Bonsoir, je vous publie la suite!
Dans cet extrait, nous retrouvons donc Bekan Kalad en mission d'espionnage pour le compte de l'Ordre Jedi
!
Bonne lecture !
Voilà qui intéresserait beaucoup Maître Terka et les membres du Haut Conseil. L'alsakani était décidé à ne rien perdre de cette conversation.
- Qu'avez-vous à m'apprendre ?
- J'ai des preuves que l'incident diplomatique avec Alsakan était destinée au seul profit du Grand Sage. Hier, un représentant de l'ambassade l'a rencontré chez lui.
- Vous avez gardé un enregistrement ?
- Le Grand Sage est prudent.
Bekan était trop éloigné pour surprendre la réaction du bothan mais il devina sa déception.
- Mais j'ai mis la main sur des transferts bancaires intéressants entre Alsakan et les Guildes Marchandes.
- Intéressants à quel point ?
- Peu de temps avant le déclenchement de la crise, le Grand Sage s'est servi de sa position de trésorier chez les Guildes pour verser des fonds conséquents sur les comptes des plus hauts dignitaires d'Alsakan, le ministre de la Défense et le Premier Régent.
- Il les a corrompus pour les pousser à la guerre.
- C'est ce que tout le monde en déduira si cela se sait, déclara-t-elle.
- En effet, voilà qui promet d'être très intéressant. Vous avez autre chose ?
- Pour le moment, non, Excellence. Je vous apporterai une copie de mes trouvailles.
- Votre contribution a été plus que suffisante, Soeur Malen. Retournez chez Contispex avant qu'il ne s'aperçoive de votre absence.
L'adepte du Pius Dea dont Bekan ne parvenait à déchiffrer l'expression, s'inclina en signe de déférence.
- Au sein de notre confrérie, beaucoup espèrent que les choses s'arrangeront et que le Grand Sage reviendra à de meilleurs sentiments.
- Pour ce que j'en sais, grogna le bothan, Contispex n'est pas un sentimental. Je n'approuve pas votre doctrine et je n'adhère pas à votre panthéon mais les intérêts du Conseil des Sages et les miens convergent. Je crois savoir que notre cher sénateur a été convoqué pour être excommunié, c'est bien cela ?
- Il vient de recevoir sa convocation pour demain soir, lui confirma-t-elle.
- Le début de la fin pour lui, se réjouit le Chancelier.
- Sachez que chacun a droit à la rédemption, car la Déesse n'est que bonté.
- Oui, oui, bien sûr, fit hâtivement Pers'lya légèrement agacé par les croyances rabâchées par l'adepte. Bien, je crois avoir assez abusé de votre temps.
- Ce fut un plaisir. Le Sage Suprême vous transmet la bénédiction de la Déesse. Soyez absous de vos pêchés et que la Vertu vous …
- Oui, oui, vous aussi, coupa sèchement le bothan qui tourna les talons.
Bekan battit rapidement en retraite pour ne pas se retrouver nez à nez avec les non humains. Pers'lya n'apprécierait pas de constater que les Jedi dont il avait demandé l'aide, espionnaient ses moindres faits et gestes.
Il avait reculé de vingt mètres lorsqu'une voix brailla dans son dos.
- Eh, le morveux !
Par dessus son épaule, il surprit l'aqualish qu'il avait vu discuter avec le capitaine bothan peu de temps avant. Le non humain inhospitalier était accompagné de sa bande, un ramassis de racaille locale pas vraiment spécialisé dans le baby sitting.
- Oui ?
- On doit te causer.
Le padawan de Ri'ila Terka se laissa encercler par les cinq malfrats, l'aqualish secondé par un herglic, un shivastanéen dont les représentants de son espèce étaient aussi surnommés les hommes loups, un duro borgne et un klatooinien. Et il ne se départit pas de son sang froid, bien qu'il devait rapidement trouver un moyen de se débarrasser d'eux sans se faire remarquer.
- Ce serait avec plaisir, répondit-il en agitant les doigts devant lui pour appuyer une suggestion mentale. Malheureusement je manque de temps, si vous voulez bien m'excuser.
Influencé télépathiquement, l'aqualish s'écarta à son intention mais la main massive du herglic s'abattit sur l'épaule frêle du jeune homme.
- Pas si vite, moucheron !
L'alsakani répliqua en agrippant le poignet large du non humain pour le tordre dans un angle absurde avant d'user de la Force pour le compresser contre le mur. L'herglic s'écroula assommé avant que Bekan ne dévia du coude un coup de vibrolame de la part du duro dont il fracassa la mâchoire à l'aide de sa paume.
Le borgne trébucha en gémissant et fut relayé par le shivastanéen qui se précipita griffes ouvertes pour éventrer le Jedi. Ce dernier recula pour esquiver ses attaques puis il lui décocha une savate dans l'abdomen et termina par un coup de pied sauté à la tempe qui l'envoya paître plusieurs mètres en arrière.
Le klatooinien déroula de son avant bras, la lanière d'un fouet électrique. Une arme peu aisée à esquiver y compris pour un Jedi. Bekan Kalad fut d'abord pris de court par un tel engin aux mouvements trop imprévisibles. Il se retira pour prendre du champ mais trop maladroitement. La lanière du fouet le frappa à l'épaule et il fut dérouté par cette sensation de douleur qui lui paralysa le bras gauche.
Sans hésiter, il laissa la Force couler en lui pour anesthésier la souffrance et lui permettre de conserver ses réflexes. Le klatooinien amorça une autre torsion de bras pour presser son avantage et en finir. Il visa les chevilles de Bekan mais celui-ci s'était dérobé, d'un Saut de Force qui le fit atterrir derrière son adversaire.
Celui-ci se tourna à moitié mais l'apprenti lui bloqua le bras avant de le frapper du tranchant de la main à la carotide. Le non humain à l'apparence de canidé vacilla avant de s'affaler inconscient. Le reflet de l'affût d'un blaster brilla dans son champ de vision.
L'aqualish pressa la détente mais Bekan fut bien plus prompt, activant son sabre laser. La lame énergétique couleur soleil se matérialisa, absorbant successivement trois tirs de laser avant qu'il n'éleva le bras dans sa direction.
L'aqualish sentit l'air se comprimer autour de lui et il fut projeté contre le sol. Le padawan le souleva à l'aide de la Force et l'attira jusqu'à lui, visage contre visage. Il le laissa reposer sur ses appuis et agita de nouveau les phalanges, invoquant la Force tout en accrochant son regard.
- Dormez, intima-t-il.
L'aqualish s'allongea sur le dos et sombra dans un profond sommeil. Bekan s'apprêtait à faire mouvement, se rappelant sa priorité lorsque quelqu'un retira le cran de sûreté de son blaster derrière lui.
- Pas de geste brusque, Jedi.
En signe de bonne volonté, le jeune homme éteignit son sabre tout en le gardant dans son poing. Il pivota à demi vers le bothan qui le tenait en respect avec son arme. Il reconnut sans mal l'officier chargé de la sécurité de Pers'lya.
Ce dernier considéra avec dédain les petits malfrats mal en point.
- Pas mal du tout, jeune humain.
- Merci pour le compliment. Que me voulez-vous ?
Le bothan demeura impavide.
- Vous demander une chose très simple. Mêlez-vous de vos affaires.
- Vous les avez payés pour m'attaquer.
- Non, pour vous retarder, corrigea le non humain. Je savais très bien que ces amateurs ne seraient pas un problème pour vous.
- Et s'il m'était arrivé quelque chose ?
- J'en aurais été le premier désolé, assura le bothan. Considérez ce qui vient d'arriver comme un avertissement sans frais.
- Je suis ici pour aider Pers'lya, pas pour l'espionner, plaida Bekan.
Les oreilles équines s'aplatirent vers l'avant, signe de la perplexité du non humain.
- Vraiment ? Pourquoi avoir refusé de l'aider quand il vous l'a demandé ?
- Officiellement, les Jedi se doivent de rester neutres.
Le bothan baissa son blaster avant de le ranger.
- Dans ce cas, restez neutres. Cela évitera un malentendu.
- Je peux parler à Pers'lya, pour l'informer que c'est maître Terka qui m'envoie.
- Non, inutile d'insister.
C'était une fin de non recevoir et Bekan préférait ne pas se mettre les bothans à dos. Dans l'intérêt de la République, du moins dans l'intérêt des Jedi.
- Restez en dehors de ça, lui lança une dernière fois son interlocuteur par dessus l'épaule alors qu'il s'en allait.
L'alsakani l'observa disparaître dans le dédale des ruelles inquiétantes et hésita avant de rebrousser chemin, convaincu qu'il ne pouvait rien faire de plus pour aujourd'hui.
Le Temple Jedi de Coruscant était presque aussi ancien que la République et l'Ordre Jedi. La meilleure façon pour les serviteurs de la Force de servir le régime central galactique était de demeurer accessibles.
L'établissement d'une académie majeure et d'un centre décisionnel au sein même de la Cité Galactique était seulement la preuve du bon sens. Le bâtiment qui abritait le sanctuaire le plus prestigieux de l'Ordre était une pyramide inachevée.
Des millénaires plus tard, pendant les derniers temps de la République, cinq tours avaient été érigées au sommet de pyramide. À l'aube de la dynastie Contispex, ces tours n'existaient pas encore mais le Temple dominait déjà d'une majestueuse sérénité les habitations, insensible aux troubles qui avaient traversé la capitale plurimillénaire depuis la création de la République.
L'imposant édifice ne tremblait pas davantage devant la crise actuelle qui faisait vaciller le gouvernement sur ses fondations.
Des rumeurs prétendaient même que les adeptes du Pius Dea se tenaient éloignés du Temple comme s'ils avaient peur d'être frappés par la foudre. Beaucoup de citoyens qui craignaient cette obscure secte considéraient l'Ordre Jedi comme le dernier rempart contre leur idéologie radicale. Voilà pourquoi Bekan Kalad respira beaucoup mieux lorsqu'il atteignit la grande entrée de l'édifice.
Depuis son départ d'Alsakan, le Temple était devenu sa deuxième maison et l'Ordre, sa deuxième famille.
Il salua rapidement les sentinelles qui gardaient les portes et ralentit le pas, lorsqu'il pénétra dans le hall. D'autres padawans humains et non humains flânaient ou couraient, selon l'importance de leur agenda.
Le jeune alsakani croisa alors le chemin d'une lorrdienne de son âge qui s'apprêtait à s'engager dans un corridor pour gagner les Archives du Temple.
- Eh, Zeri !
- Salut Bekan ! Réagit la non humaine avec un large sourire.
Malgré lui, le jeune humain rougit lorsqu'il croisa le regard de son amie. Il était tombé des années plus tôt sous le charme de ces iris dorés comme des levers de soleils, de cette peau marbrée couleur bronze. Il s'attarda sur ses cheveux mauves qu'elle avait coiffés en de fines tresses délicates.
- Je voulais remercier pour ton aide de ce matin. Figure-toi que maître Wadu m'a demandé où j'avais appris ces nouvelles séquences lors de mon entraînement au sabre laser.
- Je suis heureux que cela t'ait pu être utile.
- Tout à l'heure, on pourrait déjeuner ensemble, proposa-t-elle.
- Bonne idée.
Il lui rendit son sourire.
- Je dois aller rejoindre maître Terka, avoua-t-il à regrets.
- Après le déjeuner, nous pourrions nous retrouver à la bibliothèque comme tout à l'heure. Dans un cadre strictement professionnel, ça va de soi, ajouta-t-elle avec un faux sérieux.
Bekan ricana discrètement, comprenant qu'elle faisait allusion à leur effusion très intime de ce matin.
- Bien sûr, affirma-t-il d'un ton égal. Nous n'aimerions pas attirer sur nous l'opprobre des maîtres.
Ils rirent aux éclats simultanément, attirant brièvement l'attention de leurs condisciples qui les contournaient et les fixaient étonnés.
- À bientôt, lui accorda-t-elle.
L'alsakani s'éloigna en lui adressant un signe de la main puis se fia à ses perceptions sensorielles pour trouver son maître. Il perçut immédiatement que sa présence émanait dans la Force de l'une des salles d'armes qui se situaient dans l'aile est du Temple.
La salle d'armes en question était une pièce perchée au deuxième étage, laissant filtrer par une gigantesque baie de transparacier la lumière du soleil au Zénith. L'instructrice se tenait au milieu de la pièce, assise en position de tailleur, les paupières closes.
Bekan remarqua les robots gladiateurs qui demeuraient immobiles comme des statues, dans un coin. Il se rappelait fort bien les séances d'entraînement où il était régulièrement confronté à ses machines au moins au début de son apprentissage. Sa formation avançant, il s'était escrimé contre d'autres apprentis ou son propre maître.
Ri'ila Terka paraissait plongée dans une profonde méditation. Immergée entièrement dans les flux de la Force, son aura emplissait toute la salle et semblait s'étendre au-delà des murs. Bekan se demandait pourquoi elle avait choisi une des salles d'armes au lieu de la cour de méditation, qui était bien plus adéquate à se genre d'exercices. À moins que cela ne soit une façon de montrer à son propre élève que la méditation pouvait se pratiquer en n'importe quel lieu.
Le jeune homme freina sur le seuil, ne souhaitant pas la déranger. Il sursauta malgré lui lorsqu'elle prononça :
- Je te sens perturbé, Bekan.
Il hésita avant de répondre.
- Cela ne s'est pas vraiment passé comme prévu.
- Raconte moi tout.
Elle ouvrit les yeux pour les braquer sur l'alsakani qui se décida à faire quelque pas vers elle et à commencer son rapport. Elle l'écouta attentivement et avec patience sans sourciller puis se remit sur ses appuis lorsqu'il eut terminé.
- Pers'lya et une adepte du Pius Dea travaillant ensemble pour faire tomber Contispex? La Force a un étrange sens de la dérision, commenta-t-elle.
- En tout cas, cela confirme que tous les adeptes du Pius Dea ne suivent pas aveuglément le sénateur, même s'ils partagent tous son idéologie.
- Si le Conseil des Sages de la secte qui répand une phobie contre les non humains, s'allie avec le Chancelier, cela en dit long sur le danger que Contispex représente pour eux deux.
- On peut même dire, pour la République toute entière.
- Tu m'as dit qu'il avait reçu une convocation du Sage Suprême en personne ?
- Oui, maître. Et je doute que ce soit pour l'inviter à dîner ou lui proposer de jouer au sabacc.
La twi lek sourit devant la boutade de son apprenti.
- J'informerais tout à l'heure le Haut Conseil de ce que tu as appris.
- Et c'est tout ? Insista l'alsakani.
Ri'ila Terka plongea son regard droit dans ses yeux.
- Précise ta pensée.
- Tel que nous connaissons Contispex, il ne restera pas sans réaction. Vous ne croyez pas sérieusement qu'il va se laisser destituer par les siens ?
- Quand bien même, cela se passerait mal, les instructions du Haut Conseil demeurent valables, lui rappela-t-elle avec sévérité. Et nous nous y plierons.
- Très bien. Et pour Pers'lya ?
- Visiblement, il nous a fait comprendre clairement qu'il ne souhaitait aucune interférence de notre part ou de qui que ce soit d'autre. Donc nous ne nous en mêlerons pas.
- C'est une directive du Haut Conseil, ça aussi ? Répliqua l'élève d'un ton excédé.
Il comprit qu'il avait épuisé sa patience lorsqu'elle trancha:
- Non, ma directive. Nous ne ferons rien sans l'approbation du Conseil.
Le jeune homme fit une révérence, comprenant qu'il avait été trop loin.
- Oui, maître. Pardonnez mon insolence.
Satisfaite de son humilité, elle le rassura.
- Tu n'as jamais caché ce que tu pensais, c'est une qualité que j'apprécie chez toi. Mais veille à travailler un peu plus ton tact.
- J'y tacherais, promit-il.
Bekan ne put se retenir de penser néanmoins que le Conseil Jedi attendait des morts d'innocents pour esquisser un semblant de réaction contre les fanatiques religieux. Et nul doute que la twi lek se doutait de son opinion.
L'alsakani la salua avec respect avant de reculer pour se retirer.
- Bekan, l'arrêta-t-elle.
Il l'interrogea du regard et elle ajouta.
- Il reste encore une formalité.
Elle se décala sur le coté et l'invita d'un geste gracieux de la main à se placer face à elle. Il s'exécuta de plus en plus intrigué.
Il la vit se débarrasser de sa grande bure et poser ensuite la main nonchalamment sur la crosse de son sabre laser accrochée à sa ceinture. Les traits dénués de toute émotion. Bekan comprit enfin de quoi il en retournait.
Il l'imita, roulant sa bure pour la poser dans un coin de la salle avant de revenir face à elle. Il tendit ensuite la paume pour attraper par télékinésie une épée d'entraînement en duracier renforcé, accrochée au mur. Elle éleva de nouveau la voix.
- Non, les épées d'entraînement nous ne seront pas indispensables.
Il fronça les sourcils.
- Maître, vous voulez qu'on utilise nos sabres laser ? S'écria-t-il.
- Cela t'effraie donc à ce point ?
- Le principe d'un entraînement n'est-il pas de s'entraîner ?
Elle le regarda avec cette tendresse coutumière.
- Tu ne me fais pas confiance, padawan ?
- Je vous confierais ma propre vie, vous le savez bien. Mais ce pourrait être dangereux.
- Seulement si tu nourris des doutes sur le pouvoir de la Force et sur tes capacités. Et je ne te l'aurais pas proposé si je n'avais pas confiance en toi.
Bekan s'efforça d'effacer ces rides de crispation qui marquaient son front et trahissaient son appréhension. Le calme de son maître l'effrayait plus qu'il ne le détendait. Cette session d'entraînement ne serait pas une session ordinaire. Qu'est-ce que cela pouvait bien cacher ?
Il évacua dans un coin de sa tête cette question lorsqu'elle saisit la poignée de son sabre. Elle vérifia l'état de sa batterie, plaquée contre son bassin jusque au-dessus des hanches dans son dos. Il fit de même et s'assura que le fil joignait bien la crosse de son sabre à sa source d'énergie. Il rejeta pendant ce temps, sa tresse de padawan derrière sa nuque.
- Il y a une consigne particulière, maître ?
Elle se cala de profil devant lui et activa son épée. La lame verte émeraude se déplia, pointée vers le sol.
- Une seule, lui répondit-elle enfin. Donne tout ce que tu as.
Il ne put se retenir de frissonner, réalisant à peine que tout ceci était bel et bien réel. Ce serait un combat en conditions réelles et la moindre erreur serait potentiellement fatale pour celui qui la commettrait.
Mais elle avait confiance en lui et il devait lui montrer qu'elle avait raison. Et qu'il avait raison de garder confiance en lui.
À son tour, il alluma son arme et maintint la lame ardente à l'éclat de soleil droite devant son visage concentré. Il patienta, s'attendant à ce que la twi lek esquisse un mouvement. Au contraire, elle demeurait aussi imperturbable qu'une statue, attendant que ce soit lui qui fasse le premier pas.
- Après vous, maître.
- Non, Bekan. À toi l'honneur.
Voilà j'espère que cela vous a plu! n'hésitez pas à me faire part de vos impressions
!
à la prochaine pour la suite
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