Dans le viseur de l'Escouade Inferno
- Titre original In the crosshairs of Inferno Squad - Bounty Hunters #33-34
- Genre Comic-Book
- Série Bounty Hunters (Vol. 12)
- Univers Officiel
- Année et période +3 (Empire)
- Scénariste(s) Ethan Sacks
- Lettrage VC's Travis Lanham
- Dessins Paolo Villanelli
- Couleurs Arif Prianto
- Couverture Giuseppe Camuncoli & Jesus Aburtov
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Synopsis :
L'Escouade Inferno de Dark Vador attaque !
- Le Seigneur Noir a ordonné au commando le plus mortel de l'Empire d'éliminer Valance, Bossk, 4-LOM et Zuckuss !
- Pendant ce temps, le droide assassin IG-88 a en vue une autre cible de grande valeur. Mais qui poursuit-il, et qui l'a engagé ?
- Avec les personnages favoris du jeu-vidéo Battlefront II !
- Avis du staff
- Avis des internautes
- Résumé
- Editions
- Encyclopédie
- Galerie
-
Il fallait bien que cela arrive un jour.
Depuis le lancement de la série Bounty Hunters, je suis avec assiduité cette série que je trouve très réussie. La promesse de voir le casting du titre faire face à la redoutable Escouade Inferno, en plus d’être bienvenue et d’intégrer les personnages du jeu dans un comic-book à l’époque trilogique, avait de quoi allécher. Mais en seulement deux numéros, la place allait être serrée. Qu’importe, Ethan Sacks a déjà prouvé pouvoir écrire de façon dense en peu de pages. Sauf que dans ces deux numéros, une partie des pages est consacrée à Vukorah et son sort au sein du Clan des Inflexibles… et là encore, un one-shot purement centrée sur elle aurait été profitable, tant elle prend de la place pour ce qui ressemble fort à un retour en arrière pour le personnage…
Et donc, dans le peu de place qu’il reste, il faut caser la confrontation entre Inferno et les Bounty Hunters du titre. Et c’est fait sans panache, la confrontation en elle-même ne durant qu’une poignée de pages et se faisant quasi-totalement à sens unique. On sent presque le scénariste plus intéresser par les conséquences (et elles sont nombreuses) que par l’opposition en elle-même. De quoi décevoir un peu tous les lecteurs ? C’est fort possible. A la lecture, très clairement, j’ai trouvé qu’il manquait de la place, des pages, un numéro ou deux supplémentaire, que tout ça soit plus équilibré. Là, les personnages prennent des décisions peu compréhensibles (T’onga, sérieux ? Face à Vukorah, pas de problème, mais là oui?), certains quittent le casting de la série, les Inferno n’ont pas le droit de tuer les chasseurs de primes (et c’est un ordre express, pas le genre que l’on peut contourner, donc toute tension dramatique est annihilée). Reste ce qui arrive à Valance, à la fois très bien trouvé au vu de l’écriture d’Ethan Sacks sur le titre depuis son lancement (voire même la mini-série Cible Vador?), de l’autre, on se demande le pourquoi d’un délai de 24 heures avant que ce ne soit effectif… si ce n’est pour justifier de la suite de la série. J’en viens à me demander si l’implication dans Dark Droids ne précipite pas un peu trop les choses…
Dessins : C’est Paolo, c’est beau
Paolo Villanelli maîtrise tellement ses personnages que, sans surprises, les dessins sont très réussis, mais même sur les nouveaux-venus, il s’en sort très bien, en témoigne la double-page du briefing des membres de l’Escouade Inferno en début d’épisode #33. Tout fonctionne très bien, y compris sur la case mettant en évidence ce qui arrive à Valance en fin d’arc. Rien à redire donc à ce sujet, même si j’ai eu le léger sentiment que le dessinateur italien n’était pas forcément au top de ses capacités. A moins que ce ne soit mon ressenti sur le scénario qui m’ait induit en erreur…
Conclusion
Deux numéros au postulat prometteur et aux graphismes toujours très réussis mais qui pêchent par le développement de leur scénario. L’intrigue semble se faire à sens unique, et Ethan Sacks semble manifestement plus intéressé à l’idée d’exploiter les conséquences de ce qu’il se produit dans l’épisode que par réellement utiliser l’Escouade Inferno, qui ne sert finalement qu’un but narratif. Espérons qu’il ne s’agit là que d’une baisse de régime passagère !
Note : 70 %