New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

Énorme la police :shock:

! Comment t'as fait ça?

lɯʇɥ˙dılɟ/ɯoɔ˙pɐɟʌǝɹ˙ʍʍʍ//:dʇʇɥ

˙˙˙ʇǝunoʌıɔǝd ʇıʇǝd nɐ ǝɔuǝsqɐ uos ʇuɐpuǝd ɔıdoʇ uos ɹǝuɹnoʇǝɹ ınl ɐʌ uO

Par contre, on va peut-être pas en abuser parce que c'est quand même super lourd à lire :transpire:

! Mais je sens que ça va être long 2 semaine sans Jace et ses copines :neutre:

Mais je sens que ça va être long 2 semaine sans Jace et ses copines

Ah, il t'as marqué, ce passage avec les Twi'lekk :lol:

Mais puisqu'on te dit qu'il est impuissant :lol:

Quoi? Je floode pour entretenir le topic de Pecivounet en son absence^^

Mais que va-t-on faire sans Percivounet pendant tout ce temps!? :cry:

Den a écrit:Mais que va-t-on faire sans Percivounet pendant tout ce temps!?

Lire L'Ascension de Sev'rance Tann, jeune homme

Mon sauveur! :idea:

Tiens, j'pense avoir un chapitre de retard dans ta fic! :shock:

Je m'empresserai de le lire cette semaine! :wink:

Demain, c'est notre premier mercredi sans Pecivounet :cry:

! Une idée pour marquer le coup (et flooder encore plus son topic :transpire:

)?

Bon, j'ai enfin lu le chapitre. Toujours quelques problèmes de forme, mais comme je les ai déjà énumérer, je vais pas faire le relou et y revenir.

Sinon, dialogue bien sympa, bien insidieux comme il faut. :sournois:

Plus qu'à attendre la suite !

Boudiou! Quel bon chapitre que voilà!
J'aime beaucoup le fait que tu explores tous les horizons possible dans ton histoire! La leçon sur les méfaits du racisme est tout bonnement magistrale! En plus, on a droit à quelques petites références! Que demander de plus?

Content que mon histoire te plaise toujours Den

Oui, mais c'est de l'antiracisme par défaut, le Sénateur est contre le racisme parce qu'il sait que d'autres races peuvent (lui) être utiles, pas parce qu'il considère qu'on doit parler en termes d'actions et non de natures, d'individus et non de populations.

Exactement :wink:

Alors, d'abord entre les Totj et ton récit il y un peu moins de 4000 ans. Donc reprocher ça à la République c'est un peu comme si (attention comparaison foireuse) moi je devais avoir honte d'être français parce que les francs ont envahi l'empire romain il y a 1500 ans.

Sommes nous encore sous l'égide des francs? Non sous la Vème Republique. Pour que ta comparaison fonctionne il faudrait que nous soyons toujours sous le même régime.

Ensuite, annihiler des cultures ? euh ... exemple ? L'adhésion à la République a toujours été quelque chose de volontaire. Hapès, le secteur corporatif, l'espace Hutt ne l'ont pas demandé, ils se sont pas fait envahir pour autant.

Quel argument caduc mon cher Sirius, t'es t'il venu à l'esprit que ces secteurs ont tous une importante puissance militaire? Et puis encore plus simple, même l'Empire Sith de Palpy ne leur à pas cherché des noises alors qu'il était pourtant totalitaire et tout ce que tu veux. Non au contraire, ton exemple démontre bien que seuls les forts et les ininteressants (bordure exterieure) n'ont pas été assimilés, de gré ou de force, dans la République.
Dans KoTOR, un mec sur Manaan en parle fort justement, qu'il est peut-être temps que la République laisse sa place aux Sith de Malak qui ne sont rien de moins qu'une puissance expansionniste comme l'était la Rep à ses débuts.
Sith Rules, essaye encore :diable:

Non, sérieusement, je comprend le sens de ta comparaison, mais ce que veut dire le Sénateur, c'est que la République ne s'est pas toujours conduit différemment des Sith, c'est un peu facile de dire que ce ne sont pas des pratiques acceptables maintenant qu'elles lui ont permis de conquérir la Galaxie

Non, il ne lui reproche pas, il dit juste qu'elle n'est pas très différente des Sith, et que s'il la défend, c'est parce qu'il en est Sénateur...

Voilà de toute façon, Mith' a exactement compris le message que le Sénateur veut faire passer. :jap:

Pourquoi faudrait-il en avoir honte? Les Francs étaient peut-être des barbares au sens des Romains, mais eux, quand ils tuaient quelqu'un, c'était proprement et par intérêt, pas dans une arène en spectacle peur la populace

OK, rien à voir

Peut-être rien à voir mais j'aime beaucoup ton raisonnement!

Je vois que ce passage fait débat, et c'est généralement un signe de richesse dans le texte! Sur ce point, je suis parfaitement d'accord car Pecivounet maîtrise vraiment sont sujet ainsi la psychologie de ses personnages

Merci Cosmo.

Encore une fois, on ne sait pas trop ce que cherche à faire le Sénateur avec, on peut le supposer, son "élève"! Il le manipule c'est clair mais pour l'emmener où?

Comme chaque semaine, je suis scotché par la qualité du récit, et franchement lire quelque chose de cette qualité est toujours un plaisir

Re merci beaucoup :jap:

Ce sont des assistants ou des assistantes

Bien vu il va falloir que je corrige ça!

Je suppose qu'il manque de vue

Non là c'est normal en revanche :transpire:

Le point que vous voulez faire passer quoi, l'idée que vous voulez me transmettre si tu préfères.

Bon, j'ai enfin lu le chapitre. Toujours quelques problèmes de forme, mais comme je les ai déjà énumérer, je vais pas faire le relou et y revenir.

Vu que je travaille en ce moment sur le Vol II et que je ne reviens sur le I que pour corriger les fautes que vous reperez, les problèmes de formes précis comme les maj et compagnie, ça devra attendre que je refasse un travail complet sur tout le Volume I. En attendant j'essaye de les banir d'office de l'écriture du II :sournois:

Sinon, dialogue bien sympa, bien insidieux comme il faut.

Muhuhahahaha :diable:

Content qu'il soit à ton gout Min!

Plus qu'à attendre la suite !

Elle arrive mercredi avec deux sous partie et la fin de ce chapitre sur Coruscant le mercredi suivant.
Puis nous rentrerons dans une nouvelle ère pour notre cher Jace Pecivas mais ça se sera plus tard, après que je sois rentré de deux nouvelles semaines de vacances loin d'internet :love:

Cela dit, j'ai mis cet absence à profit pour bien avancer l'écriture du Vol II afin de faire en sorte que le délai d'attente entre la date où je terminerai de poster le Vol I et celle où je commencerais à poster le II soit le plus infime possible :jap:

PS : En tout cas vos messages pendant mon absence m'ont bien fait marrer. Je suis très content que cette histoire que j'ai mis du temps à imaginer et à mettre sur papier vous plaise autant, merci à tous. Je vous aime :love:

EDIT : Quand je lis le syn de Knight Errant qui se déroule pendant l'enfance de Jace, je me dis que j'ai quand même bien fait le mien tellement il est ressemblant sur la forme

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Darth Piejs a écrit:Quel argument caduc mon cher Sirius, t'es t'il venu à l'esprit que ces secteurs ont tous une importante puissance militaire? Et puis encore plus simple, même l'Empire Sith de Palpy ne leur à pas cherché des noises alors qu'il était pourtant totalitaire et tout ce que tu veux. Non au contraire, ton exemple démontre bien que seuls les forts et les ininteressants (bordure exterieure) n'ont pas été assimilés, de gré ou de force, dans la République.
Dans KoTOR, un mec sur Manaan en parle fort justement, qu'il est peut-être temps que la République laisse sa place aux Sith de Malak qui ne sont rien de moins qu'une puissance expansionniste comme l'était la Rep à ses débuts.
Sith Rules, essaye encore

Rho, relance d'un débat vieux d'un mois. :transpire:

Allez, j'y retourne.
Bon, ok pour mes exemples mais j'attend toujours les tiens pour le coté expansionnisme par la guerre de la République. A part celui des totj, on a jamais vu la République partir à la conquète de la Galaxie. Or, c'est ce que font les sith presque à chaque fois qu'on parle d'eux.

New Essential Chrono et Essential Atlas mon cher.

Et puis normal qu'on n'ai pas vu la Rep faire ça en dehors des TotJ, après les TotJ, ils controllent déjà la Galaxie, difficile de conquerir ce qui t'appartient déjà :transpire:

La Rebellion puis la Nouvelle Republique n'hésitent pas à se battre pour reprendre les planètes à l'Empire, même celles qui preferraient rester sous regime imperial.

Après c'est sûr que les Sith sont méchants et tout, mais l'argument du Sénateur n'est pas dénué de bon sens.
Par exemple, un mec genre Fey'lia a beau servir la Republique, pour moi c'est presqu'autant un pourri que Palpy :neutre:

Darth Piejs a écrit:New Essential Chrono et Essential Atlas mon cher.

Mouais, j'irai voir sur le wookie pour confirmer ça. :jap:

Darth Piejs a écrit:Après c'est sûr que les Sith sont méchants et tout, mais l'argument du Sénateur n'est pas dénué de bon sens.

Certes j'attend juste de voir si Pecivas va se rendre compte que République et Empire Sith c'est quand même pas pareil et que ce sont bien les sith les méchants de l'histoire. :jap:

Et hop voici la suite du séjour de Jace sur Coruscant

Le Temple Jedi

Il faisait nuit sur Coruscant, qui était pourtant presque aussi lumineuse que de jour entre les panneaux publicitaires colorés, les lumières provenant des innombrables griffe-ciel et les phares des speeders qui allaient et venaient sans interruption. L’agitation régnait de jour comme de nuit sur le monde Capitale de la République et le son des klaxons, des moteurs et du brouhaha de la foule était presque accablant pour qui n’y était pas habitué. Jace avait déjà voyagé en speeder dans les longues colonnes de circulation de Coruscant mais regarder tout autour de lui était toujours aussi époustouflant ; ce concert de sons et lumières était surprenant. Pourtant lorsque le speeder d’Yroskas sortit de sa voie, l’agitation et le tintamarre ambiant se calmèrent. Jace regarda devant lui et s’aperçut qu’ils se dirigeaient vers un bâtiment immense et majestueux qui se tenait comme à l’écart de l’excitation, comme un symbole de force tranquille : le Temple Jedi.
Lorsque les moteurs du speeder se turent, Jace réalisa combien l’endroit était silencieux, troublé uniquement par le lointain tumulte de la circulation Coruscantine. La lumière était ici beaucoup moins vive, ne filtrant que par les entrées du temple, c’était la première fois que Jace ressentait vraiment qu’il faisait nuit. Il ne s’était jamais approché aussi près du Temple même s’il l’avait déjà vu de loin, parqué derrière les barrières qui bloquaient les touristes. Ce soir, il était au pied des marches et suivait Yroskas qui les gravissait sans un mot ayant apparemment les accréditations nécessaires pour entrer. Jace se sentait minuscule face à la grandeur de l’édifice. Un étrange sentiment l’envahit alors qu’il se sentait dominé par les immenses statues Jedi qui faisaient office de gardiennes aux portes du Temple. Le souvenir de son unique rencontre avec un Jedi revenait avec une intensité dérangeante et le malaise qu’il avait alors ressenti refit surface. Il se sentait perdu dans cet endroit sinistre où régnait un silence pesant.
Décidé à rompre sa gêne, il fût le premier à prendre la parole dans un chuchotement craintif. « Sénateur, pourquoi m’avez-vous emmené dans cet endroit lugubre sans même m’en faire part au préalable ? »
« Serais-tu intimidé par l’atmosphère qui se dégage de ces lieux ? »
Après quelques secondes d’hésitation qui lui permirent de jeter un regard sphérique alentour, Jace répondit franchement :
« Oui… Je me sens écrasé par la force qui se dégage de ces lieux. »
« C’est normal. Tu es ici dans le saint des saints, le véritable centre névralgique d’une République à l’agonie. Le Sénat n’est plus qu’une coquille vide, c'est ici et au front que se prennent les décisions d’importance. » expliqua Yroskas en déambulant dans les couloirs tamisés.
« Te voici dans un centre ancestral de pouvoir. » reprit-il. « Ce Temple veille sur la République depuis des temps immémoriaux et il est presque aussi ancien que la République elle-même. Il lui est arrivé d’être endommagé lors de certains conflits mais il a toujours été restauré par la suite, symbole de la puissance de l’Ordre Jedi qui a toujours su renaître de ses cendres et de son lien profond avec le régime en place. Vois-tu, les Jedi tiennent à la République, ils ont prêté serment de la défendre voilà plusieurs millénaires et n’avaient jamais pris autant leur tâche à cœur qu’aujourd’hui. » Laissant un silence pour ménager son effet, il continua : « Pour la protéger le plus efficacement possible de ses assaillants, ils ont décidé d’en prendre le contrôle total. »
Jace regardait tout autour de lui, dans les recoins obscurs et dans les ombres des colonnes gigantesques qui foisonnaient dans les couloirs caverneux. Il ne se sentait pas en sécurité. « Sénateur » dit-il dans un murmure à peine audible. « Pensez-vous vraiment qu’il soit très sage de dire du mal des Jedi au sein même de leur sanctuaire ? »
« N’aie point d’inquiétudes, mon jeune ami, le Temple est presque vide. Tous les Maitres et Chevaliers sont loin d’ici sur les différentes lignes de front, à défendre nos positions. Même la plupart des apprentis les y accompagnent et poursuivent leur formation dans le chaos de la guerre. Ne restent ici que les novices et quelques vieux bibliothécaires pour les encadrer. Parfois le Chancelier se rend ici lorsqu’il a du temps libre pour donner quelques cours mais il passe le plus clair de son temps dans sa chambre tactique privée dans le « Bâtiment Exécutif de la République » d’où il peut superviser toutes les batailles en cours. »
« Mais les bibliothécaires, ce sont d’anciens Jedi, des Maitres, nous devrions nous en méfier, non ? »
Un petit rire amusé fut la première réponse d’Yroskas. « Les responsables des archives Jedi passent leur temps à méditer ou à focaliser toute leur attention sur l’étude de parchemins sans âge. Ne t’inquiète pas, leur passion a toujours été l’étude et non le combat, c’est la raison pour laquelle ils sont laissés en arrière : ils ne serviraient à rien sur le front. Ils ne sont pas méfiants par nature et sont déconnectés du monde réel. Il faut parfois les secouer violemment pour obtenir leur attention ! »
« Très bien… »

Poursuivant leur visite officieuse à travers les couloirs du Temple, Jace remarqua que malgré son assurance, Yroskas évitait avec soin les dortoirs, la bibliothèque et les salles communes et semblait se diriger vers un endroit précis. Arrivé au pied d’un turbo-élévateur, il entra un code d’identification. La porte déclara « Identification en cours, veuillez patienter… Sénateur Sénior Yroskas. Statut… Chambre du Conseil… Pas de réunion en cours. Bienvenue Sénateur, vous pouvez monter. » Comme si elle disposait d’une conscience, la voix mécanique murmura pour elle-même. « Pas de réunion… Mais salle vide… Me demande bien ce qu’ils peuvent avoir à y faire ces deux zigotos. Y a p’us grand monde qui traine dans le coin. Bof de toutes façons tout le monde est bizarre ici, quand y a personne j’suis plus tranquille. Allez zou je me r’met en veille moi. »
N’osant trop croire ce qu’il venait d’entendre, Jace ne sourit même pas aux inepties prononcées par le panneau d’entrée, pourtant preuve supplémentaire de la décadence Jedi, et entra à la suite d’Yroskas dans le turbo-élévateur dont la porte venait de s’ouvrir. Lorsqu’ils pénétrèrent dans la Chambre du Conseil, l’adolescent n’en crut pas ses yeux ! Lui, le petit Jace était dans un des endroits décisionnels les plus importants de la Galaxie, une chambre chargée d’histoire et de mystères. Les grandes baies de transparacier permettaient d’admirer Coruscant de façon encore plus nette que depuis le 500 Republica et l’architecture donnait à Jace l’impression de dominer la planète. D’être le Maitre de la Galaxie. C’était comme si cette salle écrasait Coruscant de toute sa hauteur et de toute sa puissance. En cela, elle lui rappelait les Stratablocs de Metellos s’élevant au dessus du commun des mortels.
« Je vois que tu ressens le pouvoir de ces lieux. » lui dit Yroskas, satisfait, après lui avoir laissé le temps de se remettre de ses émotions. « Tu es ici en plein cœur de la République, le centre de pouvoir de la Galaxie. »
« Quand je pense que les Jedi disent vouloir juste la paix et se présentent comme les serviteurs de la République. Rien qu’en voyant la manière dont ils se sont accaparés le Sénat j’avais compris que c’était faux. Mais aujourd’hui j’en suis définitivement certain. Cette salle surplombe Coruscant. Pas seulement les bas-fonds : elle méprise et nargue le district Sénatorial de toute sa hauteur et sa puissance, 500 Republica et Sénat compris. Ce lieu respire la pouvoir et règne sur les cieux de la Capitale. Comment les Jedi peuvent-ils nier l’évidence !? Ils ne sont pas les gardiens de la République mais ses Maitres. Ils se battent non pas pour préserver une démocratie inexistante mais pour empêcher les Sith de leur soutirer leur influence. »
« Bien, je vois que tu as compris la triste réalité du tournant de l’histoire dans lequel nous nous trouvons. Les Sith et les Jedi sont similaires à bien des points de vue. Y compris dans leur quête d’un plus grand pouvoir. Dans l’absolu, cette quête est bien compréhensible, le pouvoir étant l’objectif de toute personne ambitieuse et sensée, mais là où les Jedi sont vils et mesquins, c’est qu’ils prétendent que ce n’est pas leur cas. Ils soutiennent qu’ils ne visent que l’harmonie et le bien-être des peuples alors qu’ils sont assoiffés par l’envie de tout contrôler, de tout plier à leur mode de pensée. Combien de peuples ont-ils exterminés sous prétexte que leur nature belliqueuse était une menace pour la paix et la stabilité de la République ? Les Sith eux, sont francs et ne voilent pas leurs objectifs. Ils recherchent le pouvoir et ne s’en cachent pas. En cela, ils sont honorables. Ils ont le mérite de ne pas prendre leurs fidèles pour des idiots et laissent éclater leurs ambitions au grand jour. »
« J’ai toujours su que je pourrais en apprendre plus sur les Sith que la propagande habituelle en m’adressant à vous Sénateur. Je dois dire que si je n’étais pas un citoyen de la République qui perdrait tout ce qu’il a en cas de défaite de son camps, je souhaiterais presque que les Sith l’emportent. Peut-être méritent-ils leur tour après tout. Ils seraient sûrement capables de faire mieux que les Jedi ne font actuellement et apporteraient un vent de fraicheur nouveau sur la Galaxie. »
« Certes, certes. Ils régneraient de manière moins démagogue que les Jedi et apporteraient de l’ordre et de la stabilité à ce foutoir qu’est devenu la République. Si je dois accorder une qualité aux Sith, c’est bien leur intransigeance. Et puis… Ils sauraient au moins apprécier le pouvoir qu’ils auraient entre leurs mains au lieu de faire mine de s’en désintéresser tout en le conservant précieusement comme leurs homologues Jedi le font actuellement. »
Détendu depuis qu’ils étaient dans la luminosité de la Chambre du Conseil, Jace s’autorisa un petit rire. « Sénateur, à vous entendre on dirait presque que vous êtes peiné d’être du côté de la République. »
« Et bien je dois dire que je me reconnais bien dans la façon avec laquelle les Sith basent leur vie sur la recherche constante de pouvoir, dans la quête de la puissance ultime. Cependant je ne pourrais être un plus fervent opposant à leur Empire car s’ils parvenaient à leurs fins je viendrais à perdre Mon pouvoir. Et cela vois-tu, je ne le souhaite pas. » lâcha-t-il avec un petit sourire complice. « Et c’est bien toute la décadence de la République. Nous soutenons un système voué à la destruction. Les Sénateurs censés la représenter la défendent uniquement pour préserver leurs propres avantages. Qui peut nous blâmer, ce n’est que la nature humaine et celle de bien des autres races. Vois-tu, je ferais tout ce qu’il m’est possible pour conserver mon influence et mes attributions. »
« Je comprends pourquoi ma mère ne voulait pas que je m’approche de vous… Et pourquoi je ressentais le besoin de le faire malgré tout. Il est plaisant d’entendre quelqu’un parler franchement dans ce monde d’hypocrites. » dit Jace, se tournant pour apprécier la vue. « Les Jedi contrôlent les média et leur propagande puante cherche à nous empêcher d’avoir une vision objective de la guerre qui déchire la Galaxie. Les Sith ne sont en fin de compte pas plus dangereux que les Jedi, au contraire même, ils sont plus honorables même s’ils sont eux aussi des sorciers surpuissants. Dans ces conditions, difficile pour de simples individus comme vous et moi de se frayer un chemin vers le pouvoir, mais rien ne nous empêche d’essayer, comme vous l’avez brillamment démontré. Je vous remercie de m’avoir ouvert les yeux sur la véritable nature des Jedi et de m’en avoir appris plus sur ces Sith que l’on nous dépeint comme des monstres sanguinaires, violeurs et mangeurs d’enfants. Et je force à peine le trait ! »
« Tout le plaisir est le mien, Jace, je savais que malgré ton jeune âge tu aurais la clairvoyance nécessaire pour comprendre que je te faisais partager la plus grande richesse : la vérité. Même si elle n’est pas toujours belle ni encourageante, il nous faut apprendre à vivre avec et à en tirer le meilleur parti possible. »
« Vous y êtes plutôt bien parvenu. » sourit Jace.
« J’en suis fier et te demande de ne jamais oublier cette leçon. Surpasse ta haine des non humains. Tu peux la garder au fond de toi mais ne la laisse pas diriger tes actes. Tu dois être au dessus d’elle et profiter de ton entourage de la meilleure façon possible. »
« Merci pour vos conseils Sénateur, je n’y manquerais pas. Après tout, il est encore plus ironique de manipuler les non-humains en s’accaparant leurs richesses sous couvert d’amitié que de simplement les éviter et leur vouer une haine vaine et stérile. »
« Excellent, je vois que tu as enfin compris. Ce qui est une preuve de plus du bien-fondé de mes propos. Toi qui es d’ordinaire un garçon si vif d’esprit tu as mis beaucoup de temps à accepter ce concept que je tentais de t’inculquer et ce à cause de la haine qui obscurcissait ton jugement. »
Réalisant son entêtement superflu alors qu’il avait face à lui un des individus les plus sages et expérimentés de la Galaxie, Jace imprima ce qu’il avait appris au fer rouge dans son cerveau.
« Je vous remercie encore de me faire profiter de votre sagesse, Sénateur, veuillez me pardonner pour mon entêtement puéril. »
« Allons, allons, mon cher, je ne suis que ton humble serviteur. C’est un plaisir de partager ses connaissances avec un jeune si prometteur. Mais viens, nous en avons fini ici. Il y a un autre endroit que j’aimerais te faire visiter. » fit-il en quittant la salle.
Impatient, son jeune admirateur se précipita à sa suite. « Où m’emmenez-vous cette fois ? »
« Ne sois pas si empressé. » dit-il dans un sourire bienveillant alors que le turbo-élévateur redescendait dans les entrailles du Temple. « Tu le sauras bien assez tôt. »

La rotonde du Sénat

Jace comprit bien vite où ils se rendaient lors qu’il vit la coupole du Sénat droit devant la trajectoire de leur speeder. Tellement excité qu’il avait du mal à ne pas sautiller sur place, il bénit le choix qu’il avait fait d’appeler Yroskas et de se rendre sur Coruscant. Il n’aurait jamais pensé que ce voyage l’amènerait à des visites privées des plus importants bâtiments de la Galaxie par le renommé Sénateur. A leur arrivée, ils empruntèrent des couloirs vides et peu usités, qui semblaient connus de seulement quelques Sénateurs triés sur le volet, afin d’éviter la foule constante agglutinée à l’entrée. Les couloirs qu’ils visitaient étaient malgré tout décorés avec goût et, ça et là, des tableaux d’artistes célèbres, de belles plantes et de petites fontaines venaient agrémenter leur chemin en direction du grand hall.

Ils gagnèrent rapidement les couloirs habituellement plus fréquentés mais ils étaient anormalement déserts. Alors que Jace allait formuler tout haut son étonnement, le Sénateur le devança. « D’ordinaire, ces couloirs sont grouillants de monde : les Sénateurs et leurs aides, les journalistes, les visiteurs autorisés selon les séances… Mais il n’y a pas eu de séance aujourd’hui, c’est pourquoi nous ne croiserons presque personne. En outre, il y a ce soir le plus bel Opéra que j’ai jamais vu qui se joue à la « Maison de l’Opéra Galactique » en ce moment même. Je te laisse imaginer le nombre de Sénateurs qui y assistent plutôt que de travailler ici à une heure tardive. Et puis, nous préférons en général le calme de nos bureaux de l’Annexe du Sénat, le « Bâtiment Exécutif de la République ». Cependant, nous avons utilisé des couloirs privés connus uniquement par le gratin pour éviter l’entrée principale qui est toujours bouillonnante d’activité à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Suis-moi, il est temps que tu voies la Rotonde du Sénat. »
Jace avait beau essayer, il lui était difficile de mémoriser le chemin qu’ils empruntaient parmi les tortueux couloirs et turbo-élévateurs qui le menaient jusqu’à la loge privée du Sénateur. Après avoir passé plusieurs portes haute-sécurité défendues par la Garde Sénatoriale et ne pouvant être ouvertes que par Yroskas ou les autres membres de sa délégation, ils arrivèrent enfin à destination. Lorsque la dernière porte s’ouvrit pour les laisser passer, ils eurent droit à une vue plongeante sur l’imposante rotonde. Après sa visite du Temple, le gigantisme du Sénat faisait tourner la tête du jeune visiteur. Ici, des délégations venant de milliers de mondes écoutaient les discours des uns et des autres avant de prendre les décisions qui s’imposaient pour l’avenir de la Galaxie. Du moins c’était censé être le cas.

La loge du Sénateur Yroskas se trouvait à mi-hauteur, ni trop haut ni trop bas ni trop excentrée. Il faisait face à la tribune d’où le Président du Sénat, le Chancelier Suprême, prononçait ses discours. « Nous pouvons maintenant parler librement, ma loge est inspectée quotidiennement afin de vérifier qu’aucun micro ne s’y trouve et j’y ai personnellement fait installé un système de brouillage qui me permet de m’entretenir à tout moment avec mes conseillers sans craindre d’éventuelles oreilles indiscrètes. »
« Sénateur, pouvez-vous… » Un peu honteux, Jace n’arrivait pas à trouver les mots pour effectuer sa demande qui lui paraissait enfantine. « Pouvez-vous… me montrer… comment se passe une séance lorsque vous êtes appelé à vous exprimer ? » dit-il en rougissant.
D’un sourire entendu, Yroskas appuya sur les commandes permettant de détacher la « plateforme sénatoriale » du reste de la loge et l’envoya orbiter autour du podium, au centre de la Rotonde. Jace avait des étoiles dans les yeux alors que la nacelle l’amenait au centre de la fosse. Il imaginait le brouhaha généré par des milliers de Sénateurs en colère ou enthousiastes mais aussi les jeux de pouvoirs qui se jouaient ici et se croyait en pleine séance.
« Impressionnant, n’est-ce pas ? » fit Yroskas le coupant de sa rêverie. « Le Temple Jedi a beau être imposant, j’ai toujours les mêmes frissons qui courent le long de mon échine quand je rentre dans ce hall grandiose. A côté de l’austérité et du calme du Temple, le tumulte ambiant et constant de la chambre du Sénat est dépaysant ! Je n’ai malheureusement pas la possibilité de te faire assister à une séance car elles sont toutes classées secret défense, la grande majorité des sujets abordés concernant la guerre. Cela dit, même vide, je trouve que l’on ressent bien la grandeur de cet endroit. »
« Ca vous pouvez le dire ! Dommage que je ne puisse pas assister à une convocation même si je peux facilement l’imaginer ! Ce secret-défense me fait bien rire ! Comment peut-on estimer secrète une séance à laquelle des milliers de participants assistent ?! »
Avec un rire désabusé, Yroskas répondit. « C’est bien là tout le paradoxe. Le Sénat est un outil grandiose et magnifique. Malheureusement, il ne sert plus à grand-chose depuis que le Chancelier s’est octroyé les pleins pouvoirs. Bien qu’étant un fervent Républicain depuis ma plus tendre enfance, je sais bien que ce système a ses failles, dans lesquelles nous nous sommes allégrement engouffrés dernièrement. Comme tu as dû t’en rendre compte, le Sénat est corrompu, chacun cherche à défendre sa propre cause ; le bien commun n’intéresse plus personne. Le Chancelier a tous les pouvoirs entre les mains et les Sénateurs en sont réduits à se partager les miettes. Je suis horriblement peiné de le dire mais le Sénat, ce formidable instrument de démocratie à l’architecture grandiose ne sert plus à rien aujourd’hui. Le Chancelier tient à préserver les apparences mais s’il venait à le dissoudre, le fonctionnement de la République serait plus efficace, sa gestion s’en trouverait facilitée. »
« Comment est-ce possible ? »
« Les séances du Sénat ne sont plus que palabres infinies qui ne débouchent sur absolument rien. Aucun Sénateur ne parvient à se mettre d’accord et on se croirait plus dans une cour de récréation que dans l’enceinte décisionnelle de la Galaxie. Les discussions s’étirent et tout le monde perd du temps, Chancelier compris. Pour prendre la plus simple des décisions, le Sénat doit ergoter pendant des heures. Et encore, il n’est pas rare qu’aucune décision ne soit enterinée au sortir d’une réunion. Au final, toutes les décisions sont prises par les Jedi en dehors du Sénat. »
« D’un côté qui peut leur en vouloir, le Sénat malgré tout le poids de son histoire apparaît être devenu un beau foutoir ! Il faut bien que quelqu’un prenne les décisions. »
« Certes, aujourd’hui nous n’agissons plus de concert, les différentes factions font tout ce qu’elles peuvent pour miner les autres, ce qui conduit à un dangereux immobilisme. Au lieu de trouver les meilleures solutions pour améliorer ensemble le quotidien de nos concitoyens, nous cherchons les failles et les bourdes de nos concurrents pour mieux les supplanter aux yeux des électeurs. Et ce, alors que le poste de Chancelier n’est ironiquement plus accessible pour personne étant donné qu’il n’y a plus d’élections suite aux pleins pouvoir d’exception pris par le Chancelier. Le système est gangrené et se mort la queue, nous n’arrivons plus à avancer et cherchons à nous détruire pour quelques miettes de pouvoir plutôt que d’affronter le véritable ennemi de cet assemblée… »
« Mais… Sénateur… Êtes-vous en train de me dire que vous n’avez vraiment plus aucun pouvoir ?! »
« Si mon cher, heureusement. Je fais partie du Conseil Intérieur. Un organe composé des dix Sénateurs les plus influents et du Chancelier Suprême. C’est lors de ces réunions que se prennent les décisions. Les Sénateurs Tullius Valorum, Ravein et moi-même en sommes les seules membres non Jedi… »
« C’est toujours ça de pris. J’avais peur que les Jedi vous aient complètement écarté du processus décisionnel ! »
« Tu sais, même en faisant partie de ce conseil, la situation est difficile pour moi. Je suis minoritaire lors de ces réunions. Tullius est un fervent partisan des Jedi, il devient un béni-oui-oui dès qu’ils ouvrent la bouche. Quand au Sénateur Ravein, il préfère toujours se ranger du côté de la majorité afin de conserver sa place, même s’il est opposé comme moi à la guerre sans fin que nous menons. Je suis le seul à essayer de faire entendre la voix des êtres qui n’ont pas la chance de disposer du pouvoir de la Force à leur chevet. Enfin… je peux tout de même m’estimer heureux d’avoir la possibilité de faire entendre ma voix et d’essayer de peser sur l’avenir de la République. »
« Mais avec l’existence de ce conseil, les autres Sénateurs ne se sentent-ils pas relégués au second plan ? »
« Si bien sûr, mais ils n’ont pas leur mot à dire. Hormis les Jedi qui ont été nommés par le Chancelier, nous avons tous été élus en bonne et due forme. Et puis, les nominations au sein de ce conseil sont gelées, sauf en cas de démission, tant que dureront les pleins pouvoirs de celui qui le préside. »
« Comme quoi ces pleins pouvoirs ne vous posent pas que des problèmes. » dit Jace amusé.
« On peut effectivement toujours regarder les choses sous un angle positif. Pour revenir au Sénat, j’ai justement proposé sa dissolution lors de la dernière réunion du Conseil Intérieur. Proposition qui a bien évidemment été rejetée. Les Jedi n’arrivent pas à assumer le fait qu’il ne sert plus à rien. Ils m’ont tous traité d’anti démocratique alors que c’est eux, par leurs manœuvres, qui l’ont détruit. Je ne fais que mettre des mots sur la réalité ; il me semblait plus judicieux de l’admettre que d’adopter la politique de l’autruche. Les séances du Sénat nous font perdre un temps que nous n’avons pas et espacent d’autant plus les réunions du Conseil, freinant notre réel outil de décision. Cela n’empêche bien évidemment pas les Jedi de se voir via leur Conseil Jedi et de prendre des décisions d’importances cruciales en dehors des sessions sans nous consulter. Le pire c’est que légalement ils en ont le droit, le quorum étant atteint… Le Sénat est bel et bien mort…
Comprends-tu à présent pourquoi je tenais à ce que tu viennes sur Coruscant ? Je voulais que tu ressentes par toi-même le pouvoir qui habite ces lieux. Que tu comprennes réellement ce qui se trame sur cette planète ! »
« Je ne pourrais assez vous remercier de m’avoir fait venir ici Sénateur ! J’ai l’impression d’en avoir appris et vu plus en une soirée que dans toute une vie ! La situation est effectivement critique et je prie pour que vous rameniez la raison au Sénat ou faute de quoi, que vous arriviez à le dissoudre pour faire éclater au grand jour le complot Jedi. »
« Je ne sais pas si je le souhaite vraiment… » secouant tristement la tête, il reprit : « Ecorner l’image des Jedi aux yeux du peuple affaiblirait considérablement la République et saperait les bases mêmes sur lesquelles elle repose. Je ne suis pas prêt à prendre ce risque Jace, même pour la démocratie. Et puis nous avons besoin des Jedi dans cette guerre, sans eux nous sommes voués à une destruction certaine et nous en sommes tous conscients, c’est pour ça qu’ils ont pu accumuler tant de pouvoir. Non, je préfère ne pas trop faire de vagues et attendre la fin de la guerre, si je la voie un jour, pour exprimer mes réserves en dehors des murs confinés du Conseil Intérieur. »
« Je comprends votre dilemme… »
Tout en faisant remonter la nacelle vers sa loge, Yroskas répondit : « Je sais que tu comprends et c’est pour cela que je voulais que tu viennes. Malgré tout le mal qu’il pensait de ton père, Rimoce aurait voulu que son petit fils connaisse la vérité. Je t’ai montré tout ce que je voulais te montrer et dit tout ce que je voulais te dire pour le moment. Maintenant, il me semble que si tu m’as contacté dans un premier temps c’est que tu avais besoin d’aide ? »
Incroyable, se dit Jace, avec tout ce qu’il avait vu, il avait complètement oublié la raison première de sa venue !
« Pour tout vous avouer, Sénateur, cette incroyable virée dans les endroits les plus passionnants de Coruscant m’avait complètement fait oublier mes problèmes ! » exprima-t-il à haute voix pendant que la nacelle se reconnectait à son socle et que les portes de sortie de la loge s’ouvraient.
« Allons à mon bureau à l’Annexe du Sénat dont je t’ai parlé, nous y serons plus à l’aise pour en discuter et disposeront des outils adéquats pour prendre les mesures qui s’imposent. »

Next Week : Le Bâtiment Exécutif de la République

Mouhahaha, j'aime bien, Jace émerveillé comme un gamin par les lieux de pouvoir avant de découvrir que tout cela ne sert plus à rien^^

Les défauts sur le personnage d'Yroskas ont disparu et c'est tant mieux, le faux-enthousiasme flagrant que je trouvais dissonant avec le reste au début n'est plus là; le personnage apparait sous son meilleur jour, on voit bien que ce n'est pas non plus une pâle copie de Palpatine comme on aurait pu le craindre.

Bon, peut-être un petit reproche au niveau de l'intrigue, parce que malgré ce que j'ai dit plus haut, je trouve qu'on piétine un peu, quand même; c'est peut-être parce que tu nous envoie la fan-fic par petits morceaux, mais je trouve qu'on passe un peu trop de temps à regarder Jace découvrir la corruption de la République, j'aurais préféré avoir moins de chapitres sur le sujet quitte à augmenter leur densité scénaristique :neutre:

(Oui, je sais que "scénaristique", ça n'existe pas, mais bon^^)

Le style est comme toujours irréprochable, l'effet de la découverte du Sénat et du Temple Jedi par Jace est aussi réussi que la description du Sacre d'Exar Kun

Juste un truc, certes subjectif: je n'aime pas les dialogues à l'Anglo-Saxone, je trouve ça vraiment lourd, les guillemets à chaque réplique, vivent les tirets^^

Il faisait nuit sur Coruscant, qui était pourtant presque aussi lumineuse que de jour entre les panneaux publicitaires colorés, les lumières provenant des innombrables griffe-ciel et les phares des speeders qui allaient et venaient sans interruption.

Bonne phrase d'intro, mais je t'en propose une autre, à voir: "La nuit était tombée sur Coruscant, mais les innombrables lumières artificielles provenant des panneaux publicitaires colorés, des majestueux griffe-ciel et des phares des speeders qui allaient et venaient sans interruption faisaient apparaitre la cité galactique comme presque aussi lumineuse que de jour."

Je m'explique: je pense que cela fait mieux ressortir le parallélisme entre la République où la démocratie n'est plus qu'une illusion entretenue par les Jedi et Coruscant qui est plongée dans la nuit sans que personne ne le voit à cause des lumières artificielles; en effet, "la nuit était tombée" personnifie la nuit contrairement à "Il faisait nuit" qui décrit simplement un état, et la mention de lumières artificielles renforce l'idée d'illusion... Enfin, c'est ce que j'aurais fait, quoi.

L’agitation régnait de jour comme de nuit sur le monde Capitale de la République et le son des klaxons, des moteurs et du brouhaha de la foule était presque accablant pour qui n’y était pas habitué. Jace avait déjà voyagé en speeder dans les longues colonnes de circulation de Coruscant mais regarder tout autour de lui était toujours aussi époustouflant ; ce concert de sons et lumières était surprenant.

J'aime bien cette description, ça me rappelle mes visites à Paris^^

l’agitation et le tintamarre

Tintamarre?... Wahou, respect

Lorsque les moteurs du speeder se turent, Jace réalisa combien l’endroit était silencieux, troublé uniquement par le lointain tumulte de la circulation Coruscantine.

Le Temple Jedi, oasis de calme au milieu du bordel de Coruscant, ouais, c'est nickel

« Sénateur, pourquoi m’avez-vous emmené dans cet endroit lugubre sans même m’en faire part au préalable ? »

Un futur Sith qui trouve le Temple Jedi lugubre, j'adore :lol:

« Te voici dans un centre ancestral de pouvoir. »

Euh... J'imagine que tu as voulu mettre en valeur le "ancestral", mais ça sonne quand même bizarre :neutre:

Un centre de pouvoir ancestral? Un lieu de pouvoir ancestral? Un ancestral lieu central de pouvoir?

« Pour la protéger le plus efficacement possible de ses assaillants, ils ont décidé d’en prendre le contrôle total. »

Jolie mise en valeur du paradoxe =)

Comme si elle disposait d’une conscience, la voix mécanique murmura pour elle-même. « Pas de réunion… Mais salle vide… Me demande bien ce qu’ils peuvent avoir à y faire ces deux zigotos. Y a p’us grand monde qui traine dans le coin. Bof de toutes façons tout le monde est bizarre ici, quand y a personne j’suis plus tranquille. Allez zou je me r’met en veille moi. »

et celle de bien des autres races

Et celle de bien d'autres races, Sénateur^^

avec un jeune si prometteur.

Avec un jeune homme si prometteur, ça sonne mieux.

« Ne sois pas si empressé. »

Euh, là, je ne sais pas... Qu'un personnage s'empresse de faire quelque chose, d'accord, mais être empressé, je trouve que l'expression fait bizarre, même si elle n'est pas forcément fausse; je dirais donc plutôt "Ne sois pas si pressé.".

Jace comprit bien vite où ils se rendaient lors qu’il vit la coupole du Sénat droit devant la trajectoire de leur speeder.

Un peu dépouillé, comme phrase. La magnifique coupole? La splendide coupole? L'immense coupole? L'imposante coupole? Bref... Tu dois bien pouvoir en trouver plus à dire.

Tellement excité qu’il avait du mal à ne pas sautiller sur place,

1/ Si excité, tellement au début d'une phrase, ça fait bizarre, on dirait la marionnette de Sarkozy aux Guignols de l'Info^^

Du moins c’était censé être le cas.

Du moins, c'était censé être le cas :wink:

Tu as vraiment un problème avec les virgules :lol:

La loge du Sénateur Yroskas se trouvait à mi-hauteur, ni trop haut ni trop bas ni trop excentrée.

Euh, non, alors désolé, mais autant tout le reste a peu d'importance, autant je ne peux pas laisser passer une triple répétition de "ni" :non:

"La loge du Sénateur Yroskas était idéalement située à mi-hauteur, elle était ni trop haute ni trop basse et n'était pas trop excentrée"

Déjà moins lourd, non?

Il faisait face à la tribune d’où le Président du Sénat, le Chancelier Suprême, prononçait ses discours.

Halte-là! Il? Qui ça, il? Quand nous nous sommes quittés, nous parlions de la loge du Sénateur... Rectifier par "Yroskas faisait face..." ou par "Elle faisait face...", je pense.

Au lieu de trouver les meilleures solutions pour améliorer ensemble le quotidien de nos concitoyens, nous cherchons les failles et les bourdes de nos concurrents pour mieux les supplanter aux yeux des électeurs.

Au lieu de chercher, pas de trouver; et d'une, pas sûr qu'ils en trouvent mais ils ont au moins le droit de chercher, et de deux, utiliser le même verbe renforce le parallélisme entre ce qu'ils devraient faire et ce qu'ils font.

C’est lors de ces réunions que se prennent les décisions. Les Sénateurs Tullius Valorum, Ravein et moi-même en sommes les seules membres non Jedi… »

Bon, connais pas Ravein, c'est peut-être une femme, mais... Valorum et Yroskas sont transexuels?

Voilà, désolé pour le pavé MDR :lol:

PS: Viens essayer de te venger sur Perle Rouge, si tu l'oses :sournois:

Ah! J'étais en manque des aventures de Percivounet!
J'ai attendu, mais je n'ai pas été déçu! Je t'avouerai que j'ai lu tout cela d'une traite et sans temps morts! Je n'ai pas vu le temps passer^^
L'histoire et toujours prenante,les personnages bien fouillés et l'univers de SW est bien mieux retranscrit que dans certains romans de l'UE officiels!

Bien bien tout ça :wink:

Mais une question reste toujours pourtant... comment bougre va-t-il accéder à un apprentissage de la Force ?!?
C'est plutôt cool d'avoir un Yroskas sous la main pour visiter des lieux inaccessibles au commun des mortels

Mais désormais, Jace, qui en avait même oublié la raison de sa venue, aura-t-il encore envie d'intégrer l'école de ses rêves ?

Mystères et boule de frud, réponses... plus tard on dirait

Allez, c'est toujours sympa, et on attend toujours la suite !

Je ne pouvais décemment pas te voir demain sans être à jour dans ta fic, mon petit Pecivounet :diable:

!

Quel chapitre encore une fois! On "vit" la découverte par Jace de lieux hautement important dans l'univers de Star Wars, et pas par n'importe qui, Yroskas, le sénateur mi-sith mi-raisin :transpire:

...

Je parierai pas une bière la dessus mais je suis quasi sûr qu'Yroska va jouer un rôle dans l'initiation de Jace aux voies de la Force :diable:

!

Vivement la suite :love:

Site Internet

J'adore vraiment lire vos hypothèses sur le futur de Jace :p

Cette visite m'avait bien plu aussi

Je parierai pas une bière la dessus mais je suis quasi sûr qu'Yroska va jouer un rôle dans l'initiation de Jace aux voies de la Force

Ben j'espère pas, moi, parce que ça ferait quand même un peu prélogie quoi, surtout que Del Rey a décidé de nous en faire bouffer, de la prélo :roll:

Non, je pense plutôt que c'est le Falleen qui s'en occupera... Sauf que tout le monde sait que c'est le même personnage :diable:

Mitth'raw Nuruodo a écrit:on, je pense plutôt que c'est le Falleen qui s'en occupera... Sauf que tout le monde sait que c'est le même personnage

Enfin sauf Jace :transpire:

Ah! J'étais en manque des aventures de Percivounet!
J'ai attendu, mais je n'ai pas été déçu! Je t'avouerai que j'ai lu tout cela d'une traite et sans temps morts! Je n'ai pas vu le temps passer^^
L'histoire et toujours prenante,les personnages bien fouillés et l'univers de SW est bien mieux retranscrit que dans certains romans de l'UE officiels!

Merci pour cette critique qui donne vraiment motivation de continuer à écrire Den! :jap:

(non pas que j'ai perdu cette motiv hein!

)
Etant donné les attentes que tu avais je suis content que mon texte réussisse à y répondre.

Mais une question reste toujours pourtant... comment bougre va-t-il accéder à un apprentissage de la Force ?!?

Je parierai pas une bière la dessus mais je suis quasi sûr qu'Yroska va jouer un rôle dans l'initiation de Jace aux voies de la Force

Wait and see :sournois:

J'adore vraiment lire vos hypothèses sur le futur de Jace :p

Du coup t'en profite de connaitre la suite!
C'est vrai que c'est bien fun!

le personnage apparait sous son meilleur jour, on voit bien que ce n'est pas non plus une pâle copie de Palpatine comme on aurait pu le craindre.

Don't worry.

Bon, peut-être un petit reproche au niveau de l'intrigue, parce que malgré ce que j'ai dit plus haut, je trouve qu'on piétine un peu, quand même; c'est peut-être parce que tu nous envoie la fan-fic par petits morceaux, mais je trouve qu'on passe un peu trop de temps à regarder Jace découvrir la corruption de la République, j'aurais préféré avoir moins de chapitres sur le sujet quitte à augmenter leur densité scénaristique

Possible.
Après je livre l'histoire comme je l'a sentais.
Je pense qu'on devra reparler de ce point à la fin du volume un quand tu auras une vision d'ensemble.

Le style est comme toujours irréprochable, l'effet de la découverte du Sénat et du Temple Jedi par Jace est aussi réussi que la description du Sacre d'Exar Kun

Merci.

Juste un truc, certes subjectif: je n'aime pas les dialogues à l'Anglo-Saxone, je trouve ça vraiment lourd, les guillemets à chaque réplique, vivent les tirets^^

On en avait parlé avec Nots, et comme j'avais commencé like that je m'y suis tenu jusqu'au bout.

J'aime bien cette description, ça me rappelle mes visites à Paris^^

C'est exactement ça que je cherchais à décrire. En fait la ptite histoire je suis parisien et il y a quelques années je suis parti pendant une semaine chez une amie à la campagne. Mais quand je dis la campagne c'est qu'en face de chez elle il y avait des moutons! Quand je suis rentré à Gare de Lyon, des amis étaient venus me chercher et je leur demande c'est quoi ce bordel y a eu un accident ou quoi tout le monde klaxonne!? Et là ils me regardent bizarre en me disant bah euh non rien de spé là tout est normal pourquoi? :transpire:

Bon pour toutes les corrections poussées tu me donnes un sacré boulot va falloir que je ressorte mon texte et que je pondère tout au cas par cas :diable:

Pour le passage bizarre c'était juste un trait d'humour :paf:

PS: Viens essayer de te venger sur Perle Rouge, si tu l'oses

Je sais pas si je vais réussir à faire aussi long!
Edit: Damned je m'absente un peu et il a déjà posté trois parties :transpire:

T'es plus rapide que pour Sevrance dis donc! D'ailleurs merci pour ton nouvel avatar

A demain pour la suite :hello:

Don't worry.

Non, non, mais je ne m'inquiètes pas, au contraire, ça me rassure.

:) C'est exactement ça que je cherchais à décrire. En fait la ptite histoire je suis parisien et il y a quelques années je suis parti pendant une semaine chez une amie à la campagne. Mais quand je dis la campagne c'est qu'en face de chez elle il y avait des moutons! Quand je suis rentré à Gare de Lyon, des amis étaient venus me chercher et je leur demande c'est quoi ce bordel y a eu un accident ou quoi tout le monde klaxonne!? Et là ils me regardent bizarre en me disant bah euh non rien de spé là tout est normal pourquoi?

MDR

Moi, j'ai habité successivement dans un village paumé en Alsace, une petite ville, et finalement à Nice-Ouest, loin de l'agitation du centre-ville, alors quand je vais à Paris, ça me fait systématiquement un effet Coruscant :lol:

Bon pour toutes les corrections poussées tu me donnes un sacré boulot va falloir que je ressorte mon texte et que je pondère tout au cas par cas

Désolé^^ Je te rassure, je ne te persécute pas particulièrement, j'ai fait la même chose pour un gars de SWG1 qui m'a demandé conseil par MP avant de se lancer dans la fan-fiction, le malheureux^^

Edit: Damned je m'absente un peu et il a déjà posté trois parties T'es plus rapide que pour Sevrance dis donc!

C'est clair. Il faut dire aussi que j'ai écris une bonne partie de l'histoire avant de créer le topic; une nouvelle, ça doit se poster vite, quoi, pas lentement et par gros morceaux, sinon on y perd le fil...

D'ailleurs merci pour ton nouvel avatar

De rien^^ Tous ceux qui ne me connaissent pas vont se demander si je ne suis pas une fille, mais tant pis^^

Merci pour cette critique qui donne vraiment motivation de continuer à écrire Den!
(non pas que j'ai perdu cette motiv hein! )
Etant donné les attentes que tu avais je suis content que mon texte réussisse à y répondre.

Vu la passion qui émanait de toi lorsque tu me parlais de ton histoire, j'étais sûr qu'elle serait à mon goût! :wink:

J'adore comme les bugs tombent juste à temps pour nous empêcher de lire Pecivounet :siffle:

Vous pensez qu'il a fait quelque chose à Chadax? :chut:

Site Internet

C'est clair qu'il y a anguille sous roche, c'est pas la première fois qu'il nous fait le coup... ^^

Non je ne pense pas qu'il y ait une animosité particulière entre Piejs et Chadax.

En fait l'intégralité du staff déteste Darth Piejs. :sournois:

En fait l'intégralité du staff déteste Darth Piejs.

Et pas moi? Je suis vexé, là! :cry:

Je pensais que c'était bon, pourtant, le site qui plante juste après que j'ai envoyé un chapitre qui aurait laissé sur leur faim les lecteurs de Perle Rouge :cry:

Bouhou, personne ne me déteste :cry:

Déjà deux fois quand même...Tu exagères Pecivounet (et dire que tu as refusé de me filer le chapitre en exclu la dernière foid) :transpire:

Et pas moi? Je suis vexé, là!

Je pensais que c'était bon, pourtant, le site qui plante juste après que j'ai envoyé un chapitre qui aurait laissé sur leur faim les lecteurs de Perle Rouge

Bouhou, personne ne me déteste

Mais si, mais si, Thrawn, tout le monde te déteste :siffle:

Pour preuve, regarde, je te balance une pierre en pleine tête! :diable:

Mais si, mais si, Thrawn, tout le monde te déteste Pour preuve, regarde, je te balance une pierre en pleine tête!

C'est gentil

Et à part ça, Pecivounet a été enlevé par un commando de terroristes Gungans militant contre la déforestation de Tatooine, ou quoi? :siffle:

Non, parce qu'il réussit à bugger encore plus longtemps que le site, là :chut:

J'ai commencé a lire ta Fan Fiction et ainsi comblé mon retard sur la publication.
J'en suis au chapitre IV: Riffifi sur Metellos et jusqu'a maintenant j'apprécie beaucoup
le personnage de Jace qui est bien développé, le tous bien rythmé. J'admet avoir hate de
découvrire l'ascension de ce jeune homme naif en un puissant Empreur Sith. :oui:

En tous cas, il me tarde de lire la suite tres bientot.

Bonne continuité dans tes écrits, c'est tres interessant. :oui:

Dark Piejs est mort, vive Dark Piejs !

Eviv Krad Sjeip !

Je tente la zorglangue, on ne sait jamais...

Site Internet

Ça sent les vacances ^^

Tin faut que je lise là aussi :shock:

Enfin, si l'auteur est mort ça me laissera le temps sauf s'il revient poster à l'état de Spectre

Bande de mauvaises langues!

Je vous avais prevenu que je repartai deux semaines en vacances!
Je devais le refaire en postant le mercredi precedant mon départ mais le site en a décidé autrement :transpire:

Du coup je vais poster la fin du chapitre un peu plus tard dans l'aprem avant de reprendre un rythme normal avec le début du chapitre suivant mercredi prochain.

Ça sent les vacances ^^

Heureusement que Notsil est là pour faire preuve de jugeotte :lol:

Et à part ça, Pecivounet a été enlevé par un commando de terroristes Gungans militant contre la déforestation de Tatooine, ou quoi?

Darth Piejs like this.

Darkliser a écrit:Tin faut que je lise là aussi

Enfin, si l'auteur est mort ça me laissera le temps sauf s'il revient poster à l'état de Spectre

Don't worry I'm still alive!
Hate d'avoir ton avis. :wink:

Anakin90 a écrit:J'ai commencé a lire ta Fan Fiction et ainsi comblé mon retard sur la publication.
J'en suis au chapitre IV: Riffifi sur Metellos et jusqu'a maintenant j'apprécie beaucoup
le personnage de Jace qui est bien développé, le tous bien rythmé. J'admet avoir hate de
découvrire l'ascension de ce jeune homme naif en un puissant Empreur Sith.
En tous cas, il me tarde de lire la suite tres bientot.

Bonne continuité dans tes écrits, c'est tres interessant.

Bienvenue à toi nouveau lecteur.
Merci tout d'abord de prendre le temps de lire mon écrit!

Je suis bien évidemment content que ça te plaise!
Bonne lecture et à bientôt pour tes avis sur la suite :jap:

Et hop chose promise chose due, voici la fin du Chapitre V qui aurait du arriver il y a deux semaines sans le blackout du site.

Le Bâtiment Exécutif de la République

Assis dans un confortable fauteuil faisant face à l’imposant bureau du Sénateur et à la baie de transparacier située dans le dos de ce dernier, Jace finissait de raconter son histoire, une coupe de vin Algarine à la main.
« Et c’est à ce moment là que j’ai pensé à vous appeler. »
D’un ton rouge magenta, les locaux du Sénateur paraissaient sobres à côté que tout ce que Jace avait vu de cette nuit-là. Dans ce bureau qui aurait pu servir d’habitation à une dizaine de sans abris, Yroskas avait privilégié le fonctionnel à l’ostentatoire à l’inverse du petit musée du 500 Republica qui lui servait d’appartement. Son bureau était constellé de dossiers, d’écrans de contrôles, de comlinks et autres communicateurs, mais dénué de décorations.
« Tu as très bien fait de m’appeler, ce qui t’es arrivé est tout bonnement inadmissible ! »
« N’est-ce pas !? »
« Comment peuvent-ils tenir compte d’une agression aux conséquences certes tragiques, mais dont tu étais avant tout la victime ! »
« Je suis venu vers vous en espérant que vous pourriez user de votre influence pour me tirer de ce mauvais pas… »
« Très bien, je vois que tu progresses. Tu apprends à considérer les gens que tu côtoies en fonction de ce qu’ils peuvent t’apporter. Utilise la même façon de penser avec les non-humains et tu iras loin. »
Se tortillant avec inconfort dans son fauteuil, Jace se mua dans un silence gêné. Il venait de réaliser qu’Yroskas savait parfaitement qu’il était venu vers lui dans l’unique but d’utiliser l’influence que lui conférait son poste afin de passer outre la décision du Conseil des Anciens.
« Ne sois pas gêné, Jace, ton comportement est parfaitement normal. Tu as décidé de ne pas te laisser abattre et de tout faire pour obtenir ce qui te revenait de droit, je ne peux que louer une telle conduite. Que tu fasses le contraire, décidant de ne pas agir et de pleurer sur ton sort, m’eut déçu. Depuis la nuit des temps, la communication a été inventée pour obtenir ce que l’on souhaite de notre interlocuteur. Le nouveau-né pleure pour que sa mère vienne lui donner la tétée, le politicien charme ses électeurs avec de belles paroles pour obtenir leur vote… Quel bel outil que la communication... Tout un art ! Et tu te dois de le maîtriser. Penses-tu vraiment que je te prends sous mon aile de façon totalement désintéressée ? »
« Pourquoi pas ? Que pouvez-vous avoir à gagner en m’aidant ? »
« Peut-être ai-je une ancienne dette jamais réglée à ton grand-père et que prendre soin de son descendant apaise ma conscience… Peut-être que je te considère comme un digne héritier de ma façon de voir la politique et que je souhaite que cette vision perdure après ma mort… Comme tu le vois, il peut y avoir bien des raisons, et ce n’est pas parce que tu les ignores qu’elles n’existent pas. La tienne est évidente, tu me l’as dite toi-même : tu as besoin de mon aide mais tu souhaites aussi en apprendre plus sur les secrets politiques de la République et la réalité de la guerre. Ce n’est pas pour autant que je vais m’offusquer que tu ne veuilles pas me voir pour le plaisir de ma compagnie. L’amitié est une belle chose mais elle se construit avec le temps. Elle nait entre deux êtres qui avaient mutuellement besoin l’un de l’autre au départ et qui de ce fait, ont appris à mieux se connaitre à force de se côtoyer et ont fini par se découvrir des intérêts communs.
Comme tu le vois, j’ai abandonné la naïveté enfantine depuis fort longtemps et les raisons de ta visite m’honorent au lieu de me froisser. Que tu viennes me voir démontre la haute opinion que tu as de moi et de mes attributions. Et je te le confirme, tu ne t’es pas trompé de porte, j’ai bien le pouvoir de faire plier ce Conseil à ma volonté. »
« Je n’en ai jamais douté, Sénateur ! » déclara Jace avec entrain en retrouvant le sourire.
« Bien, nous allons appeler nos amis de Ferrhast. »

Pianotant sur les touches de son clavier Yroskas fit apparaitre l’image holographique de son assistant Caamasi, dont le bureau se trouvait à l’accueil gardant la porte d’entrée du sien.
« A’Blev, pouvez-vous avoir l’obligeance de me mettre en contact avec le Conseil des Anciens de l’Institut des Hautes Etudes de Ferrhast, s’il vous plait ? »
« Tout de suite, Monsieur. » répondit l’assistant à la fourrure couleur crème d’un ton apaisant.
« Merci, je patiente. »
Coupant la connexion il s’adressa à Jace.
« Les Caamasi… Connais-tu cette espèce ? »
« Et bien, à vrai dire non. J’en ai juste entendu parler mais c’est la première fois que j’en vois un. »
« Ce sont des êtres voués corps et âme à la paix. Tellement que c’en est amusant, ou effrayant, au choix. Cette intégrité leur joue bien des tours quand il s’agit d’envisager une carrière en politique par exemple. Leur Sénateur n’est pas des plus doués quand il s’agit de défendre les intérêts de leur planète. Ils sont la preuve vivante des limites de la candeur. Il est inutile de croire que les individus sont bons et altruistes par nature car c’est faux. Il faut faire face à la réalité même si elle est laide, et c’est ce qui leur fait défaut. Cela dit, avoir un assistant provenant de Caamas est très bon pour ma réputation… Comme je te le disais, il faut faire attention au moindre détail et faire en sorte que toute décision, même la plus mineure, tourne en ta faveur. Engager un assistant peut paraitre anodin, mais le fait qu’il soit issu d’un peuple réputé pour son pacifisme apporte du poids à mes propos quand je dis vouloir par-dessus tout la fin de la guerre. »
« Impressionnant, vous prenez vraiment tout en considéra… » Jace fut coupé par le son d’un appel entrant.
« Ah, tu vois nos amis n’ont pas été longs à répondre. » fit Yroskas d’un sourire entendu tout en activant la communication.
L’image d’un homme d’une soixantaine d’années apparut avec un léger grésillement dû à la distance. Il avait un port altier et fier mais tout dans son langage, corporel ou non, trahissait le respect qu’il avait pour son interlocuteur et l’étonnement suite à cet appel imprévu.
« Bonjour, cher Sénateur Yroskas, que me vaut le plaisir de votre appel ? »
« Bonjour, Doyen. » répondit le Sénateur en insistant sur le titre pour informer Jace de l’identité de l’homme d’âge mûr à qui il s’adressait. « Tout le plaisir est mien, je le crains. » continua-t-il. L’hologramme faisait face au Sénateur ; Jace étant situé dans le dos de la représentation holographique, il pouvait suivre la conversation sans que le Doyen sache qu’une troisième personne les écoutait. « Je tenais à vous contacter car je suis très mécontent, Extul. » poursuivit Yroskas d’une voix glaçante, appelant volontairement le Doyen par son prénom plutôt que par son titre.
« Vous m’en voyez fort étonné, cher ami. Je ne vois pas du tout qu’elle est la raison de votre appel, je n’ai jamais rien fait qui puisse vous causer du tort. »
« Bien sûr, bien sûr. Je n’en doute pas sinon nous ne serions pas là à parler et vous seriez déjà en train de moisir dans les mines de Kessel suite à certaines révélations de ma part vous concernant… »
« Sénateur, je vous assure de ma loyauté sans faille, dites-moi ce qui vous importune et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour y remédier. »
« Evidemment. Il serait plutôt… gênant pour vous de voir quelques secrets refaire surface après toutes ces années… »
« Je vous en prie, Sénateur, ne tournons plus autour du pot, venons-en au fait s’il vous plait. »
« Patience, Extul, patience. Je voulais juste m’assurer que vous vous souveniez à qui vous devez votre poste… »
Le Doyen était totalement déboussolé et Jace prenait un malin plaisir à voir Yroskas s’amuser avec cet inconnu pourtant responsable de ses récents déboires administratifs. Le dénommé Extul semblait souffrir des allusions portées par son puissant interlocuteur et désespérait que ce dernier lui donne un moyen de se racheter à ses yeux.
« S’il vous plait, Yroskas, mon vieil ami, ne jouez pas ainsi avec moi. Vous savez combien remuer le couteau dans la plaie en faisant ressurgir ce passé… délicat, me bouleverse. »
« Raison de plus pour vous montrer coopératif. »
« Je ne demande que ça ! »
« Bien, le nom de Jace Pecivas vous dit-il quelque chose ? » demanda-t-il, bien décidé à ne pas lui faciliter la tâche.
Une intense réflexion se lisait sur les traits du Doyen, qui savait qu’il était dans son intérêt de comprendre rapidement de quoi il en retournait.
« Jace Pecivas vous dites ? Jace Pecivas, Jace Pecivas… PECIVAS !? » s’écria-t-il après avoir fait le lien avec Rimoce Pecivas, ancien Sénateur renommé de Chandrila qui avait tout appris à Yroskas.
« Ah Extul, vous me rassurez. Je vois que vous êtes encore capable de faire fonctionner votre cerveau. J’avais quelques doutes lorsque j’ai vu le traitement que vous avez honteusement réservé à un membre de sa famille… »
Réfléchissant à toute allure, le Doyen du conseil de l’IHE sembla se souvenir du cas en question.
« Oui, Sénateur, je vois tout à fait de quel jeune homme vous voulez parler. Le petit Pecivas avait un dossier disciplinaire après avoir été impliqué dans la mort d’un de ses camarades ! Je suis sûr que vous n’êtes pas sans savoir qu’il est dans notre règlement depuis des générations que les élèves ne disposant pas d’un casier disciplinaire vierge ne peuvent intégrer notre établissement élitiste. »
Yroskas prit un visage encore plus grave, toute trace d’amusement ayant disparu. Il laissa régner un silence pesant durant de longues secondes qui parurent durer des heures à son interlocuteur. Jace, au contraire, s’en délectait, impressionné par la capacité qu’avait Yroskas de mettre les gens aussi mal à l’aise par la seule force de ses mots. Une leçon à ne pas oublier, se dit-il. Il n’omettait toutefois pas que dans le cas présent, la force des mots était aussi couplée au statut supérieur d’Yroskas et à son savoir. Il connaissait apparemment certains secrets que beaucoup auraient aimé oublier et Jace fut ainsi conforté qu’il était dans la bonne voie de tout faire pour avoir accès à l’éducation supérieure et à toute la connaissance possible et imaginable qu’il pouvait emmagasiner. En prenant la décision de demander l’aide d’Yroskas, il avait choisi de se battre pour être admis à l’IHE, pour avoir droit à l’éducation qui pourrait le mener au pouvoir. Il avait soif de savoir, c’était selon lui la plus belle arme qui soit et l’échange dont il était témoin en était la preuve formelle.

Décidant de briser le silence qu’il trouvait beaucoup trop embarrassant à son goût, Extul lança un timide : « Sss… SsSénateur ? »
Après quelques secondes, Yroskas daigna enfin répondre avec un ton tellement calme qu’il en était oppressant. « Je croyais que nous nous étions compris… Il semble que je m’étais trompé… »
« Que voulez-vous dire ?! Non, non les choses sont claires mais je ne peux pas violer une règle presque aussi ancienne que la République elle même ! Je vous ai certifié que je ferais tout ce qui était en mon pouvoir ! Or je ne dispose pas d’un tel pouvoir. »
« Essayez encore cher ami. Et essayez mieux car ma patience n’est pas sans limite… »
« Je… » Un regard appuyé d’Yroskas lui fit comprendre de ne pas s’enfoncer plus loin dans de vaines justifications. « Très bien, Sénateur, je m’arrangerais pour que tout se passe selon vos désirs. » finit-il par lâcher, résigné.
« Vous m’en voyez ravi. Je craignais que vous ayez perdu la raison, préférant protéger une institution à vous-même. »
Visiblement accablé, le Doyen ne répondit pas, laissant le Sénateur poursuivre. « Vous allez donc vous débrouiller pour que Jace Pecivas soit admis, comme il le mérite. Je n’ai que faire de la façon que vous emploierez, faites disparaitre le dossier, changez les règles, accordez lui une exception, faites ce que bon vous semble mais faites-le. Est-ce bien clair ? »
« Très clair, Sénateur. »
« Bien, je détesterais l’idée que votre établissement ait à changer de dirigeant. »
« Cela n’arrivera pas. Dites moi, Sénateur il me manque un détail important, comment voulez vous que je l’annonce à l’intéressé ? Voulez-vous que je lui fasse savoir votre implication ? Si c’est le cas, je ne pourrais le faire de façon écrite, vous comprenez… »
« Ce ne sera pas nécessaire, envoyez lui juste un courrier officiel pour lui faire savoir qu’il s’agissait d’une erreur ou de je ne sais quoi mais confirmez-lui par écrit qu’il intégrera votre établissement l’année prochaine. Et je compte sur vous pour qu’il soit dans la classe de son choix avec les options qu’il a choisies et ce même si ce sont les plus demandées. »
« Très bien. Une dernière chose, sans vouloir être indiscret, je me demande pourquoi vous n’avez pas utilisé votre statut pour le faire admettre à l’Académie de Sciences Politiques de Coruscant si son avenir vous tient tant à cœur… ? »
« C’est pourtant fort simple, ce n’est pas là qu’il a postulé. Et je tiens à vous rappeler que mon cher ami Jace Pecivas n’est pas un pistonné. Avant que vous ayez pris connaissance de ce ridicule dossier disciplinaire, il répondait tout à fait à vos critères exigeants et c’est d’ailleurs l’unique raison pour laquelle vous aviez retenu sa candidature dans un premier temps. Je répare seulement une injustice et je compte sur vous pour que cela ne soit pas oublié et que mon ami ne pâtisse pas d’une étiquette erronée. »
« Ne vous faites pas de souci, Sénateur, personne en dehors du Conseil des Anciens n’aura vent de cette affaire. »
« Vous ne le regretterez pas, je peux vous l’assurer. Le jeune Pecivas portera très haut les couleurs de votre établissement à l’avenir. »
« Je n’en doute pas, Sénateur. »
« Et bien merci, mon ami, ce sera tout. Comme toujours, ce fut un réel plaisir. »
« Et comme toujours le plaisir fut partagé. » répondit le Doyen alors qu’Yroskas coupait la communication.

Jace était fier d’avoir entendu le Sénateur se porter garant de ses mérites et avait envie de se lever, de courir dans toute la salle et de crier pour laisser éclater sa joie. Il avait réussi ! Quand on veut on peut lui disait souvent sa mère. Et bien pour une fois, elle n’avait pas tort. Non seulement il avait réussi à être de nouveau admis à l’Institut mais en plus, il avait renforcé ses rapports amicaux avec un des notables les plus puissants de la République. Ce voyage s’était décidément avéré encore plus fructueux que prévu, dépassant toutes ses attentes.

Yroskas le couvait du regard, affichant un sourire paternel. « Alors, satisfait mon enfant ? »
« Je ne sais comment vous remercier ! C’est fabuleux ! »
« Ce n’est que justice, Jace. Cela dit, la question de notre ami Extul soulève un point intéressant, pourquoi ne pas m’avoir demandé de t’avoir l’Académie de Sciences Politiques de Coruscant ? »
« Vous l’avez bien dit vous-même, Sénateur, je ne suis pas un pistonné. Et puis surtout, c’était Ferrhast que je voulais, pas Coruscant. »
« Pourquoi donc ? La Capitale serait-elle trop bruyante pour tes fines oreilles ? »
« Non. » répondit Jace en riant. « Ce n’est pas une question de location mais d’établissement. Je préfère rester dans une voie plus généraliste plutôt que de m’enfermer tout de suite dans la politique alors que vous êtes sur le point de dissoudre le Sénat. » poursuivit-il, plaisantin. « Plus sérieusement je ne suis plus sûr de vouloir devenir Sénateur quand je vois le peu de pouvoir qui leur incombe. Je préfère observer comment la situation évolue avant de faire un choix définitif. Or, étant l’établissement généraliste le plus coté de la Galaxie, l’IHE est la solution parfaite. C’est là que je voulais aller et c’est là que je suis pris. » conclut-il tout sourire.
« Ta persévérance a porté ses fruits. Ton recul est admirable. Etre capable d’analyser tes perspectives futures avec tant de discernement à un si jeune âge est surprenant. Je respecte ton choix et le cautionne. Tu as bien raison de laisser voir venir. Les années à venir apporteront leur lot de chamboulement, je le sens. Dans tous les cas, n’hésite jamais à me contacter en cas de besoin ou même si tu as des questions ou juste envie de me parler tout simplement. Ma ligne te sera toujours ouverte. »
« Merci, Sénateur, c’est vraiment très aimable à vous. »
« Viens, je vais te raccompagner avant que ta mère ne devienne folle d’inquiétude suite à ton absence prolongée. »
« Ma mère ! Je l’avais complètement oubliée ! Comment vais-je lui expliquer ça !? » Brusquement ramené dans la réalité de son quotidien, Jace craignait déjà les foudres d’Ena Pecivas.
« Ne t’inquiète pas. Voilà ce que tu vas lui dire. Tu as reçu une convocation d’urgence de l’IHE et tu as dû t’y rendre séance tenante pour clarifier un détail juridique sous peine de renvoi. Ta mère est coutumière du côté tatillon des bureaucrates et devrait te croire sans trop de problèmes. En plus, elle sait que tu fais passer ta carrière avant tout et qu’une telle convocation t’aura fait sauter dans le premier vol sans même la prévenir. Je ferais part au Doyen de spécifier cet entretien fictif dans un courrier à destination de ta mère pour corroborer tes dires. »
« Merci. Cela devrait effectivement m’éviter des ennuis. »
« Ne t’en fais pas, Jace, avec moi, pour des questions aussi badines, il n’y a pas de problèmes, que des solutions. »

*
**

Sur ces entrefaites, ils sortirent du bureau, Yroskas raccompagnant Jace jusqu’à un transport afin qu’il puisse rapidement regagner sa planète. On pouvait observer le soleil se lever sur la Capitale à travers les verrières du bâtiment, marquant la fin de leur périple nocturne qui resterait un souvenir inoubliable pour le jeune homme. Alors qu’ils échangeaient des propos badins dans les couloirs du « Bâtiment Exécutif de la République », Jace se sentit soudain mal. Il avait une impression désagréable d’oppression et de danger imminent mais n’en laissa rien paraitre.
Au détour d’un couloir, Jace tomba soudain nez à nez avec la raison de son trouble. Une vision d’épouvante se tenait devant lui. Un serpent géant qui semblait sorti tout droit de ses pires cauchemars, le fixait avec intensité. Il ne put s’empêcher de pousser un petit cri de peur avant de réaliser qu’il se tenait devant N’Beto Del Gormo, le Chancelier Suprême.
« Bonjour jeune homme, veuillez m’excuser sssssssi ma venue sssssoudaine vous a ssssurprise. »
Liée à sa rencontre dérangeante avec le frère du Chancelier des années plus tôt, sa peur enfantine avait pris le dessus sur sa nouvelle confiance en lui. Se morigénant, il répondit un peu plus obséquieusement que de raison, laissant sa haine dépasser son appréhension de s’adresser à personnage si haut placé. « Enchanté de faire votre connaissance, honoré et distingué Chancelier Suprême, Maitre de nombreux de mondes et des arts Jedi. Ne vous excusez pas, la faute est mienne je ne regardais pas où je marchais. J’étais absorbé dans ma conversation avec le Sénateur Yroskas et votre apparition inopinée alors que nous n’avions encore rencontré personne, m’a déconcerté. »
Si Del Gormo remarqua l’ironie derrière les propos effrontés de Jace, il ne le montra pas. Il préféra adresser un signe de tête à Yroskas en guise de bonjour. « SssSénateur. »
« Chancelier. »

Des flashes enfouis dans la mémoire de Jace refirent surface au son de l’élocution horripilante de l’Hysalarien. Il était incapable de se remémorer les événements avec précision, mais cette manière de prononcer les « s » de façon sifflante avait dû le traumatiser à l’époque pour que, plus de dix ans plus tard, elle réveille chez lui des bribes de souvenir de sa première rencontre avec un Jedi. Au moins, à la différence de son frère, N’Beto cachait la majeure partie de son apparence serpentine par une longue bure d’un bleu cobalt très élégant qui seyait bien avec sa qualité de Chancelier, lui conférant une prestance supérieure à l’accoutrement habituel des Jedi.
Fixant Jace d’un regard inquisiteur, il se tourna vers Yroskas avec une mimique qui semblait interrogative.
« SssSénateur, faites donc les présentations d’usage je vous prie. Il sssserait extrêmement malpoli de ma part de ne pas me ssssoucier de l’identité des sssscitoyens que j’ai l’occasion de rencontrer. »
« Bien sûr, où avais-je la tête ! Chancelier, j’ai l’honneur de vous présenter le jeune Jace Pecivas, petit-fils de Rimoce Pecivas, mon distingué prédécesseur à la tête de la délégation Chandrilenne. Jace, je te présente le Maitre Jedi N’Beto Del Gormo, Chancelier Suprême de la République et frère du Grand Maitre de l’Ordre, N’Kata Del Gormo. »
« Enchanté, jeune Jace. »
« De même, Chancelier. » Le ton froid et méprisant de Jace laissait paraître que ce n’était pas réellement le cas mais N’Beto ne s’en offusqua pas.
« Et que faisait sssce jeune homme avec vous dans sssces lieux ? Il me ssssemble que vous n’êtes pas de Coruscant ? »
« Non, le Sénateur est un ami de la famille et j’étais venu lui rendre une visite de courtoisie. »
« Ah… Vous ne devriez pas venir trop souvent sur Coruscant jeune homme, la ssssécurité n’est plus sssce qu’elle y était… »
« Et n’est-ce pas votre rôle de faire en sorte qu’elle le redevienne !? »
L’impertinence et la logique de la réponse de son interlocuteur prirent le Chancelier de cours, lui qui était habitué à davantage d’obséquiosité.
Jace pouvait voir dans le regard d’Yroskas qu’il l’avait impressionné et qu’il était fier de le voir ainsi tenir tête au Chancelier. Cependant, cette lueur de fierté disparut tout aussi rapidement, remplacée par de l’inquiétude. Le Sénateur décida d’abréger cette rencontre pour une raison que Jace ne parvenait pas tout à fait à saisir.
« Chancelier, notre jeune ami doit justement retourner chez lui. » dit-il sans mentionner où précisément, « Il ne faut pas qu’il rate son transport. J’ai bien peur que nous devions écourter cette entrevue. »
« Ssssc’est fort dommage. » N’Beto examinait Jace avait une intensité inquiétante. Le jeune homme avait l’impression d’être retourné en enfance, il se sentait oppressé par la bête immonde mais espérait ne pas le montrer. Il avait l’impression que des organismes étrangers tentaient de le sonder et se concentra sur son mépris du Chancelier pour rester stoïque et impénétrable, ne cédant pas à la panique. « J’essspère avoir l’occasion de vous revoir, jeune homme. »
Empêchant Jace de répondre et d’envenimer les choses, Yroskas répondit à sa place. « Je ne doute pas que vous entendrez parler de lui, Chancelier. Jace est un jeune garçon très brillant et plein de qualités. Je suis sûr que vos chemins seront amenés à se croiser de nouveaux. » Un sourire roublard s’afficha sur son visage. « Mais maintenant nous devons partir. »
« Faites SssSénateur, je ne voudrais pas vous mettre en retard… » Il commença à se retourner, fit quelques pas puis s’arrêta de nouveau se retournant pour dévisager Jace. Ce dernier ne comprenait ce qu’il se passait ni pourquoi Yroskas semblait de plus en plus anxieux, quelques gouttes de sueurs coulant de son front. N’Beto dévisageait Jace qui lui renvoyait un regard le plus hautain possible. N’Beto resta ainsi de longues secondes, comme hésitant de la conduite à tenir puis fit volte face pour partir. Il tourna une derrière fois la tête dans leur direction puis la secoua comme pour en chasser une idée incongrue et s’éloigna définitivement, perdu dans ses pensées.

Yroskas tira prestement Jace par la manche, l’enjoignant à s’éloigner, comme s’il craignait que le Chancelier change d’avis, quoi qu’il eût en tête. Lorsqu’ils arrivèrent aux docks sans encombre, il semblait avoir retrouvé son calme.
« Bien, heureux d’avoir pu te venir en aide, Jace, il faut que tu retournes chez toi à présent. »
« Pardonnez-moi, Sénateur mais… Pourquoi avez-vous semblé si mal à l’aise face au Chancelier, vous qui avez pourtant l’habitude de toujours vous opposer à lui ? »
« Et bien je dois dire que tes propos étaient un peu trop directs et qu’il ne faut pas oublier à qui on s’adresse. Il a le pouvoir de nous jeter en prison si ça lui chante. Tu peux penser ce que tu veux des gens mais je te conseille de faire attention à garder tes griefs pour toi lorsqu’il s’agit d’individus hauts placés. Ainsi, tu t’éviteras des ennuis. Il vaut mieux faire preuve d’une façade amicale et travailler dans l’ombre pour les destituer que les attaquer de front. C’est pour moi la définition de la politique, mon cher. »
Pas entièrement convaincu, Jace décida de ne pas gâcher la complicité naissante entre le Sénateur et lui en insistant trop lourdement. « Très bien, Sénateur. Je sens que vous ne me dites pas toute la mérité mais c’est de bonne guerre, je n’insisterais pas. Je vous dois bien ça. »
Yroskas resta muet quelques secondes puis sourit. « En effet, nous aurons sûrement l’occasion d’en reparler mais le moment n’est pas venu. Dépêche-toi maintenant, le vaisseau n’attend plus que toi. »
« Au revoir, Sénateur, merci pour tout. »
« A bientôt, Jace. N’oublie pas, tu peux me contacter à tout moment du jour ou de la nuit mais surtout, pas de visites impromptues sur Coruscant. »
« Ne vous inquiétez pas, Sénateur. » dit Jace qui s’engouffrait dans le transport. « Ce n’était pas dans mes intentions. Et puis vous m’avez déjà fait visiter tout ce qu’il y a de plus intéressant sur cette planète. »

Le sas se referma sur lui et, en se dirigeant à sa place, Jace sentit le vaisseau s’élever dans les airs. En regardant à travers le hublot, il jeta un dernier regard à Yroskas qui semblait soulagé et devenait de plus en plus petit à mesure que le vaisseau prenait de l’altitude. Alors que l’esquif sénatorial quittait l’atmosphère et se préparait à passer en vitesse lumière, Jace rejoua le film des événements dans sa tête. Yroskas avait semblé tout maîtriser de bout en bout durant son séjour sur Coruscant, même lorsqu’il parlait du Chancelier et des Jedi. Et pourtant, après l’avoir vu si dominateur face au Doyen, Jace était sûr d’avoir senti de l’angoisse lors de leur brève entrevue avec le Chancelier. Il était intéressant de noter que cette appréhension était née de la curiosité poussée dont Del Gormo avait fait montre à l’égard de Jace et non de la rencontre avec le Chancelier en elle-même. Cela confirmait qu’Yroskas n’avait aucune difficulté à lui tenir tête, mais rendait étrange sa crainte soudaine.
Yroskas avait-il peur que Jace prenne parti pour N’Beto ? Avait-il peur qu’il révèle les secrets qu’il lui avait livrés concernant son point de vue sur l’état actuel de la République ? Il ne parvenait pas à comprendre les raisons de cet affolement irrationnel mais sentait que cela cachait quelque chose d’important. Le vaisseau passa en vitesse-lumière et Jace décida d’oublier ce détail pour se concentrer sur sa victoire et savourer une admission dument méritée.

Mercedi prochain : Chapitre 6ème : Dernière année d’ignorance

Enfin la suite! Tu vas me dire "Ben alors pourquoi tu ne l'as pas lu plus tôt? Ça a tout son temps, un no-life en vacances!" (ou est-ce ma conscience qui me révèlerais son existence par la même occasion?^^), mais j'étais concentré à fond sur Perle Rouge^^

Au passage, si ce n'est déjà fait, j'espère que tu prendras le temps de jeter un œil à mes remarques sur le chapitre précédent, j'ai espoir que certaines te soient utiles.

Bref, j'en ai marre de dire que c'est brillament écrit et intéressant, mais c'est pourtant vrai^^ J'aimerais bien avoir un ami sénateur tiens, je me suis planté en beauté au concours de l'IEP d'Aix^^

Le sénateur Yroskas est décidément un personnage très intéressant, ambigu à souhait, tour à tour grosse raclure opportuniste et penseur lucide

Par contre, ce qui me dérange, c'est que ses problèmes de schizophrénie dans les dialogues semblent être de retour... Je parle de sa conversation avec le Doyen, il semble perdre brusquement toute subtilité, on voit arriver l'allusion aux mines de Kessel (ou à quelque chose d'approchant) à dix années-lumières, et dans l'ensemble, il semble assez peu détaché et fait bien trop étalage de son autorité, ça ressemble à de la frime et ça ôte à l'intérêt du personnage... Disons que pour ce qui est de demander un service, ce n'est pas Don Corleone, quoi :roll:

Jace... Lui, j'avais envie de lui en mettre une au passage où il croise le Chancelier, je ne sais pas si c'est volontaire

Vite fait, j'espère que tu m'en excuseras vu l'heure tardive:

Assis dans un confortable fauteuil faisant face à l’imposant bureau du Sénateur et à la baie de transparacier située dans le dos de ce dernier,

Personnellement, je dirais plutôt "confortablement assis" pour décharger le fauteuil et mettre en valeur le personnage :neutre:

Le jeune homme avait l’impression d’être retourné en enfance

Retombé rendrait mieux, pour la connotation négative.

Au passage, si ce n'est déjà fait, j'espère que tu prendras le temps de jeter un œil à mes remarques sur le chapitre précédent, j'ai espoir que certaines te soient utiles.

Comme tu l'imagine je n'en ai pas eu l'occase en vacances.
Je compte justement m'atteler à regarder tous les retours pour le chapitre V que je n'avais pas eu le temps de prendre en compte. Journée de boulot en persective!

J'avoue que je préfère avancer sur le tome II que d'effectuer les corrections necessaires sur le tome 1 mais je bosse sur ça demain. Merci pour tes retours détaillés d'ailleurs ça va me permettre de bonifier mon texte :wink:

Et don't worry j'étudie toujours ça avec attention :jap:

Bref, j'en ai marre de dire que c'est brillament écrit et intéressant, mais c'est pourtant vrai^^

J'aimerais bien avoir un ami sénateur tiens, je me suis planté en beauté au concours de l'IEP d'Aix^^

C'est clair que c'est toujours utile :transpire:

Le sénateur Yroskas est décidément un personnage très intéressant, ambigu à souhait, tour à tour grosse raclure opportuniste et penseur lucide

Par contre, ce qui me dérange, c'est que ses problèmes de schizophrénie dans les dialogues semblent être de retour... Je parle de sa conversation avec le Doyen, il semble perdre brusquement toute subtilité, on voit arriver l'allusion aux mines de Kessel (ou à quelque chose d'approchant) à dix années-lumières, et dans l'ensemble, il semble assez peu détaché et fait bien trop étalage de son autorité, ça ressemble à de la frime et ça ôte à l'intérêt du personnage... Disons que pour ce qui est de demander un service, ce n'est pas Don Corleone, quoi

Héhéhé, c'est normal. Le côté frime est voulu, comme tu t'en doute pour impressionner Jace.
Plus de détails arriveront plus tard :diable:

Jace... Lui, j'avais envie de lui en mettre une au passage où il croise le Chancelier, je ne sais pas si c'est volontaire

Bah ce qui est volontaire c'est que tout autre qu'un Jedi aurait voulu lui en coller une, quant à toi, tout dépend de ton point de vue. Moi, en tant que Sith je l'aime de parler comme ça au Chancelier Supreme alors qu'il n'est même pas adulte :love:

Je suis d'acc pour tes deux corrections

Quel personnage génialissime, ce Sénateur Yroskas! On ne sait jamais à quel saint se vouer avec lui, il passe du brave type à la pire raclure de l'univers! En gros, il est vraiment génial! Pour le moment, c'est le personnage que je préfère, c'est sûr!

Au niveau de l'histoire, c'est très intéressant et ça se laisse lire facilement! Oui, ça se mange sans faim! :lol:

Cela est dû également au fait que ce soit très bien écrit! De ce côté-là, rien à redire non plus!

De l'évolution de l'histoire est tantôt surprenante, tantôt intrigante! J'adore ça!

Jace à un petit côté Anakin. On sent bien qu'il y a un futur Sith en lui!

Que du bon donc pour ce chapitre! Une fois de plus, tu as réussi à me bluffer! Que demander de plus!? :lol:

Ben c'est encore du bon boulot, ça avance pas mal. J'ai bien aimé le Yroskas qui commence à flipper en voyant que le Chancelier Suprême Jedi a l'intuition du côté obscur en Jace... tu nous montres bien qu'il cherche un moyen de couper court à la rencontre vite fait bien fait. Tu nous as fait un bon Palpy.
C'est vrai que lors de la conversation holographique il appuie beaucoup sur son autorité mais à la rigueur ça ne m'a pas choqué puisque ça m'a semblé plus fait dans le but de montrer à Jace le pouvoir qu'il peut avoir, que réellement diriger vers le doyen qui, de toute façon, se fait charcler :wink:

Ca va être dur de patienter jusqu'à la prochaine rencontre entre les "deux amis"... mais je suis convaincu que tu as des choses intéressantes à nous raconter sur ses études également

Je te fais confiance pour ça.
:jap:

Quel personnage génialissime, ce Sénateur Yroskas! On ne sait jamais à quel saint se vouer avec lui, il passe du brave type à la pire raclure de l'univers! En gros, il est vraiment génial! Pour le moment, c'est le personnage que je préfère, c'est sûr

Content qu'il te plaise! Je ne te cacherai pas que je l'affectionne aussi particulierement. Il est surement dans mon top 3

En dehors de Jace of course

Au niveau de l'histoire, c'est très intéressant et ça se laisse lire facilement! Oui, ça se mange sans faim! Cela est dû également au fait que ce soit très bien écrit! De ce côté-là, rien à redire non plus! De l'évolution de l'histoire est tantôt surprenante, tantôt intrigante! J'adore ça!

Merci l'ami! :jap:

Que du bon donc pour ce chapitre! Une fois de plus, tu as réussi à me bluffer! Que demander de plus!?

Que je continue à te bluffer par la suite.

J'ai bien aimé le Yroskas qui commence à flipper en voyant que le Chancelier Suprême Jedi a l'intuition du côté obscur en Jace... tu nous montres bien qu'il cherche un moyen de couper court à la rencontre vite fait bien fait. Tu nous as fait un bon Palpy.

C'est vrai que lors de la conversation holographique il appuie beaucoup sur son autorité mais à la rigueur ça ne m'a pas choqué puisque ça m'a semblé plus fait dans le but de montrer à Jace le pouvoir qu'il peut avoir, que réellement diriger vers le doyen qui, de toute façon, se fait charcler

C'est exactement ça. Cet etalage de pouvoir est davantage tourné vers Jace que vers le Doyen, Yroskas sachant dès le départ qu'il obtiendrait ce qu'il voulait sans forcer. :jap:

Ca va être dur de patienter jusqu'à la prochaine rencontre entre les "deux amis"...

Comme je te comprends... Moi aussi j'avais hâte d'écrire ce passage... Je ne te cache pas qu'elle vaudra son pesant de cacahuètes mais je n'en dirais pas plus :siffle:

je suis convaincu que tu as des choses intéressantes à nous raconter sur ses études également
Je te fais confiance pour ça.

Héhé. Oui un tournant important et je pense innatendu va pointer le bout de son nez dans le prochain chapitre... J'espere qu'il vous plaira. :wink:

En tout cas mes deux lectrices jusqu'à présent ont aimé.

Je passe rapidement pour faire le même commentaire que la populace :transpire:

: c'est encore une fois un très bon chapitre et la suite va être longue à attendre...

En même temps, je vais pas me plaindre puisque ton rythme me permet de rester à peu près à flot malgré le manque de temps :siffle:

!

Reprise du boulot mercredi donc sûrement plus de messages sur SWU (enfin si pas trop de travail...of course) :diable:

Reprise du boulot mercredi donc sûrement plus de messages sur SWU

J'adore cette phrase :lol:

C'est quand je tombe sur ce genre de trucs que je serais presque pressé de finir mes études et de travailler :paf:

c'est encore une fois un très bon chapitre et la suite va être longue à attendre...

Merci.

Longue à attendre? Mercredi c'est dans trois jours :siffle:

En même temps, je vais pas me plaindre puisque ton rythme me permet de rester à peu près à flot malgré le manque de temps

Ouai c'est bien tombé car en plus pas mal de forumeurs sont en vacs donc ça leur fera moins de retard à rattrapper quand ils reviendront.
Ce qui est d'ailleurs mon cas sur pas mal de fics où j'ai pris un retard monstre que je m'efforce de rattrapper. :paf:

Reprise du boulot mercredi donc sûrement plus de messages sur SWU (enfin si pas trop de travail...of course

C'est quand je tombe sur ce genre de trucs que je serais presque pressé de finir mes études et de travailler

ENORME!
Le pire c'est qu'avant de lire Mit' la phrase ne m'a pas choquée, je me suis dit : bah ouai normal. :transpire:

Site Internet

En même temps faut quand même avoir un poste de travail qui a accès au net, et où les sites tiers ne sont pas bloqués :p (quoique dans ce cas suffit de surfer via le téléphone portable :siffle:

)

Le pire c'est qu'avant de lire Mit' la phrase ne m'a pas choquée, je me suis dit : bah ouai normal.

Ah OK

Mais pourquoi est-ce que je continue mes études, moi? :transpire:

En même temps faut quand même avoir un poste de travail qui a accès au net, et où les sites tiers ne sont pas bloqués :p

Certes^^

Notsil a écrit:En même temps faut quand même avoir un poste de travail qui a accès au net, et où les sites tiers ne sont pas bloqués :p (quoique dans ce cas suffit de surfer via le téléphone portable )

Spa faux

J'ai du avoir de la chance jusqu'à présent :siffle:

Mais pourquoi est-ce que je continue mes études, moi?

Justement pour avoir un boulot dans un bureau avec un ordi qui a accès au net et où les sites tiers ne sont pas bloqués, un boulot où tes patrons te laissent une certaine autonomie et independance tant que tu atteins les objectifs fixés

Cool, j'ai tout lu jusqu'ici :wink:

Premièrement, chapeau bas pour la qualité d'expression et la diversité du vocabulaire. C'est agréable à lire.

Deuxièmement, l'histoire me branche. Le jeune Jace est très intéressant à suivre et perso je m'y attache

. Il est surdoué le petit et c'est rien de le dire...
Le Sénateur Yroskas est vraiment pas mal du tout dans son genre. Il ressemble à Palpatine par son côté paternel avec un jeunot mais derrière il ****** les autres comme un gros pourri de politicien de base lol.

Par contre, l'histoire lambine peut-être un peu. C'est trop centré sur la corruption de la République et j'espère qu'on va passer à autre chose.

Je veux la suite !

New Sith Wars' Chronicles : Les Mémoires de Darth Piejs

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