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Les plus dangereux de la galaxie
  • Titre original Galaxy's Deadliest - Bounty Hunters #1-5
  • Genre Comic-Book
  • Série Bounty Hunters (Vol. 1)
  • Univers Officiel
  • Année et période +3 (Empire)
  • Scénariste(s) Ethan Sacks
  • Lettrage VC's Travis Lanham
  • Dessins Paolo Villanelli
  • Couleurs Arif Prianto
  • Couverture Lee Bermejo
  • Synopsis :

    Ne trahissez jamais un chasseur de primes, surtout s'il s'agit de Boba Fett !
    Des années auparavant, Valance et ses collègues chasseurs de primes Bossk et Boba Fett se sont lancés dans une mission qui a mal tourné après que le mentor de Valance, Nakano Lash, les a violemment trahis. L'équipe de Valance s'en est à peine sorti saine et sauve. Il n'aurait jamais pensé faire de nouveau face à son vieux mentor... jusqu'à ce que Lash refasse finalement surface dans d'étranges circonstances. Chaque chasseur de primes de la galaxie en veut un morceau et Valance est déterminé à récupérer la mise en premier. Il a une mission à accomplir - mais Boba Fett aussi ! 

  • Note du staff SWU
     (86 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (83 % - 4 commentaires)
     (81 %)

    Bounty Hunters fait partie du relancement de tous les titres Star Wars à l’aube de 2020. Dans ce titre nous suivons tout un tas de chasseurs de prime qui font tout sauf équipe. Le premier arc s’articule autour d’un mystère ayant pris racine y a des années après une mission qui fut un éclatant échec. Ce mystère vaut-il la peine d’être chassé par nous lecteurs ? Verdict.

     

    Dessins : une chasse à l’homme aveuglante

    La première chose qu’on remarque dans ces dessins, ce sont leurs couleurs. D’ailleurs si je veux être précis je devrais surtout parler de l’absence de couleur, car c’est souvent par un blanc auréolé que la lumière s’exprime. Or dans cet arc, on suit des chasseurs de primes qui font mumuse avec leurs vaisseaux, leurs blasters, leurs lance-flammes et qui passent de monde en monde à leur recherche de leur cible. Autant dire que de la lumière il y en a ! Heureusement; le coloriste est tout sauf un amateur. Attention, astygmates mettez vos lunettes (ceux qui le sont comprendront) !

    Pour le reste, Villanelli assure avec des compositions dynamiques et un style tranché. Le dynamisme peut cependant aller trop loin, ce qui rend des scènes de combat aussi brouillonnes que si on les avait vues en accéléré à la TV.

    Enfin je noterais une certaine forme de glorification des chasseurs un peu pompeuse à la longue.

    42/50

     

    Scénario : crème fouettée

    Vous la sentez venir l’analogie foireuse ?

    C’est plutôt simple, tout l’arc on nous vend une révélation qui est censée expliquer le comportement des nombreux personnages de cette histoire. En effet, quand on voit la moitié des chasseurs de primes de la galaxie chasser l’une des leur à travers cette même galaxie, on se demande pourquoi ?

    Et c’est là que le bât blesse car bien que la révélation soit sensée et presque rationnelle, elle n’est pas à la hauteur de mes attentes. Heureusement, une révélation en cache une autre et on découvre au milieu de tout ça les histoires personnelles de chaque personnage dix ans plus tôt, ce qui amène son lot de petites découvertes bienvenues qui viennent se greffer à l’ensemble, y apportant plus de clarté.

    C’est comme la crème fouettée ! Même si cette dernière est composée à 50% d’air, il reste quand même la substantifique crème qui, si elle était présente à 100%, serait écœurante, non ?

    39/50

    En conclusion, rien que les dessins solides justifient la lecture de ce comics, mais quand on y rajoute une bonne dose de crème fouettée, on tient entre nos mains le comics le plus intéressant depuis le relancement de tous les titres en 2020. En plus la suite maintenant mise en pleine lumière ne laisse présager que du bon.



    + Les plus

    - un casting cinq étoiles
    - des couleurs éclatantes

    - Les moins

    - une révélation un poil décevante
    - attention à l’hyper glorification des chasseurs (surtout Boba)

  • 19/01/2021
     (90 %)  •  Langue : VF
    Lorsque Nakano Lash, l’ancienne mentor du chasseur de primes Beilert Valance refait parler d’elle, la plupart des chasseurs du milieu se lancent à sa poursuite. Pourquoi Lash a-t-elle fait capoter un contrat a priori facile ? Beilert Valance veut la retrouver, mais il n’est pas le seul : nombreux sont ceux à avoir, d’une façon ou d’une autre, un compte à régler avec elle. Reste à savoir qui la trouvera en premier…

    Une série régulière sur les chasseurs de primes ? Voilà qui a de quoi susciter l’intérêt du lecteur ! En effet, au grand étonnement de beaucoup de monde sans doute, Boba Fett aura été un peu le grand oublié de la première ère de comics chez Marvel (entre 2015 et 2019 donc). A peine présent dans une poignée de numéros, le fils de Jango fait donc ici son retour… tout en n’étant pas le personnage principal, loin s’en faut. :sournois:

    Ici, c’est bien Beilert Valance qui est mis en avant, Marvel continuant de miser sur le personnage après sa mise en avant dans la mini-série Cible Vador. Et c’est une réussite, chose dont je suis le premier à être étonné : en effet, dans la précédente mini, Valance était presque toujours entouré d’une équipe. Ce n’est pas le cas ici, même si le personnage est rarement seul, Ethan Sacks ayant l’excellente idée de lui flanquer un acolyte mécanique, à la manière d’un Cad Bane dans The Clone Wars. Un autre bon point est que les personnages ont un passé : ce ne sont pas des coquilles vides, la série se charge au contraire de nous montrer à quel point leurs actions passées peuvent leur revenir en pleine face.

    Et surtout, c’est l’occasion de renforcer leur dangerosité ! Valance, Bossk, Fett, le trio de visage connu va ainsi se faire face dans cet arc dense et, si bien évidemment aucun des trois ne meurt, les affrontements ne donnent pas l’impression de jouer la retenue. :love: Tous trois sont prêts à tout pour se neutraliser même si à ce jeu-là, c’est bien Fett qui me semble le mieux s’en sortir. (Et en parlant de Fett, j’ai un peu de mal avec l’idée qu’il ait fait une pause dans sa route sur Tatooine, mais pourquoi pas après tout). :neutre:

    Et l’intrigue dans tout ça ? Elle m’a convaincue. Bien sûr, on pourra regretter des flash-backs très présents, mais ils ne sont jamais gratuits et approfondissent les personnages. Et les scènes dans le présent, majoritaires, sont rythmées, ne sont jamais trop longues, et les cliffhangers qui clôturent chaque épisode ne donne qu’une envie : tourner la page et entamer l’épisode suivant ! :oui:

    Aux dessins, la première chose qui saute aux yeux est la superbe couverture de Lee Bermejo… qui n’a rien à voir du tout avec les dessins intérieurs de Paolo Villanelli. Et pourtant, tout cela fonctionne à la perfection, autant les couvertures individuelles que les pages intérieures. Paolo Villanelli continue de se perfectionner, après les minis Lando – Quitte ou double assez moyenne et Jedi – Fallen Order : Dark Temple déjà plus ambitieuse. Ici, les dessins, soutenus par une colorisation soignée, sont dynamiques, les designs sont variés, les humains, les aliens et les personnages casqués (Boba!) sont tous reconnaissables au premier coup d’œil, et même l’allure de Valance est différente entre les flash-backs et l’intrigue principale, renforçant l’idée que les scènes se déroulent bien dans le passé. :oui:

    Vous aurez donc compris que le dessinateur italien m’a totalement convaincu sur ces pages intérieures et que des dessins de cette qualité, j’en prendrais volontiers pour les prochains tomes ! Surtout si l’intrigue continue d’être aussi prenante. Un excellent premier tome que voilà ! :oui:

    Note : 90 %