par sparrow24 » Jeu 19 Aoû 2010 - 13:01 Sujet: Re: Nouvelles d'une galaxie lointaine, très lointaine
LE CONSEILLER ROYAL PALPATINE
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4
En hyperespace, Sidious entendit à nouveau la voix de Kadann :
- Va sur Naboo, prends la place du conseiller royal et gagne la confiance du roi, quand tu sera Sénateur de la planète, crée une affaire de corruption autour du Chancelier, ainsi, tu pourra lui ravir sa place et alors, ta vengeance prendra forme.
Sidious sortit de l’hyperespace au-dessus de Naboo, il se posa près de la capitale, Theed, et parcourut la ville, la nuit était tombée depuis longtemps, tout était bien sombre. Il suivit la Force pour trouver la maison du maison du Conseiller royal, il frappa à la porte, un homme âgé parut,
- Oui ? C’est à quel sujet ?
Sidious entra sans un mot.
- Eh ! Mais que faites-vous ?
Il verrouilla la porte avec la Force et…il déchaîna la foudre de sa haine sur le pauvre homme, après quoi il prit son corps avec l’aide de la Force. Une voix de femme disait à la porte :
- Tout va bien Monsieur ?
- Tout va très bien ma chère vous pouvez partir.
Elle s’en alla, l’imitation était parfaite.
Le lendemain, Sidious alla au palais royal pour se présenter devant le roi Véruna.
- Ah ! Bonjour cher conseiller, je vous attendais, la situation est plutôt tendue au Nord, je croyais que vous teniez la situation pourtant.
- Veuillez m’excuser, ce problème sera très vite résolu je vous le garantis majesté.
- Tout va bien Palpatine ? Vous n’avez jamais été si sérieux.
- Tout va très bien majesté, absolument tout.
Le travail accompli par Sidious, désormais Palpatine, fut édifiant, le roi lui faisait maintenant une totale confiance. Il demanda un jour :
- Dites moi Palpatine, qui verriez vous à ma place sur le trône ?
- Eh bien, la jeune Padmé Amidala conviendrait très bien selon moi.
- Amidala ? Mais elle a à peine 14 ans !
- Mais elle est pleine d’ambition et…elle est très intelligente.
- Mmmm…soit, je vous écouterai.
Padmé Amidala devint reine de Naboo quelques mois plus tard, elle dit à Palpatine :
- Véruna vous tient en estime profonde, je ferai de même, à compter de ce jour vous serez le Sénateur de Naboo.
Palpatine arbora son plus beau sourire.
Tout se passait comme prévu.
UN ESCLAVE LIBRE
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4
- Ah ! Piduské ! Sale gamin ! Tu m’à encore bousillé les ventilateurs ! Tu sais combien ça va me coûter de les réparer ?
- Excusez-moi, j’étais sûr que j’y arriverais pourtant.
- Ah, tu es très doué pour le bricolage mais tu a encore beaucoup à apprendre.
- Oui je sais.
- Va réparer tes bêtises, attention ! J’ai bien dit « réparer » pas « achever » compris ?
- Oui.
- J’espère bien sinon je te garde ici pour que tu surveille la boutique la nuit.
- Mais je ne verrai plus maman !
- Ca, ça dépend uniquement de toi et de ton travail, file maintenant !
Anakin sortit dans l’arrière boutique (qui ressemblait en fait davantage à une décharge étant donné que Watto y entassait les pièces détachées et les carcasses de podracers usagées) et il se mit à nettoyer les ventilateurs endommagés accidentellement par sa faute. Tout en frottant les pâles il repensait aux paroles menaçantes de Watto, bien sûr il savait qu’il « plaisantait » Watto n’était pas méchant à ce point là, il voyait bien tout le travail long et fastidieux que lui épargnait Anakin. Ah ! Il aurait tellement voulu être comme l’un de ces Jedï qu’il voyait dans ses rêves, être si puissant, avec tous ces pouvoirs, il pourrait être libre et partir vivre ailleurs dans la Galaxie avec sa mère, très loin de Watto. Il avait aussi rêvé d’une jeune femme très belle et d’une forme sombre et menaçante, mais, ce n’étaient que des rêves après tout.
Watto aboya alors brusquement dans sa langue :
- Petit ! Viens ici !!
LE LENDEMAIN DE LA VICTOIRE
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4
La fête avait durée toute la journée et toute la nuit, la foule s’était finalement dissippée.
Les rues étaient redevenues silencieuses, les rubans de fête volaient encore au vent et les confettis jonchaient le sol. Le palais royal était illuminé, il resplendissait de toute sa beauté, dans l‘une des grandes salles, les maîtres Jedï étaient rassemblés avec le Chancelier Palpatine pour discuter de l’avenir de la Galaxie.
- …Et nous ne savons pas lequel des deux a été tué.
- L’apprenti, dit Obi-wan, il était trop jeune pour être le maître.
- D’une grande prudence nous devrons faire part dans l‘avenir.
- Maîtres Jedï, coupa Palpatine, si je puis me permettre, ne craignez-vous pas que ce…seigneur Sith, ait une influence politique quelconque qui pourrait mettre en danger la République ? Je veux dire, cet apprenti, que faisait il avec la Fédération du Commerce ?
- Raison vous avez Chancelier, surveiller le Sénat il faut.
- Je serais vigilant maître Yoda, dit Palpatine l’air soucieux, je ne veux pas voir ma République dans les mains de monstres sans âme.
- Il faut interroger le vice-roi. Dit Mace Windu.
- Avec patience il nous faut agir.
- Heureusement nous avons l’élu de la Force avec nous à présent.
- Cela reste à vérifier, répliqua Windu sévèrement, tous les membres du conseil ont senti la peur et la colère que le jeune Skywalker renferme en lui, et son avenir est des plus imprécis.
- Il n’est pas méchant vous le savez bien.
- Nous verrons.
LE NOUVEL APPRENTI DE DARK SIDIOUS
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4
Dark Sidious s’éloigna du balcon, la vue sur Coruscant était fantastique, les lumières artificielles créaient comme un second soleil. Dark Sidious avait longuement médité, il venait de perdre son apprenti Dark Maul, il lui en fallait un autre, plus âgé, plus puissant et plus sage. Il avait entendu dire que ce qu’il recherchait se trouvait parmi l’ordre des 20 égarés, des Jedï déchus. Sidious devait les trouver à tout prix.
Palpatine convoqua Yoda dans son bureau.
- Maître Yoda, que savez-vous sur les égarés de la Force ?
- Oh, un bien triste évènement cela a été de les voir partir, très puissants ils étaient mais pas assez de confiance en eux ils n’avaient. Mon apprenti, Dooku, parti d’eux il fait.
- Savez-vous où ils sont ?
- Pourquoi cela me demandez-vous ?
- Nous avons appris que votre ancien apprenti serait à la tête d’une organisation visant à séparer certains systèmes de la République.
- Troublant cela est, le but de Dooku je ne comprends pas.
- Nous savons aussi que cette organisation s’est liée avec la Fédération du commerce.
- Mais impuissants ils sont à présent.
- Il faut croire que non, je dois intervenir, la République est menacée.
- Sur Bospiti vous le trouverez mais pour l’arrêter, d’un Jedï vous aurez besoin.
- Je vous remercie de votre aide maître Yoda.
Palpatine se rendit sur Bospiti accompagné du maître Jedï Sifo-Dyas.
Les deux hommes marchèrent quelques instants puis ils s’arrêtèrent sur un signe de Sifo-Dyas.
- Qui y’a t’il ?
- Il est ici.
Le Jedï se retourna brusquement sabre-laser activé, il tomba aussitôt, un homme émergea de l’ombre, un homme âgé, le Comte Dooku de Serenno. Il se dirigea vers Palpatine pour le tuer à son tour mais il se convulsa sous la pluie d’éclairs de Force qui venait de le frapper.
- Mais qui êtes-vous donc ?
- Dark Sidious, le dernier seigneur noir des Sith.
- Mais les Sith ont disparu.
- Plus maintenant, il est temps que cette Galaxie redevienne ce qu’elle était autrefois, avant qu’elle soit envahie par la corruption et le désordre, je n’y arriverai pas seul, j’ai besoin d’un apprenti.
- Je serai ravi de vous aider, mon maître.
- Parfait, vous serez Dark Tyranus, votre formation commence dès aujourd’hui.
UNE QUESTION DE CRÉDIBILITÉ
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4
Le Sénat n’avait jamais été aussi agité.
Et il y avait de quoi.
La nouvelle était tombée quelques instants auparavant.
Le Chancelier suprême Valorum avait été victime d’un attentat, et il n’en avait pas réchappé. Cet acte odieux avait eu lieu sur la planète Eriadu, pendant la réunion la réunion de crise impliquant la Fédération du Commerce. Les négociations devaient mener à un terrain d’entente entre les deux partis afin d’éviter tout blocus pouvant perturber gravement l’économie et l’équilibre commercial de la République. Mais l’attentat avait empêché le débat et la mort du Chancelier avait clos le dossier définitivement., la Fédération ferait sans blocus sans aucune tentative d’entrave.
Nute Gunray, le vice-roi de la Fédération, souriait en voyant les sénateurs s’agiter de partout, il pensait intérieurement <<Ca une République ?>>. Il était vraiment temps que quelqu’un mette de l’ordre dans tout cela, ce quelqu’un était peut-être arrivé en la personne du Sith qui avait contacté Gunray quelques temps plus tôt, Dark Sidious, Gunray frissonnait chaque fois qu’il se retrouvait devant l’hologramme bleutée du seigneur noir mais il avait dû accepter le marché qui lui avait été proposé, c’était l ‘occasion de sa vie, il suffirait qu’il prenne possession de la planète Naboo « légalement », Sidious s’occuperait du reste, ce serait une simple affaire commerciale de plus. Le brouhaha cessa soudain, tous les regards s’étaient braqués sur le podium central qui venait de s’élever en silence, à son bord il y avait le conseiller Mas Amedda et Valorum lui même. Le silence laissa place à une pluie de chuchotements.
Valorum s’exprima :
- Mes chers Sénateurs la situation est grave, comme vous le savez on a tenté de m’assassiner alors qu’une transition pacifique était en train d’être assurée avec la Fédération du commerce, les auteurs de cette attaque seront retrouvés et punis comme il convient mais le problème n’est pas là, les négociations qui étaient en cours doivent reprendre au plus vite.
La nacelle de Nute Gunray s’avança vers le centre de la rotonde.
- J’accepte de reprendre les négociations en espérant qu’elles permettront de trouver un terrain d’entente mutuellement profitable.
- Très bien Vice-roi, je vous laisse toute la liberté de choisir le lieu des négociations.
- Je vous invite à bord de mon vaisseau personnel qui orbite actuellement autour de Naboo.
- Naboo ? Pourquoi Naboo ?
- C’est la planète que nous avons pris pour cible pour notre blocus selon le droit que nous accorde la loi.
- L’article 213-3 du code commercial vous confère ce droit en effet mais vous ne devez en aucun cas avoir recours à la force armée contre les habitants de la planète.
- Bien entendu, je vous assure que ce sera un simple blocus totalement pacifique.
- Vous recevrez ma venue dans les prochains jours.
- Je l’attendrai, croyez bien que je suis navré de devoir en arriver à cette situation.
- Je comprends Vice-roi, le débat sur la taxation des routes commerciales est loin d’être terminé. Très bien, la séance est levée.
Valorum convoqua les Jedï Obi-wan Kenobi et Qui-gon Jinn, c’est eux qui l’avait sauvé de la mort sur Eriadu.
- Je préférerais éviter d’avoir à me rendre sur Naboo vu ma situation actuelle.
- Nous comprenons Chancelier.
- C’est pourquoi je voudrais que vous preniez ma place en tant que négociateurs.
- Nous nous en occuperons avec honneur.
- Très bien, j’ai fait préparer mon croiseur personnel pour vous et je vais avertir la reine Amidala de votre arrivée, faites vite et bien maîtres Jedï, pour moi, c’est une question de crédibilité
UNE IMPORTANTE COMMANDE
32 ANS AVANT LA BATAILLE DE YAVIN 4
- Je vais vous confier la tâche la plus importante à accomplir de notre plan, rendez-vous sur la planète Kamino, vous rencontrerez sur Tipoca city le premier ministre de la planète, Lama Su, vous lui commanderez 1 milliard d’unités clones, faites-vous passer pour un maître Jedï.
- Mais si je comprends bien, cette armée sera pour les Jedï.
- Pour la République.
- J’ai du mal à comprendre votre plan maître Sidious.
- Avec le temps vous comprendrez seigneur Tyrannus, j’ai pris la liberté de contacter un chasseur de primes du nom de Jango Fett, c’est lui qui servira de modèle pour l’armée de clones. Maintenant, allez.
Dooku arriva sur la pluvieuse Kamino quelques jours plus tard, il atterrit près d’un autre vaisseau, un humanoïde en armure se tenait près de lui.
- Jango Fett ?
- Lui-même, vous êtes le seigneur Tyrannus ?
- Oui, suivez-moi.
Ils entrèrent dans le bâtiment devant eux, un Kaminoen les accueillit.
- Bienvenue, je suis Taun we, quelle est la raison de votre visite ?
- Nous venons voir Lama Su, pour affaires.
- Suivez-moi je vous prie.
Ils furent amenés dans une pièce toute blanche, ils n’y avait que deux fauteuils, dans l’un il y avait un Kaminoen semblable à Lama Su.
- Bienvenue sur Kamino, je suis Lama Su, le premier ministre de cette planète et vous êtes ?
- Je suis le maître Jedï Sifo-Dyas et voici mon associé Jango Fett, nous venons vous demander vos services.
- Quel est votre modèle ?
- Mon associé.
- Combien d’unités ?
- 1 million 500 000.
- Bien, vous devez savoir qu’une telle opération demande beaucoup de temps… et d’argent.
- Bien entendu, vous mettrez cela sur le compte de la République, voici les codes.
- Très bien, je suis ravi de cet entendement, tout sera près dans 10 ans.
- Excellent.
- Veuillez me suivre s’il vous plait.
Lama Su mena Dooku et Jango jusqu’à une vaste salle contenant des millions de cages embryons vides. Ils s’arréterent devant un petit boîtier.
- Si le modèle veut bien mettre son doigt sur l’appareil pour nous donner son code génétique.
- Combien vous me payez pour ça.
- Nous discuterons du prix plus tard.
- Je ne le ferai qu’à une condition.
- Laquelle ?
- Je veux un fils, un vrai, je veux dire, un clone non-modifié.
- Sans accélération de croissance ? c’est tout à fait possible.
- Très bien Jango, j’accepte.
- Merci Monsieur.
Jango posa son index sur l’appareil composé d’une sorte d’aiguille, son sang fut immédiatement aspiré et la machinerie gigantesque se mit en route.
- Très bien, la procédure est lancée, vous aurez votre commande dans dix ans. Désirez-vous des modifications spécifiques ?
- Oui, je veux qu’ils soient totalement soumis à n’importe quel ordre. Dit Dooku.
- Comme vous voudrez.
- Pourrais-je rester pour élever mon fils ? Demanda Jango.
- Bien sûr, nous vous donnerons tout ce que vous voudrez.
- Je veux être payé pour chaque clone qui sortira de cet engin.
- Mais…Très bien, du moment que la République paye.
- Je dois partir, dit Dooku, j’envoierai un autre Jedï prendre livraison de l’armée.
- Vous aurez aussi les armes, les véhicules et les équipements en guise de cadeau.
- Excellent, Jango, je vous contacterai si j’ai encore besoin de vos services.
- Ce sera un plaisir.