Rebels – saison 2, épisode 13 – L'appel
Le
Ghost est à court de carburant ; les Rebelles n'ont plus le choix, ils se doivent d'attaquer une base de ravitaillement connue pour fournir les Impériaux. Mais à l'approche de la base, l'équipe se retrouve à devoir frayer avec des purrgils, des créatures réputées pour être à l'origine des sauts en hyperespace...
Voilà un épisode pour le moins déroutant. Le point de départ est extrêmement faible : voir le
Ghost dans cet état fait de la peine, d'autant plus qu'aucun des précédents épisodes ne nous avait laissés voir la Rébellion dans un tel état de faiblesse
. En soit, qu'ils dérobent du carburant destiné à l'Empire est cohérent, la base qu'ils attaquent est une cible légitime... Mais qu'ils en soient à faire de la condensation, qu'il y ait de la buée sur les vitres alors que – comme par hasard – ils ont suffisamment d'énergie pour abattre les TIE, cela me laisse perplexe...
La grande trouvaille de l'épisode, ce sont les purrgils, des sortes de baleines spatiales géantes, réputées pour avoir inspiré les anciens ingénieurs à créer l'hyperespace. Visuellement, elles sont très réussies, leurs cris évoquent ceux des cétacés dont elles s'inspirent, et même l'idée qu'elles « fonctionnent » au gaz, comme les vaisseaux avec du carburant, est sympathique
. Donc, dans la forme, il y a de bonnes choses dans cet épisode ; comme à chaque fois, j'ai envie de dire.
Le hic, c'est que dans le fond, ça pêche pas mal. Entre le sujet de l'intrigue très faible, les nombreuses incohérences (Ezra et Kanan qui supportent le vide atmosphérique, simplement avec leurs habits et un casque Impérial : what?
) et le manque de variété dans les décors et les antagonistes (des Rodiens, tous en casquette et en uniforme), cela fait beaucoup pour un seul épisode.
Ce treizième épisode se regarde sans problèmes, et on passe un bon moment, naturellement. Mais dès lors que les vingt minutes se sont écoulées, et qu'on réfléchit et analyse un peu ce qu'on vient de voir... et bien on se dit vraiment que cela ne vole pas très haut. Dommage.
Note : 60%