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Les Enfants de la Force tome 2

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Messagepar tamose » Mar 10 Aoû 2010 - 12:53   Sujet: Les Enfants de la Force tome 2

3 Ans. Le premiers roman court date de trois ans, et depuis ce temps, je dis que le suivant sera posté bientôt.... Ma feignantise est sur le point d'atteindre l'absolu grandeur que même Dieu ne peut se targuer d'avoir créer.

Bref, cette fois-ci c'est la bonne (ou presque :P ). Après près de deux ans d'écritures (je vous avez dit que j'étais feignant?) l'histoire touche à sa fin et peut donc être posté.
Grâce à l'aide de notre chère Notsil, au commande de la corréction, 15 chapitres sur 16 sont dores et déjà prêt pour vos yeux.

Mais en bon sadique que je suis, vous n'aurez la fin de cette histoire que dans 17 semaines (un chapitre par semaine, le dernier deux semaines après le 15ème..... Je suis très fourbe :diable: )

Allez, commençon déjà avec deux infos: Evidement, les persos ne sont pas les mêmes que pour le premier tomes, un manque de survivant ayant entrainé un choix de nouveau personnage obligatoire. Certaines surprises vous attendent niveau des persos, et aussi une idée qui va probablement en gêner pas mal, mais j'assume.

Et maintenant (et non, pas le prologue/1er chapitre) mais le contexte: Comme le premier, cela se passe après l'épisode 3, avec des Jedi et des clones, pendant la grande chasse des Jedi, le safari ultime des Sith.

Je n'en dis pas plus, le 1er chapitre servant, comme la dernière fois, de présentation.

Et en bon fourbe que je suis, le premier chapitre Samedi

Et pour info, le 1er tome est ici


C'était le poulpe en direct de chez moi, à bientôt
:jap:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 10 Aoû 2010 - 13:11   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

3 Ans. Le premiers roman court date de trois ans, et depuis ce temps, je dis que le suivant sera posté bientôt.... Ma feignantise est sur le point d'atteindre l'absolu grandeur que même Dieu ne peut se targuer d'avoir créer.


... 8, 9, 10, OUT! Minos KO! :paf: :D

J'imagine que ce n'est pas lisible sans connaitre le tome précédent? :transpire:
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Messagepar tamose » Mar 10 Aoû 2010 - 13:15   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Le seul lien avec l'autre, c'est la période. Donc pas besoin d'avoir lu l'autre pour celui-ci (mais tu peux le lire quand même :D )

Et j'ai vaincu Min'
J'suis trop fort :lol:

En fait, la fin du premier date de 3 ans. Le début lui, ça fait 4 ans..... (juste au cas où Min bouge encore)
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Mar 10 Aoû 2010 - 13:16   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

En fait, la fin du premier date de 3 ans. Le début lui, ça fait 4 ans..... (juste au cas où Min bouge encore)


Je crois qu'il a son compte :lol:
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Messagepar Notsil » Mar 10 Aoû 2010 - 15:40   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

un manque de survivant ayant entrainé un choix de nouveau personnage obligatoire.


J'adore :p
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Messagepar tamose » Sam 14 Aoû 2010 - 9:14   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Notsil a écrit:
un manque de survivant ayant entrainé un choix de nouveau personnage obligatoire.


J'adore :p


Merci :D

Et voila donc cette histoire qui commence maintenant. (j'avoue avoir hésité entre la poster maintenant, ou ce soir, à 23h59, mais ma bonté a prit le dessus et donc voici le prologue, qui fait aussi office de 1ere partie)





Partie 1 :


Ika était à bout de souffle. Depuis deux jours, il tentait d’échapper aux clones. Même en se plongeant dans la Force, il n’en pouvait plus. Il s’accorda plusieurs minutes de repos pour boire et grignoter le peu qu’il avait pu récupérer avant de fuir.
Ika repensa aux derniers évènements. Tout était allé si vite. De nombreuses question se bousculaient dans sa tête, mais une revenait en permanence : « Qu’était t’il arrivé aux clones ? »

Il était sorti faire une reconnaissance avec deux clones, lorsque ceux-ci avaient levé leurs armes vers lui et fait feu.
Le premier rayon passa au travers de la bure Jedi d’Ika.
Ika sortit son sabre et la lame verte étincela dans la pénombre de la forêt. Il para un premier coup, bondit derrière un clone et trancha sa tête d’un revers de son sabre.
Il se rétablit aisément au sol, fit une roulade et planta son sabre dans le bas-ventre du deuxième soldat avant que celui-ci n’ait pu réagir.
Après avoir reprit son souffle et vérifié, grâce à la Force, qu’aucun autres clones ne les avaient suivi pour prêter main-forte aux deux partis avec lui, il rétracta sa lame.

Il avait d’abord pensé qu’il ne s’agissait que d’une erreur dans la « programmation » des deux clones, mais en récupérant les comliks intégrés aux casques des soldats, il avait entendu le reste de l’escouade qui demandait des nouvelles, notamment si le Jedi était mort. Prenant le sac qui contenait leurs provisions pour deux jours, il erra dans la forêt à la recherche d’un abri, loin des clones. Il fallait qu’il découvre ce qui se passait avec ses soldats, et pour cela, il lui valait mieux évité de ce montré.
Avant d’avoir trouvé une cachette pour se reposer un peu mieux, des clones étaient apparus devant lui et avaient ouvert le feu. Ika avait réussi à s’en sortir de peu, son manteau troué et noirci par les lasers.

Cela devait bien faire deux heures maintenant qu’il courait depuis qu’il avait semé le dernier bataillon de clone sur lequel il était tombé. Le Jedi n’avait réussi à fuir qu’en utilisant la Force pour effacer ses traces et brouiller l’esprit des clones les plus proches, ceux qui risquaient de le repérer. Il était seul et fatigué.
Ika se releva et se remit en route, titubant légèrement. Il n’avait aucun objectif pour le moment. Il ne pourrait pas contacter le Temple avant d’être en sûreté et d’avoir un transmetteur assez puissant.
Après un moment à passer en revue différentes option, Ika décida que retourner au Temple était la meilleurs solution pour le moment.
Avant que sa balise n’explose à cause d’un tir trop proche à son goût, il avait vu que le conseil demandait aux Jedi de se rassembler au Temple, sur Coruscant, mais vu sa situation, ce n’était pas le plus important pour lui. Le conseil pourrait bien attendre un peu. Pourtant, quelque chose clochait. Il sentait une perturbation dans la Force. Un sentiment de douleur, de perte, planait au sein de l’entité mystique.
Il avait perçu la mort de certain de ses frères, ceux dont il était assez proche, mais malheureusement, c’était devenu une habitude ces derniers temps, et cela l’attristais au plus haut point. Ika serra ses puissantes mâchoires et pressa le pas.
Il aurait le temps de se pencher là-dessus plus tard, une fois qu’il serait tiré d’affaire et capable de comprendre et d’agir.
Son vaisseau était au seul spatioport de la misérable planète, mais les clones devaient déjà être sur place. Il lui fallait donc trouver un moyen de pénétrer dans le spatioport pour prendre un vaisseau et fuir la planète. Donc, un seul moyen de fuir : se jeter dans la gueule du loup, pensa-t-il.
Son Padawan lui avait souvent demandé pourquoi la République et les Séparatiste se battaient sur un trou perdu comme Anatapor. A chaque fois, sa réponse avait été que chaque chose avait son importance. Une planète, même peu évoluée, apportait énormément à tous et que même la plus petite et insignifiante des planètes devait être considérée avec respect. Comme pour tout être pensant. La Force y était aussi présente qu’ailleurs.
Aujourd’hui, Ika pensait, comme son Padawan, que les deux forces qui se disputaient cette galaxie n’avaient rien à tirer d’Anatapor. Cet endroit lui avait pris non seulement son apprenti, mais aussi ses convictions et sa confiance en la Force. Il y avait vu des massacres inutiles, et cela de la part des deux camps. On apprenait aux Jedi que toutes choses étaient uniques, sacrées. Mais rien dans cette guerre ne respectait cela, pas même les Jedi, les défenseurs de la paix à travers la galaxie.
Il avait depuis longtemps remit en doute la doctrine des Jedi, sans pour autant renier la Force ou son enseignement. Mais il se considérait de moins en moins comme un Jedi.
Il s’arrêta, secoua la tête pour chasser ses pensées et repartit, allongeant son pas de course.
Ika n’était sûrement pas le Jedi le plus puissant, non, ça, c’était réservé à Skywalker, mais son intelligence était l’une des plus importants du temple. En stratégie de combat, il égalait même Maître Oppo Rancisis, l’un des plus grand stratège que l’ordre ait connu, et maître dans l’art de la méditation de combat et dans la technique du Malacia (qui consiste à rendre nauséeux et cause des vertiges à la cible sans la tuer, mais en l’assommant assez pour ne plus que la personne ne nuise.) Le vénérable Maître Jedi avait d’ailleurs tenté d’apprendre le procédé à Ika, mais l’ancien apprenti n’était pas parvenu à le dompter. Il s’agissait d’un des pouvoir les plus difficiles de l’Ordre Jedi.
Secouant de nouveau la tête, il ferma les yeux et se concentra sur un plan :
Les clones ne s’attendaient pas vraiment à le voir arriver, mais ils avaient cette fâcheuse habitude de s’adapter très vite aux imprévus. Il lui faudrait donc se montrer très prudent pour atteindre son vaisseau, sûrement gardé. Et il n'était pas non plus impossible de les prendre par surprise.
Donc, il devrait aller plus vite qu’eux. C’était dans ces cas là qu’il regrettait la puissance d’Oppo. A eux deux, ils auraient trouvé la solution parfaite pour fuir la planète. Mais Oppo avait succombé, comme trop de ses frères et sœurs.
Comme son Padawan.
Ika laissa son esprit vagabonder et il se surprit à penser que la République vivait ses derniers instants. Non, la République avait plus de quatre mille ans. Une guerre, même d’une telle ampleur, ne pouvait balayer les millénaires d’existence de cette organisation nommée République. La Guerre des Sith elle-même n’y était pas parvenue.
Pourtant, son malaise ne disparut pas. Il secoua la tête et se concentra à nouveau sur son plan pour atteindre son vaisseau. Il avait passé en revue plusieurs options, comme à son habitude, mais il ne savait pas encore laquelle choisir.
« Quand il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème. »
Il lui sembla que Maître Oppo Rancisis était à côté de lui et qu’il lui répétait pour la énième fois cette leçon. L’idée lui vint tout de suite.
Il devait foncer dans le tas, ça il en était sûr. Ce n’était pas très Jediesque, mais c’était sa seule chance de réussir : agir vite et bien serait son plan. Après la Force devrait faire le reste.
Si tant est qu’elle soit encore avec lui. Ce dont il doutait beaucoup ces derniers temps/Il doutait que la Force soit encore avec lui, aussi ne la pria t’il pas.



A suivre...



J'éspère que vous avez aimé ce passage
Modifié en dernier par tamose le Sam 14 Aoû 2010 - 16:08, modifié 3 fois.
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Messagepar Dark Sheep » Sam 14 Aoû 2010 - 12:41   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

J'avoue ne pas avoir lu le Tome I...
Mais je vais essayer de le faire :wink:

En tout cas ce tome II commence mal !
Enfin, je veux dire qu'il commence bien en tant qu'histoire, mais que pour ton héros, ça commence mal :)
Savoir ce qu'il va advenir de lui, inintéressant n'est pas. :oui:

Tu nous mets direct dans le bain, j'espère qu'on saura bientôt ce que va donner le plan du maître jedi esseulé.
Mouton déjanté scénariste et chorégraphe...

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Messagepar Den » Sam 14 Aoû 2010 - 12:58   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Voici un début plutôt prometteur dis donc! :)
Je sens que la psychologie de ton héros va me plaire! :lol:
Ca s'annonce donc trèèèèès bien!
Vivement que je puisse en lire plus!
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Messagepar tamose » Sam 14 Aoû 2010 - 13:33   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Dark Sheep a écrit:J'avoue ne pas avoir lu le Tome I...
Mais je vais essayer de le faire


Le seul rapport entre le 1et le 2, c'est l'époque ainsi que la planète Coruscant. Sinon lire le 1 n'est pas obligatoire pour comprendre, mais si tu veux le lire, je vais pas t'en empecher^^


Dark Sheep a écrit:En tout cas ce tome II commence mal !
Enfin, je veux dire qu'il commence bien en tant qu'histoire, mais que pour ton héros, ça commence mal


J'aime bien mettre mes peros direct dans la panade :diable:


Dark Sheep a écrit:Tu nous mets direct dans le bain


C'est un récite assez court (16 ou 17 chapitres pour eviron 80 pages, donc ça va assez vite au niveau des évènements.


Den a écrit:Voici un début plutôt prometteur dis donc!


Merci. J'espère que la suite va donc confirmer ça^^


Den a écrit:Je sens que la psychologie de ton héros va me plaire!


Par la suite, il va montrer pas mal de visage^^ Mais je pense que c'est plus un autre personnage qui va faire tilt pour toi. (mais il n'apparait pas avant longtemps^^)


Dark Sheep a écrit:j'espère qu'on saura bientôt ce que va donner le plan du maître jedi esseulé.

Den a écrit:Vivement que je puisse en lire plus!


Comme avant, je reprends le rythme d'un par semaine. La suite est prête, mais j'aime bien ce système :D

Content que ça vous plaise :jap:
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 14 Aoû 2010 - 13:37   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

OK, bien que n'ayant pas lu le tome 1, voilà ma critique sur cette première partie... Pour l'intrigue, j'espère que tu as prévu un développement original, parce que je dois dire que tout ce qui est Jedi post-Ordre 66, j'en ai lu tellement que j'ai failli faire "précédente" en voyant de quoi ça causait :transpire: Le personnage s'annonce intéressant en revanche, je trouve qu'il fait déjà un peu Jedi Travissien. Pour le style, jusque-là, je ne sais pas, ça m'a l'air assez simple, mais en même temps, vu les évènements... Faut voir comment ça évoluera après.

Pour être plus détaillé:

Ika sortit son sabre et la lame verte étincela dans la pénombre de la forêt. Il para un premier coup, bondit derrière un clone et trancha sa tête d’un revers de son sabre.
Il se rétablit aisément au sol, fit une roulade et planta son sabre dans le bas-ventre du deuxième soldat avant que celui-ci n’est pu réagir.
Après avoir reprit son souffle et vérifié, grâce à la Force, qu’aucun autres clones ne les avaient suivi pour prêter main-forte aux deux partis avec lui, il rétracta sa lame.


Déjà, c'est avant que celui-ci n'ait pu réagir, mais passons. Les phrases courtes pour décrire de l'action, je trouve ça très vilain personnellement, ça casse superbement le rythme, surtout lorsqu'en plus on saute des lignes.... Attention à ne pas être trop haché, donc.

il avait entendu le reste de l’escouade qui demandaient des nouvelles


demandait.

il lui valait mieux éviter de ce montré.


de se montrer.

Le Jedi n’avait réussi à fuir qu’en utilisant la Force pour effacer ces traces


ses traces.

Après un moment à passer en revue différentes option, Ika décida que retourner au Temple était le mieux à faire pour le moment.


Mouais, je ne sais pas, le "mieux" fait bizarre, là, je dirais plutôt "la meilleure chose à faire", personnellement.

Avant que sa balise n’explose à cause d’un tir trop près à son goût,


Trop près de quoi? Utilises plutôt proche, je pense que ce sera plus clair.

Il avait depuis longtemps remit en doute la doctrine des Jedi, sans pour autant renié la Force


sans pour autant renier la Force.

mais son intelligence était l’un des plus importants du temple


l'une des plus importantes du temple.

l’un des plus grand stratège que l’ordre est connu


que l'ordre ait connu.

Il avait passé en revu plusieurs option, comme à son habitude, mais il ne savait pas encore lequel choisir.


Il avait passé en revue plusieurs options, comme à son habitude, mais il ne savait pas encore laquelle choisir
.

« Quant il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème. »


J'aime bien cette phrase, mais c'est quand même Quand et non quant :D
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Messagepar Den » Sam 14 Aoû 2010 - 14:01   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Par la suite, il va montrer pas mal de visage^^ Mais je pense que c'est plus un autre personnage qui va faire tilt pour toi. (mais il n'apparait pas avant longtemps^^)
Aaaaaaaaaaaaaah! Tu me titilles là! :x
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Messagepar tamose » Sam 14 Aoû 2010 - 14:03   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Les erreurs sont corrigés, merci :wink:


Mitth'raw Nuruodo a écrit:OK, bien que n'ayant pas lu le tome 1, voilà ma critique sur cette première partie... Pour l'intrigue, j'espère que tu as prévu un développement original, parce que je dois dire que tout ce qui est Jedi post-Ordre 66, j'en ai lu tellement que j'ai failli faire "précédente" en voyant de quoi ça causait :transpire: Le personnage s'annonce intéressant en revanche, je trouve qu'il fait déjà un peu Jedi Travissien. Pour le style, jusque-là, je ne sais pas, ça m'a l'air assez simple, mais en même temps, vu les évènements... Faut voir comment ça évoluera après.



Alors pour l'avouer, ça va rester dans un truc assez banal de clones/Jedi/fuite/combat.
Ce que je recherche dans ces petites ff, ce n'est pas tellement le scénario, mais la psychologie des persos. Cette période est l'une des meilleurs pour cela, donc le scénario en lui même ne sera pas tellement original, bien que j'éspère quand même apporter pas mal de surprise (notament un concept qui apparaît à la fin)

POur ce qui est Jedi Travissien, il y a un peu de ça, mais j'ai commencé cette histoire avant la sortie de ses romans en France et je me retrouve rattrapé sur quelques points (notament des rapports avec les clones plus tard) mais je ne cherche pas à faire un racord avec ses histoires, même si j'aime beaucoup ce qu'elle fait. Ma feignantise légendaire me coute chère sur ce coup là :transpire:

Pour le style, je reste simple dans cette hsitoire, sinon je vais me retrouver avec un roman de 600 pages au lieu de moins de 100. Je ne cherche pas à faire quelque chose de compliqué, juste qui ce concentre sur les persos eux-mêmes.

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Les phrases courtes pour décrire de l'action, je trouve ça très vilain personnellement, ça casse superbement le rythme, surtout lorsqu'en plus on saute des lignes.... Attention à ne pas être trop haché, donc.



Et le fait que les combats soient des phrases courtes, c'est ce que j'aime. Faire de longue phrase pour décrire une action, un combat, je trouve ça moche, ça fait perdre le fil. Une action qui dure trois plombe ça enlève le côté soutenue. Lors d'un combat, d'un engagement, mes phrases sont courte pour garder le rythme que n'offre pas les longueur, même s'il m'arrive parfois d'en faire.
Après, je comprends que ça ne plaise pas à tout le monde, mais je dois avouer que ce n'est pas une chose que je changerais dans le style que j'ai pris pour faire cette ff :wink:

Merci d'avoir lu et de donner ton avis et ressenti :jap:


Den a écrit:
Par la suite, il va montrer pas mal de visage^^ Mais je pense que c'est plus un autre personnage qui va faire tilt pour toi. (mais il n'apparait pas avant longtemps^^)
Aaaaaaaaaaaaaah! Tu me titilles là! :x


Tu me connais, c'est mon côté sadique qui ressort.
Par contre, pas de combat de Palpy ce coup-ci :P
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 14 Aoû 2010 - 14:08   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Ce que je recherche dans ces petites ff, ce n'est pas tellement le scénario, mais la psychologie des persos.


Moi aussi, à vrai dire, donc si c'est bien foutu de ce côté-là, ça va aller.

Pour le style, je reste simple dans cette hsitoire, sinon je vais me retrouver avec un roman de 600 pages au lieu de moins de 100. Je ne cherche pas à faire quelque chose de compliqué, juste qui ce concentre sur les persos eux-mêmes.


Je vois ce que tu veux dire, je me fais systématiquement engueuler parce que mes chapitres sont trop longs :transpire:

Mais rien à faire, je préfère quand même développer autant que je le peux, sinon je trouve mes histoires fades.

Et le fait que les combats soient des phrases courtes, c'est ce que j'aime. Faire de longue phrase pour décrire une action, un combat, je trouve ça moche, ça fait perdre le fil. Une action qui dure troi plombe ça enlève le côté soutenue. Lors d'un combat, d'un engagement, mes phrases sont courte pour garder le rythme que n'offre pas les longueur, même s'il m'arrive parfois d'en faire.


Rien à faire, je reste un ardent défenseur de la phrase longue :siffle:
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Messagepar tamose » Sam 14 Aoû 2010 - 15:50   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Rien à faire, je reste un ardent défenseur de la phrase longue



Aucun problème, défends ce que tu veux. J'expliquais juste ma préférence, et la raison pour laquelle des critiques ou conseils que l'ont peu me donner, je ne suivrais pas celui-là :D
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Messagepar Notsil » Sam 14 Aoû 2010 - 16:03   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Je l'aime bien ce petit Ika (et c'est vrai que son évolution et son caractère sont sympa).
Heu, par contre, j'ai laissé passé autant de trucs ? Ouch vraiment désolée je devais pas avoir les yeux en face des trous :s

Au passage il manque un S à "option" dans ce passage : " Après un moment à passer en revue différentes option, "

Le feuilleton est lancé :)
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Messagepar tamose » Sam 14 Aoû 2010 - 16:11   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Hop, récitifé.

Notsil a écrit:Je l'aime bien ce petit Ika (et c'est vrai que son évolution et son caractère sont sympa).


Merci :oops:


Notsil a écrit:Heu, par contre, j'ai laissé passé autant de trucs ? Ouch vraiment désolée je devais pas avoir les yeux en face des trous :s


Il est aussi possible que mes modifications soient mauvaise, vu comme je suis doué. :transpire:
Mais bon, quand bien même tu ne voix pas tout, ce n'est pas grave du tout, vu le service que tu me rends :love:
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Messagepar Code 44 » Sam 14 Aoû 2010 - 16:19   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Le "quand il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème", c'est tiré de la philosophie shadock, non ?
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 14 Aoû 2010 - 16:25   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Code 44 a écrit:Le "quand il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème", c'est tiré de la philosophie shadock, non ?


La philosophie quoi? :shock:

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Messagepar Code 44 » Sam 14 Aoû 2010 - 16:29   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Sam 14 Aoû 2010 - 16:34   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Ah OK, bah je me coucherais (un peu) moins con ce soir^^

Ensemble, nous avons conversé des mérites comparés de Karen Traviss, Voltaire et Nietzsche, de ta misanthropie et de mes ambitions tyranniques, maintenant, on parle de ces machins-là^^
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Messagepar Notsil » Sam 14 Aoû 2010 - 16:35   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

+1 Code 44, la formulation exacte doit même être la suivante : "Tout problème a une solution. S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème".

Ils ont tout plein de phrases cultes :)
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Messagepar tamose » Sam 14 Aoû 2010 - 16:39   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Comme l'a confirmé Notsil, c'est bien de nos amis qui pompent :D
"Eh bien, je dirais que soit il a une ampoule dans le derrière, soit son colon à une idée lumineuse."
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Messagepar Code 44 » Dim 15 Aoû 2010 - 0:14   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Notsil a écrit:+1 Code 44, la formulation exacte doit même être la suivante : "Tout problème a une solution. S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème".

Ils ont tout plein de phrases cultes :)


Le pire c'est que c'est de la vraie philo les Shadoks^^

tamose a écrit:Comme l'a confirmé Notsil, c'est bien de nos amis qui pompent :D


Alors bravo. Placer les Shadoks dans une FF SW, même moi j'aurais pas osé. Faut le faire :D
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Messagepar tamose » Dim 15 Aoû 2010 - 9:53   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Merci :D
Je ne sais pas encore si je vais placer dus chtroumpfs ou pas :transpire:
"Eh bien, je dirais que soit il a une ampoule dans le derrière, soit son colon à une idée lumineuse."
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Messagepar tamose » Sam 21 Aoû 2010 - 9:56   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

On est samedi, la suite donc voici :whistle:
Bonne lecture :jap:



Partie 2 :



Le spatioport n’était pas vraiment grand. Seulement une vingtaine de vaisseau y étaient parqués.
Arrivé vers les murs, Ika avait sauté sur un immeuble pour repérer le terrain, en prenant garde de ne pas se faire découvrir. Son vaisseau était stationné sur sa gauche, gardé par quatre clones. Trois autres vaisseaux se présentaient aussi sur son côté gauche, huit à droite. Le reste était dans des hangars personnels.
Ika remarqua dix gardes qui surveillant l’endroit, ainsi que six ou sept snipers, qu’il sentit grâce à la Force, cachés un peu partout. Il perçut aussi deux autres clones dans chaque hangar. Ika essaya de déterminer un angle mort dans leur position, difficile à trouver avec des clones.
Evidemment, les clones étaient de puissants alliés, pensa Ika, mais aussi de très dangereux ennemis. Le Jedi se concentra sur les soldats situés à l’extérieur. Avec un peu de chance, ceux situés dans les hangars n’interviendraient pas à temps. Ayant toutes les données qu’il lui fallait, Ika repensa à son plan.
Il était assez simple : aller là où les clones l’attendaient.
Enfin, d’une certaine manière. Ses talents n’étaient pas nombreux, mais l’art de créer des illusions n’avait aucun secret pour lui.
Après tout, il était un Halcyon.
Il se concentra sur les clones et leur imposa l’idée de la vision du Maître Jedi Ika Halcyon, sa propre image, apparaissant en courant à l’entrée du spatioport, sabre à la main. Les soldats tirèrent comme un seul homme.
Deux rayons écarlates atteignirent l’illusion, mais celle-ci continua sur sa lancée, sous l’impulsion d’Ika.
Le Jedi sourit intérieurement. Comme il l’avait pensé, les clones fixaient toute leur attention sur l’illusion, même les snipers, ce qui étonna Ika. Mais il n’avait pas le temps de s’en préoccuper.
Les clones loin des autres vaisseaux, Ika avait le champ libre pour s’emparer du petit Yatch qu’il avait repéré. Juste avant de créer son illusion, Ika avait déverrouillé le vaisseau. Il pénétra discrètement à l’intérieur. Le vaisseau devait venir des chantiers navals Kuat. Il s’agissait d’un Yatch de plaisance destiné à une clientèle aisée
Ika fronça les sourcils. Quelque chose venait de le troubler. Ou plutôt, une absence de chose. Une absence de bruit.
Il jura et alla dans le cockpit, en prenant garde de se baisser pour ne pas être vu par la verrière. Et là il se rendit compte que, trop heureux d’être dans le vaisseau, il avait relâché son intention et oubliait de maintenir son illusion.
Les clones cherchaient dans le spatioport où le Jedi avait bien pu passer, se doutant qu’ils c’étaient fait abuser - Heureusement qu’il n’avait pas parlé à sa nouvelle escouade de ses talents d’illusionniste -, ils s’approchaient un peu trop du vaisseau au goût d’Ika. Le Jedi réfléchit à toute vitesse.
C’était toujours dans les pires situations qu’il était le plus en phase avec la Force.
L’idée lui vint d’un coup : son vaisseau, voilà ce qu’il devait faire.
Par le truchement de la Force, il actionna la mise en route du chasseur Jedi. Les clones se retournèrent dans un même mouvement. Le chasseur tira à trois reprises, dispersant les soldats non touchés par les traits écarlates. Pendant ce temps, Ika mit en marche le vaisseau dans lequel il se trouvait, priant la Force pour passer inaperçu.
Le chasseur Jedi s’éloigna petit à petit et les clones l’arrosèrent d’un tir nourri, lui courant après. Au même moment, Ika fit décoller le Yatch, le plus lentement possible. Encore plus haut, toujours plus haut.
Lorsqu’il fut sûr qu’il était hors de portée, il relâcha son emprise sur le chasseur Jedi et partit en trombe. Deux tirs fusèrent dans sa direction, mais il s’agissait plus de tirs d’énervement qu’autre chose.
Arrivé dans l’espace, il entra les coordonnées de Coruscant dans l’ordinateur de vol. En entrant son code dans l’unité com- du vaisseau pour voir si il n’y avait pas de nouvel du Temple ou de Jedi qui aurait eu le même problème que lui. Un nouveau message annonçait que tous les Jedi devaient fuir le Temple et Coruscant. Après réflexion, Ika décida d’aller vérifier sur place ce qui se passait. Quelque chose dans la Force le poussait à aller voir. Une fois rentré dans l’hyperespace, il poussa un long soupir de soulagement.
Ika n’avait pas remarqué une chose, pourtant très importante. Les snipers n’avaient pas tiré. Et aucun vaisseau n’avait tenté de l’intercepter dans l’espace ou avant.
Il était trop fatigué pour y penser.
Il lui semblait qu’il n’avait plus respiré depuis son arrivée au spatioport. Sachant que dans l’hyperespace il n’y avait pas grand-chose à faire, il décida d’aller visiter un peu le vaisseau.
Il n’y avait pas grand-chose à voir. Il appartenait sûrement à un particulier civil (il n’y avait ni arme dissimulée, ni cachette de contrebande.) Une salle d’eau, une cuisine assez grande, un salon avec une table de jeu. La dernière pièce était une petite infirmerie.
Ika prit se dont il avait besoin pour désinfecter les différentes blessures de son corps. Le Jedi se rendit alors compte de la présence d’une vingtaine de petites coupures, dues à la course dans la forêt, striant son corps. Il sentit aussi un léger picotement au niveau de son omoplate gauche, juste au-dessous de l’épaule. Il remarqua en la touchant que sa toge était brûlée.
Ika retira le vêtement ainsi que sa blouse en cuir et eut la surprise de voir que les clones étaient de très bons viseurs sur des cibles en mouvement tels que les Jedi.
Trop occupé par ce qu’il devait faire, Ika n’avait pas remarqué qu’un des tirs l’avait atteint. Pas assez pour que le sang coule à flot, mais importante quand même. Il nettoya du mieux qu’il pût la blessure, s’appliqua un peu d’onguent au Bacta et poussa un gémissement quand le produit froid entra en contact avec sa chair carbonisée.
Jetant un rapide coup d’œil dans les différents placards, il récupéra des habits propres qu’il enfila après avoir pris une douche et appliqué des pansements sur le reste de ses blessures.
Le Jedi mangea une espèce de bouillie infâme, sûrement du Mynock très mal fait, puis se mit à fureter avec plus d’application que la fois précédente.
Il apprit ainsi que le vaisseau appartenait à un certain Boris Nincf, un humain d’une quarantaine d’années de la corpulence et de la taille d’Ika (comme en témoignaient les habits) L’homme était un marchand venu sur Atapor pour essayer de récupérer une cargaison, qu’il ne pourrait dorénavant plus livrer.
Après un petit moment, passé à trouver des infos ou des objets utiles, Ika se mit en transe Jedi, ce qui lui permettrait de récupérer plus vite et d’accélérer ainsi la guérison de ses plaies.
Le vaisseau et son passager arriveraient aux abords de Coruscant dans environ sept heures.
Ika se fondit doucement dans la Force et essaya de toucher l’esprit de ses amis.
Enfin ceux encore en vie.
Le Jedi rouvrit les yeux en sueur. Des tremblements parcouraient tout son corps et des larmes se mirent à couler le long de ses joues.
Voila ce qui lui avait échappé : il avait en effet ressenti la mort de ses frères.
Mais pas d’autant.
Les Jedi avaient été décimés.
Les yeux d’Ika se brouillèrent et les lumières du vaisseau vacillèrent. Les ustensiles de cuisine s’écrasèrent contre les murs rouges et leur contenu s’écrasa sur le sol couvert de moquette orange qui absorba le jus des plats.
Les yeux d’Ika se tintèrent de noir et il hurla sa douleur. Un cri long, aigu. Un cri qui déchira l’espace et le temps.
A la fin de son cri, les quelques objets encore en l’air s’écrasèrent au sol, explosant dans un tintement pareil au cri du Maître Jedi Ika Halcyon.


A suivre....


J'espère que ça vous a plu :jap:
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Messagepar tamose » Sam 28 Aoû 2010 - 20:48   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

De nouveau samedi (je sens que je perd le contrôle et que la sortie du dimanche approche... j'aurais tenu 3 chapitres, pas mal :D )
En tout cas, voici la partie 3 de l'avanture, nouveau perso, nouvelle menace:






Partie 3 :


- Bien, vous avez fait ce qu’il fallait.
Le clone se redressa et salua devant l’image holographique du Seigneur Sidious. La communication prit fin alors qu’un autre clone arrivait derrière lui et se mit au garde à vous.
- 4-5-4, au rapport monsieur.
Le commandant Dlown, 7-5-9, regarda l’armure blanche devant lui. Il savait qu’à l’intérieure, l’homme lui ressemblait. Sauf des cicatrices différentes et ce que leurs différentes missions leur avaient fait vivre d’un point de vue psychologique.
4-5-4 n’appartenait pas à son unité de départ, celle-ci ayant était décimée sur la planète Utapau, mais le soldat avait fait preuve de talent et de force, ce qui lui avait valu sa place parmi l’unité que Dlown commandait.
- Je vous écoute, soldat, dit-il.
- Le vaisseau est entré en hyperespace. Selon sa trajectoire, il semble se rendre dans le noyau.
Dlown tiqua. Pourquoi le Jedi irait dans la partie la plus dangereuse pour lui, alors que ses propres soldats l’avaient attaqué ? Mais il n’avait en fait aucun moyen de savoir qu’il s’agissait du pire endroit possible pour lui et les siens. Mis à part sa Force, pensa-t-il
- Prévenez les troupes de Coruscant. Qu’elles l’attaquent, mais sans l’atteindre durement. Laissez-le aller là où il le désire. Il nous conduira peut-être vers d’autre Jedi.
- Bien monsieur.
4-5-4 fit un salut rapide, mais hésita à partir. Après un moment de silence, il ôta son casque, révélant un visage à la peau brune et aux yeux noirs. Les cheveux en bataille coupés court, une cicatrice partait du cuir chevelu et descendait jusqu’à son cou, souvenir d’une explosion.
- Permission de parler ? fit-il.
Intrigué, Dlown retira son casque à son tour. Ce simple geste signifiait qu’ils ne se parlaient plus de supérieur à simple soldat, simplement entre frère d’arme. Son visage était le même que l’autre guerrier, mais celui-ci semblait plus terne. Une lueur farouche de l’homme qui cherche à tout prix à préserver ses hommes brillait dans ses yeux. Et il n’avait pas de cicatrice sur le visage. Il hocha la tête pour encourager Iri à continuer.
- Monsieur, je ne comprends pas pourquoi nous devons nous en prendre aux Jedi.
La question ne surprit pas vraiment Dlown. Après tout, lui aussi ne comprenait pas cet ordre. Pour autant, il répondit la même phrase qu’on lui avait sortie :
- Ils ont trahit la République et ils ont tenté de tuer le Chancelier Palpatine. Ils constituent une menace pour l’ordre et la paix dans la galaxie.
Sans s’en rendre compte, Dlown s’était mis au garde à vous en répétant cette phrase. Serrant les mâchoires, il se détendit.
Iri se gratta négligemment le crâne.
- Vous ne semblez pas convaincu soldat.
Iri haussa les sourcils.
- Ce n’est pas à moi d’en juger, monsieur.
Sur ce, il tourna les talons et alla transmettre les ordres aux unités en poste sur les mondes du Noyau.
Dlown le regarda partir. Il aurait dû le réprimander, voire le mettre aux arrêts pour avoir montré ouvertement ses doutes sur un ordre direct et qui plus est, devant un supérieur, quand bien même il avait demandé la permission de parler librement.
Mais les mêmes doutes l’assaillaient. Lui non plus ne comprenait pas en quoi les Jedi étaient dangereux. Ils croyaient en la République et avaient sacrifié beaucoup des leurs pour la défendre. Cela n’avait vraiment aucun sens qu’ils trahissent maintenant. Secouant la tête, Dlown regagna son baraquement en attendant le transport qui allait l’emmener sur Coruscant.

Depuis quatorze ans que Maya, une Zabrak à la peau rouge et aux cornes orangé, n’était pas venu sur Coruscant. L’endroit n’avait guère changé. Les hauts-quartiers étaient toujours aussi beaux et riche en couleur, surtout gris en fait, et le « sous-sol » était toujours aussi… Il n’y avait pas de terme pour le décrire, sauf le nom par lequel on l’appelait : les bas-fonds.
Un ramassis de voleurs, tueurs et autres ordures en tous genres. De toutes les espèces et planètes, les personnes qui vivaient ici n’étaient que très rarement là par choix. N’ayant plus rien, certains étaient devenus mendiants. Les autres avaient choisi des vies bien pires que celle-là.
Pourtant Maya avançait sans crainte dans cet endroit de misère et de mort. Décontracté, elle n’en restait pas moins aux aguets, prête à réagir au moindre signe de danger autour d’elle. Ses habits sombres lui permettraient de rester cachée dans l’ombre en cas de descente de la police locale, ce qui arrivait rarement, ils avaient bien trop peur de ce qui pourrait leur arriver.
Mais pas ces temps-ci.
Ils semblaient rechercher quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Depuis la veille, des centaines de personnes se faisaient enlever par les soldats clones, mais ils revenaient encore et encore.
Maya savait ce qu’ils cherchaient : les Jedi survivants.
La raison pour laquelle elle avait si peur.
Elle était arrivée sur Coruscant pour rencontrer le Jedi Tir Oucquan. Malheureusement, c’est juste à cette période que les Jedi furent déclarés traîtres à la République et qu’ils devinrent des cibles de choix pour les choses qui étaient jusque là sous leurs ordres.
Choses. Un qualificatif qui correspondait parfaitement aux soldats clones. Incapable de penser par eux-mêmes. Rien que des marionnettes dans les mains des Jedi.
Ou plutôt de Palpatine.
Maya eut une moue dédaigneuse en y repensant. Elle était venue donner des informations à l’un des camps et voilà qu’elle devait fuir pour sauvegarder sa vie. « Tss, ça m’apprendra à faire confiance et à vouloir aider les Jedi, pensa-t-elle. Remarque, celui-là était plutôt mignon, avant que les tirs bleutés des clones ne lui brûlent complètement le visage. »
Maya se fondit dans l’ombre et, malgré sa peau rouge, elle sembla se couler dans le noir. Là, elle réfléchit à une solution pour quitter cette planète et disparaître de la circulation, car bien que n’étant pas une Jedi, elle n’était pas non plus un être comme les autres. Elle laissa la Force l’entourer et lui montrer le chemin. Deux hommes étaient cachés derrière le bâtiment, un peu plus loin sur la route et d’autres étaient dissimulés à divers endroits autour d’elle.
Mais ils ne l’inquiétaient pas le moins du monde.
En revanche, l’escouade de dix soldats qui avançait dans sa direction et les cinq qui arrivaient de l’autre côté étaient un peu plus préoccupants. Enfin, c’est ce que Maya se serait dit si elle avait obéi aux préceptes idiots des Jedi. Surtout celui disant de ne pas chercher volontairement le conflit.
Lentement, elle déplaça sa main vers la crosse en bois du sabre laser attaché à sa ceinture. Le tenant de sorte que la lame jaillisse vers le bas lorsqu’elle presserait le bouton d’activation, Maya sortit doucement de sa cachette et attendit, immobile en plein milieu de la ruelle sombre et mal odorante, les sens en ébullition et dans l’attente de l’inévitable et jouissif affrontement à venir.

Il y avait maintenant bien des années que Rick, un humain chauve et bedonnant d’une quarantaine d’années, faisait ce métier. Si on pouvait l’appeler métier. Lui et ses hommes, tous des gars qui avaient grandi dans les bas-fonds et avaient affrontés la vie des gamins de la rue, tout comme lui, se cachaient et attaquaient les passants. La plupart du temps, on retrouvait le corps, mais nulle enquête n’était ouverte. Jamais en ces lieux.
Pourtant, cette fois-ci la traque ne s’était pas passée comme d’habitude. Leur cible, une Zabrak à la peau rouge habillée d’un long manteau noir avec une capuche rabattue sur son visage, ne laissant paraître que ses yeux jaunes et brillants, avait réussi à déjouer tous les traquenards dans lesquels ils avaient essayé de la faire tomber.
Pourtant, elle ne semblait pas vraiment prêter attention à ce qu’il se passait autour d’elle. L’ayant repérée dans un bar paumé des bas-fonds, Rick et Stin, un humain au visage anguleux et aux petits yeux noirs, avaient surveillé l’humanoïde.
Après être tombés d’accord sur le fait qu’elle n’était pas dangereuse et représentait une proie facile, les deux hommes avaient prévenu le reste de leur bande de se tenir prêts à passer à l’attaque. Mais à chaque fois, la Zabrak évitait les hommes embusqués. Exaspéré par ce qu’il pensait être de l’incapacité de la part de ses hommes, Rick avait décidé de passer lui-même à l’attaque. Mais force lui était d’admettre que l’humanoïde était douée. Par trois fois elle lui avait échappé.
Il ne l’avait retrouvée que grâce au nombre important des hommes qui travaillaient pour lui.
Alors il avait adopté une autre tactique. Plaçant des hommes partout, il l’avait faite encercler. Et c’était à ce moment-là qu’elle avait disparu. Pas disparue comme tout le monde le ferait, mais elle s’était comme évaporée d’un coup. Rick était resté bouche bée devant ce nouveau tour réussi par l’humanoïde femelle. Ne trouvant plus de solution et à deux doigts de s’arracher le peu de cheveux qu’il lui restait, un coude était venu lui taper les côtes.
- Quoi ? demanda t’il d’une petite voix aigue très étonnante pour un homme de cette carrure.
- Regarde qui est sortie de sa cachette, dit Stin, un sourire en coin. En tout cas, elle n’a pas froid aux yeux, rajouta t’il perplexe. Elle semble chercher la confrontation.
Rick fronça les sourcils. En effet, la Dévaronienne était hors de sa cachette, quelle qu’elle soit, et se tenait immobile, attendant quelque chose. Rick déglutit bruyamment, ne sachant que faire. D’un côté, tous ses hommes attendaient qu’il prenne la décision de l’attaquer. De quoi aurait t’il l’air si il montrait la moindre inquiétude alors qu’il ne s’agissait que d’une simple femme ? Mais d’un autre côté, il y avait quelque chose au fond de lui qui lui disait de fuir au plus vite et de ne pas s’approcher de cette fameuse femme.
Heureusement, la voix de Stin retentit de nouveau, avec une légère inquiétude dans le ton :
- Oh, oh. (Il pointa du doigt le bout de la rue où des soldats en armures blanches arrivaient.) Je crois que notre amie rouge s’est déjà fait des copains. En tout cas, fit-il en pinçant les lèvres, cette proie est perdue maintenant.
Commençant à se lever, Rick s’arrêta et retint son comparse par la manche. Voyant son regard interrogateur, il haussa les épaules et expliqua :
- Je voudrais savoir ce qu’ils lui veulent. Ces temps-ci, seuls les Jedi sont à même de faire bouger autant de soldats. Pourtant, je ne pense pas qu’elle en soit un.
- Et ? Le pressa Stin, désireux de ne pas traîner dans les parages.
Rick soupira et fit signe à Stin de se cacher un peu mieux.
- Pourtant, fit-il, elle a réussi à nous balader un long moment dans les bas-fonds qui sont notre territoire. Elle nous a esquivés et semblait savoir en permanence où nous étions. Et cette façon de disparaître. Ca me rappelle un peu les Jedi.
Une lueur passa dans le regard de Stin et Rick sut qu’il avait compris, enfin.
Se remettant à leur place, ils regardèrent ce qui se passait dans la rue Et ce qu’ils virent fut époustouflant.
Les clones arrivèrent et pointèrent leurs armes vers la Zabrak. Celui qui semblait être le chef s’avança légèrement et dit quelque chose. Avant d’avoir pu finir sa phrase, il s’éleva dans les airs et alla s’encastrer dans le mur sur sa droite dans un craquement sec, signe que les os de son corps s’étaient brisés.
Les autres clones tirèrent immédiatement. Mais leurs salves ne firent que tuer ceux qui arrivaient par l’autre côté. Avant d’avoir pu arrêter leurs salves, les cadavres des cinq clones jonchaient le sol.
Une lumière cramoisie sortit de l’abdomen d’un clone et Rick mit du temps à comprendre qu’il s’agissait de la lame du sabre laser de la Zabrak qui avait sauté derrière les clones.
Le temps qu’il comprenne, les autres venaient de tomber aussi, soit décapité, soit ayant un trou dans le corps.
En quelques secondes, tout était fini et la Zabrak avait disparu. La réflexion de Stin à côté de lui était exactement la même que ses pensées :
- Eh bien, heureusement qu’on la pas attaquée celle-là. (La peur était gravée sur chacun de ses traits.)
« En tout cas, continua-t-il en essayant de reprendre une certaine contenance, tu avais à moitié raison. Ce n’est pas une Jedi, fit-il en voyant l’expression interrogative de Rick, mais ce n’est pas non plus un simple humanoïde. Et pour ce qui est de récupérer les armures des blanchards, ajouta-t-il en pointant les cadavres du pouce, faudra juste préciser que les trous sont pour l’aération.

Bip, bip, bip.
La console fit sortir le Jedi de sa transe. Il se leva et se dirigea vers les commandes pour amorcer la sortie de l’hyperespace. Une fois les traits disparus, la planète grise apparut sur les écrans du vaisseau.
Un autre bruit sonore indiqua au Jedi qu’un danger approchait.
- Dommage, fit Ika. J’ai presque cru que je pourrais aller sur Coruscant sans problème. Enfin, fit-il s’asseyant confortablement dans le siège du pilote et s’ouvrant à la Force, le contraire m’aurait sacrément étonné.


À suivre…





J'espère que vous avez aimé :jap:
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Messagepar Den » Jeu 25 Nov 2010 - 15:30   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Courage Tamtam! Me voici pour secourir ton topic! :lol:
Tel un héros des temps modernes, je sors de ma cachette pour faire grimper un vieux topic qui n'a pas eu de commentaire! :lol:
Il est pas gentil, le Den?

Voici donc deux parties bien intéressantes! Je sens que les surprises vont proliférer dans les chapitres suivants!
Ika est décidément un personnage que j'aime beaucoup! Il a un bon petit caractère!
J'avoue m'y être un peu perdu lors de la partie 3, avec les clones^^ Je ne sais plus qui est qui avec tous ces matricules :x En même temps, c'est un peu normal; ce sont des clones après tout :D

Vivement la suite donc!

Bonne continuation! :wink:
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Messagepar tamose » Sam 11 Déc 2010 - 12:32   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Merci pour l'encouragement^^

Pour les clones, c'est un peu fait exprès au début, mais ça va changer rapidement :D

Bon, je m'y remet pendant les vacances et rattrape mon retard :oops:
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Messagepar Notsil » Ven 07 Jan 2011 - 12:17   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Oulà comment j'ai fait pour zapper que tu avais posté la suite ? ^^

Vivement le prochain chapitre qu'on en apprenne davantage sur ces clones qui semblent réfléchir de façon intéressante et voir comment (ou si) nos petits Jedi vont s'en sortir ;)
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Messagepar tamose » Sam 08 Jan 2011 - 9:41   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Arf, et je manque à mes devoirs en n'ayant pas posté le chapitre suivant durant les vacances.... Remarque, j'ai pas précisé de quel pays, ni lesquelles :transpire:

Bon, promis, avant la fin du mois, j'en poste 2 :jap:
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Messagepar Minos » Ven 14 Jan 2011 - 23:11   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Lu.

Et c'est tout ce que t'as écrit, feignant de poulpe ? On dirait mon rythme ! :transpire:

Pas grand-chose à dire pour l'instant, vu qu'on est juste à la présentation des persos. La suite est pour quand ? :siffle:
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar tamose » Sam 15 Jan 2011 - 9:21   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Minos a écrit:Lu.

Et c'est tout ce que t'as écrit, feignant de poulpe ? On dirait mon rythme ! :transpire:

Pas grand-chose à dire pour l'instant, vu qu'on est juste à la présentation des persos. La suite est pour quand ? :siffle:


Nan, c'est encore pire.
Tout est écrit (sauf la toute dernière partie) et corrigé :transpire:
(et j'en posterais bien un maintenant, mais je suis pas sûr le bon pc ><)

Bon, un dans la journée :jap:
"Eh bien, je dirais que soit il a une ampoule dans le derrière, soit son colon à une idée lumineuse."
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Messagepar tamose » Sam 15 Jan 2011 - 9:52   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Et voila enfin (non, je dirais pas le nombre de mois de retard :transpire: ) et encore un samedi (ce qui était le moment de mes posts, donc on garde le rythme quelque part :siffle: ) la 4ème partie.



Partie 4 :


Amorçant un virage serré à gauche, Ika serra les dents en voyant les lignes vertes strier l’espace au-dessus de lui. Doucement, il tira le manche vers lui et le vaisseau se cabra pour éviter deux nouveaux traits mortels. Les trois escadrons d’ARC-70, piloté par des soldats clones, ne le lâchaient plus depuis qu’il était arrivé en bordure de la planète-cité Coruscant.
Un tir réussit à toucher son vaisseau, qui pencha légèrement sous l’impact, mais les boucliers arrière n’eurent aucun problème pour l’encaisser. S’immergeant un peu plus dans la Force, Ika fit tanguer le vaisseau de droite à gauche avant d’effectuer une vrille vers la gauche, évitant ainsi une torpille.
Le Jedi savait qu’il ne pouvait pas tenir longtemps comme ça. Il n’était pas vraiment le meilleur pilote de la galaxie et s’il ne trouvait pas vite une solution, les pilotes clones allaient réduire son chasseur à de simples débris rejoignant ceux qui flottaient déjà autour de la planète.
Pour l’éviter, Ika devait parvenir à échapper aux clones, bien sûr, mais la difficulté était de réussir à rejoindre Coruscant en même temps. Ika ferma les yeux et appela la Force en lui, la laissant prendre le contrôle de son corps, de ses gestes et de ses actions. Il put ainsi se concentrer sur un plan, bien qu’il n’y ait pas beaucoup d’options en plein espace.
Le vaisseau Kuat évita plusieurs rafales en slalomant et plongea vers la planète grise. Une nouvelle volée de torpilles l’empêcha de continuer plus avant vers Coruscant.
Réfléchissant à toute allure, Ika passait en revue toutes les alternatives qu’il avait. Le Jedi avait espéré que l’attaque des clones sur Anatapor n’avaient été qu’une erreur, mais la vitesse à laquelle on l’avait pris en chasse attestait du contraire. Ika prit une longue inspiration et laissa doucement l’air ressortir par ses narines, un tic qu’il avait une fois qu’il tenait un plan où la chance de réussir était plus que minime.
Le problème de son plan n’était pas tant la capacité qu’avait Ika à utiliser la Force pour le réaliser, mais il n’était pas sûr d’avoir assez de temps, ou même la rapidité pour le faire.
« Reste concentré sur tes actes. Ne pense pas à l’échec ou au succès. Juste à ce que tu fais. »
Bien qu’il ait lui-même prononcé cette phrase à haute voix, il lui semblait que, une nouvelle fois, son Maître lui faisait la morale. Il était doué, et il s’avait se servir de ses capacités, ça on le lui avait assez dit, et il en était bien conscient. Mais ça ne l’empêchait pas de toujours chercher plus loin. Evidement, c’était une bonne chose : tout prévoir, et se laisser une certaine marge de manœuvre au cas où une chose non prévue arrivait. Par contre, le fait de se projeter plus loin en avant ne devait en aucun cas interférer avec l’instant présent. Sinon, il ne servait à rien de voir et de prévoir, car l’erreur serait déjà survenue.
Fermant les yeux il réfléchit à la meilleure manière de mettre son plan en action. Il visualisa les manœuvres à effectuer, les réponses à ses changements de direction que feraient les clones, le nombre exact de missiles que les chasseurs pouvaient lancer, et lanceraient. Il devina les trajectoires des différents objets qui orbitaient autour de la planète-cité.
Soudain, il lança la Force tout autour de lui et lança son chasseur au maximum de sa puissance, prenant de surprise les clones car il ne se dirigeait pas vers la planète, mais dans leur direction.

Ouvrant ses grands yeux d’un noir complet, le jeune homme eut un mouvement de recul devant le sourire rempli de crocs aiguisés, entouré de fourrure brune et épaisse, au-dessus de lui. Il grimaça quand l’arrière de son crâne heurta le sol derrière lui.
- Pourquoi vous faites ça, Maître ? demanda t’il d’une petite voix encore ensommeillée. L’adolescent se redressa et frotta ses yeux rouges à cause du manque de sommeil. Vous savez bien que je n’aime pas ça.
Le garçon passa une main là où il s’était cogné, dans un geste naturel. Il savait parfaitement qu’il n’avait absolument rien à cet endroit. De plus, la douleur était déjà passée. Il en profita pour tenter de coiffer un peu mieux la masse compacte de ses cheveux, et poussa un soupir de résignation quand il se rendit compte que ça ne servait à rien.
- Il fut un temps, un Padawan n’aurait jamais pu avoir les cheveux aussi longs. On les coupait avant.
L’enfant ouvrit de grands yeux innocents et se gratta la joue dans un geste nonchalant.
- Et vous, Maître, vous deviez aussi couper vos poils ? J’aurais bien voulu voir ça, un Shistavinien rasé.
L’humanoïde poussa un grognement et se leva, dominant l'enfant de ses 2m10, taille inhabituelle pour cette race. Il passa lui aussi sa main dans sa fourrure brune, entre ses oreilles pointues, et la frotta un moment. Il s’étira ensuite longuement, courbant son dos et tendant ses bras velus le plus haut possible.
- Courbatures ? Demanda l’humain en se relevant d’un mouvement fluide.
Le Maître Jedi découvrit ses dents en une sorte de sourire carnassier avant de dire doucement :
- Tu veux vérifier si tel est le cas, mon jeune Padawan idiot ?
Le garçon leva la main et secoua ses doigts en signe de dénégation.
- Ca ira, la dernière fois, vous avez failli m’arracher un bras. Et puis, c’est bien trop tôt pour ça.
Il bailla doucement et s’étira à son tour, luttant pour ne pas se rassoir, sachant bien qu’il risquait de se rendormir. Il attrapa son sac, qui lui avait servi de coussin pour la nuit, et en sortit une barre protéinée. Fouillant un peu plus, il sortit un morceau de viande séchée qu’il lança à son Maître, lequel le remercia d’un hochement de tête.
Mordant à pleine dent dans sa barre, il grimaça au mauvais goût et avala difficilement. La barre lui ayant coupé la faim, l’apprenti préféra la ranger dans son sac et la garder pour son Maître. Le Shistavanen était capable de tout manger, même certaines choses qu’il préférait ne pas connaître.
- Maître Lobo, on va faire quoi maintenant ? demanda t’il en jetant le sac sur son dos.
Avalant la dernière bouchée d’un morceau de viande coriace, le Maître Jedi Vornest Lobo réfléchit à la question et poussa un léger soupir, il ne savait pas vraiment ce qu’ils devaient faire. Il avait senti la mort d’un grand nombre de Jedi, trop grand pour que cela soit naturel, même en cette période sombre. Et il avait aussi vu la fumée s’échappant du grand temple Jedi.

Il s’était absenté du Temple la veille, emmenant avec lui son Padawan, pour aller vérifier les informations, recueillies par le Maître Jedi Quinlan Vos, indiquant une cellule Séparatiste sur Coruscant. N’ayant rien trouvé d’autre que des traces dévoilant un passage de plusieurs gangs, Vornest avait poussé un peu plu loin avant de laisser tomber, sûr qu’il n’y avait jamais eu de Séparatiste dans ce lieu.
Prenant le chemin pour retourner au Temple Jedi, une douleur aigue l’avait transpercé de part en part, et il s’était retrouvé à terre sans comprendre comment. Son Padawan à ses côtés était dans le même état, vomissant même à cause de la douleur.
Leur état passé, ils s’étaient mis à courir le plus vite possible en puisant dans la Force pour rejoindre le sanctuaire des Jedi, sentant la peur et la détresse qui en émanait via la Force. Il y avait aussi quelque chose d’autre. Un sentiment de perdition, une douleur, comme si quelqu’un perdait son âme à chaque seconde qui passait.
Arrivés en vue du haut bâtiment, le Maître et son Padawan stoppèrent leur course. Bien sûr, ils savaient que quelque chose se tramait au temple, les échos dans la Force étaient facilement identifiables, mais jamais ils n’auraient pensé que ça pouvait atteindre une telle ampleur.
Devant eux, une fumée noire et épaisse, créée par un feu visible même du lieu éloigné où se tenaient les deux Jedi, s’échappait du bâtiment aux cinq longues tours terminées par un dôme. Même à cette distance, ils entendaient les tirs et les cris déchirants pousser par les Jedi. Aucun autre son ne s’élevait, mis à part ceux de la boucherie qui avait lieu, comme si la planète et ses habitants n’osaient plus faire la moindre chose, produire le moindre bruit, de peur de révéler leur présence à un monstre tel qu’il se permettait de s’en prendre à la demeure même d’un aussi Ordre ancien et puissant que celui des Jedi.
Les détonations des armes cinglaient dans l’air tels les coups de fouet d’un maître passant sa rage sur un esclave. Des explosions retentissait, mettant à feu les parties encore intactes de l’infrastructure. Les lumières que créaient les sabres-laser, bleu, vert ou d’une multitude d’autres couleurs, renvoyant les lasers bleus des assaillants, faisaient penser à un balai de lucioles attirées par le feu s’échappant de toute part du temple, tel un feu de camp.
Cette pensée arracha un sourire au Shistavinien, s’effaçant aussitôt de son visage de loup. Ce qu’il voyait dépassait tout ce que l’on pouvait imaginer.
Le Temple Jedi en feu. LE TEMPLE JEDI. La bâtisse qui avait tenu durant tant de siècles. Le phare ralliant et appelant à lui le Côté Lumineux et ses adeptes. L’endroit où l’on apprenait dès l’enfance aux jeunes hommes et femmes, Humains ou non, à combattre le mal et à suivre les voies du bien par les chemins de la Force. Un lieu que personne, jamais, ne pouvait détruire.

Et pourtant, cela avait été le cas, et bien qu’une nuit les séparait désormais du massacre auquel ils avaient assisté de loin, il revoyait les images défiler en boucle dans son esprit. Lorsqu’il parlait et plaisantait avec son Padawan, cela lui donnait l’impression d’un retour à la normalité, voire même, bien que ce ne soit que fugace, que rien n’avait eu lieu.
Mais dès l’instant où le silence s’installait, comme maintenant, tout revenait : les cris, les tirs, le feu. Et ce déchirement au sein de la Force. Ce cri terrible que seuls les Jedi pouvaient entendre.
Et que tous les Jedi de l’univers avaient dû entendre, qu’importe le lieu ou le moment.
Il en était de même pour l’humain qui l’accompagnait. Vornest observa attentivement son Padawan : bien que celui-ci prenne un air nonchalant, la douleur et la détresse étaient parfaitement visible sur son visage aux traits marqués par la guerre. Il entrait tout juste dans l’âge adulte, mais les combats et la privation de nourriture avaient fait apparaître de manière un peu trop accentuée les os de son visage anguleux. Ses longs cheveux noirs, salis par la poussière, étaient jetés en arrière, cascadant le long de son dos. Ses grands yeux noirs, autrefois joyeux et plein de vie, ne montraient désormais plus qu’une lassitude de ce que sa vie était devenue. Ses fines lèvres pincées étaient entourées d’une barbe naissante, poussant le long de ses joues et sous son menton.
Remarquant que son Maître l’observait, Dirté Ouri lui lança un regard interrogateur, auquel Vornest répondit par un signe de négation.
- Maître, on fait quoi ? demanda de nouveau l’humain, d’une voix plus grave que ce à quoi on s’attendait de sa bouche.
- On se met en chasse.
Surpris, Dirté n’eut pas le temps de demander quoi que ce soit, une boule de feu dans le ciel attira l’attention des deux Jedi. Une boule de feu qui s’avéra être un vaisseau parfaitement parti pour créer pas mal de dégâts sur la planète.

Prenant appui sur un container, Maya Nitsu se projeta sur le toit du petit bâtiment sans fenêtre de l’autre côté de la rue. Atterrissant en souplesse, pliant à peine ses longues jambes, laissées à nue par le short noir qu’elle portait, elle reprit aussitôt sa course en puisant dans la Force pour accélérer encore son allure. Mais ses poursuivants ne semblaient pas vouloir lui laisser prendre ne serait-ce que la plus petite avance, et cela bien qu’ils ne possèdent pas la Force pour les aider.
Maya plongea sur la gauche, évitant ainsi les tirs bleuâtres qui rebondirent sur le toit avant de se perdre dans le ciel bleu de Coruscant. Arrivant à l’extrémité du toit, deux choix s’offraient à elle : sauter dans la ruelle pour ensuite atteindre l’un des ponts-passants et ainsi profiter de la foule de promeneurs pour échapper une bonne fois pour tous à ses admirateurs sanguinaires. Ou alors, elle pouvait aussi sauter sur l’autre bâtiment, à deux mètres à peine de sa position, et continuer ainsi durant un long moment jusqu’à trouver quoi faire.
Préférant de loin l’action à l’attente, Maya opta pour la première option. Se laissant tomber dans la petite coursive faiblement éclairée, elle se lança aussitôt vers la lumière qui se glissait entre deux bâtiments imposants à quelques vingt mètres au devant d’elle. Ne prêtant aucune intention au bruit sourd derrière elle, preuve que les Clones avaient eux aussi sautés à terre, elle zigzagua pour éviter les différents obstacles étalés sur son chemin, vivants ou non.
Au cœur de la Force, elle perçut aisément les intentions de tirs des clones et put esquiver sans problème les traits mortels décochés par les soldats. Par contre, elle ne pouvait pas vraiment prévoir au sein de la Force l’endroit où les tirs allaient finir une fois passé le premier ricochet sur le sol de permabéton. Et cela faillit lui être fatal.
L’un des tirs qu’elle avait évité avec nonchalance rebondit sur le sol avant d’aller heurter une sorte de benne orange et de revenir droit vers le fin visage de Maya. Sa surprise fut promptement chassée et, invoquant la Force, elle se propulsa de sa jambe droite sur la gauche, flirtant avec le mur à la peinture écaillée. Une vive douleur à l’endroit où le laser l’avait touchée lui fit comprendre qu’elle n’avait pas réagi assez vite. Mais c’était bien assez suffisant : après tout, son beau visage était toujours comme avant, un peu couvert de sueur, mais sans plus.
Sentant cogner le long de sa jambe droite le manche de son sabrolaser, elle pinça légèrement les lèvres, contrariée de l’erreur de débutant qu’elle avait commise.
Sautant par-dessus un corps, soit un poivrot, soit un cadavre, elle sortit enfin de l’artère pour ce rendre compte du défaut de son simulacre de plan. Avec les évènements de la nuit, les passerelles, habituellement remplies au point qu’un non initié ne pouvait deviner leur couleur, étaient presque vides. Et les rares personnes présentes étaient en grande majorité des clones.
Faisant la moue, Maya se jura de demander au prochain Jedi qu’elle rencontrerait ce qu’ils entendaient exactement par « Que la Force soit avec vous ». Parce que là, la Force semblait surtout vouloir qu’elle ait le plus de soldat possible aux trousses. Sa moyenne de clone ramassé par Kilomètre parcouru était surement un nouveau record.
Profitant du fait que les clones présents sur la passerelle ne l’aient pas encore remarquée – et que ceux à ses trousses soient encore assez loin derrière - Maya s’autorisa un court instant de répit pour évaluer pleinement la situation. Le secteur où elle se trouvait été relié à l’autre, situé en face, par une multitude de ponts agencés à différents niveaux et endroits. Preuve manifeste de la fainéantise des habitants de Coruscant, les passerelles n’étaient pas vraiment éloignées les unes des autres, certaines assez proche pour que même des enfants puissent sauter de l’une à l’autre sans trop de problème. Bien sûr, des mesures de sécurité, champs répulseurs ou de force, dôme en transparacier à base de Lommite, ou autre, étaient mises en place. Mais rien qui ne pourrait véritablement arrêter quelqu’un avec la Force à ses côtés.
Invoquant la Force autour d’elle de façon à créer un bouclier, empêchant ainsi d’être atteinte par les dispositifs mis en place, elle s’approcha de la barrière, sauta dessus et s’élança dans les airs. Juste à temps : ses poursuivants l’avaient rattrapée et les autres semblaient avoir compris que la femme était une cible.
Fermant les yeux un court instant, Maya profita pleinement de cette sensation que seul un saut dans le vide procurait : une montée d’adrénaline soudaine, l’impression de voler alors que le vent fouettait agréablement le corps, cette douce brise glissant le long du visage et des cornes. Le charme fut rompu par les tirs des clones restés sur la passerelle. Rouvrant les yeux, elle se propulsa grâce à la Force vers le pont qu’elle visait. Effectuant une roulade au moment où elle toucha le sol en permabéton gris, elle ne perdit pas de temps pour chercher son chemin, l’ayant déjà mémorisé avant de se lancer.
Elle continua ainsi, passant de pont à pont, évitant soigneusement ceux où les soldats étaient présents. Arrivant enfin à sa destination, ne prenant même pas la peine d’éviter les rares tirs parvenant jusqu’à elle, elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et eut du mal à apercevoir son point de départ, situé à presque deux Kilomètres plus haut.
Sans attendre plus longtemps pour voir si quelqu’un allait réussir à rejoindre cet endroit, elle se mit en quête d’une cachette temporaire. De préférence avec quelque chose qui lui permettrait de recharger son sabre-laser qui l’avait lâché lors de son combat contre cet étrange humain aux cheveux longs et au regard flamboyant de haine et de terreur.








Voilou :jap:


À dans 6 mois :D Où la semaine prochaine, à voir
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Messagepar Minos » Dim 16 Jan 2011 - 12:23   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Pas trop mal, ma foi. Y'a du background, du psychologique un peu fouillé, ce qui ne fait jamais de mal.

Si je devais pointer du négatif, je dirais qu'il y a aussi des coquilles et des maladresses de formulation. Et l'histoire est très classique pour l'instant, avec des Jedi en action qui jouent avec la Force.
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Messagepar tamose » Dim 16 Jan 2011 - 13:03   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Minos a écrit:Pas trop mal, ma foi. Y'a du background, du psychologique un peu fouillé, ce qui ne fait jamais de mal.

Si je devais pointer du négatif, je dirais qu'il y a aussi des coquilles et des maladresses de formulation. Et l'histoire est très classique pour l'instant, avec des Jedi en action qui jouent avec la Force.



Hm, pour les maladresses de formulation j'avoue que j'ai essayé de prendre un style différent à l'époque (oui, cet écrit date de 2 ans maintenant :siffle: ) et que ça n'a pas forcement donné ce que j'espéré vraiment.

Pour l'histoire, elle restera très classique, sauf sur la fin, en fait.
Et cette fin risque d'être soit bien vu, soit très mal vu. J'imagine mal un juste milieu pour cette fin.
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Messagepar Minos » Dim 16 Jan 2011 - 13:54   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

T'inquiète pas : si on juge la fin nulle, on ne manquera pas de te le dire ! :diable:
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Messagepar tamose » Dim 16 Jan 2011 - 14:28   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Mais j'y compte bien :cute:
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Messagepar tamose » Sam 22 Jan 2011 - 12:31   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Et voila, samedi égal nouvelle partie :



Parte 5 :



La lueur vermeille que dégageait le sabre dans l’appartement projetait les ombres des quelques rares meubles et objets que contenait la petite pièce éteinte sûr les murs, rassurant Maya. Forcer la porte de ce qui devait être un appartement, l’endroit contenant seulement deux pièces, difficile de l’appeler comme cela, n’avait pas posé de problème. Mais la probabilité que le maître des lieux revienne était assez élevée et bien qu’étant une utilisatrice de la Force, Maya préférait de loin utiliser son Sabre-laser. En fait, mis à part pour se dissimuler, elle n’était vraiment pas douée pour faire appel à la Force pure. Déplacer un objet, influencer les esprits ou encore canaliser la Force pour créer un bouclier protecteur autour d’elle lui était tout simplement impossible. Cela avait le don de rendre fou son Maître, lui assénant en permanence qu’elle était trop butée pour vraiment laisser couler la Force en elle et la laisser prendre le contrôle de son corps. Ces critiques répétées avaient poussé la jeune Zabrak à se consacrer au domaine qu’elle maîtrisait le mieux : le maniement du sabre, ainsi que tout ce qui se rapprochait du combat. Elle avait poussé à l’extrême ses talents de détections, et de dextérité, son corps souple et athlétique lui facilitant la tâche.
Les Jedi n’étaient pas des guerriers, mais leurs missions touchaient à peu près tous les domaines. Hormis tout ce qui se rapprochait aux meurtres, enlèvements, et ainsi de suite, les Jedi intervenaient dans les conflits entre différentes planètes ou ethnies. Et ils leurs arrivaient parfois de se mettre dans la peau de gardes du corps, surtout pour des sénateurs et autres personnes influentes.
Maya avait donc décidé de se spécialiser dans ce genre de mission. Le seul problème étant que son Maître avait d’autres projets pour elle. Le Calamarien était un pensif, prônant la doctrine que la méditation seule pouvait amener à vraiment comprendre la Force. A ses yeux bulbeux, des Jedi comme Mace Windu, Anakin Skywalker ou elle-même n’étaient pas réellement en communion avec la Force. Cela avait amené beaucoup de débats, souvent houleux, et très vite, Maya avait compris que malgré sa soit disant ouverture d’esprit et son apparente capacité à écouter et prendre en compte les avis divergents du sien, son Maître n’acceptait que sa façon de voir. Remarquer ce fait lui avait peu à peu permis d’ouvrir les yeux sur tous les problèmes qui rongeaient l’Ordre Jedi et le conseil : la suffisance, l’arrogance, l’impression d’avoir l’absolue vérité de la vie, la sensation d’être intouchable, avaient mené cet Ordre millénaire à être détruit par un conflit.
Par CE conflit. Les Jedi ne connaissaient pas le fin mot de l’histoire, ils ne savaient pas qui était vraiment responsable. L’ironie de la chose, du pourquoi de la guerre, avait frappé Maya de plein fouet lorsqu’elle était tombée sur l’enregistrement de Dooku et du Chancelier suprême Palpatine. Mais plus que cela, elle avait été choquée par la manière dont s’adressait Dooku au Chancelier, à la façon d’un apprenti envers un maître, et de la façon dont Dooku appelait Palpatine : Seigneur Sidious.
Maya avait repassé l’enregistrement plusieurs fois, saisissant l’ampleur de sa découverte au fur et à mesure que l’holoenregistrement passait devant ses yeux noirs. Une guerre, un Sith et un apprenti. Des milliards de morts, des dégâts et des vies brisées à jamais pour un ordre censé avoir disparu depuis des siècles. Et ironie de la chose, le seigneur Sith responsable de ce chaos se trouvait être celui-là même qui avait promis de tout faire pour protéger la république en prenant ses fonctions de chancelier suprême. Un homme qui possédait la confiance des Jedi et rencontrait souvent les membres les plus influents du conseil des Jedi.
Un bruit l’arracha à ses pensées. Elle s’accroupit, les sens aux aguets, prête à sauter sur tout intrus, dangereux ou non. Le meilleur moyen d’échapper à ces poursuivants qui lui tiraient joyeusement dessus, restait de ne pas faire remarquer et donc de ne pas laisser de témoin de son passage. Bien évidemment, laisser des cadavres calcinés à coup de sabre laser n’était en rien plus discret, aussi il lui faudrait faire en sorte que les cadavres ne soient pas découverts. Des bruits de pas pénétrant dans la première pièce, un simple vestibule à peine plus grand qu’une douche sonique, et le bruit d’un sac qu’on laisse tomber fut suivi par les lumières de la pièce où Maya se tenait dissimulée derrière une petite armoire en fer. Son sabre rechargé, dans une main, elle posa l’autre contre l’armoire, prête à la pousser sur la personne qui venait d’entrer. Malheureusement, la mort s’abattrait aujourd’hui encore.
La personne fouilla dans ses poches, jura, et éteignit la faible lumière du plafond qui éclairait à peine les quatre murs salis. La porte se referma en claquant. Maya souffla, attendant que les pas se soient vraiment éloignés avant de bouger. Elle se dirigea doucement jusqu’à la porte et y colla son oreille, guettant en retenant sa respiration pour ne pas créer d’interférence. Elle ouvrit la porte et sortit, logeant la balustrade du soixantième étage d’un hôtel proche des bas-fonds, prête à réagir au plus petit signe de danger.
Trois heures plus tard, toujours aux aguets, elle parcourait une place marchande suffisamment loin du temple Jedi pour que les badauds se pressent en assez grand nombre, lui permettant de passer un peu plus inaperçue. En revanche, le nombre de gardes présents, encore plus important que durant la guerre, la mettait mal à l’aise. Maya devait utiliser la Force pour brouiller ses traits et s’assurer une relative sécurité. Mais avec l’équipement innovateur des clones, rien ne permettait de croire aveuglement en ses capacités.
Un grondement sourd agaça ses fines oreilles. D’abord un simple bourdonnement, il devint plus fort et provocant. Une onde bien particulière dans la Force la titilla en même temps que les regards des passants, qui levaient la tête et un bras, ou un appendice, désignant un point dans le ciel. Maya regarda à son tour et découvrit un trait de fumée poursuivant un vaisseau bien parti pour embrasser le sol de Coruscant. Tout du moins, l’un de ses sols. Maya s’apprêta à filer, un vaisseau arrivant dans cet état sur cette planète ne devait pas être réglementaire et la place grouillerait très bientôt de soldats, il ne ferait pas bon pour elle de rester ici. La main sur l’une des barrières lorsqu’elle eut un sentiment familier. Pas de voir un vaisseau jouer les béliers sur une planète, même si l’expérience lui était familière, mais l’impression de connaître quelqu’un.
Elle regarda le vaisseau et chercha à deviner où il finirait. Maya comprit alors que le vaisseau feignait son état lorsqu’il dévia légèrement de sa trajectoire, évitant ainsi à coup sûr la place. Un Jedi devait se trouver aux commandes. Un Jedi qu’elle connaissait.

Ika jura en chassant la sueur coulant dans ses yeux. Son plan marchait à merveille jusqu’au moment où un débris l’avait heurté. Trop petit pour causer de réels dégâts, il en avait suffisamment causé pour que ses prochaines actions soient réduites à néant. Il lui manquait trop de puissance pour prendre de vitesse les chasseurs au moment opportun. De feinte, il était passé à esquiver, trop souvent à la limite de se faire toucher.
Jusqu’à ce que son moteur droit, déjà abîmé par le débris, soit totalement détruit. Alors un autre plan s’imposa pour Ika. Il devait utiliser ce dégât pour faire croire à ses poursuivants que leur proie ne pouvait plus rien faire. Il réduisit presque à néant la puissance de son moteur bâbord et se laissa tomber vers la planète, la fumée s’échappant de son moteur détruit suffisant à faire croire que le vaisseau ne pouvait plus être contrôlé. L’un des chasseurs Arc-170 passa devant lui, sa forme en étoile d’acier se découpant dans l’espace, grossissant et diminuant au gré de ses allées et retour. Ika l’observa faire, dans le silence absolu de l’espace alors que la fumée disparaissait enfin. A gauche d’Ika, le bouclier disparut pour permettre le passage d’un cargo.
Le désavantage d’une planète comme Coruscant, c’était que même en cas de danger, la planète ne pouvait pas se permettre d’arrêter son trafic spatial. Les puissants boucliers protégeaient les habitants tant qu’ils restaient en place, mais il fallait très souvent, trop souvent, les baisser. Ce qui permit à Ika de pénétrer dans l’atmosphère de sa cible. Rallumant son moteur encore en état, il accéléra vers l’ouverture du bouclier. Il devrait faire vite, et n’aurait qu’un seul essai, pour passer avant le cargo Corellien. Il ne fallut pas longtemps aux chasseurs clones pour recommencer à tirer, les traits verts passant autour de lui, heurtant le bouclier ou le cargo qui ralentit sa course pour ne plus subir de dommage.
Un reflexe qui permit à Ika de passer devant le cargo et de foncer vers la planète. Le bruit de son moteur, celui du frôlement de l’air contre la carlingue et des tirs des Arc-170 emplirent ses oreilles alors que son moteur tribord prenait feu, la fumée revenant. Les premières immenses bâtisses d’acier de la cité éternelle grandirent par sa verrière. Ika fit tanguer son vaisseau, le fit passer de droite à gauche, pour se dissimuler derrière la fumée qu’il dispensait. Les tirs cessèrent, permettant à Ika de se concentrer un peu plus sur son pilotage, et sur l’endroit où atterrir.
Pas besoin d’être un génie pour savoir que les Jedi n’étaient plus les bienvenus. Arrivé sur la planète, son code prioritaire de membre de l’Ordre Jedi sur toutes les fréquences, il avait été pris pour cible. Donc, il lui fallait trouver un endroit pour atterrir, loin d’une trop grande concentration d’habitation et aussi de caserne de soldats.
Il lui faudrait donc aller dans les bas-fonds, et pour cela, réussir à éviter les trop nombreuses passerelles reliant les cités. Et tout cela, sans que son vaisseau ne subisse trop de dégâts pour ne pas subir un atterrissage trop violent et ne pas lui-même avoir de blessure. Pour ne rien arranger, la difficulté se ferait croissante, les étages se resserrant à mesure que l’on s’enfonçait dans le ventre obscur de la cité.
Ika ferma les yeux et pria la Force autant qu’il l’appela, laissant ses doigts courir sur les commandes lisses, couvertes de sa sueur.

Suivre le vaisseau était trop facile, aussi les clones ne tarderaient sûrement pas à se montrer. Même aussi bas dans la cité, ils viendraient vérifier qu’aucun être n’avait survécu à l’atterrissage, devenu un crash. Maya avait vu le moment où le pilote avait perdu le contrôle du vaisseau aux allures d’oiseaux de chasse. Un filin tendu, invisible en le regardant d’en haut, entre deux bâtiments, avait sectionné l’une des ailes, envoyant le vaisseau s’écraser sur une façade un peu plus loin dans un crissement assourdissant de tôle, de la fumée s’échappant de l’immeuble autant que du vaisseau. Maya avait d’abord cru que le vaisseau resterait encastré dans le mur, avant qu’il ne commence à chanceler et chuter, accompagner par une cascade de gravas noirs. Un Sullusteen regarda ébahi par le trou ainsi fait, du sang couvrant certaines parties de son corps.
Le vaisseau termina sa chute dans un nouveau fracas sourd sur une passerelle, son nez, pointant dans le vide. Sous le choc, la passerelle crissa, certaines de ses attaches cédant. Elle résista tout de même et un silence total s’installa. Maya s’avança, sortant son sabre pour éventrer le vaisseau, le pont d’embarquement se trouvant contre la passerelle, si tant est qu’il y en ait toujours un. Avant qu’elle n’allume son sabre, un bourdonnement monta de l’intérieur du vaisseau. Une lame verte sortit du sommet de l’appareil et bougea, traçant un cercle. La plaque de métal découpée sauta, comme un bouchon de champagne Alderanien et la tête d’un homme surgit de la carcasse, toussant et jurant.
- Ca brûle, ça brûle, fit Ika en s’extrayant enfin de sa prison de tôle froissée en train de se consumer de l’intérieur. Qui est assez fou pour mettre des machins aussi dangereux sur la route d’un vaisseau ?
Il retira sa bure et tapa sur les flammèches qui s’attaquaient gaiement au vêtement, espérant atteindre la peau. Le Jedi fit la moue en voyant l’état du vaisseau et passa sa main sur son front, étalant le sang. Il regarda autour de lui et voyant Maya, cligna des yeux.
- Je suis mort ? fit-il.
- Pourquoi tu demandes ça.
- Je te vois.
Maya le regarda, regrettant déjà d’avoir suivi le vaisseau du Jedi. Revoir Ika après tout ce temps ne l’enchantait vraiment pas. D’autant qu’il n’avait pas changé, ses cheveux châtain toujours en bataille et cet air ahuri encore de mise. Il ne prêtait même pas attention au sang qui lui coulait sur le visage, ni à celui goûtant de ses doigts, provenant de quelque part sur son bras dissimulé par sa toge.
- Non, ça ne colle pas, continua Ika. J’ai mal, or si je suis mort, je ne suis pas censé éprouver la douleur. Ou peut-être que si remarque, je ne suis jamais mort. Jusqu’à présent.
- Continue de parler, et tu vas vraiment mourir, idiot.
- Ta douce voix m’avait manqué, tendre Maya.
La Zabrak tiqua, la colère affluant en elle. Elle détestait cette façon qu’Ika avait coutume de l’appeler durant leurs études au temple. Appellation qu’il avait bien entendu gardée. Et qu’elle ne pensait pas réentendre en quittant le temple Jedi et cette vie. Ce qu’elle haïssait le plus, c’était qu’elle l’appréciait, alors que pour Ika, il ne s’agissait que d’une plaisanterie car elle n’avait rien de tendre lors des combats. Le Jedi aux yeux verts l’avait juste surprise un jour en train de prendre soin des plantes conservées dans l’un des nombreux atriums au sein du temple, avec un calme et une tendresse qu’elle gardait habituellement pour elle.
Jusqu’à cet instant, elle n’avait eu que peu de rapports avec ce jeune homme tenu à l’écart. A cette époque, il affichait un air plus sérieux et sûr de lui, étant déjà repéré par des Maîtres tels qu’Oppo Rencisis. Pourtant, lorsqu’il l’avait approchée, maladroitement, elle l’avait vu tel qu’il était vraiment : timide, craintif et ne comprenant pas pourquoi tant de grands Maîtres le voyait déjà comme un grand stratège. Il ne se battait pas souvent lors des entraînements, et lorsqu’il le faisait, son sabre n’intervenait qu’en ultime recours.
S’asseyant près d’elle, caressant une fleure orange vif recouvert d’une fine mousse, qui à chaque contact se rétractait dans le sol, sembla allait à la rencontre de sa peau, la cajolant, le jeune garçon regarda dans le vide, les yeux tristes.
La Dévaronniene avait alors compris ce que ressentait cet humain. Vu comme un génie tactique, les futurs Jedi de son âge, et même parmi les plus vieux, l’avaient mis à l’écart, créant un être solitaire qui ne pouvait que survivre en laissant paraître son assurance et sa supériorité, qu’il ne ressentait jamais vraiment.
En somme, il était comme elle. A cause de sa capacité au combat, bien plus développée chez elle, les autres élèves la craignaient plus qu’ils ne la respectaient. Il n’y avait qu’en ce lieu, qu’elle ne visitait que tard le soir à une heure où personne ne s’y trouvait, qu’elle laissait filtrer sa douceur.
Sans dire un mot, Ika était reparti comme il était venu. Par la suite il avait appelé Maya « Tendre Maya », mais jamais en présence de quelqu’un d’autre. C’était un moyen pour eux de se souvenir de cet instant où chacun avait compris l’autre. Maya avait longtemps souhaité que ce terme prenne une autre signification pour lui, la même que pour elle.
Et même maintenant qu’il se tenait là, dressé sur le vaisseau détruit, le vent rabattant dans un souffle rageur sa toge sur son corps, avec cet air ahuri qu’il avait confectionné lorsqu’il était devenu un Chevalier, pour être plus accessible et se séparer de cet image de génie tactique.
- Ah ! Alors toi aussi, tu es en vie. C’est bien.
Maya passa la main sur son visage. Ses yeux orange restant fixés sur le Jedi à travers ses doigts. Pourquoi s’était-elle leurrée sur le Jedi présent dans le vaisseau ? Elle avait parfaitement reconnu Ika. Elle ne voulait pas lui faire ça, mais le choix ne se posait pas. Il fallait qu’elle le fasse, et vite. Elle devait prendre son sabre et passer à l’action pendant qu’Ika subissait encore le contrecoup de son crash.
Serrant les mâchoires, elle dégagea une mèche de cheveux noirs foncés de ses yeux qu’elle remisa derrière son oreille. Sa main descendit le long de sa hanche jusqu’à atteindre son sabre qu’elle empoigna. Avant même d’avoir pu le retirer de sa fine ceinture de cuir, Ika tourna son regard vers le ciel, un étrange sourire sur les lèvres.
- Nous ne sommes peut-être plus alliés, mais j’espère que nous sommes toujours amis, fit-il doucement.
Maya ricana.
- Les Jedi n’ont pas d’amis. Ils n’ont que la Force.
- C’est possible. Pourtant, les Jedi tissent des liens plus puissants grâce à la Force.
Ika s’empara lui aussi de son sabre, sans en actionner les mécanismes d’allumage. Il regarda Maya, de la tristesse sur son visage terni plus par les récentes épreuves que par le temps, redevenu vraiment sérieux sans doute pour la première fois depuis bien des années.
- Et de Jedi, il ne semble plus être temps de parler. Si les remous que je sens dans la Force disent vrais, alors l’obscurité semble avoir pris l’avantage. Alors je me demande ce que toi tu vas faire. Sans avoir donné ta vie à la lumière, tu ne l’as pour autant jamais quittée. Pour des êtres comme moi, la fuite ou la mort sont de mise, pour ceux qui prônent la destruction, il est temps de passer sur le devant de la scène. Mais pour ceux qui, comme toi, jouent avec les deux, quels choix faire ?
Maya baissa les yeux. Son chemin ne lui était jamais réellement apparu. Ses choix reflétaient son humeur du moment, pas un désir ardent de faire une chose précise pour le reste de sa vie. Et lorsqu’elle avait enfin trouvé, vivre en marge des Jedi, faire ce qu’il se vantait de faire, mais à sa façon, voilà qu’il s’agissait juste d’une nouvelle illusion.
Alors elle ferait comme elle faisait toujours. Passer à l’action sans voir plus loin. Combattre encore et toujours. Voilà pourquoi elle était douée pour ça : il fallait juste agir sans vraiment penser. Ressentir et s’immerger. Elle releva la tête vers un visage qu’elle était finalement ravie de revoir, qu’elle aurait aimé revoir pour le reste de ses jours.
- Celui que j’ai toujours fait. Je ne suis pas une Jedi, alors faire ce que j’ai en tête ne me pose pas de problème. J’ai besoin de toi pour servir de monnaie d’échange avec ma liberté. Quitter cette planète pourrie et corrompue sans devoir me cacher.
- J’ai toujours aimé ta façon de ne pas t’avouer les choses, ma tendre Maya.
La Zabrak ne vit rien du visage d’Ika lorsqu’il dit ses mots. Son sabre s’alluma, rougeoyant en bourdonnant sur la passerelle, projetant son ombre sur le permabeton. Le rouge de la lame sur son corps dessina ses contours, sa peau fine laissée libre par le court corset et pantalon de cuir qu’elle portait. Ika alluma lui aussi son sabre, retirant sa bure. Sa lame verte brilla, réfléchissant sur le métal froissé. Les bourdonnements conjugués vibrèrent dans l’air, se répondant tristement, préquelle à leur rencontre et séparation multiple.
Maya bondit à la rencontre d’Ika, son sabre levé au dessus d’elle, une larme coulant sur sa joue. Sa lame, rabatte soudainement devant elle, ne rencontra rien, Ika ayant fait un pas sur le côté. Le Jedi sauta, effectuant un salto arrière, et se réceptionna sur la passerelle, la lame de son sabre ramenée dans son dos en signe de refus de combat. La Zabrak se redressa, faisant face à l’humain de toute sa hauteur. Elle positionna sa lame devant son visage, sentant la chaleur qu’elle dégageait. Elle concentra la Force dans son poing et sauta de nouveau. Lâchant son sabre, elle le rattrapa de l’autre main en effectuant une vrille. Avant qu’Ika ne puisse éviter son corps chutant sur lui, elle lança la Force qu’elle venait d’y concentrer, envoyant le Jedi contre l’un des rocs de débris tomber sous le ventre du vaisseau.
Ika concentra la Force pour atténuer le choc, la douleur fusant tout de même dans son corps et s’ajoutant aux blessures reçues face aux clones, qu’ils soient à pieds ou en chasseur. Ika commençait sérieusement à croire que son corps servait de test à la Force pour savoir jusqu’où un Jedi pouvait aller en se faisant tabasser par toutes sortes de personnes. Une chose était sûre en tout cas : esquiver face à Maya ne suffirait pas. Il ne voulait pas non plus la combattre, même s’il allait devoir en arriver là pour la désarmer.
Ika se releva, grimaçant. Il se palpa les côtes, en trouvant au moins deux fêlées. Il rappela son sabre, tombé au moment du choc de Force encaissé, dans sa paume et l’alluma. Il fit jouer sa lame devant lui avant d’inspirer et souffler à quatre reprises, rejetant toute sensation de douleur, de peur ou de colère. De ses actes, seule la Force le guiderait maintenant.
Maya n’attendit pas plus longtemps avant de repasser à l’attaque, chassant toute envie de s’arrêter. Son sabre fila vers la tête d’Ika avant de s’en détourner pour viser son flanc droit. Parée facilement, elle ne chercha pas à pousser plus loin son coup et retira sa lame pour frapper la jambe gauche. Le combat commença vraiment. Rien de spectaculaire pour quiconque les observant, juste des attaques, contre-attaques, parades et feintes basées non pas sur la force bruts ou de grands et impressionnant moulinets, seulement des coups tranquilles acquis avec l’entraînement, techniques. Aucun des adversaires ne cherchait à blesser l’autre, encore moins à le tuer. Juste à l’acculer et l’obliger à se rendre.
Ika posa la main sur le sol en se baissant pour éviter un coup circulaire et ramassa un gravas qu’il lança au visage de Maya. La Zabrak arrêta son nouveau coup pour se jeter en arrière et le Jedi en profita pour catapulter ses jambes sur celles de Maya, la déséquilibrant. Au lieu de se laisser emporter, Maya transforma sa chute en salto arrière. Pensant avoir le temps avant de subir une autre attaque d’Ika, la Zabrak fut surprise lorsqu’il la plaqua contre le vaisseau.
Maya était douée pour le combat, elle sentait les choses et s’y adaptait. Mais Ika c’était autre chose. Il était les choses, ils les laissaient faire, les devenant. Lorsqu’il était sérieux, il semblait imbattable. Pourtant, son talent au combat n’atteignait pas celui de Maya, même de loin. Sa capacité à percevoir et agir comblait ce manque.
Voilà pourquoi elle se trouvait contre la carlingue plutôt qu’Ika. Le Jedi, la main droite serrant le poignet de la femme, contre sa hanche, la gauche enserrant le poignet de Maya et celle du sabre, au-dessus de la tête cornue, l’empêchant de faire jouer l’arme dans sa main. Le visage du Jedi était tout proche de celui de la Zabrak, leur souffle se rencontrant. Ika sentait la chaleur qui se dégageait du corps rouge, essoufflé tout comme elle. La sueur coulait sur le visage de Maya, faisant ressortir sa peau.
La Zabrak tenta de se dégager et Ika se pressa contre elle pour la maintenir en place. Avec sa force, elle serait parfaitement capable de se défaire de toute prise. L’humain rougit lorsque le corps de la jeune femme fut pressé contre le sien, sa chaleur l’englobant totalement maintenant. Ses vêtements déjà trempés par le sang s’imbibèrent aussi de la sueur coulant sur la peau de Maya.
Ika hésita à maintenir cette position. Cette incertitude fut mise à profit par Maya qui dégagea sa main droite et agrippa le dos d’Ika. La pression qu’elle exerça amena le Jedi tout contre elle.
Et Maya colla ses lèvres contre celles d’Ika. Le Jedi, surpris, se détendit.
Jusqu’à ce que le genou de Maya lui rentre dans le ventre, lui coupant le souffle. Ika recula, plié et regarda Maya. Le sabre rouge pointé sur son visage remplissait ses yeux verts d’une nouvelle couleur.
- Tu es prête à tout pour t’en sortir, pas vrai, fit-il en respirant difficilement.
- On peut voir ça comme ça. Crois-moi, j’aurais vraiment aimé ne pas devoir te vendre, mais je tiens encore à vivre libre.
- Avec les Sith, tu ne seras jamais libre, quand bien même tu te rallies à eux.
- On verra. Dans tous les cas…
Maya se retourna et brandit son sabre vers la présence qu’elle venait de sentir poindre derrière elle. Un jeune garçon la regardait avec de grands yeux embués de larmes, la tenue beige et la coupe propre aux jeunes Padawan Jedi.
- Et lui, fit Ika d’une voix douce, tu comptes aussi le vendre pour ta liberté ?



À suivre...
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Messagepar Notsil » Mer 09 Fév 2011 - 19:52   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

T'as raté quelques samedi on dirait :siffle:

Intéressante la miss Maya :)

Et j'aime bien sa rencontre avec Ika :

- Je suis mort ? fit-il.
- Pourquoi tu demandes ça.
- Je te vois.


^^

Et le pauvre petit padawan qui arrive sur le champ de bataille :s C'est méchant de ne pas donner la suite à tes lecteurs !!
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Messagepar tamose » Mer 09 Fév 2011 - 20:54   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Mais non, les samedi manqués sont des failles spatio-temporelles, c'tout :siffle:

La suite demain, du coup^^
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Messagepar Notsil » Mer 09 Fév 2011 - 20:57   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Ah c'est un samedi en avance ? ^^
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Messagepar tamose » Mer 09 Fév 2011 - 21:30   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Ouaip, le nouveau concept du samedi un jeudi :transpire:
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Messagepar tamose » Jeu 10 Fév 2011 - 11:04   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Et voila donc la :



Partie 6 :


- Maître, vous êtes sûr que c’est par là ?
- Il y a beaucoup d’odeurs qui se regroupent, mais je pense que c’est le bon chemin.
Le Shistavinien renifla, son long cou portant la tête de gauche à droite. Il poussa finalement un grognement satisfait et s’enfonça dans le tunnel leur faisant face, délaissant les deux autres. Poussant un soupir, Ouri poussa un soupire et suivit son Maître, n’ayant pas besoin de baisser la tête pour ne pas cogner le plafond. Sans douter de la force olfactive de Vornest, il ne voyait pas comment son Maître pouvait faire la distinction entre deux odeurs dans ce maelstrom de puanteur. Il ne lui restait plus qu’à lui faire confiance. Et aussi se fier à la Force.
Son Maître tenait à ce qu’ils se rendent au Temple pour tenter de trouver des survivants, s’il y en avait. Comprendre qui avait osé attaquer le temple s’était révélé facile lorsqu’une armada de clone les avait pris pour cible, tirant à tout va et se moquant des dégâts civils. Ouri avait depuis longtemps cessé de se demander comment les clones pouvaient posséder autant de recharges, et surtout où ils les cachaient, pour pouvoir en gaspiller et tirer autant.
Trouvant que le manque de respect des soldats envers les structures et les vies venait de dépasser ce qu’il pouvait supporter, Vornest avait commencé à utiliser son sabre non pas pour détourner les traits de lumière, mais pour attaquer les clones. En très peu de temps, des soldats, il ne restait plus que des cadavres fumant là ou le sabre avait pénétré leurs armures. Les cuirasses blanches résistaient à beaucoup de choses. Pas à un Shistavinien armé d’un sabre laser décidé à faire du clone coupé en petits morceaux. Ce qu’il était parvenu à faire.
Aller au Temple à la vue de tous devenait impossible avec les clones chassant du Jedi, le nombre de soldats croissant. Vornest avait donc pris la décision de passer par des étages un peu moins fréquentés, et peut-être un peu plus dangereux. Le seul avantage résidait dans ce qu’ils étaient. En haut, les Jedi étaient des proies, en bas, on les laissait un peu tranquille en les observant avec envie. Le choix était vite fait.
Devant lui, son maître devait se courber. Et même ainsi, le sommet de son crâne effleurait le plafond. Il grogna, renifla bruyamment et grogna de nouveau.
- Comment cette cité peut être aussi différente d’un endroit à l’autre, grommela-t-il. L’odeur de déchets entassés est plus forte par ici, alors qu’il y a à peine vingt mètres c’était une odeur de viande brûlée qui dominait. On y est presque, et c’est vraiment une bonne chose. Une heure de plus à sentir autant d’odeurs désagréables, et c’est à ce demander comment il peut en exister autant, et je devenais fou.
Par là, fit-il en montrant un escalier se perdant aussi bien dans les profondeurs qu’au dessus d’eux.
- Si vous risquez de devenir fou, alors dépêchez-vous de monter. Je ne veux pas être là quand ça vous arrivera.
- Et toi, tu restes là jusqu’à mon retour, c’est bien compris ?
- Oui, oui, fit Ouri en secouant la main. Vous m’avez déjà répété suffisamment souvent que je ne devais pas vous suivre avant votre accord. Mais ne tardez pas trop, maître. Ce n’est pas parce que mon odorat est moins bon que le vôtre que je ne sens pas les odeurs aussi mauvaises qui agissent ici.
Avec un sourire carnassier, Vornest agrippa le premier barreau et gravit l’échelle dans un cliquetis de ses griffes sur le métal, s’éloignant rapidement de l’humain. Ouri s’assit en tailleur sur le sol, passant outre la saleté qui recouvrait le sol depuis longtemps. Il ne dépareillait plus vraiment dans ce décor de crasse.
Le Temple était vieux, presque autant que les premières constructions de Coruscant, aussi beaucoup de passages étaient devenus secrets au fil du temps. Encore plus devaient être tombés dans l’oubli, même pour quelqu’un comme Yoda. Toujours était-il que les Jedi possédaient des passages précis pour sortir, plus qu’entrer, sans se faire repérer. Malgré une certitude de ne pas se faire attaquer, les Jedi avaient pris cette assurance. Finalement, cela c’était peut-être révélé être une bonne idée pour les Jedi présents dans le temple. Du moins, Ouri en gardait l’espoir.
Les yeux fermés, Ouri attendit que son maître revienne, laissant son esprit se perdre dans les remous de la Force. Des mouvements autour de lui, en dessous, au dessus et juste à côté. Ouri sauta, son sabre fiché dans sa main s’allumant et pointant dans la direction d’où il avait senti le danger. La lumière bleue de sa lame éclaira une étrange créature couverte d’un poil vert épais aux petits yeux blancs. Le petit rongeur le regarda, la lueur du sabre se reflétant dans ses yeux, montrant des crocs un peu trop grands pour une créature si petite, sans passer à l’attaque. Ouri comprit qu’elle ne cherchait pas à faire de l’humain son repas, mais plutôt à protéger quelque chose. Tendant son esprit, il toucha des consciences très faibles un peu plus loin dans le tunnel. Des êtres qui avaient faim et attendaient le retour de celle ou celui qui les protégeaient et les nourrissaient.
Doucement, le Jedi se colla contre une paroi, éteignant sa lame. D’une poussée mentale, il encouragea l’animal à passer, lui assurant qu’il ne risquait rien. Rapide sur ses courtes pâtes, la créature passa contre la paroi opposée et fila à toute vitesse rejoindre sa progéniture. Ouri eut un petit sourire en regardant la créature disparaître et se rassit. Il resta ainsi, sentant diverses choses sur cette partie de Coruscant. A plusieurs reprises, il crut ressentir la présence de Jedi, autre que celle de son maître. Il ne pouvait en être sûr, son contrôle de la Force n’étant pas encore assez maîtrisé.
En revanche, il savait se détacher de la douleur que la Force apportait avec elle. La souffrance que les soldats clones faisaient subir aux espèces de Coruscant qui s’amassait dans les bas-fonds et aux étages où il se trouvait. La mort que le Temple recelait, des centaines de mètres au-dessus de lui. La peur, le désir de posséder et la destruction qui suivraient immanquablement. La disparition de tant de Jedi, que la Force pleurait. La Force avait beau être présente partout, elle communiquait pourtant avec certaines entités plus facilement qu’avec d’autres. Et même si ces entités ne la comprenaient pas entièrement, ni ne saisissaient sa complexité ou l’étendue de sa présence et de sa puissance, ou encore son rôle, elles vivaient avec elle et pour elle.
Ils étaient morts pour elle.
Trois heures passèrent ainsi, Ouri attendant le retour de son maître en faisant tout son possible pour ne pas que son esprit ne s’égare vers le chaos que sa vie deviendrait si l’agressivité soudaine des clones n’était pas due à un dysfonctionnement. Lui l’espérait. Pas son maître. Le Shistavanien lui avait révélé qu’une obscurité planait au sein de la Force depuis longtemps et qu’elle venait de croître soudainement, ne laissant que quelques chandelles de lumières ne brillant encore que faiblement en son sein. Une obscurité qui prenait sa source sur Coruscant.
- Si vous redescendez au lieu de me demander de vous rejoindre, c’est que ce n’est pas par là que nous irons, maître. Vous…
Ouri arrêta de parler en percevant la tristesse et la peine de Vornest. Des ondes de colère retenue émanaient de lui, menaçant de se libérer des chaînes que son maître avait apposées. Quoi que l’homme loup ait découvert dans le temple, il s’agissait d’une vision suffisante pour l’ébranler. Le Jedi mit du temps à lâcher le dernier barreau de l’échelle, la tête baissée d’où une lourde plainte s’échappait. Rejetant la tête en arrière il poussa un hurlement qui glaça le sang d’Ouri, qui recula, se heurtant à la cloison. Le Shistavanien se tourna vers Ouri, qui vit sur ses traits durs et anciens une expression de tristesse et d’horreur qu’il ne lui avait jamais vue.
- Désolé, jeune Padawan. La colère n’est jamais une bonne chose, mais il faut parfois la laisser sortir pour ne pas qu’elle te consume.
- Qu’avez-vous vu, maître ?
Ouri ne voulait pas vraiment le savoir. Une chose qui écœurait son maître le rendrait malade. Mais il le devait pour son maître, lui faire partager sa peine pour l’apaiser. Un peu.
- Mort. Horreur. Même les petits. Ceux que Yoda prenait sous son aile. Des enfants. Trop jeunes pour menacer.
Ouri ne put retenir un cri d’effroi. Il s’attendait à ce que son maître trouve des cadavres. Pas ceux des plus jeunes et innocents. Quel que soit le monstre qui pouvait faire une telle monstruosité, il devrait payer. Les clones allaient payer.
- Ne laisse pas ta colère prendre le dessus sur toi, Padawan. Elle ne servira à rien et te détruira. Alors, tu deviendras ceux que tu combats. Laisse ton esprit s’apaiser, se calmer. Ensuite, nous traquerons et arrêterons les coupables. Non pas par vengeance, mais pour la justice.
Ouri acquiesça. Si son maître parvenait à faire taire sa haine, lui qui venait d’une espèce de chasseur et de tueur, il pourrait réussir à se contrôler. Du moins, il l’espérait. Il ne savait pas encore comment il réagirait lorsqu’il se trouverait en face de clones.
- Une chose est sûre, continua Vornest. Quelqu’un tire les ficelles. Les clones n’ont pas pu agir d’eux même. Chez les cloneurs, sur Kamino, nous devons nous rendre. Là-bas, nous trouverons une piste.
Ouri hocha la tête, disciplinant son esprit pour ne plus penser à rien, juste avancer.
Son maître le regarda, cherchant une faille. Il lui laisserait un temps pour se calmer. Si, avant de parvenir sur Kamino, l’humain ne parvenait pas à retrouver son calme et son tempérament de Jedi, il devrait le mettre sur la touche, et s’assurer qu’il y reste. Pour le moment, il devait trouver un moyen de quitter la cité planète. Atteindre Kamino venait ensuite.
Et il devrait être attentif pour deux.

- Soldats, vous avez vos ordres. Agissez et soyez vainqueurs pour l’Empire.
- Pour l’Empire, répétèrent des centaines de voix, se répercutant sur les murs du vaisseau sur lequel les soldats se trouvaient, raisonnant et vibrant autant que la voix des soldats pleines d’entrain.
Ils saluèrent dans une myriade de claquement lorsque les mains percutèrent les casques blancs, encore apparentés à une République déchue.
- Rompez, hurla la première voix qui avait retenti, celle qui avait fait le discours pour motiver ses troupes avant leur mission sur Coruscant.
Dlown sauta du conteneur d’où il avait parlé, ses bottes claquant sur la passerelle d’embarquement du Destroyer Venator orbitant dans l’atmosphère de Coruscant. Marchant parmi les soldats, tapant des épaules et encourageant ses troupes, il rejoignit difficilement ses hommes. L’unité Piece l’accueillit avec de grands sourires et quelques moqueries bien placées, surtout pour se détendre avant leur mission. Si elle n’était pas des plus importantes, quadriller un secteur et patrouiller pour éviter tout débordement suite à la déclaration de l’Empereur Palpatine, toute mission comportait un risque et les soldats apprenaient très tôt à se tancer les uns les autres, à trouver n’importe quel moyen pour ne pas penser à ce qui les attendaient par la suite. Tous avaient mis leur casque, prêt à monter dans leur vaisseau de transport, l’un des nombreux TIO/BA rouge acier qui se disputaient la place dans le Destroyer.
- Y’a pas à dire, votre façon de parler est toujours aussi impressionnante, lança Stiner.
- Je confirme. Tu aurais ta place parmi les politiciens, fit Clang avec un sourire discret.
- Répète ça, pour voir.
- Pardon. Tu aurais ta place parmi les politiciens, chef.
- Je préfère encore embrasser un Wookie.
Les autres soldats de l’unité éclatèrent de rire et même Dlown se détendit. Depuis que le général Parcone lui avait annoncé qu’il serait en charge de toutes les troupes de combat de ce vaisseau, Le destiné d’Ultaar, une boule lui compressait l’estomac. Jusqu’à présent, les hommes sous ses ordres ne dépassaient pas la quinzaine. Aujourd’hui, il en aurait plus de trois cents sous ses ordres. Plaisanter avec les hommes qui se battaient à ses côtés depuis le début le détendait. Les soldats clones avaient beau être tous frères, tous identiques pour les non initiés, un soldat considérait que son unité constituait sa seule et vraie famille. Ce qui rendait les choses difficile lorsqu’un soldat se trouvait être le seul survivant de son escouade et était déporté dans une autre. Des difficultés d’adaptation apparaissaient souvent.
Comme pour Iri. Le soldat restait dans son coin, le nez pointant vers le sol, les mains jouant avec le fusil en même temps qu’elles vérifiaient que rien ne lâcherait au mauvais moment. Dlown allait lui parler lorsque une enseigne se planta devant lui. Apparemment, l’homme était une jeune recrue. Son jeune âge ne voulait pas dire grand-chose en cette époque, mais son malaise et le fait d’être impressionné par les grands soldats recouverts de blanc et d’arme montrait qu’il n’avait pas encore l’habitude de côtoyer les clones.
- Monsieur, un rapport vient d’arriver, fit le garçon en se mettant au garde à vous, ce qui amusa Dlown. Il y aurait des Jedi en liberté sur la planète. Vous avez ordre de tirer à vue.
Dlown hocha la tête alors que l’enseigne repartait en courant. Ses hommes le regardèrent. Aucun d’entre eux n’aimaient vraiment ça, tirer sans sommation sur leurs anciens supérieurs, sûrement les seuls êtres qui les considéraient autrement que comme de la chair à canon. Un ordre entier qui savait les respecter à tout point de vue et qui réussissait à se rapprocher d’eux. Les Jedi et les clones se battaient ensemble non pas parce qu’ils y étaient obligés, mais parce qu’ils se complétaient et s’alliaient parfaitement.
Et voilà que les Jedi devenaient des traîtres, Dlown ne savait ni comment ni pourquoi on pouvait les accuser d’une telle absurdité, et des victimes pour les clones. On ne discutait pas les ordres, tous le savaient. L’envie était forte pourtant. Dlown était persuadé que si traître il y avait, c’était vers celui qui avait donné l’ordre 66 qu’il fallait se tourner.
- C’est absurde, fit Iri en se levant. Comment on peut traiter les Jedi de cette manière ?
- Suffit, Iri, dit Dlown d’une voix douce. Nous sommes des soldats, notre rôle est de suivre les ordres.
- Si il y a bien une chose que j’ai appris des Jedi, c’est que nous sommes plus que ça et que tous les ordres ne sont pas bons. Trois Jedi se sont sacrifiés pour que mon escouade puisse s’en sortir en vie sur Ossus. Plus que cet Empire, c’est aux Jedi que j’accorderais ma vie.
Un silence pesant tomba sur le groupe. Un cocon de pensée intérieure perdu au milieu d’une tempête de bruit des autres soldats en train de se préparer.
- Il faut suivre les ordres, c’est tout, s’obstina Dlown en prenant son fusil d’assaut.
Il se dirigea vers le TIO/BA qu’on avait assigné à sa troupe et prit sa place, invitant ses hommes à faire de même. Puis il prévint les autres escouades de l’ordre qu’il venait de recevoir, attendit d’avoir les réponses affirmatives, puis coupa toutes les communications. Ses hommes savaient quand le rappeler à ses devoirs. Dlown savait qu’il aurait dû signaler le comportement d’Iri, le mettre aux arrêts. Il ne l’avait pas fait.
Au fond, il pensait la même chose, comme beaucoup d’autres clones. Il ne pouvait juste rien y faire. Il n’était qu’un soldat. Rien qu’un clone envoyé par une République en guerre pour que les pertes soient moins importantes. Une création sans passé ni avenir, sans famille ni lien réel, qui ne manquerait à personne ni ne manquerait à son devoir. Quoi qu’en disent les Jedi, lui et les siens n’étaient rien de plus.
Les Jedi.
L’un de ses soldats lui tapa la jambe et lui fit signe de rallumer son micro.
- Enfin. Je t’ai dit de perdre cette foutue habitude, Dlown.
Le soldat fut heureux d’entendre la voix de Cole. L’un de ses frères d’armes recruté par les légendaires ARC.
- Qu’est-ce que les spécialistes font là ?
- On ne fait que passer, reprendre des munitions et un peu de repos. J’ai appris que tu étais à la tête de ce foutoir, alors je voulais te féliciter.
- Mouais. J’en suis fou de joie.
- J’entends ça en effet. Tu vas t’en sortir, ne t’inquiète pas pour ça.
- Et toi ? Tu viens avec nous, ou au moins sur Coruscant ? J’aimerais bien boire un coup dans ce petit bar avec toi, un de ces jours.
Cole rit à cette petite plaisanterie que les clones se réservaient. Ils n’allaient jamais dans un bar, ni ne buvaient.
- Désolé, nos missions sont secrètes. On se reverra peut-être, qui sait. Prends soin de toi, Dlown.
- Ouais. Celui qui risque le plus, c’est quand même toi. Bonne chasse, Cole.
La communication coupa alors que le TIO/BA se mettait en branle, ayant reçu l’ordre de décoller. La mission commençait et les questions disparaissaient.
Normalement.





.... À suivre.


Voilou, j'espère que ça vous a plu :jap:
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Messagepar tamose » Mer 13 Juil 2011 - 20:24   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Bon, un petit up pour prévenir que je compte relancer la série et la finir en aout. Et ce qui sera probablement le tout dernier FF de ma part.

J'avais fait un topic avec l'intention de voir chacun poser une courte FF qui fut finalement un sujet avec seulement de courte FF de ma part, mais si quelqu'un se sens de continuer à ma place, se serait avec plaisir^^


Bref, rendez vous début aout pour le prochain chapitre :jap:
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Messagepar Notsil » Mer 13 Juil 2011 - 21:34   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Ah, on saura enfin le fin mot de l'histoire :)
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Messagepar tamose » Mer 13 Juil 2011 - 23:00   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Voui, quand même, ne pas laisser quelque chose de non finit :D
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Messagepar Notsil » Jeu 14 Juil 2011 - 8:05   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

En effet c'est une bonne chose :)
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Messagepar tamose » Ven 05 Aoû 2011 - 14:30   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Voilou cette partie 7.... qui parle de retard ? :siffle:
Que je lui plante une hache dans le dos :diable:





Partie 7 :


Maya jura. Le garçon l’observait, ses grands yeux bleus passant de la Zabrak dominant l’humain, à l’humain, accroupi, une main sur le sol, son sabre gisant un peu plus loin. Les deux êtres le regardaient. Les yeux de l’homme, qu’il venait de reconnaître malgré sa perte de poids depuis la dernière fois où il avait dispensé un cours au jeune Padawan, laissaient filtrer la confiance et Blueno comprit qu’il n’avait rien à craindre de la femme. Bien que les yeux de la femme n’inspirent pas la tranquillité.
Blueno fit un pas en arrière, heurtant un caillou. Il saturait depuis longtemps, était mort de fatigue, ne parvenait pas à chasser l’horreur qui le hantait. Qui que soit cette Zabrak, quoi qu’elle cherche à faire, il voulait qu’elle fasse au plus vite, que sa vie prenne fin rapidement. Il ne pouvait plus tenir.
Maya regarda Blueno, comprenant ce qu’il appréhendait. Elle devait vraiment faire peur pour qu’un simple garçon la craigne au point d’imaginer qu’elle allait lui faire du mal. Elle se rendit compte que son sabre pointait toujours sur le jeune apprenti. Avec un soupir elle désactiva sa lame qui se rétracta dans son chuintement particulier. Elle hésita puis remisa finalement son sabre à sa ceinture, appela celui d’Ika qui se logea dans sa main et le tendit au Jedi, toujours agenouillé.
Ika l’observa avant de récupérer son arme. Se relevant doucement, il hocha la tête en signe de remerciement, reprenant son visage habituel de douce idiotie.
- Tu changes d’avis, ou tu te rappelles les limites qu’il ne faut pas dépasser ?
Maya le regarda froidement.
- Tu crois que ne pas être un Jedi signifie ne pas avoir de cœur ou être un monstre ? Je sais qu’un maître peut s’en sortir, alors te livrer ne signifiait pas ta fin, et j’aurais pu t’aider. Mais ce gosse, c’est différent.
Ika frissonna. Il y avait un moment que ce regard, plus tranchant que son sabre, ne lui avait pas été destiné, et il ne lui manquait pas.
- Tu comptes faire quoi, maintenant ?
- Quitter Coruscant. Et vu que je n’ai plus de monnaie d’échange, tu vas avoir ton utilité. Et ce gosse pourra être pratique aussi.
- Je te préfère comme ça.
- Je te l’ai dit, ne pas être un Jedi ne signifie pas être un Sith.
Maya se dirigea vers le jeune garçon et s’accroupit, affichant un sourire rassurant et tendant la main. Après une courte hésitation, et avec un signe apaisant d’Ika, Blueno la prit et Maya l’attira contre elle, posant sa tête sur le haut de son crâne. Elle l’embrassa doucement et fit appel à la Force. Elle fut surprise qu’Ika la laisse faire.
- Tu lui as fait quoi ?
- Tu ne m’en as pas empêchée.
- Je te fais confiance.
- Je l’ai endormi et j’ai effacé une partie de sa mémoire.
- Pourquoi ?
Maya tourna la tête vers Ika, tenant toujours le jeune garçon blond contre elle. Ika semblait juste curieux.
- Il doit venir du temple et ce qu’il a vécu doit l’avoir traumatisé, inutile de lui laisser de tels souvenirs.
- Que veux-tu dire ?
Maya prit une grande inspiration. Elle se doutait qu’il n’était pas encore au courant des évènements meurtriers du temple, conservant tout de même l’espoir qu’elle n’aurait pas à lui expliquer. Il n’en était rien, évidement.
- Le temple a été pris d’assaut par les clones et il est évident qu’ils en sont sortis vainqueurs. Je suis désolé, Ika, mais je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de survivants.
Dire les choses ainsi pouvait sembler dur, mais il s’agissait de la meilleure manière de le faire. Prendre des pincettes maintenant ne servait à rien. Le temps manquait trop. Ika avala difficilement, imaginant parfaitement ce que les paroles de Maya signifiaient. Les Jedi se trouvaient peut-être éparpillés dans toute la galaxie, il en restait suffisamment au temple Jedi pour que les clones fassent beaucoup de dégâts, sans compter que les clones qui l’avaient attaqué sur Anatapor devaient avoir été imités par ceux des autres planètes. Aux côtés de nombreux Jedi.
Tous ne pouvait pas être morts. En revanche, ceux du temple devaient l’être. Et les enfants s’y trouvaient présents en grand nombre.
Ika inspira, comprenant enfin ce qu’il avait ressenti. Tous étaient morts. Y compris les plus jeunes, il le savait. Ils avaient perdu.
Pas la République, mais les Jedi. Vaincus par ceux-là même avec qui ils se battaient. L’obscurité qu’il sentait grandir dans la Force prenait son sens. Les Sith que le conseil recherchait en marge de la guerre venaient de gagner, sans même que personne ne s’en rende compte ou que qui que ce soit puisse agir.
Ce qui lui donnait envie de vomir, plus que cette défaite rapide et sans même en avoir conscience, c’était que même les enfants avaient été tués. Ika le savait, le sentait. Il ne l’acceptait pas.
- Tu as bien fait, fit-il d’une petite voix. Inutile de donner à ses rêves plus de force qu’ils n’en n’auront à présent. Ika s’accroupit à côté de l’enfant, ébouriffant doucement ses cheveux en laissant échapper ses larmes.
Maya étendit ses bras pour englober Ika et l’enfant contre elle, laissant le Jedi à ses sanglots saccadés. Elle laissa son odeur, brouillée par la fumée qui s’était collée à lui, emplir ses narines alors que le corps était secoué par les pleurs. Maya embrassa tendrement Ika sur le front, les joues humides, les lèvres sucrés et toutes aussi humides. Elle comprit alors à qu’elle point il était marqué, chamboulé, par ce qu’il venait d’apprendre et plus probablement de comprendre, sinon il ne se laisserait jamais aller à un tel débordement d’affection. Et ce qu’elle devait faire n’allait pas arranger les choses.
Maya ne pouvait pas laisser Ika à sa douleur, son chagrin. Les soldats clones ne tarderaient plus maintenant et il ne serait pas bon qu’ils les trouvent dans cette position. Surtout pour eux, en fait. Dans l’état actuel, Ika perdrait probablement le contrôle de lui et ce n’était pas ce qui pourrait arriver de mieux. Maya secoua Ika, lui murmurant de se lever avec toute la douceur dont elle était capable. Elle lui dit que des clones allaient apparaître rapidement et qu’il fallait mettre le jeune garçon à l’abri.
Ika fit un énorme effort pour se reprendre et se lever en chassant ses larmes faisant scintiller ses joues sous le feu englobant le vaisseau accidenté. Il eut un faible sourire et prit le garçon dans ses bras qu’il souleva sans même marquer son poids.
- Maintenant que l’obscurité gagne la partie, tu vas devoir nous servir de guide. Tu as l’habitude de vivre avec les ténèbres, alors soit notre phare.
A son ton assuré, ne tremblant plus, Maya comprit qu’il venait de se reprendre. En partie. Il était clair que le Jedi était abattu, vaincu par un ennemi qu’il ne connaissait pas, contre lequel il ne s’était jamais battu. Maya eut un pincement au cœur. Elle ne l’avait jamais vu baisser les bras, mais d’un autre côté, il n’y avait jamais eu de plus grande crise pour l’Ordre Jedi.
Plutôt que le rôle qu’elle voulait tenir auprès d’Ika, il lui faudrait être celle qui lui remontait le moral, le poussait, lui criait dessus. Un rôle qu’il haïrait probablement.
- Arrête de croire que, sous prétexte que je n’ai pas suivi les pas d’une Jedi, ou que mes méthodes diffèrent des vôtres, que je suis forcement un être qui ne suit que l’obscurité. Et ne laisse pas ton cerveau te faire croire que les Jedi ont d’ores et déjà perdu. Marche et rappelle-toi que tu peux encore te battre. Et il y en a d’autre, alors ne recommence pas avec tes apitoiements de défaites.
Ika encaissa sans broncher, son regard toujours perdu dans le vide. Une lueur passa, fugitive.
- L’heure est à l’obscurité. Mais tu as raison sur un point, quelqu’un se lèvera un jour contre cette obscurité. Seulement, le temps n’est pas encore là.
- Et tu vas faire quoi, en attendant ?
- Rester caché jusqu’à ce que ce moment arrive. Et je voudrais que tu sois avec nous.
Maya fut surprise par la demande. Avant qu’elle ne puisse dire quelque chose, Ika continua.
- Nous ne serons pas des Jedi, juste des gens normaux qui attendent leur heure.
- On verra ça plus tard. Pour le moment, je serai ton guide pour fuir cette planète.
En se retournant pour emprunter un chemin et quitter ce lieu, Maya n’arrivait plus à garder ses idées claires. Son esprit en ébullition ne parvenait pas à complètement saisir ce qu’il venait d’entendre : la raison, la vraie, pour laquelle elle avait quitté le temple Jedi, ainsi que la voix qu’elle suivait jusqu’alors, venait de lui demander de rester avec elle. Et pas en tant que Jedi. Juste comme deux êtres vivant ensemble. Les Jedi interdisaient l’attachement et elle aimait cet homme. Elle ne pouvait pas être une Jedi et voilà que la Force lui permettait de vivre avec cet homme.
De rejoindre la vie qu’elle voulait avoir avec lui.

- Du nouveau ?
Dlown leva la tête vers Flot, un membre de son escouade. Ils attendaient d’avoir le rapport des deux dernières unités avant de pouvoir établir les prochains mouvements de chaque escouade. Jusqu’à présent, tout était calme pour les soldats, mis à part la septième escouade qui avait été caillassée par des créatures non identifiées. Ce genre de déboire n’était pas une surprise. Ne pas en avoir eu plus en était une.
Très vite, les soldats clones avaient compris que les déclarations, et les actions qui en découlaient, de Palpatine ne recevaient pas un appui inconditionnel. Les huées, les regards noirs, les graffitis sur les murs et les désirs contrôlés de froisser et compresser les soldats clones comme de simples boites de conserve arôme Jango Fett, leur suffisaient pour saisir que de sauveurs, ils étaient devenu ceux qui inspiraient la peur.
Dlown secoua la tête pour répondre à Flot, qui retourna s’asseoir avec les autres, gueulant contre celui qui venait de profiter de son court départ pour prendre sa place. Dlown conserva son calme. Il détestait attendre d’avoir des nouvelles de ses hommes, ne sachant pas si tout allait bien.
- Sergent, ici Couac 2.
- Ici Dlown, j’écoute, fit le soldat avec soulagement.
- Nous sommes avec Iris. Aucun problème dans les secteurs 9 et 12. Quelques rigolos ont tenté quelque chose, mais ils se sont vite calmés.
- Bien. N’hésitez pas à faire feu si besoin est. Nous devons sécuriser les lieux, qu’importe la méthode.
- On a vraiment tous les droits ?
- Sans dépasser les bornes. Vu que vous êtes les derniers, je vous laisse une heure de repos avant de repartir faire une tournée. Reposez-vous et ne prenez pas notre travail à la légère. Même si ça change de ce que nous avons l’habitude de faire, c’est important.
- Reçu.
Dlown coupa la communication après avoir donné les nouvelles affectations, appelant les autres unités les unes après les autres. Se retournant vers ses hommes, il les vit parés, casques remis et armes en main. Il sourit, fier de ses hommes et de leur promptitude à passer d’un état détendu à celui pret à en découdre avec n’importe quel ennemi.
Contrairement à ce qu’il assurait aux hommes placés sous ses ordres, Dlown ne comprenait pas comment on pouvait se passer d’autant de soldats pour faire une tâche aussi faible que celle de protéger, intimider plutôt, la population de Coruscant. Bien sûr la guerre était finie, de manière trop subite et rapide pour que tout ce soit déroulé de manière vraiment naturelle. Pourtant, se passer de spécialiste, d’hommes créés dans ce but, de la guerre ne collait pas.
Dlown prit la tête de son unité, cherchant la raison à la présence de tant de soldats. Après deux heures de patrouilles, aucune raison claire ne lui parvenait. Bien sûr, ils avaient subi une attaque, à coup de poubelle et de détritus. Les soldats non clones avaient beau être faibles, Dlown n’imaginait pas qu’ils ne puissent faire face à des lâches armés d’armes dont le seul réel danger consistait à salir les armures si blanches des soldats.
- Unité Iris appelle à l’aide. Unité Iris appelle à l’aide.
Dlown réagit rapidement, malgré son doute du réel danger que risquaient les unités dispersaient sur Coruscant. Peut-être était-il pris en sandwich par deux gangs armés de pain moisi, de feuilles de salade et d’œufs périmés.
- Ici Dlown, indiquez votre position et le danger.
- Deux Jedi dans les tunnels du secteur 4. Un Shistavinien et un jeune humain. Ils…
La phrase du soldat finit sur un cri de douleur et le choc d’un corps rencontrant une surface dure. Il y eut des bruits étranges, alors que Dlown courait, suivi par ses hommes, en dispensant ses ordres aux unités assez proches pour agir rapidement, et à celles, plus lointaines, à qui il ordonna de rester prêtes à agir en se mettant en position à divers endroits. Un grognement résonna, si fort qu’il obligea les clones à stopper leur course la main sur leur casque.
- A tous clones assez fous pour nous attaquer, vous découvrirez pourquoi vous n’avez pas intérêt à le faire.
Un craquement sec suivit la voix grave et hachée, très probablement le Shistavanien, puis plus rien. Dlown comprit que le Jedi venait d’écraser le casque, et ainsi le comlink intégré. Le soldat sut aussi pourquoi les clones étaient envoyés sur Coruscant : chasser et tuer les Jedi. Encore une fois, ils étaient utilisés pour les tâches les plus dures, envoyés à la boucherie où un trop grand nombre finiraient comme hachis ou pâté, en fonction de l’envie des Jedi.
Non. Ce n’était pas tout à fait exact. Les Jedi ne les utilisaient pas de cette manière. Comme échos à ses pensées, Iri s’avança vers lui et retira son casque, imité par l’unité.
- Dlown, je ne peux pas faire ça. Tue-moi si tu penses que je suis un traître, mais il est hors de question que je m’en prenne encore aux Jedi. Je sais que l’Empereur les appelle traître, mais je sais aussi qu’il ne peut s’agir de la vérité. Quelque chose nous échappe, et on en profite pour nous faire tuer les seuls qui s’inquiètent réellement pour tout être vivant, nous compris.
Iri avala sa salive, attendant un coup de blaster pour avoir trahi les ordres. Un coup qui ne vint pas.
Dlown baissa la tête. Sur le moment, cela aurait été plus simple de ne pas avoir un soldat comme Iri jouant le rôle de la conscience. Il passa une main sur son visage buriné par les combats. Sur le moment seulement car ces actes l’auraient suivi toute sa courte vie, hantant ses rêves.
- Tout le monde pense ça ?
Ses soldats acquiescèrent, d’abords timidement avant de montrer que c’était exactement ce qu’ils pensaient. Dlown hocha la tête.
- Nous nous apprêtons à devenir des traîtres, fit doucement Dlown. Y compris pour nos frères. Va-t-on vraiment faire ça ?
- C’est préférable à trahir ce que nous sommes devenus, fit Flot.
Dlown le regarda, lisant l’assurance que c’était la chose à faire. Il se releva, claquant ses cuissardes, et remit son casque.
- Bien, cherchons, trouvons et protégeons les Jedi. Et tout cela, sans que personne ne le remarque.
Ses soldats répondirent en criant. Maintenant qu’ils avaient un objectif, une mission, leurs doutes s’envolaient. Ils allaient agir et réussir, non pas parce qu’il s’agissait d’un ordre venu d’un obscur politicien, mais justement parce que ce n’en était pas un. Une mission naissant de leurs convictions.

- Je me demande s’ils vont encore arriver en si petit nombre, ou attaquer en surnombre.
- Dans un cas comme dans l’autre, il nous vaut mieux éviter le combat. Suivre des Jedi est facile quand il suffit de suivre les soldats tranchés. C’est comme de porter une grosse pancarte bien lumineuse avec écrit : « nous sommes des Jedi, venez nombreux. »
Ouri ne prit même pas la peine de montrer à quel point il trouvait affligeant le trait d’humour de son maître. Il sauta un tas d’ordure éventré sur son chemin et se baissa pour éviter une enseigne à moitié détruite, reprenant son rythme de course comme si de rien n’était à chaque fois. En revanche, il comprenait le découragement de Vornest. En à peine une heure, leur route avait croisé celle de trois escouades de clones. Et à chaque fois, avant même que les Jedi n’aient pu parler, les clones avaient ouvert le feu. Au final, les Jedi ne pouvaient rien faire d’autre que de les tuer.
Et son maître disait vrai : laisser les cadavres couverts de traces de sabre laser ne ferait rien pour leur permettre d’échapper à leurs poursuivants.
Si on pouvait vraiment s’échapper sur une planète comme celle-ci. Car la seule échappatoire actuelle consistait à s’enfoncer toujours plus dans les entrailles de la cité, vers les dangers des bas-fonds, ce qui n’était pas nécessairement mieux. Arrivé à un croisement, son maître ralentit, lui faisant signe de s’arrêter.
Les deux sabres s’allumèrent au moment où dix soldats clones surgirent de la rue sur leur gauche, armes braquées vers les Jedi. Il y eut un moment de flottement qui intrigua Vornest. Les clones réagissaient promptement et ceux qu’ils avaient croisés jusque-là n’avaient pas tardé à faire feu. Plus surprenant encore, les soldats baissèrent leurs armes et se détendirent, tout doucement.
Le soldat de tête donna son arme au soldat derrière lui et retira son casque.
- Nous ne ferons rien. Je sais que ça doit être dur à croire, mais nous voulons vous aider.
Ouri haussa un sourcil sarcastique. Peut-être les clones envisageaient une nouvelle manière de tuer les Jedi, préférant la ruse au concept de foncer en tirant à tout va. Ou alors…
Eteignant son sabre, Vornest ne se détendit pas entièrement, les muscles contractés. Surpris, Ouri l’imita, gardant le pouce sur le secteur d’activation de sa lame.
- Il se pourrait que je vous croie, grogna Vornest. Il vous faudra juste me donner une bonne raison.
Dlown hocha la tête sans montrer de signe d’inquiétude. Soit ces clones disaient vrai, soit ils avaient une bonne couverture et étaient persuadés de ne rien risquer. Le premier choix semblait le bon car Ouri ne sentait pas le moindre danger direct. Son maître non plus, apparemment.
- Je peux vous dire une chose que vous ignorez probablement, assura Dlown. Le nom de celui qui nous a donné l’ordre de vous pourchasser et d’annihiler les Jedi.
Ouri frissonna alors qu’à côté de lui, son maître laissait échapper un grognement sourd montant du fond de sa gorge. Quelqu’un avait bien donné l’ordre aux clones de tuer les Jedi. Ce quelqu’un voulait donc ne pas avoir sur le dos des êtres qui se battaient pour défendre la paix dans une galaxie corrompue. Cette personne possédait suffisamment de pouvoir pour implanter dans le programme des clones un ordre que les clones suivaient. Et si ce qu’il sentait dans la Force était vrai, ainsi que se que son maître lui avait révélé, il s’agissait d’un Sith.
Bien sûr, de tels cheminements ne se révélaient exacts que si Dlown leur disait la vérité. Donc, Ouri en revint à ce qui le concernait dans l’immédiat. Les clones qui leur faisaient face, à lui et à son maître, et leur demandaient de leur faire confiance.
- Vous nous demandez de vous faire confiance en nous proposant une information qui peut être au choix fausse ou trop grosse, fit Vornest qui devait avoir suivi le même raisonnement qu’Ouri. On en revient donc au point crucial, comment vous faire confiance.
Dlown sourit. Apparemment, il avait prévu la méfiance des Jedi, ce qui était assez normal dans la mesure où tous ses frères couraient après les Jedi pour y pratiquer de jolis trous fumants.
- Vous nous avez appris une chose, vous les Jedi, fit le soldat. On est plus que de la simple chair à canon et on doit agir en tant qu’être et non pas en tant que clone donnant leur vie pour une République qui les méprise.
Le sérieux du soldat convainquit Ouri qu’il disait la vérité, presque autant que les ondulations de la Force.
- Je suis heureux de voir que certains écoutent nos paroles, lança Vornest en coulant un regard rapide vers Ouri.
- Ca va, je sais, grommela le jeune Padawan.
- Vous nous proposez votre aide, mais en quoi consiste-t-elle au juste ? reprit le Shistavinien.
- Vous cacher quelque temps sur Coruscant et trouver un vaisseau qui vous permettra de quitter, avec nous, cette planète. De plus, vu que les soldats m’obéissent pour le moment, il y a peu de risque qu’ils vous tombent dessus.
Ouri observa son maître. L’offre était trop grosse pour ne pas cacher quelque chose. Pourtant, elle était très tentante aussi. Et trop utile pour la jeter sans même la considérer. Ouri resta en retrait de la conversation, comme il en avait l’habitude lors des transactions de toutes sortes. Son maître était doué, mais son domaine restait plus les actions musclées. Ce que les autres ne pouvaient, ni ne devaient, savoir. En restant ainsi en marge des discussions, Ouri pouvait se concentrer et voir les failles.
Si ça ne marchait pas, son maître montrait les crocs, dans tous les sens du terme.
- Vous semblez être prêts à faire beaucoup pour nous, dit Vornest. Contrairement à vos frère, qui plus est.
- Nous sommes des soldats. Notre rôle est de nous battre pour protéger, pas servir un Empire qui nous donne l’ordre d’induire la peur par notre simple présence alors même qu’il vient juste d’arriver…
- Tu as dis quoi ?
Dlown regarda le Jedi Shistavinien, puis l’humain. Aux regards qu’ils lui offraient, le soldat comprit que les deux Jedi n’étaient pas au courant des dernières évolutions politique.
- Ecoutez, fit-il. Je vous expliquerais tout ce que vous voulez savoir, mais pour le moment, faites-moi confiance. Si nous restons ici trop longtemps, d’autres soldats vont arriver et la partie majeure de notre plan nécessite que personne ne sache qu’on vous aide. S’il vous plait, rajouta t’il face à l’hésitation des Jedi.
Ouri laissa filtrer au travers de la Force la confiance qu’il accordait aux clones, en émettant une réserve. Son maître prit une inspiration avant d’accepter l’offre du soldat. Soulagé, Dlown remit son casque et récupéra son arme. Les clones venaient de redevenir ce qu’ils étaient : des hommes efficaces qui agissaient vite. Dlown distribua ses ordres, son le micro intégré de son casque allumé pour que les Jedi puissent l’entendre.
- Iri, Cart, Kol, Troy et Bline, guidez les Jedi jusqu’au point de parcage convenu. Passez par les endroits les plus sécuritaires, même si ça vous rallonge. Interdiction de faire feu, vous laisseriez des traces trop reconnaissables. Ecoutez les Jedi et faites leur confiance, si un combat devait survenir, détournez l’attention des soldats, mais retenez que tout le monde doit ignorer notre rôle, sinon nous ne pourrons plus agir librement.
« Les autres, avec moi. Si on vous demande pourquoi l’unité n’est pas au complet, on s’est séparé pour couvrir plus de terrain. Notre rôle sera de leur ouvrir une voix royale vers la sécurité.
Les soldats saluèrent leur chef avant de se séparer en deux groupes, les cinq cités rejoignant les deux Jedi. Les cinq autres saluèrent d’un signe de tête les Jedi et se mirent en marche. Dlown se retourna.
- Au fait, mon nom est Dlown, et vu que c’est vous, le matricule ne compte pas, pas vrai ?
Sans attendre de réponse, il se tourna et partit à la suite de ses hommes.
Les Jedi et les soldats s’observèrent. Une chose était amusante dans la situation présente. D’un côté, les Jedi ne faisaient pas entièrement confiance aux clones car ceux-ci avaient reçu l’ordre de les tuer. Les clones devaient pour leur part se battre contre les ordres spécifiant de tuer les Jedi. En somme, chaque partie devait faire confiance à l’autre, en ne sachant pas s’ils pouvaient se faire confiance.
- Bon, bah on va filer, fit le soldat nommé Iri. On vous indique la voie et vous nous dites si c’est bon, ça marche ?
- Pour le moment, ça devrait aller, acquiesça Vornest. Moi c’est Vornest et lui, c’est mon Padawan, Ouri. Alors, c’est par où ?

Deux jours plus tard :
- Je commence sérieusement à penser à trouer ce mur à coups de poing et à sortir de cette prison soit disant protectrice.
Ouri eut du mal à retenir un rire moqueur. A peine deux heures après être entrés dans un bâtiment plutôt ancien, fait d’une pierre rouge détonant dans les sombres bas-fonds, sans fenêtre et en mauvaise état, son maître avait commencé à tourner en rond, un grognement exaspéré s’échappant de sa gorge. Le Shistavinien n’avait attendu que dix heures pour se plaindre et tourner en rond. Après deux jours, Ouri, bien qu’excédé par le fait de rester aussi longtemps enfermé dans un bâtiment sans rien pouvoir faire, trouver plus énervant le comportement de son maître que l’attente d’agir.
Heureusement que les clones ne faisaient pas trop attention à eux. La tension s’était quelque peu calmée entre eux, mais pas au point d’avoir une confiance aveugle. Les Jedi vérifiaient les différents plans que les clones mettaient au point, apportant leur aide et des conseils sur les possibilités que leur offrait une planète comme Coruscant.
Le reste du temps, Ouri et Vornest dormaient, à tour de rôle, sur une paillasse en assez bon état en comparaison des murs décharnés couleur rouille, du sol couvert de poussière là où le passage des bottes se faisaient moins présent et de débris venant en partie du plafond. Une pièce d’eau, indiquant aux Jedi que le bâtiment était un ancien hôtel, fonctionnait encore assez bien pour qu’ils prennent des douches. Une simple table bricolée servant à tout, repas, mise en place des plans ou simple discussion, était entourée de chaises en duracier, simples boites traînant dans l’immeuble ou tout ce qui pouvait servir à s’asseoir. Des vêtements civils trouvés par les clones servaient d’habits pour les Jedi. Sortir avec des bures ne serait pas des plus intelligent.
Irrité par le claquement des bottes sur le sol de l’immeuble, Iri s’approcha du Shistavinien et commença à lui parler.
Flot écouta d’une oreille distraite son frère d’arme demander au maître Jedi certaines informations, plus pour le calmer que pour avoir une réelle opinion. Le soldat gardait son casque, tentant de se couper de tout bruit. Ile venait juste de rentrer de son dernier quart et voulait se reposer un peu. Bien que la guerre semblât finie pour eux, il avait l’impression de se trouver encore en plein combat. Faire des tours de garde, vérifier les caméras de sécurité. La seule différence ici consistait en un point : leurs ennemis étaient leurs frères d’armes et probablement une grande partie de la République. Flot se reprit. De l’Empire, maintenant.
- Il semble féru de ses Jedi, fit une voix dans son casque.
Flot n’eut pas besoin d’ouvrir les yeux pour comprendre de qui parlait Kol. Il avait lui aussi remarquait cette étincelle dans le regard et dans la voix d’Iri chaque fois qu’il parlait avec les Jedi, ou qu’il parlait d’eux.
- Je me suis jamais vraiment posé la question, mais j’aimerais vraiment savoir pourquoi les Jedi, qui se nomment eux-mêmes gardiens de la paix, portent une arme comme le sabre laser, continua Kol, sans remarquer que son frère voulait juste dormir. Flot en avait l’habitude. Kol manquait sérieusement de tact. C’est vrai, reprit Kol. Je n’y avais pas pris garde jusqu’à présent, mais leur tube qui fait vroum et hop, un membre tranché, c’est pas réglo. Ca allait tant qu’ils dézinguaient du droïde, mais on a été à deux doigts de se battre contre eux. Nous, on leur tire dessus, et eux, ils peuvent non seulement nous taillader tranquillement, mais ils peuvent aussi nous renvoyer nos propres tirs. Sérieux, c’est pas du jeu leur arme. Comment tu veux faire le poids ?
Non seulement Kol manquait de tact, mais il ne savait pas la fermer en plus, pensa Flot. Le clone se tourna pour faire comprendre à Kol qu’il ne désirait pas parler. Son frère parut comprendre car il retourna à son occupation, jouer avec ses armes.
Flot crut devenir fou quand une nouvelle voie retentit dans son casque, avant de mieux comprendre ce qu’il entendait. Un reflexe idiot l’obligea à se lever et vérifier que les deux Jedi étaient toujours là, ce qui était évidement le cas. L’expression des Jedi lui confirma qu’il ne rêvait pas. Des unités poursuivaient, à grand renfort de tir, vraisemblablement des Jedi à à peine cinq kilomètres de leur position. Bien sûr, les Jedi étaient déjà au courant, sans même avoir besoin d’un casque pour leur apprendre les positions et ce qu’il se passait.
Encore une chose à propos des Jedi qui le glaçait.
- Je crois que vous allez enfin pouvoir vous défouler, maître, fit Ouri en prenant son sabre.
Iri fit mine de se mettre sur leur chemin, les deux Jedi ne devant pas sortir. Le regard d’avertissement que lui réserva le Shistavinien suffit à le faire reculer. Après un moment où les clones se regardèrent, devinant les expressions derrière les casques, ils prirent leurs armes et se joignirent aux Jedi.
Flot poussa un soupir avant de se lever à son tour. Lorsque Dlown reviendrait, il exigerait de son chef une chambre rien que pour lui et surtout le droit de ne pas faire les prochaines rondes.




La suite, très bientôt :jap:
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Messagepar tamose » Jeu 11 Aoû 2011 - 14:05   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Voici la partie 8 :




Partie 8 :



- Mais comment ils font ? Même avec les indications, je m’y perds dans ce foutu labyrinthe.
- Ils doivent avoir un système de navigation intégré. Ce qui me fait m’interroger. Il y a un truc que les Jedi ne peuvent ou ne savent pas faire ?
- La cuisine. Vous n’avez jamais goûté à un repas préparé par un Jedi. C’est une horreur.
- Silence, soldats, coupa Dlown. Ecoutez, il va falloir être complètement sur nos gardes, ne rien laisser au hasard et surtout être prêt à abattre un de nos frères.
Un lourd silence, rompu par les bottes claquant sur le sol et le cliquetis des armures, emplit les casques de l’unité. Les soldats en planques avec les Jedi avaient rapidement été rattrapés par les cinq soldats en patrouille, Dlown prenant la tête des clones, derrière les Jedi. Malgré les indications des autres escouades, ils auraient probablement mis plus de temps pour arriver à destination, les trois Jedi repérés par une unité, sans la capacité des Jedi à trouver rapidement une route.
Pour plus de sûreté, Dlown avait fait passer son escouade sur leur fréquence privée. Ce qu’ils ne pourraient pas faire plus longtemps. Il avait donné ses ordres : viser les Jedi et tout faire pour que les autres soldats pensent qu’ils étaient avec eux. Cela impliquait bien sûr que les deux Jedi les guidant devraient rapidement se séparer d’eux. En effet, ce montrer aux yeux de tous en suivant tranquillement des proies indiquées pouvait se révéler problématique.
Ses hommes comprenaient parfaitement qu’à un moment ou un autre, il leur faudrait tuer l’un des leurs. Le plus tard serait le mieux, bien que le moment ne soit jamais assez tard. Tout comme eux, Dlown ressentait l’envie de vomir en y pensant.
- Nous ne pourrions pas simplement leur parler, fit Flot. Après tout, ils ont les mêmes doutes que nous, pourquoi ne …
- Inutile, coupa Iri. Malgré leurs doutes, ils ne se rangeront jamais de nôtre côté. En tout cas, pas en considérant le fait que nous aurons un joli trou pour nous servir de l’aération dans nos casques que nous avons demandé depuis le début de la guerre. Oh, je ne parle même pas de voir un Shistavanien te foncer dessus avec un sabre, ce qui est peut-être moins terrifiant que de le voir te sauter dessus sans sabre.
Iri récolta quelques rires, sans grande conviction. Il n’en ressentait aucune non plus, mais c’était leur façon de faire avant chaque combat et plaisanter leur faisait du bien, les convaincant qu’il s’agissait d’un combat comme un autre. Sauf que cette pensée prouvait le contraire.
- Allez, fit Dlown, repassez sur la fréquence générale. (Avant de permuter, il passa sur le micro externe de son casque.) Jedi, c’est ici que nous nous séparons. Prévenez vite vos amis de ne pas nous prendre pour cible, je tiens à ce que mes hommes gardent leurs membres et leur vie.
Vornest se tourna vers lui, continuant de courir, et hocha la tête avant de sauter sur un pont au-dessus de lui, imité par son Padawan. Dlown s’arrêta, faisant signe à ses hommes de faire de même, et exigea un rapport des autres unités sur la situation. Il leur assura qu’il ne tarderait pas à arriver avec des renforts, puis expliqua à son unité où ils devraient se placer, de sorte qu’ils fassent plus de dégâts chez les clones si le besoin s’en faisait sentir.
Allant jusqu’à son emplacement prévu, accompagné de Flot, Dlown pria pour que plus jamais une guerre ne voit naître l’utilisation de clones.

- Ah, nous sommes encerclés.
- Ce n’était pas ton plan, se moqua Maya.
- Pourquoi tu penses ceci ?
Ika esquiva un tir, parant plusieurs autres. Maya, dos à dos avec lui, faisait de même de son côté. Le couple tournait doucement, leurs lames dessinant des arcs lumineux dans les airs, lardés de traits éblouissant. Un spectacle beau à voir s’il n’avait pas été aussi mortel.
- Déjà, fit Maya en retournant d’un revers tranquille un nouveau tirs, tu as caché le gamin et tu lui as bien dit de ne pas bouger.
- Et je te le redis, il était inutile de l’endormir.
Maya poussa un soupir. Elle concentra la Force et envoya une poussée vers un groupe de soldats qui arrivait sur leur gauche. Les soldats disparurent plus vite qu’ils n’étaient apparus et sans toucher le sol.
- Comme ça, tu peux être sur qu’il ne bougera vraiment pas.
- Et tu fais quoi si quelqu’un le trouve ? Tu n’avais pas pensée à ça, n’est ce pas ?continua Ika comme Maya ne répondait pas.
- Il y a un peu de ça, oui. (Maya para trois nouveaux tirs et se déplaça sur le côté, imitée par Ika). Tu comptes faire quoi maintenant ?
- Tu crois encore que c’est un plan de ma part ?
- Tu nous amènes jusqu’au seul endroit où il nous est possible de se battre en toute tranquillité, avec suffisamment d’espace. Une place ronde sans véritable cachette pour ces fichus clones. Alors quel est le plan ?
- On attend qu’ils arrivent un par un, et on leur explique gentiment qu’ils feraient mieux d’abandonner.
Maya tourna la tête vers Ika, reportant très vite son attention devant elle. Elle eut tout de même le temps de voir son sourire amuser.
- D’accord, garde-le pour toi si ça te réjouit tant que ça. Quand tu parles de leur expliquer gentiment, c’est leur présenter un sabre laser de très près, j’espère.
- J’ai suffisamment côtoyé les clones pour savoir que le terme se rendre, ils ne connaissent pas.
Ika para un tir qui visait son visage alors que Maya renvoyait celui qui le pointait à la tête, levant la jambe pour ne pas se faire toucher pendant qu’elle le protégeait. Quel que soit le plan d’Ika, elle espérait qu’il marcherait, et vite. Ils donnaient peut-être l’impression de ne pas avoir le moindre souci, alors que les tirs pleuvaient sur eux, mais il ne faudrait pas longtemps, ou plutôt juste quelques nouveaux clones s’invitant à leur spectacle de lumière, pour être dépassés.
Pour le moment, il fallait juste ne pas subir le moindre dommage, et encore moins épuiser ses forces. Elle devait se contenter de parer et esquiver, protégeant aussi Ika en même temps qu’il la protégeait.
Elle ne fit pas attention au temps qui passait. Sa vision était emplie par des traits bleus fusants, des armures blanches, le bruit de tirs et de vrombissement, les cris de soldats, l’odeur d’ozone particulière des sabres. Le souffle commençait à lui manquait. Elle n’eut même pas le temps de penser que le nombre de soldat croissant devenait dangereux. Il y en avait tellement que la fabrique des clones ne devait pas se trouver très loin de leur position.
Une lumière dans la Force la titilla, lui révélant la présence d’autres Jedi approchant rapidement. De deux Jedi. Elle comprit alors pourquoi Ika les avaient menés jusqu’ici. Les bas-fonds n’étaient en rien pratiques pour les combats au corps à corps. Les soldats possédaient ainsi un grand avantage sur leurs cibles. Trouver un espace suffisamment grand pour que deux Jedi combattent ne relevait pas de l’impossible. Pour quatre en revanche, c’était bien plus difficile. Maya se décala, son épaule gauche touchant la droite d’Ika.
Avant que les clones n’aient pu tirer avantage de cette nouvelle position, tirant dans le dos des Jedi, deux ombres apparurent, provenant d’un toit de l’un des bâtiments de la place ronde, et comblèrent le vide laissé par Maya.
Vornest atterrit souplement, tenant dans ses bras un Ouri retenant ses cris, et renvoya d’un revers de sa lame verte des tirs prêts à atteindre les dos apparemment sans défense. Il lâcha son Padawan, qui se releva en crispant la mâchoire, et entra à son tour dans la danse.
- Quand je disais que c’était trop haut pour moi, Maître, cela signifiait que je voulais atteindre le sol en plusieurs fois, pas être coincé entre un bras velu et un torse, tout aussi velu, et ballotté dans un saut que je qualifierai d’inconscient.
- Au lieu de parler, concentre-toi et vise bien. Ce serait dommage de toucher un de nos alliés, et de risquer ainsi de les perdre.
- Vous avez trouvé des alliés ? demanda Maya.
- Ca explique pourquoi certains tireurs trouvent aussi amusant de prendre le sol pour cible. J’en aurais presque mal pour lui. En revanche, j’aimerais savoir comment on va reconnaître un gentil bonhomme en blanc d’un méchant bonhomme en blanc.
- Maître Ika, je suppose, fit Vornest.
- Enchanté. Comment m’avez-vous reconnu ?
Vornest ne répondit pas, parant de nouveau tir. A côté de lui, son Padawan assurait sa part du travail, réussissant à renvoyer les rares tirs qui l’atteignaient. Reconnaître Ika n’avait rien de bien difficile avec l’air ahuri qu’il arborait même alors qu’il risquait sa vie. En revanche, il n’arrivait pas à savoir qui était la jeune Zabrak. L’aura qu’elle émettait dans la Force avait quelque chose de dérangeant. Un tir roussit sa jambe, renvoyé au dernier moment par la Zabrak.
- Soit un peu plus attentif, touffe de poils aux longs crocs.
Vornest se réprimanda pour son manque de concentration, un bel exemple pour son jeune apprenti. En revanche, il fut content de voir que la Zabrak veillait et ne rechignait pas à aider. Bien que sa manière de l’appeler risque de lui donner l’envie de la mordre. Il se concentra dans la Force, attendant le signal indiquant que tous les soldats seraient là, bien à leur place, et qu’il serait largement temps de passer à l’action. Vornest attendait avec impatience, se contenter de renvoyer les tirs au hasard ne servant à rien d’autre que de faire monter son exaspération.
- Donc, on attend quoi maintenant ?
- Je te l’ai dit, Maya. Le plan, c’est à eux qu’il faut le demander.
- C’est simple, fit Vornest. A mon signal, on saute dans tous les coins et on fait jouer nos sabres contre les armures des clones, sauf celles qui ont un bandeau rouge autour du bras.
- Ca c’est un plan que j’aime. Très simple et on tranche.
- Et on fuit, dit Ouri en tentant de redonner un peu de force à ses bras tendus, fatigués à force de jouer à droite et à gauche sans la moindre pause.
- Combien de temps avant que ça commence ?
- Maintenant, femme cornue.
Un signal résonna dans la Force, les quatre Jedi agissant soudainement. Il fallut plusieurs secondes aux soldats pour réagir à ce changement de situation. Avant qu’ils n’aient pu représenter un réel danger pour les Jedi, ceux-ci se trouvaient déjà sur eux. En cinq secondes, des trente clones les prenant pour cible, onze gisaient déjà au sol, la tête tranchée.
Maya appela la Force à elle et agrippa deux soldats, les faisant monter dans les airs et les rabattant sur le sol avec force dans un craquement sordide d’armure et d’os. Tournant sur elle-même, sa lame trancha l’air et renvoya un tir dans la visière d’un soldat. Trois autres arrivèrent vers elle, qu’elle sectionna au niveau de l’abdomen d’un simple bond en avant, appuyé de la Force. Concentrant la foudre dans sa main droite, elle en aspergea un autre clone, le tuant rapidement. Un dernier s’approcha d’elle, tirant en rafale. Maya ressentait sa peur, sans s’en délecter. Elle ne voulait pas de ce genre de sentiment, même en sachant qu’elle l’inspirait souvent. Arrivée assez près du soldat pour couper d’un revers de son sabre laser le blaster qu’il utilisait désespérément, elle lui fit un sourire triste avant de faire traverser sa lame incandescente par le ventre du soldat. Elle appréciait sans problème de prendre une vie pour sauver la sienne, sans jubiler de tuer.
Ouri, partant sur la gauche, là où Dlown se trouvait posté, il n’eut pas besoin d’éviter ses tirs. En revanche, il dut batailler ferme pour ne pas se faire trouer par les trois autres soldats. Il n’avait pas beaucoup de temps avant que Dlown ne se décide à l’aider, se trahissant alors. Ouri inspira en se campant sur ses jambes et sauta par-dessus les soldats en renvoyant les tirs qui le suivaient. Un de ses retours toucha par hasard l’un des soldats qui s’écroula. Ouri atterrit, se baissant, et fouetta le sol d’une jambe. Les deux soldats tombèrent au sol, et Ouri en profita pour effectuer une roulade sur l’épaule, éteignant sa lame pour ne pas se brûler avec, et le rallumant, tranchant la tête des deux soldats toujours à terre dans le mouvement. Se relevant, il sourit tristement à Dlown.
Ika comprit quel serait son rôle. Il sauta sur le petit toit où trois soldats le visaient, l’un d’eux le ratant juste ce qu’il fallait pour faire croire qu’il tentait vraiment de l’atteindre. Ce que démentait ses pensées. Ika atterrit souplement, et avant que les deux soldats n’aient le temps de se retourner, il planta son sabre dans leur corps.
Il tapota l’épaule du soldat survivant.
- Merci de votre aide, et désolé pour vos frères.
Le soldat hocha la tête alors qu’Ika s’asseyait en tailleurs et observait comment s’en sortait les autres Jedi, sentant que son aide serait plus une gêne pour ces êtres bien plus portés sur les combats que lui. Maya ne semblait pas avoir le moindre problème, Ouri avait un soldat en couverture. Quant à Vornest, il démontrait une force tranquille, alors qu’au fond de lui sa rage inhérente à sa race était difficilement contenue.
Le Shistavinien para les traits en avançant d’un pas lourd vers les six soldats s’acharnant sur lui. Arrivant auprès du premier, il lui sectionna le bras et, tourna sur lui-même pour lui trancher la tête, en renvoyant dans le même mouvement un tir visant son ventre. Il concentra la Force et fit voler deux hommes qui allèrent s’encastrer dans des vitres loin au-dessus. Retombant tête la première, ils moururent sur le coup. Les trois derniers ne résistèrent pas longtemps à la lame verte. Trois corps tombèrent au sol, suivis de trois têtes casquées.
Puis ce fut le silence. Un silence étrange après un fracas assourdissant. Les oreilles de Maya résonnaient encore. Elle rejoignit Vornest et Ouri, accompagnée d’Ika. Des soldats sortirent des décombres et des bâtiments alentour. Malgré l’air détendu de Vornest, elle restait sur ses gardes, craignant les clones.
Arrivant vers eux, celui qui semblait être le chef s’approcha de Vornest.
- C’est étrange, aucun de mes hommes n’était vraiment caché. Normalement, ils auraient dû se trouver dans les bâtiments, pour tirer en toute sécurité, avant de recevoir mes ordres.
- C’est ce que tu faisais, intervint Maya en regardant Ika. Tu brouillais leurs esprits.
- Je me suis dit que ce serait un bon moyen de ne pas avoir trop d’ennuis. Par contre, je n’ai pas pu faire plus, rajouta-t-il en haussant les épaules. Soldat…
- Dlown, messieurs, fit le soldat en se mettant au garde à vous.
Ika eut un sourire amusé.
- Inutile d’aller aussi loin, la guerre est terminée, apparemment. Pourquoi ne pas avoir tiré ? Je comprends que cela vous gênes de tuer vos frères, mais avec le chemin que vous avez choisi, c’est inévitable et plus vous attendrez, plus cela vous rendra malade.
Dlown acquiesça, mal à l’aise. Il ne connaissait pas ce Jedi, mais son air idiot cachait un esprit vif qui voyait juste. Il savait, bien sûr, qu’ils auraient à faire un acte qui les dégoûterait pour le restant de leur vie. Encore plus maintenant qu’ils ne pouvaient plus faire marche arrière.
- Maître, il est peut-être inutile d’être aussi dur, fit Ouri. Ces soldats ont…
- Je sais, jeune homme. Mais se montrer gentil n’est pas la solution ici.
Ouri hocha la tête, répriment sa réplique suite au regard d’avertissement de son Maître.
- Maître Jedi, fit Dlown. Nous ne voulions pas laisser de trace de nos tirs sur nos propres alliés. Nous avions convenu d’intervenir si cela devenait trop dangereux pour vous, ou que cela dure trop longtemps.
Ika fronça les sourcils, ne comprenant pas le raisonnement.
- Soldat, l’un de vos hommes a-t-il tiré ?
- Non, messieurs.
- Pourtant, certains cadavres ont des traces de tirs faits par des armes que vous possédez.
Comprenant où Ika voulait en venir, Dlown se sentit très idiot. Un silence gêné s’installa alors que tous voyaient la sottise de leur décision.
- Bien, nous ferions mieux de partir, fit Dlown en se reprenant. Tous les soldats n’étaient pas là et ils ne tarderont pas à venir. Nous allons vous conduire à une planque sûre.
Ika regarda Maya qui hocha la tête pour indiquer qu’elle n’avait aucun problème avec ce plan.
- Soldat, je vous rejoindrais plus tard, fit-il. Il y a un jeune homme qui m’attend et qui, avec un peu de chance (il jeta un regard irrité à Maya) sera réveillé. Inutile de m’indiquer votre planque, je la trouverais facilement.
Dlown fit signe qu’il comprenait. Sans attendre, il s’éloigna. Maya hésita un instant avant de partir avec les soldats et Vornest et Ouri. Le Shistavinien l’observa. Il avait bien sentit ses émotions durant le combat, et surtout son utilisation qu’elle avait fait de la Force. Pourtant, Ika lui faisait confiance, alors il parviendrait peut-être à faire de même.





La suite à venir :jap:
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Messagepar Notsil » Lun 12 Sep 2011 - 19:32   Sujet: Re: Les Enfants de la Force tome 2

Le pire, c'est que j'ai commencé à relire en voyant écrit "août", tout en me disant "bizarre, j'ai posté alors que je ne me souviens pas d'être passée sur SWU" .... pis j'ai vu "2010" :oops:

Allez, courage pour avancer ! Il faut finir cette histoire qui devait se terminer en 17 semaines depuis aout 2010 :ange:

(ou tu te bases sur Minos pour avoir des délais convenables pour tes lecteurs ? Erreur :p)

Bref, comme faut que j'avance aussi.... Je vais te laisser continuer tranquilounettement :)
"Qui se soumet n'est pas toujours faible." Kushiel.
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