chausson jedi a écrit:Donc on doit se contenter d'un abonnement pour les séries animées alors qu'il y a un marché en physique pour ce type de produits. Je crois que Disney ne voit pas le bout du museau de sa souris très gourmandes.
Il n'y a pas que Disney qui fait ça. Tous les contenus audiovisuels du monde mériteraient théoriquement une sortie physique (et de qualité tan qu'à faire). Dans les faits, y'a plein de choses qui passent à la trappe pour des raisons de business. C'est l'industrie qui est faite comme ça. Netflix fait pareil avec une très grande partie de son catalogue, pourtant personne ne crache sur Netflix de manière générale alors que Disney+ s'en prend plein la tronche depuis son lancement. J'aime pas spécialement Disney mais leur reprocher ce que la concurrence applique déjà je trouve ça étrange comme phénomène.
IndyDog a écrit:Un point de détail très important je trouve.
Ces communications radios des clones qui mettent directement dans l'ambiance dès l'ouverture du film, ça m'avait marqué ! Retour au ciné pour du
SW, 3 ans après
ROTS, le début d'une nouvelle ère... Et là on voudrait m'emputer de ce souvenir ? rien que pour ça, je garde PRÉCIEUSEMENT mon bluray
Le truc c'est que si Disney a l'autorisation de diffuser un film de la Warner sur leur plateforme en enlevant le logo, autant qu'ils le fassent. Ce serait bizarre de leur part de faire de la pub à la concurrence sans y être obligé contractuellement. Après voilà des fois ça vire des musiques qu'on aimait bien ou une ambiance sonore mise en place dès le logo hélas.
Ça va sembler fou pour certains puisqu'avec Disney+ ou même avec certaines rediffusions télé de ces dernières années j'ai l'impression que les internautes découvrent le PAL qui accélèrent les films diffusés à la télé ou sortis en DVD chez nous et la censure à l'américaine avec TF1 qui passe une version charcutée de Django Unchained un dimanche soir.
Ça existe en fait depuis des années avec d'autres studios et de manière générale, on a tous découverts des films qui ont été altérés par les studios. Que ce soit un logo en début de film qui a été changé pour un logo plus moderne ou supprimé suite à un rachat jusqu'à des versions légèrement censurées par les studios (le Blu-Ray de Michael Jackson's Moonwalker est une version amputée de 13 secondes où on voit Joe Pesci tenir une seringue par exemple), on l'a tous vécu sans le savoir. On s'en plaint seulement maintenant car ces problèmes prennent de l'ampleur avec les réseaux sociaux mais ça a toujours existé. Rien que les VHS qui recadraient les films en 4:3 c'est un sacré dossier aussi.
Honnêtement, pour ma part, quand une version modifiée d'une façon ou d'une autre par le studio passe à la télé, ça me choque moins que sur une plateforme de streaming où y'a la notion de contenu visionnable à la demande (on ne peut pas tomber dessus par hasard) en échange d'argent et surtout dans une sortie Blu-Ray, parce que ça arrive aussi beaucoup.
La morale de l'histoire, c'est que si vous avez LA version que vous aimez bien d'un film en Blu-Ray ou en DVD, ne le regardez jamais à la télé ou sur une plateforme de streaming, ressortez votre Blu-Ray si vous voulez le revoir.