent presque l’entièreté de l’arsenal de la résistance, puis se mirent à harceler les autorités de Khat…Le résultat fut convaincant, leur puissance de feu équivalait un groupe trois fois plus important et leur petit nombre leur donnait une plus grande mobilité ayant pour conséquence que lorsque les soldats de la préfecture ripostaient, ils avaient déjà changé de place.
Hélas, malgré cela le temps pressait, il était évident que dès le début de l’assaut, le préfet avait du contacter son collègue de la ville voisine et celui-ci avait du envoyer ses hommes à ce moment. La résistance estimait à cinq heures la durée du trajet entre les deux villes et malheureusement la durée de leur siège se rapprochait rapidement de ce chiffre. Han serra les dents alors que Karrde préparait une nouvelle attaque, Chewie devait faire vite.
Un des éclaireurs que Solo avait posté sur le chemin de retour de son camarade, surgit à ce moment là d’une rue perpendiculaire menant à leur position. Il n’eut besoin de rien dire car il était suivit de près par un des speeders qui servaient au transport des voyageurs. Pendu à la portière du passager, Chewbacca levait les bras en signe de victoire. Han lui lança l’ordre d’éteindre le moteur du speeder, sa présence devait rester secrète jusqu’au dernier moment. Les deux wookies lui obéirent et Solo alla jeter un regard à leur travail. Ils avaient démonté le canon défendant le camp de travail wookie et l’avaient installé à l’arrière du véhicule, l’arme sortant de près de deux mètres du speeder.
« Ca à l’air pas mal. » Remarqua Han qui avait hâte d’en finir.
[Certes mais il va falloir tirer à pleine puissance pour être sûre.] Expliqua Chewie en passant une main épaisse sur l’arme.
« Et ça mais combien de temps pour se recharger ? »
[Entre une et deux minutes] Répondit le wookie en grimaçant. [C’est pour cela qu’il ne faudra pas rater notre premier tir ! Sinon…]
Han eut froid dans le dos, sinon plus de Chewbacca ni de canon.
« Il faut assurer le coup. Qu’on m’apporte des fumigènes et poussez le speeder le plus près possible. » Déclara Han en retournant à son poste derrière la maison au coin arraché.
Il prit à nouveau son miroir, examina encore attentivement la place puis sortit un des ses blasters et tira sur la préfecture, il en profita pour exécuter un tir sur le sol au milieu de la rue. Il espéra que ce tir ‘loupé’ était passé inaperçu.
« Lancer-moi ces fumigènes, je veux un rideaux épais de fumée. » Ordonna-t-il au wookie qui était allé chercher les grenades.
Il s’exécuta et Han observa avec satisfaction le rideaux prendre forme. En quelques minutes, ce n’était plus un rideau mais un véritable mur, on ne distinguait plus la place et la préfecture, il espéra que les gars de l’AS-40 ne le distinguaient pas non plus. Le corellien prit son courage à demain et traversa sans se presser la rue qui donnait sur la place, aucun tirs adverses ne vinrent le frapper, et une fois de l’autre côté il fit signe d’amener le speeder avec le canon au-dessus de l’impact qu’il venait de créer. Chewie, Torwbacca et d’autres poussèrent le speeder au milieu de la rue et le disposèrent comme l’avait commandé Han. Celui-ci sentit alors une brise se lever, il jura intérieurement, bientôt la fumée se dissiperait. Il fit signe à Chewie de monter dans le véhicule et de tirer avant qu’on puisse les voir. Il obéit et dix secondes plus tard un tir aveuglant parti du speeder et disparut derrière la fumée, une explosion assourdissante se fit aussitôt entendre.
Han croisa mentalement les doigts espérant que ça avait fonctionné et prit dans ses mains ses deux blasters. Tous ses hommes l’imitèrent.
Avec une lenteur qui lui semblait infinie, la fumée se dissipa et il pu constater l’effet du tir surpuissant. L’AS-40 avait été traversé de part en part et le tir avait réussi à faire un trou de la taille d’un wookie dans la porte située derrière le véhicule. Ils rugirent tous simultanément et sortirent de leurs cachettes en concentrant leurs tirs sur la préfecture et son entourage. Han menait l’assaut final et était un des premiers, pourtant la grille céda devant lui sans qu’il ait eu besoin de ralentir. Il franchit le jardin et bondit sur une des bornes de béton et commença à tirer sur tout ce qui bougeait. Il sauta ensuite de l’autre côté et se trouva face à un garde qui par miracle avait échappé à l’assaut. Solo n’hésita pas et leva ses armes.
« Ne me tuez pas ! » Le supplia l’homme en jetant son arme à terre.
« Pourquoi ? » Demanda Han alors que des wookies pénétraient dans la préfecture.
« Le préfet, il a un escalier de secours derrière et une navette qui l’attend ! » S’exclama le garde en levant les bras.
Han réfléchit un quart de seconde.
« Montre-moi. »
Les deux hommes contournèrent la façade de la préfecture, longèrent le mur latéral alors que des explosions se faisaient entendre aussi bien à l’intérieur du bâtiment qu’à l’extérieur dans le jardin. Ils arrivèrent au coin arrière, méfiant, Han fit passer le garde devant lui et tourna derrière l’angle du bâtiment. Il vit alors l’escalier que lui avait signalé le garde qui descendait directement du dernier étage de la préfecture, du bureau du préfet, jusqu’au jardin au fond duquel se trouvait un petit hangar. Il entendit alors une porte se fermer au-dessus de lui tout en haut de l’escalier, il se réfugia dessous et attendit. Quelques secondes plus tard, il vit des pieds passer devant ses yeux, il les saisit et l’homme à qui ils appartenaient dévala le reste de l’escalier en roulant. Han sortit de sa cachette et vint pointer ses armes sur le gros ventre du préfet.
« Alors, on voulait nous fausser compagnie ? » Questionna Solo avec un sourire de victoire.
« J’ai rien à vous dire, je ne passerais pas votre appel. » Rétorqua le préfet en se redressant.
La porte s’ouvrit, à nouveau, en haut de l’escalier et Chewbacca apparut avec son arbalète-blaster devant lui.
« Viens Chewie, on a besoin de toi. Il est là mais il ne veut pas parler. » Dit Han en abaissant ses blasters.
Le wookie descendit les marches en expliquant que tout était sous contrôle et qu’il avait même trouvé la pièce où étaient rangées les armes confisquées. Une fois en bas, Chewie posa son arme sur l’escalier, saisit le préfet par le col et le souleva à cinquante centimètres du sol. Puis, il lui cria de toutes ses forces à moins de dix centimètres du visage.
« Je…Je crois que je vais finalement passer l’appel. » murmura le préfet au bord de l’évanouissement.
Han et Chewie se mirent alors à rire, rire qui leur fit un bien fou et qui leur rappela que la vie pouvait être amusante aussi. Le préfet calé sous le bras de Chewie, ils gravirent l’escalier alors que partout dans la ville des cris de joies se faisaient entendre.
Ce soir, la ville serait en fête. Enfin, il semblait que les Tondal avaient trouvé un adversaire à leur hauteur.
Oiki Ran, le Ktâh qui vous salue!
PS: J'espère Lowie que tu as apprécié les wookies
!