Alors voilà, j'avais posté le début de cette nouvelle sur un autre site de fans (PSW) il y a quelques temps et j'hésite à la reprendre. Du coup je me suis dis que j'allais la remettre ici pour voir ce que ça donnait en termes de critiques ! Je ne sais pas encore si j'aurais vraiment le temps d'écrire la suite ces prochains mois, mais j'aimerais avoir votre avis sur le Prologue, et si le prologue passe bien, sur le début du chapitre 1. Enjoy !
PS : il y a sans doute des fautes de frappes et d'orthographe qui traînent, désolé !
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Prologue
Hier soir, j'ai fêté mon anniversaire. Je suis maintenant âgé de 23 ans. La journée était plutôt belle, ensoleillée en surface. Je me suis levé tard et je suis parti travailler dans un petit bar du quartier où j'habite pour le moment. Étonnant comme ce genre d'endroit est toujours à moitié plein, quelque soit l'heure de la journée. Des clients habitués pour la plupart, les piliers de la maison : quelques repris de justice tout juste sortis de cabane, des petits délinquants spécialistes du vol à l'arraché, une bonne tripotées de chômeurs ou d'intérimaires jouant aux cartes et quelques vieillards paumés à la retraite, déprimés et à moitié aveugles. Bref, le genre de bouge un peu miteux, même selon les critères locaux, où il ne se passe jamais rien de bien intéressant. Je suis serveur dans ce tripot, le « Cafard Bleu ». Un boulot pas très bien payé, mais suffisant pour survivre. Je ne compte pas m'éterniser dans le coin ceci dit, je vais bientôt changer de crèmerie. Je suis trop haut, trop visible. Les niveaux inférieurs sont plus sûrs pour quelqu'un comme moi, et quand je regarde en bas, je ressens une sensation étrange. Quelque chose m'attire dans les bas-fonds, quelque chose que je n'arrive pas à identifier avec précision. J'y suis déjà allé, bien sûr, mais jamais seul, jamais plus de quelques heures et toujours dans des endroits plutôt civilisés, si tant est que la civilisation ait jamais existé dans les niveaux inférieurs. De toute façon, aujourd'hui, tout fout le camp, y compris en haut. Difficile d'éviter les problèmes, quelque soit le bled où l'on vit. C'est une des raisons qui me conduit à changer de lieu sans cesse, à ne pas rester plus de quelques semaines au même endroit.
Une journée d'anniversaire comme les autres, en fait. De toute façon, je ne connais pas grand monde, la plupart de mes amis ou simples connaissances ont disparu. Certains sont morts, la plupart peut-être. D'autres sont partis sans laisser de traces, quelques-uns ont fait comme moi et travaillent sans doute dans un fast-food ou un night-club des niveaux moyens ou inférieurs et essaient de survivre. Ils ont changé de nom, de couleur de cheveux et d'yeux, peut-être de visage. Ils évitent les patrouilles et serrent les dents, s'interdisent de répondre aux provocations incessantes des partisans du nouveau pouvoir – parfois des agents pas très subtils qui servent d'appât pour révéler les éventuels opposants politiques venus boire un verre le soir pour noyer leur désespoir. De toute façon les opposants en question ne doivent pas être très nombreux. La plupart des gens, surtout dans les bas-fonds, ne s'inquiètent pas outre-mesure des évènements récents. Rien n'a changé pour eux : un peu plus de contrôles, un peu plus de violence, rien de bien traumatisant pour les types qui évoluent dans un milieu pareil au quotidien depuis leur plus tendre enfance. Chaque matin quelques cadavres sont signalés dans mon quartier. Ils sont beaucoup plus nombreux un peu plus bas, et on ne les compte plus une fois vraiment dans les bas-fonds.
Quand je pense à ces dernières années... Nous n'avons rien vu venir. Rien du tout. Aucun d'entre nous n'a pensé que la menace était si proche. Nous n'étions pas préparé à ça, au contraire. Nous étions épuisé après ces années de guerre, tous ces morts... Personnellement je ne me suis que peu battu. J'étais trop jeune et pas assez doué au combat, encore en formation et plus à l'aise avec la théorie qu'avec la pratique. Les quelques batailles auxquelles j'ai participé m'ont marqué, bien sûr : j'y ai vu des milliers de soldats mourir, certains de mes amis donner leur vie pour protéger les populations civiles. Nous n'avions pas les compétences pour mener une guerre. Mais personne n'a rien osé dire au commandement : plus sages, plus puissances, plus expérimentés... Ils n'auraient jamais du pouvoir se tromper à ce point.
Mon mentor... C'était comme un père pour moi. Quand nous avons été accusé de trahison, que la rumeur a couru que nous avions tenté un coup d'état, les soldats avec lesquels nous avions combattu n'ont pas été nos seuls ennemis. La populace, partout, nous a rejeté. Mon maître, mon professeur, celui-là même qui m'avait détecté lorsque j'étais un très jeune enfant... Il a été massacré, lynché par des centaines de badauds surexcités. Il n'ont pas pris la peine de le tuer rapidement. Il est mort lentement piétiné. Oh, bien sûr, il s'est défendu, mais la foule a eu raison de son endurance. Et puis, il a été victime de sa formation : il ne voulait pas tuer des « innocents », « dupés par le pouvoir », de « pauvres gens sans éducation suivant leur instinct sans réfléchir »... Aucun d'entre eux n'était ce genre de chose. C'était des tueurs, tous autant qu'ils étaient, des assassins déterminés à faire du mal à des gens qui avaient donné leurs vies pour les protéger. Mon maître m'a dit de m'enfuir. C'est ce que j'ai fait, et depuis je vis dans l'ombre. J'hésite sur la marche à suivre. Certains, je le sais, ont déjà commencé à lutter. Les premiers morts au sein de cette résistance naissante font régulièrement la une des écrans géants qui diffusent les informations officielles. Ils sont qualifiés de « terroristes », de « fous ». Tel est l'univers dans lequel je vis aujourd'hui.
Il s'est passé sept mois depuis la proclamation de l'Empire. Aujourd'hui, je pars pour les bas-fonds de la capitale du nouvel Empire Galactique, Coruscant. Je laisse derrière moi ma formation, mon sabre, ma bure et tout ce qui a fait un jour de moi un gardien de la République.
Je m'appelle Idriss Bulb’o. J'ai été chevalier Jedi. Mais le temps de la Purge est venu.
Hier soir, j'ai fêté mon anniversaire. Je suis maintenant âgé de 23 ans. La journée était plutôt belle, ensoleillée en surface. Je me suis levé tard et je suis parti travailler dans un petit bar du quartier où j'habite pour le moment. Étonnant comme ce genre d'endroit est toujours à moitié plein, quelque soit l'heure de la journée. Des clients habitués pour la plupart, les piliers de la maison : quelques repris de justice tout juste sortis de cabane, des petits délinquants spécialistes du vol à l'arraché, une bonne tripotées de chômeurs ou d'intérimaires jouant aux cartes et quelques vieillards paumés à la retraite, déprimés et à moitié aveugles. Bref, le genre de bouge un peu miteux, même selon les critères locaux, où il ne se passe jamais rien de bien intéressant. Je suis serveur dans ce tripot, le « Cafard Bleu ». Un boulot pas très bien payé, mais suffisant pour survivre. Je ne compte pas m'éterniser dans le coin ceci dit, je vais bientôt changer de crèmerie. Je suis trop haut, trop visible. Les niveaux inférieurs sont plus sûrs pour quelqu'un comme moi, et quand je regarde en bas, je ressens une sensation étrange. Quelque chose m'attire dans les bas-fonds, quelque chose que je n'arrive pas à identifier avec précision. J'y suis déjà allé, bien sûr, mais jamais seul, jamais plus de quelques heures et toujours dans des endroits plutôt civilisés, si tant est que la civilisation ait jamais existé dans les niveaux inférieurs. De toute façon, aujourd'hui, tout fout le camp, y compris en haut. Difficile d'éviter les problèmes, quelque soit le bled où l'on vit. C'est une des raisons qui me conduit à changer de lieu sans cesse, à ne pas rester plus de quelques semaines au même endroit.
Une journée d'anniversaire comme les autres, en fait. De toute façon, je ne connais pas grand monde, la plupart de mes amis ou simples connaissances ont disparu. Certains sont morts, la plupart peut-être. D'autres sont partis sans laisser de traces, quelques-uns ont fait comme moi et travaillent sans doute dans un fast-food ou un night-club des niveaux moyens ou inférieurs et essaient de survivre. Ils ont changé de nom, de couleur de cheveux et d'yeux, peut-être de visage. Ils évitent les patrouilles et serrent les dents, s'interdisent de répondre aux provocations incessantes des partisans du nouveau pouvoir – parfois des agents pas très subtils qui servent d'appât pour révéler les éventuels opposants politiques venus boire un verre le soir pour noyer leur désespoir. De toute façon les opposants en question ne doivent pas être très nombreux. La plupart des gens, surtout dans les bas-fonds, ne s'inquiètent pas outre-mesure des évènements récents. Rien n'a changé pour eux : un peu plus de contrôles, un peu plus de violence, rien de bien traumatisant pour les types qui évoluent dans un milieu pareil au quotidien depuis leur plus tendre enfance. Chaque matin quelques cadavres sont signalés dans mon quartier. Ils sont beaucoup plus nombreux un peu plus bas, et on ne les compte plus une fois vraiment dans les bas-fonds.
Quand je pense à ces dernières années... Nous n'avons rien vu venir. Rien du tout. Aucun d'entre nous n'a pensé que la menace était si proche. Nous n'étions pas préparé à ça, au contraire. Nous étions épuisé après ces années de guerre, tous ces morts... Personnellement je ne me suis que peu battu. J'étais trop jeune et pas assez doué au combat, encore en formation et plus à l'aise avec la théorie qu'avec la pratique. Les quelques batailles auxquelles j'ai participé m'ont marqué, bien sûr : j'y ai vu des milliers de soldats mourir, certains de mes amis donner leur vie pour protéger les populations civiles. Nous n'avions pas les compétences pour mener une guerre. Mais personne n'a rien osé dire au commandement : plus sages, plus puissances, plus expérimentés... Ils n'auraient jamais du pouvoir se tromper à ce point.
Mon mentor... C'était comme un père pour moi. Quand nous avons été accusé de trahison, que la rumeur a couru que nous avions tenté un coup d'état, les soldats avec lesquels nous avions combattu n'ont pas été nos seuls ennemis. La populace, partout, nous a rejeté. Mon maître, mon professeur, celui-là même qui m'avait détecté lorsque j'étais un très jeune enfant... Il a été massacré, lynché par des centaines de badauds surexcités. Il n'ont pas pris la peine de le tuer rapidement. Il est mort lentement piétiné. Oh, bien sûr, il s'est défendu, mais la foule a eu raison de son endurance. Et puis, il a été victime de sa formation : il ne voulait pas tuer des « innocents », « dupés par le pouvoir », de « pauvres gens sans éducation suivant leur instinct sans réfléchir »... Aucun d'entre eux n'était ce genre de chose. C'était des tueurs, tous autant qu'ils étaient, des assassins déterminés à faire du mal à des gens qui avaient donné leurs vies pour les protéger. Mon maître m'a dit de m'enfuir. C'est ce que j'ai fait, et depuis je vis dans l'ombre. J'hésite sur la marche à suivre. Certains, je le sais, ont déjà commencé à lutter. Les premiers morts au sein de cette résistance naissante font régulièrement la une des écrans géants qui diffusent les informations officielles. Ils sont qualifiés de « terroristes », de « fous ». Tel est l'univers dans lequel je vis aujourd'hui.
Il s'est passé sept mois depuis la proclamation de l'Empire. Aujourd'hui, je pars pour les bas-fonds de la capitale du nouvel Empire Galactique, Coruscant. Je laisse derrière moi ma formation, mon sabre, ma bure et tout ce qui a fait un jour de moi un gardien de la République.
Je m'appelle Idriss Bulb’o. J'ai été chevalier Jedi. Mais le temps de la Purge est venu.