Bonsoir à tous, comment ça va ?
Allez c'est l'heure de la suite, retrouvons nos deux amoureux
!!
Coronet, parc des expositionsLa capitale corellienne était réputée dans les Mondes du Noyau, pas seulement pour ses habitants fiers de leur culture locale et de leur entreprise phare, la Corporation Technique Corellienne. Coronet avait bâti cette réputation en devenant la vitrine de l'ingénieurie et de l'innovation sur les marchés économiques. Et c'était encore une fois l'enjeu de cette soirée qui attirait bon nombre de personnes devant l'entrée du parc des expositions.
L'entrée du complexe où se déroulerait bientôt la présentation par Novatech Galactic Industry du Gladus Annihilator dont la mise sur le marché était prévue pour les jours suivants, témoignait d'une activité grouillante et bruyante, une ruche en pleine effervescence. Dark Entiam était consciente de l'ampleur de la tâche qui l'attendait.
Assurer avec l'aide de la CorSec la surveillance d'une superficie qui représentait celle d'un quartier urbain tout entier, quadriller les jardins et les allées entre les bâtiments, représentait un challenge colossal mais pas insurmontable.
À cet instant en ce début de soirée, la jeune femme se tenait en haut du grand escalier devant la grande arche, fermement gardée par un cordon de sécurité et des portiques de détection. Elle observa la foule qui s'agglutinait, et chaque personne faire l'objet d'une fouille complète sans rechigner.
Elle étendait ses perceptions sensorielles, pour détecter la moindre perturbation qui gâcherait la prestation de Davok Tissan. Bon normalement tout devrait se passer au mieux, puisque le Sith Unique s'était arrangé pour que les principaux concurrents de l'entreprise de Davok n'interfèrent plus d'une manière ou d'une autre avec les affaires en cours.
Bien entendu, Davok ne serait pas à l'abri d'une tentative de déstabilisation voire pire. La jeune femme en profita pour vérifier que son sabre laser était bien accroché à son holster fixé à la cuisse droite sous la magnifique robe magenta que lui avait offert son employeur en prévision du dîner intime qu'ils avaient prévu.
Ses yeux verts et gris se fixèrent sur la sélonienne qui supervisait les opérations à l'entrée du parc. L'officier de la CorSec non humaine la salua d'un signe de tête avant de s'approcher pour calmer un feorrin agacé de patienter trop longtemps.
La jeune femme rentra finalement à l'intérieur du parc pour finalement croiser sur son chemin Davok Tissan, qui l'accueillit avec un grand sourire.
- Bonsoir, Masya.
- Vous êtes tendu, lui fit-elle remarquer.
Il ricana brièvement.
- Pourquoi, je ne devrais pas l'être ?
- Non, lui assura-t-elle en lui prenant la main. Tout se passera bien.
Ses yeux bruns plongèrent dans les siens, dans lesquels se reflétait un grand sérieux.
- Vous êtes très confiante.
- Trop pour vous ?
Subtilement elle resserra sa prise sur les doigts de cet homme qui répondit à son étreinte. Elle avait beau considérer cela comme un jeu de duperie, elle commençait à croire que ses sentiments à son égard n'étaient pas feints.
Je voudrais qu'il ne lui arrive rien.
- Non, je trouve ça rafraîchissant. Vous n'êtes pas une femme comme les autres.
- Vous semblez bien connaître le sujet.
La pique était adroite, suffisamment pour amuser Davok qui n'était pas réputé pour collectionner les conquêtes.
- Vous savez Masya, j'ai travaillé dur pour pour pouvoir profiter de ce moment. J'ai l'occasion de montrer à tous qu'ils peuvent être protégés s'ils le souhaitent.
- Tous ne pourront pas s'acheter des Gladus Annihilators, lui avoua-t-elle.
- C'est vrai, c'est pourquoi ceux qui en auront les moyens devront être en mesure de répondre aux attentes du peuple.
Un long silence suivit cet aveu.
- Vous trouvez cela trop utopique ? Finit-il par demander.
- Il est toujours bon d'aspirer à un idéal même s'il est parfois ardu de faire face aux réalités, répondit-elle avec habilité. Vous avez peut-être raison de faire confiance à l'élite même si vous avez du mal à faire confiance à n'importe qui.
Elle faisait allusion aux doutes qu'il ressentait vis à vis de la Fédération Galactique.
- Mais je comprends pourquoi vous faites tout cela. Et pourquoi vous ne souhaitiez pas que les Jedi participent à la sécurité du parc.
- Alors vous êtes certainement la personne qui me comprend le mieux.
Voilà nous y sommes, pensa la jeune Sith.
Elle savourait malgré la discipline qui régissait son caractère cet instant de complicité. À Coronet, sur Corellia ou n'importe où dans la galaxie, il n'y avait qu'eux deux. Elle s'étonna de souhaiter même que cela demeure pour toujours.
- C'est l'heure, Davok.
Ce dernier soupira, regrettant de devoir mettre fin prématurément à cette intimité.
- Allons y, Masya.
- Je me tiendrais à vos cotés.
Ils se dirigèrent vers le centre du parc, cerné par un imposant périmètre de sécurité. Les deux jeunes gens fendirent la foule qui s'amassait. Lorsque plusieurs visiteurs reconnurent Davok Tissan, ils lui accordèrent des applaudissement qui se transforma en une vague chaleureuse et bruyante qui se répercuta dans tout le parc.
Les agents de la CorSec s'écartèrent à leur intention tout en veillant scrupuleusement à ce que le moindre indésirable ne force le passage. Davok grimpa sur l'estrade mue par des répulseurs anti gravité et se plaça devant le micro tandis que des holocams flottèrent au-dessus de lui, prises de frénésie. L'entrepreneur promena son regard sur la foule de gauche à droite. Il se demandait ce que ses parents auraient pensé de lui.
Certains lui auraient dit que cela n'avait plus d'importance, personne ne rendait de compte aux morts. Peut-être que cela était vrai, ses parents étaient morts... il avait perdu toute sa famille. Il croisa le regard de Masya qui conservait une sérénité incroyable.
Elle lui avait avoué qu'elle aussi avait perdu ses parents à cause des Sith. Il faisait tout cela pour que personne d'autre ne devienne orphelin. D'autres drames seraient évités, des familles ne seraient plus décimées à cause des Sith car Novatech Galactic Industry détenait la clé qui verrouillerait, cadenasserait à jamais la peur qu'ils avaient toujours inspiré.
Lui et Masya en étaient convaincus, restait à en persuader les autres.
Le corellien s'éclaircit la gorge.
- Bonsoir et bienvenue à tous au parc des Expositions.
Lentement et avec assurance il égrena le discours méticuleusement préparé, peaufiné. Les mots étaient affutés et polissés pour plaire et flatter.
Entiam ne s'y intéressait guère. La raison principale de sa présence était d'assurer la sécurité de son employeur au nom du Sith Unique. Elle ne devait pas se laisser déconcentrer par ses sentiments envers lui.
Garder cette frontière entre son devoir et ses émotions pour demeurer objective. Elle se sentit pourtant fébrile, comme tiraillée.
Elle baissa les yeux vers sa main droite qui tremblait légèrement malgré elle. Elle usa de la Force pour le faire cesser, ressentant tout à coup de la colère contre elle-même.
Bon sang que m'arrive-t-il ?Je suis censée manipuler cet homme tout en l'aimant avec passion. Je ne peux pas envisager de tout quitter pour vivre avec lui, les miens ne me laisseraient jamais faire. Ils me tueraient plutôt s'ils nourrissaient le moindre doute sur mon allégeance.Elle comprit que la petite Masya, l'innocente enfant de Chandrila, continuait de sommeiller en elle.. elle croyait s'en être débarrassée lorsqu'elle avait tué Dark Maladi.
Elle revint à la réalité présente lorsque les applaudissements roulèrent de nouveau en un torrent irrésistible lorsque Davok acheva sa présentation en étendant sa main droite vers l'équipe technique qui encadrait en bas de l'escadre une forme à taille humaine recouverte d'un tissu fin.
- Je ne veux pas vous faire languir plus longtemps que nécessaire mesdames et messieurs. Voici le fruit de Novatech Galactic Industry que nous avons concrétisé grâce aux efforts de tous ceux qui y ont contribué de près ou de loin.
L'ingénieur en chef tira sur le rideau qui glissa jusqu'au sol, dévoilant à la vue de tous le fameux modèle du Gladus Annihilators. Celui-ci possédait une belle prestance qui séduit immédiatement le public dont les clameurs redoublèrent de plus belle. Admirant la consistance épaisse du robot qui laissait poindre au bout de ses bras des blasters lourds jumelés. Des plaques d'un alliage inconnu recouvraient son torse et ses membres.
L'alliage comprenait une faible quantité de phrik, un métal précieux réputé résistant aux températures très élévés. Il devait en exister suffisamment pour contrer les blasters mais pas les sabres laser.
Novatech Galactic Industry était une entreprise trop récente pour un investissement aussi couteux.
- Le Gladus Annihilator a des qualités qui feront palir d'envie nos concurrents. Robustesse, simplicité, fiabilité et loyauté. Tout ce dont la galaxie a besoin d'être protégée, tout ce dont nous avons besoin pour nous protéger.
Depuis quelques instants, Entiam ne prêtait plus attention à son discours car ses perceptions sensorielles étaient troublées par des impressions malveillantes qui commençaient à s'éveiller dans les flux de la Force. Elle repéra rapidement un à un, des individus mêlés à la foule qui semblaient au-dessus de tout soupçon. Ils soignaient les apparences en accompagnant les réactions de la foule. Ils savaient se fondre dans la masse.
Mais elle était une Dame Noire Unique et on ne pouvait tromper son instinct aussi facilement. Elle avait grandi sur Korriban puis achevé sa formation sur Dromund Kaas, au milieu de conspirateurs et de rivaux.
Elle avait été formée à bonne école.
Elle remarqua donc que les cinq intrus qu'elle avaient répérés dans la foule fixaient Davok avec une intensité particulière. Il était la cible pour des raisons qu'elle ignorait. Elle frissonna lorsqu'elle eut le pressentiment désagréable que la CorSec ne suffirait pas à le protéger. Et elle-même pas davantage.
Elle devait le faire évacuer le plus vite possible. Elle se rangea à sa hauteur et glissa rapidement à son oreille à travers le boucan de nouveaux applaudissement nourris.
- Vous êtes en danger, il faut que nous partions.
Il maîtrisa sa surprise avant de croiser son regard. Elle sut qu'il lui faisait confiance, qu'il la croyait. De nouveau centré vers le public, il imposa le silence avant d'achever par quelques mots de conclusion.
- La tyrannie des Sith est révolue mais ils ne disparaîtront pas pour autant, ajouta-t-il. Nous devrons y faire face, tel est le but de Novatech Galactic Industry.
Il descendit l'estrade, suivie de près par sa secrétaire. Davok avisa son ami Elpask qui l'attendait en bas.
- Fais-moi plaisir, tu veux bien prendre la suite ? Je dois rentrer.
- Davok, tu ne peux pas t'en aller, insista son camarade. Du moins pas si tôt.
- Je ne me sens pas très bien.
Elpask l'étudia soigneusement avant de hocher la tête, résigné.
- Bon d'accord.
- Merci mon vieux, fit Davok reconnaissant.
Ils s'éloignèrent vivement hors de portée de voix, se perdant dans la foule. Entiam surprit les cinq suspects converger pour leur emboîter le pas, en écartant les badauts sur leur passage. L'impression d'un danger pressant s'accrut de façon inquiétante dans ses perceptions.
À l'insu de son employeur, elle glissa la main sous sa robe pour décrocher le sabre laser de son holster.
- Où allons-nous ? Demanda-t-il.
- Chez vous, répondit-elle.
Perplexe, il tenta de déchiffrer son expression impavide.
- Hum et le dîner que j'ai réservé ?
- Nous improviserons.
Il n'arbora qu'une grimace peu rassurée.
- Pas très réjouissant. Qui me menace d'après vous ?
- J'espère que nous n'aurons pas à le savoir trop rapidement.
Ils franchirent le périmètre de sécurité, gardé par la CorSec avant qu'une meute de journaliste ne se rua pour leur bloquer le passage avec une armada d'holocaméras.
- Monsieur Tissan, avez-vous un lien avec la disparition de notre collègue Mikala Sol ?
- Vous réjouissez-vous des difficultés actuelles de vos concurrents ?
- Envisagez-vous de vous engager en politique ?
Entiam intervint fermement, en élevant la voix.
- Monsieur le directeur n'est pas en état de répondre à vos questions messieurs dames, indiqua-t-elle calmement. Novatech Galactic Industry vous publiera un communiqué officiel que vous aurez tout loisir de consulter. Merci et bonne soirée.
Elle parvint à se frayer un chemin tandis que Davok lui concéda en compliment:
- Eh bien, vous savez y faire.
- J'apprends vite.
Ils gagnèrent le landspeeder du jeune entrepreneur, celui-ci s'installant aux commandes. Entiam prit place à coté de lui, sans cesser de jeter des regards par dessus son épaule. Leurs cinq poursuivants venaient eux aussi de monter dans un véhicule pour les suivre.
Le jeune couple emprunta la grande avenue mais au bout de dix minutes, la jeune Sith commença à pester entre ses dents à cause de la densité de circulation. Ils n'avançaient pas aussi vite qu'elle le voulait, ils ne parviendraient pas à les distancer.
- Garez-vous, fit-elle peu après. Nous continuons à pied.
Il obéit sans discuter, ignorant les klaxons et les vociférations de ses concitoyens alors qu'il intercalait son landspeeder entre deux autres véhicules le long du trottoir. Ils bondirent sans perdre de temps hors de la chaussée, imités par les intrus qui commençaient à se déployer en éventail pour les encercler.
L'adepte du Sith Unique ressentit la perturbation dans la Force croître davantage encore. Ce ne pouvait être de simples mercenaires payés par les neimodiens. Leur détermination malfaisante résonnait en un écho familier, trop familier.
Se pourrait-il que... il lui fallait en avoir le cœur net. La principale difficulté était la présence incongrue de Davok, elle ne voulait pas le tuer. Mais il était hors de question qu'il apprenne sa vraie nature.
La soirée était très avancée et les rues abondamment fréquentées le jour se vidaient rapidement, accentuant la précarité de leur situation. Le picotement du danger électrisait la nuque de la chandrilienne, se sentant de plus en plus oppressée. Finalement elle se résigna à emprunter une ruelle, un raccourci qui les amènerait plus rapidement au domicile du jeune che d'entreprise.
Plus rapidement ne signifiait pas que le danger serait moins grand.
Les deux jeunes gens frissonnèrent lorsque des silhouettes encapuchonnées se matérialisèrent pour leur barrer le chemin.
Le piège se refermait, leurs cinq poursuivants venaient d'apparaître derrière eux.
- Masya, que faisons-nous ?
- Faites-moi confiance, Davok.
Elle ralentit pour le laisser passer devant elle, et pour l'assommer, le cogna à la base de la nuque avec l'affut de son arme qu'elle activa l'instant d'après. Elle pointa sa lame rouge crépitante sur l'ennemi le plus proche qui brandissait lui aussi une épée semblable.
- Que voulez-vous ? S'écria-t-elle.
- Accomplir la volonté du Sith Unique, lui répondit froidement le zabrak qui retira son capuchon.
Elle couvrit le corps inanimé de l'entrepreneur tandis que les autres adeptes du Coté Obscur l'entouraient rapidement, leurs traits sinistres tatoués éblouis par le halo de leurs armes énergétiques.
- Davok Tissan est essentiel à nos projets, expliqua-t-elle. Le Seigneur Nihl a reconnu lui-même son utilité. Novatech Galactic Industry n'est rien sans son créateur.
- Ce n'est pas ce qu'a jugé le Seigneur Nihl. Les objectifs de Davok Tissan sont contraires à nos intérêts.
- Il m'a chargée d'une mission !
- Nous aussi.
Entiam sentit qu'il concentrait ses pouvoirs pour l'attaquer. Le zabrak exécuterait les ordres sans les discuter comme le ferait un partisan du Sith Unique. Comme elle le ferait, elle. Après tout, elle devait s'assurer que Novatech Galactic Industry devienne un instrument entre leurs mains.
C'est à cet instant qu'elle réalisa la confusion qui l'aveuglait. Elle était la seule à être convaincue que Davok était indispensable à sa création.
Elle avait besoin de lui, elle... elle l'aimait.
- Écartez-vous, Dame Entiam.
- Non, pas avant que j'aie parlé au Seigneur Nihl. On me doit des explications !
La colère l'envahissait maintenant par vagues et elle se sentait prête à la déchaîner sur les siens. Non, ses ennemis.
- La volonté du Sith Unique doit être accomplie. Si vous vous interposez, vous périrez avec lui, ajouta-t-il en désignant Davok toujours évanoui du menton.
Elle se raidit instinctivement, le sabre laser brandi. Les autres acolytes infiltrés sur Corellia avaient pointé vers elle leur funeste épée. Au moment où ils se rapprochaient pour porter les premiers coups, une voix mielleuse s'éleva au-dessus d'eux tous.
- Que signifie tout ceci ?
Elle avait reconnu le ton soyeux de Nehor. Ce dernier la contourna pour se placer face à elle et l'étudier avec sévérité.
- Pourquoi vous opposez-vous aux ordres du Seigneur Nihl ?
- Pourquoi le Seigneur Nihl n'a-t-il pas jugé utile de m'en informer ?
D'un geste de la main, le jeune Sith humain ordonna à ses subordonnés de cesser de la menacer.
- Je suis navré pour le malentendu, Dame Entiam. Mais le Seigneur Nihl a été pris d'un doute subit lorsque vous avez omis de lui transmettre votre rapport sur l'élimination de Mikala Sol.
- Je n'ai pas jugé utile de lui en faire un.
Elle avait répondu sans hésiter. Cependant, un frisson désagréable parcourut son échine lorsqu'elle se souvint du regard égaré de cette fille qui avait perdu sa mère. Elle avait crée une orpheline, brisant son bonheur.
Ce n'était pas un simple oubli, bien entendu elle ne pouvait pas l'avouer ouvertement. Elle ne pouvait pas confesser qu'elle éprouvait l'ombre d'un remords d'avoir été réduite à commettre un assassinat de sang froid.
- Pour quelle raison ? Insista-t-il.
- Il l'aurait appris par l'holonet. Et puis il ne s'agissait que d'un témoin gênant.
- Et à aucun moment, vous n'aviez pensé que votre négligence aurait pu le contrarier ?
Elle crispa ses doigts sur la crosse de son sabre laser, irritée par sa condescendance ordinaire. Elle se força à ne laisser trahir la moindre once d'émotion.
- Je ne pensais pas que ma négligence l'aurait contrarié à ce point là, reconnut-elle. Mais je suis prête à reconnaître mes torts devant le Seigneur Nihl.
- Très bien, je pensais que votre orgueil aurait pris le pas sur la raison. Dans sa sagesse, je ne doute pas que Dark Nihl saura vous pardonner mais apprenez qu'il ne tolèrera pas le moindre écart de conduite à l'avenir.
Elle comprit qu'il s'agissait d'un avertissement que Davok avait failli payer de sa vie.
- Je contacterais Dromund Kaas mais je vous suggère avant de débarrasser le plancher avec vos mignons, Nehor. Sauf si vous tenez à ce que des Jedi nous surprennent ici.
Un nouveau signe de tête de la part de l'intéressé et les assaillants désactivèrent leurs armes, les faisant disparaître sous leur manteau.
- Ce sera un plaisir de vous revoir, Dame Entiam, susurra-t-il.
- Moins pour moi que pour vous.
Et voilà, j'espère que cela vous a plu! Allez à la prochaine
!