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Les Agents de l'Ombre

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Messagepar darkcorran » Lun 18 Avr 2005 - 16:55   Sujet: Les Agents de l'Ombre

Bon je suis sur une nouvelle fan fic'. L'autre je l'ai abandonné parce que j'étais mal parti.
Bon pour ceux qui n'ont pas la flemme de lire (c'est pas long), vous pourrez me dire vos premieres impressions et vos critiques (très important pour un auteur tel que moi :D ).

Les Agents de l’Ombre



Chaptitre 1 : Rumeurs


Le soleil était à son zénith. La foule qui était massée sur le marché n’avait pas l’air bouleversé par la chaleur qui frappait Corellia. Les marchands hurlaient leurs prix cassés, ameutant ainsi des acheteurs potentiels. Sur cette place, tout se vendait : du jus de gizka au landspeeder en passant par des armes et des vêtements. Bien sûr, certaines marchandises étaient illégales mais les forces de sécurité fermaient les yeux, le gouvernement disait que c’était très bon pour l’économie. En fait, la République savait très bien que des activités illégales n’avaient rien de bon et se demandait si la Confédération des Systèmes Indépendants n’exerçait pas une certaine pression sur Corellia. Depuis plus de cinq ans maintenant, la Galaxie se trouvait en plein chaos. De plus en plus de systèmes rejoignaient les Séparatistes, affaiblissant ainsi la République et les Jedi. Des mondes entiers avaient été détruit, des milliards de personnes avaient trouvé la mort. Les usines de construction des droides de combats marchaient à plein régime, renforçant l’armée séparatiste de jour en jour. De leur côté, Kamino fournissait toujours plus de clones à la République et les deux armées se neutralisaient sans qu’aucun camp ne prenne l’avantage sur l’autre. Les Jedi, qui étaient morts en grand nombres pendant ce conflit, avait alors décidé de réagir d’une façon qu’ils espéraient décisive : la mise en place d’un réseau d’espionnage à travers toute la Galaxie. Cette idée avait germé lors de la deuxième année de la Guerre des Clones, alors que des cargos républicains se faisaient attaqués sans que les Jedi ne puissent faire quoique ce soit. C’était un pari à double tranchant pour les Jedi : soit ils arrivaient à contrer les Séparatistes, soit leur réseau était découvert et le déshonneur s’abattrait sur eux. C’est pourquoi le réseau était un organisme indépendant mais qui devait rendre des comptes qu’aux Jedi. Ainsi, les risques étaient minimisés. Le réseau était dirigé par un seul homme qui se rendait sur les différentes planètes de la Galaxie afin d’apprendre les dernière nouvelles grâce à ses agents implantés. Cet homme avait été choisi par les Jedi pour son sens de la discrétion et sa grande intelligence. Il avait mis deux ans pour mettre en place son réseau, placé ses agents aux bons endroits et crée un système de communication infaillible.
Cet homme se nommait Trike Shen et se trouvait en ce moment même sur la place du marché, au milieu de la foule. Son objectif était une échoppe qui vendait des rafraîchissements. Cette échoppe était dirigée par un des ses fameux agents. Trike avait découvert des fuites au niveau des finances corelliennes et se demandait si tout ça n’était pas lié aux activités illégales et au mouvement séparatiste. Il serait bientôt fixé. Le maître espion se trouvait maintenant devant le marchand de rafraîchissements. Il s’adressa à lui :
« Il fait chaud n’est-ce pas ? Le soleil tape aussi fort que celui de Tatooine. Vous auriez quelque chose d’autre que la pisse de Bantha qui moisit dans votre carafe ? »
En temps normal, le marchand lui aurait répondu que s’il ne voulait pas boire cette pisse de Bantha, il n’avait qu’à crever la gueule ouverte. Mais il se contenta de répondre :
« A vous entendre, vous venez de Tatooine, n’est ce pas ?
- Oui, j’ai une maison secondaire là-bas ! » répliqua Trike
Le marchand lui tendit alors un verre avec un petit tube dedans et annonça au maître espion : « Ca fera 5 crédits ». L’homme concerné lui donna une enveloppe, ne contenant pas les cinq crédits demandés mais plus de 2000 crédits, en remerciement des informations qui se trouvaient dans le petit tube. Celui-ci était encore dans le verre et la seconde d’après il se trouvait dans la manche de Trike, passé maître dans l’art du subterfuge. Il se rendait maintenant à son hôtel ou il pourrait analyser tranquillement les informations reçues. Son hôtel se trouvait à deux pâtés d’immeubles de la place du marché. Il calcula dans sa tête qu’il lui faudrait environ quinze minutes pour y arriver. Quinze minutes à éviter les regards. Son dialogue avait pu paraître suspect aux yeux de certains passants et le maître espion ne prenait aucun risque.
Il arriva finalement sans encombre à son hôtel. C’était un immense immeuble en permabéton. Chaque chambre n’avait qu’une seule fenêtre vers l’extérieur, mais son luxe compensait ce défaut. Trike arriva dans sa chambre située au trentième étage et ouvrit la porte. La chambre était tapissée de bleu, la salle de bain était composé de porcelaines de luxe venant de Chandrilla. Il s’allongea sur le matelas moelleux de son lit et s’y détendit. Il pouvait enfin regarder de plus près les informations collectées. Il prit le petit tube dans sa manche et l’ouvrit. Une carte se trouvait dedans. Le maître espion l’inséra dans son datapad et attendit le chargement des données. Elles donnèrent l’affirmation à ce que pensait Trike : le gouvernement de Corellia était corrompu par les Séparatistes. Mais les informations en disaient plus. Le chef d’état était manipulé comme un pantin par son conseiller. S’il voulait sauver le gouvernement corellien, Trike Shen devait se débrouiller pour que ce conseiller ait un malheureux accident, une maladie par exemple ou victime d’une émeute. Mais avant de comploter pour la mise de côté du conseiller, il faudrait trouver un moyen de rencontrer sa cible et de l’observer. Il comptait se servir des défauts du conseiller pour l’abattre.
Un quart d’heure plus tard, le maître espion avait établi son plan. Il connaissait une personne assez bien placée pour lui arranger un rendez-vous avec le conseiller. Il prendrait la place d’un diplomate de Bakura qui viendrait pour des contrats commerciaux.
Il sortit de sa chambre pour se rendre à la place de la République, là où il pourrait rencontrer l’homme capable de coordonner une entrevue avec le conseiller Milamber.
La Force est tout et tout est la Force. Le seul Côté Obscur que l’on, doit craindre est celui de notre cœur.

Aucune leçon n’est jamais vraiment apprise tant qu’elle n’a pas été sanctionnée par la douleur.
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