Je commence mon périple des livres dits les plus daubesques de l'
UE, ceux déjà dans ma biblio
SW mais auxquels je n'ai pas encore touché.
Avant d'attaquer la trilogie Lando Calrissian,
gros pavé écrit en tout petit et qui s'annonce si j'en crois SWU comme un des trucs les plus horribles de la litté
SW (j'ai hâte
),
j'ai décidé de m'essayer à cette production apparemment fortement bousesque que constitue
Star Wars Galaxies : The Ruins of Dantooine.
La légende disait vrai.
A part la première scène avec Vador, un peu clichée, mais qui sonne comme le début d'un vrai
SW façon "Le Retour du Jedi" (Vador/Jerjerrod sur l’Étoile de la Mort), le reste ne sert qu'à constituer un volume de plus dans sa biblio
SW.
A la différence de Gilad ci-dessus, je ne trouve
aucune qualité à ce bouquin.
Les personnages : nuls, plats, sans originalité, téléguidés j'ai envie de dire, n'influent pas sur l'intrigue.
L'intrigue : on se sent effectivement amené d'un point A à un point B comme dans un jeu vidéo. Même si le livre n'est pas gros, à supporter au fil des pages et jusqu'au bout c'est juste hyper RELOU.
Les guest stars : Luke, Han et Leia sont effectivement là, mais pour faire joli. Présence non seulement anecdotique, mais aussi totalement caricaturale. On a quand même un chapitre où Luke débarque à la fin pour deux lignes de dialogue dont l'une d'elle est : "I have a bad feeling about this", et un Lando Calrissian qui vient juste draguer le perso principal féminin dans un couloir pour se prendre un vent et repartir.
L'intérêt Uesque : on nous apprend (sans spoiler pas d'inquiétude, on veut
faire croire qu'on nous apprend seulement) que Leia, quand menacée par Tarkin à bord de l'Etoile noire pour donner l'emplacement de la base rebelle, a donné le nom de Dantooine car elle savait pertinemment que la base était désertée.
...
...
Bien bien bien...
Les deux GROS trucs abusés pour finir :
1°) Le perso principal dont je ne me souviens même plus du nom est une biologiste impériale qui va donc passer du côté des rebelles. C’est donc logique, où qu’elle aille, des créatures plus hideuses et étranges les unes que les autres seront sur son chemin, ce qui va lui permettre d’étaler sa science et de sortir de situation parfois délicates.
J’ai eu l’impression de voir une créature différente à chaque scène ou presque avec ce perso. Sérieusement. Sérieusement.
Ç’aurait été un pompier, elle aurait combattu des incendies sur chaque planète ? Là on est au niveau de l’écueil narratif compréhensible chez un élève en CP. Perso à la lecture j’ai trouvé ça hallucinant, jamais vu ça !
2°) Le twist final, où qu’en fait
le gentil il est méchant.
Je déconseille à tout lecteur au-dessus du CP de le lire. Par contre pour celui qui comme moi veut se farcir les bouses de l’
UE en toute connaissance de cause, je le recommande chaudement, on est dans les affres de la chose, du bonheur.
LE REGRET : la bonne idée du livre est ce fameux holocron qui contient tous les noms des taupes rebelles infiltrées dans les rangs de l'Empire, et qui ne doit bien sûr pas tomber aux mains de ce dernier. Donner des noms et développer leur perso avec des sous-intrigues, des mentions de leurs actions, quelque chose, ç'aurait été cool.
Mais apparemment c'était pas le sujet. Le roman remplit en tout cas son rôle d'infâme produit dérivé au carré à merveille.
« Vous pouvez échouer dans ce que vous ne voulez pas faire. Alors vous pourriez aussi bien tenter votre chance en faisant ce que vous aimez. » Jim Carrey